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BELGICATHO - Page 1904

  • Belgique : bientôt l'accouchement en tout anonymat ?

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    Source : Institut Européen de Bioéthique

    Propositions de loi : accouchement discret : des mamans anonymes ?


    Plusieurs partis politiques ont déposé des propositions de loi afin de permettre à certaines mamans d’accoucher dans la discrétion, sans devoir décliner leur identité à l’hôpital ni déclarer l’enfant à l’Administration communale.

    Plusieurs variantes sont proposées (MR, l’Open VLD, sp.a et CD &V). L’argumentation de la N-VA est éclairante et documentée. On comprend ainsi qu’il existe aujourd’hui en Belgique une large majorité pour faire voter ce texte avant la fin de la législature. Elke Sleurs ( N-VA) insiste sur le fait que tout doit être entrepris pour éviter les dérives, par exemple, faire de ces femmes des mères porteuses anonymes, facilitant ainsi l'établissement d'un lien de paternité dans le chef du père biologique. 

  • Quand Benoît XVI écrivait à l'Enfant-Jésus

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    De Jean Mercier sur le blog “paposcopie”:

    media-232711-2.jpg(…) une lettre d’enfant, écrite par un petit garçon de sept ans : “Cher Enfant Jésus, Descends vite sur la terre. Tu apporteras la joie aux enfants. Apporte-moi aussi la joie. Je voudrais un Volks-Schott, du tissu vert, et un coeur de Jésus. Je serai toujours bon. Salutations de Joseph Ratzinger”.

    Voilà qui est aussi crypté qu’un message de gamin de 2012 signalant au Père Noël les références d’un jeu numérique... Mais l’Enfant Jésus aura compris tout de suite que le Volks-Schott est le Missel de l’Allemagne de 1934 et que le tissu vert est une référence à la couleur des ornements liturgiques. L’Enfant Jésus ne s’étonnera guère puisqu’il sait que le passe-temps favori des petits Joseph et Georg, est de jouer à la messe...

    A cette époque, il n’est pas rare que des jeunes garçons jouent au curé, revêtant des habits confectionnés par leur mère ou la couturière familiale, avec des autels miniatures et tout le matériel liturgique approprié. C’est la version masculino-pieuse de la dinette. De tels jouets apparaissent dans les catalogues des marchands de jouets jusque dans les années 40. Dans des pays catholiques, il y a alors un marché pour ça.

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  • Lonsdale - Lenoir : un duo assez discordant

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    Figaro Madame nous offre une interview croisée de Michaël Lonsdale et de Frédéric Lenoir. La lecture est éclairante et permet de s'adonner à un bon petit exercice pour tester notre "sensus fidei". On aura tôt fait de détecter une sensibilité authentiquement catholique chez le premier qui se réfère à sa foi, un amalgame syncrétique chez le second qui invoque une spiritualité abstraite "home made"; cela devrait dissuader une fois pour toutes certains cercles catholiques de nous présenter Frédéric Lenoir comme un prophète pour notre temps. Mais on nous avait déjà fait le coup autrefois avec un Marcel Légaut, par exemple. (C'est nous qui soulignons et annotons.)

    Extraits : 

    (...) La spiritualité devient parfois un mot-valise dont on sort ce qui nous arrange. Quel sens y mettez-vous ?

    M(ichael) L(onsdale). – Comme sœur Emmanuelle, je préfère nommer cela « amour ». Dieu n’est ni dans le ciel ni dans les nuages. Être croyant, c’est aimer Dieu en soi, qui est là, présent par son esprit, en chacun de nous.

    F(rédéric) L(enoir) – La spiritualité (laquelle ?) dépasse le clivage entre croyants et athées. Elle englobe tout ce qui améliore l’être humain : la bonté, la générosité, la capacité à se connaître, le désir de grandir, d’être vrai, d’être juste. Une phrase du dalaï-lama le résume bien. À la question « Quelle est la meilleure spiritualité ? », il répond : « Celle qui vous rend meilleur. » (à chacun d'en juger donc)

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  • Noël ensanglanté au Nigeria

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    Source : http://www.lefigaro.fr/

    Nigeria : six chrétiens abattus pendant la messe de minuit

    Cette attaque d'une église évangélique au nord du pays porte la marque du groupe islamiste Boko Haram.

    Comme l'année dernière, les fêtes de Noël auront été endeuillées par un attentat antichrétien au Nigeria. Des hommes armés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi une église dans le nord du pays, tuant six personnes, dont le prêtre. «Un groupe d'hommes armés a fait irruption dans le village à minuit et ils sont allés directement dans l'église. (…) Ils ont ouvert le feu et tué le prêtre et cinq fidèles. Puis ils ont mis le feu à l'église», rapporte Usman Mansir, un habitant du village de Peri, près de Potiskum, la capitale économique de l'État de Yobe.

    Selon lui, c'est une branche de l'Église évangélique d'Afrique de l'Ouest qui a été visée. Alors que la population de Yobe est majoritairement musulmane, le centre commercial de Potiskum compte une importante minorité chrétienne.

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  • Le message Urbi et Orbi de Benoît XVI pour Noël

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    « Veritas de terra orta est ! » “La vérité a germé de la terre ! » (Ps 85, 12)

    Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bon Noël à vous tous et à vos familles ! 

    En cette Année de la foi, j’exprime mon souhait de Noël avec ces paroles, tirées d’un psaume : « La vérité a germé de la terre ». Dans le texte du psaume, en réalité, nous les trouvons au futur : « La vérité germera de la terre » : c’est une annonce, une promesse, accompagnée d’autres expressions, qui dans l’ensemble résonnent ainsi : « Amour et vérité se rencontrent, / justice et paix s’embrassent ; / la vérité germera de la terre / et du ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits / et notre terre donnera son fruit. / La justice marchera devant lui, / et ses pas traceront le chemin » (Ps 85, 11-14).

    Aujourd’hui, cette parole prophétique s’est accomplie ! En Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie, l’amour et la vérité se sont réellement rencontrés, la justice et la paix se sont embrassées ; la vérité a germé de la terre et la justice s’est penchée du ciel. Saint Augustin explique avec une heureuse concision : « Qu’est-ce-que la vérité ? Le Fils de Dieu. Qu’est-ce que la terre ? La chair. Demandes-toi d’où est né le Christ, et vois pourquoi la vérité a germé de la terre… la vérité est née de la Vierge Marie » (En. in Ps. 84, 13). Et dans un discours sur Noël, il affirme : « Avec cette fête qui revient chaque année, nous célébrons donc le jour où s’est accomplie la prophétie : “La vérité a surgi de la terre et la justice s’est penchée du ciel”. La Vérité qui est dans le sein du Père a surgi de la terre parce qu’elle fut aussi dans le sein d’une mère. La Vérité qui régit le monde entier a surgi de la terre parce qu’elle fut soutenue par les mains d’une femme … La Vérité que le ciel ne suffit pas à contenir a surgi de la terre pour être couchée dans une mangeoire. À l’avantage de qui un Dieu si sublime s’est-il fait si humble ? Certainement avec aucun avantage pour lui, mais avec un grand avantage pour nous, si nous croyons » (Sermones, 185, 1).

    « Si nous croyons ». Voilà la puissance de la foi ! Dieu a tout fait, il a fait l’impossible : il s’est fait chair. Sa toute-puissance d’amour a réalisé ce qui va au-delà de la compréhension humaine : l’Infini s’est fait enfant, est entré dans l’humanité. Pourtant, ce même Dieu ne peut entrer dans mon cœur si je ne lui ouvre pas la porte. Porta fidei ! La porte de la foi ! Nous pourrions demeurer effrayés devant notre toute puissance à l’envers. Ce pouvoir de l’homme de se fermer à Dieu peut nous faire peur. Mais voilà la réalité qui chasse cette pensée ténébreuse, l’espérance qui vainc la peur : la vérité a germé ! Dieu est né ! « La terre a donné son fruit » (Ps 67, 7). Oui, il y a une terre bonne, une terre saine, libre de tout égoïsme et de toute fermeture. Il y a dans le monde, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Une demeure pour sa présence dans le monde. Cette terre existe, et aujourd’hui aussi, en 2012, de cette terre a germé la vérité ! Par conséquent, il y a de l’espérance dans le monde, une espérance fiable, même dans les moments et dans les situations plus difficiles. La vérité a germé, portant amour, justice et paix.

    Oui, que la paix germe pour la population syrienne, profondément blessée et divisée par un conflit qui n’épargne pas même les personnes sans défense et fauche des victimes innocentes. Encore une fois je fais appel pour que cesse l’effusion de sang, que soient facilités les secours aux personnes déplacées et aux réfugiés et que, par le dialogue, soit recherchée une solution politique au conflit.

    Que la paix germe sur la terre où est né le Rédempteur et qu’il donne aux Israéliens et aux Palestiniens le courage de mettre fin à trop d’années de lutte et de divisions, et d’entreprendre avec décision le chemin de la négociation. 

    Dans les pays du Nord de l’Afrique qui traversent une profonde transition à la recherche d’un nouvel avenir – en particulier en Égypte, terre aimée et bénie par l’enfance de Jésus –, que les citoyens construisent ensemble une société fondée sur la justice, le respect de la liberté et de la dignité de chaque personne.

    Que la paix germe dans le vaste continent asiatique. Que l’Enfant Jésus regarde avec bienveillance les nombreux peuples qui habitent ces terres et, de manière spéciale, ceux qui croient en lui. En outre, que le Roi de la Paix porte son regard sur les nouveaux Dirigeants de la République populaire de Chine pour la haute charge qui les attend. Je souhaite que celle-ci mette en valeur l’apport des religions, dans le respect de chacune, de sorte qu’elles puissent contribuer à la construction d’une société solidaire, au bénéfice de ce noble Peuple et du monde entier.

    Que la Nativité du Christ favorise le retour de la paix au Mali et de la concorde au Nigéria, où d’atroces attentats terroristes continuent à faucher des victimes, en particulier parmi les chrétiens. Que le Rédempteur apporte aide et réconfort aux réfugiés de l’est de la République démocratique du Congo et donne la paix au Kenya, où de sanglants attentats ont touché la population civile et les lieux de culte.

    Que l’Enfant Jésus bénisse les très nombreux fidèles qui le célèbrent en Amérique Latine. Qu’il augmente leurs vertus humaines et chrétiennes, qu’il soutienne tous ceux qui sont contraints à émigrer de leurs familles et de leur terre, qu’il affermisse les Gouvernants dans leur engagement pour le développement et dans la lutte contre la criminalité.

    Chers frères et sœurs ! Amour et vérité, justice et paix se sont rencontrées, se sont incarnées dans l’homme né de Marie à Bethléem. Cet homme est le Fils de Dieu, il est Dieu apparu dans l’histoire. Sa naissance est un germe de vie nouvelle pour toute l’humanité. Puisse chaque terre devenir une bonne terre, qui accueille et fait germer l’amour, la vérité, la justice et la paix.

    Bon Noël à tous !

  • Le message de notre archevêque pour Noël ...

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    ... est ici (video) : message-de-noel-de-mgr-leonard

    La synthèse de son homélie prononcée lors de la messe de minuit est diffusée par Belga : mgr-leonard-deplore-l-omission-de-jesus-a-noel

  • Jean-Paul Sartre et le cardinal

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    On pouvait lire sur le monde d'hier :

    Le cardinal Giafranco Ravasi, "ministre" de la culture du Vatican, a cité, à l'occasion de Noël, un écrit de Jean-Paul Sartre sur la naissance de Jésus et plusieurs images féminines de Dieu dans la Bible, dans une tribune de presse originale consacrée à la "tendresse de Dieu".

    Dans ce texte publié ce week-end dans le quotidien italien Il Sole 24 Ore et repris lundi dans plusieurs médias du Vatican, le prélat italien, connu pour son intérêt culturel à 360 degrés et son foisonnement d'idées, rapporte cette fois un écrit du prisonnier de guerre Jean-Paul Sartre au stalag XX-D où il était interné enAllemagne, et qui a été publié dans Baronia ou le fils du tonnerre (1940).

    Le cardinal Ravasi cite ces phrases de Sartre, qui décrit l'étonnement de la Vierge Marie devant l'enfant à qui elle vient de donner le jour : "Elle pense : ce Dieu est mon fils, cette chair divine est ma chair (...) Il me ressemble et Dieu me ressemble. Un Dieu tout petit qu'on peut prendre dans les bras et couvrir de baisers". Selon le prélat, ce texte de celui qui allait devenir l'écrivain existentialiste le plus célèbre met en lumière une "valeur en déclin dans nos jours un peu vulgaires : la tendresse, et ses déclinaisons diverses, comme la douceur, la délicatesse, l'affection, la modération".

    Mgr Ravasi relève aussi l'importance dans la Bible de la symbolique nuptiale et reproductrice pour décrire l'action de Dieu. Rappelant que le pape Jean Paul Ieravait déconcerté le monde catholique quand il avait évoqué durant son unique mois de pontificat en 1978 le caractère "maternel" de Dieu, le "ministre de la culture" du pape cite plusieurs passages des livres d'Isaïe. Il mentionne notamment l'un d'eux, qui donne de Yahvé, à côté d'un dieu guerrier tout-puissant, l'image d'un Dieu qui "crie comme une femme qui accouche, respirant et aspirant en même temps".

    Metablog (de l'abbé de Tanoüarn) publie aujourd'hui ce texte de Jean-Paul sartre en entier. C'est d'une grande beauté et cela interroge sur tout ce qui peut traverser le coeur d'un homme pourtant classé comme "athée et critique de l'aliénation religieuse".

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  • Nuit de Noël 2012, l'homélie du pape : Quelle place pour Dieu ?

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    LA « SAINTE CURIOSITÉ » POUR SE « HÂTER » VERS DIEU (ZENIT.ORG).

    Saluant la « sainte curiosité » des bergers venus voir le nouveau-né Jésus, Benoît XVI invite à « se hâter pour les choses de Dieu », car « il est la réalité la plus importante, l’Unique qui, en dernière analyse, est vraiment important ».

    « Avons-nous vraiment de la place pour Dieu, quand il cherche à entrer chez nous ? Avons-nous du temps et de l’espace pour lui ? » : c’est la question posée par le pape lors de la messe de la nuit de Noël, ce 24 décembre, en la basilique Saint-Pierre au Vatican.

    Question qu’il relie à l’accueil de l’autre, notamment à la "question morale" de « l'accueil des personnes déplacées, des réfugiés et des immigrés ». En effet, "il s’adresse à nous dans les pauvres de ce monde".

    Mais ce n’est pas tout : le pape questionne également « la place pour Dieu » dans la « pensée » de l’homme, ainsi que dans son « sentiment » et dans son « vouloir ».

    L’enjeu de la place réservée à Dieu est décisif : « la paix sur la terre entre les hommes est en relation avec la gloire de Dieu au plus haut des cieux », par conséquent « là où on ne rend pas gloire à Dieu, là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix », affirme le pape.

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  • Jésus est-il né le 25 décembre ? Mise au point.

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    Les chrétiens fêtent la naissance du Christ le 25 décembre. Cela signifie-t-il que nous ayons une certitude historique attestant que c'est bien la date précise de sa naissance ? Peut-être pas et, honnêtement, ça nous est égal car, ce qui compte, c'est le fait qu'Il soit venu en ce monde même si nous n'avons pas la date précise. Que la fête de Noël coïncide avec le moment où l'on fêtait le "Dies natalis solis invicti" nous réjouit puisque le Christ est lumière et qu'avec sa venue la victoire des ténèbres est définitivement compromise. Alors, qu'on s'amuse, sur la Libre ou ailleurs, à ergoter mesquinement sur la question de la date est sans importance sinon que cela manifeste une profonde méconnaissance du christianisme.

    Pour aller plus loin, nous avons trouvé des informations pleines d'intérêt sur un site bien documenté et également ICI.

    Mise au point opportune de notre collaborateur :

    Je ne suis nullement historien mais la lecture du texte péremptoire d’Itinerarium, auquel il est fait référence ci-dessus ("ICI"), m’avait laissé, instinctivement très dubitatif . Je me range à l’avis exprimé à ce sujet par Yves Daoudal, dont je découvre la réaction sur le « Forum Catholique », intitulée « Vouiii, sauf que… » «… Ce n'est pas Aurélien qui a inventé le Sol invictus, qui était déjà célébré à Rome au Ier siècle (dans le culte de Mithra... qui reprend sans doute, entre autres, des éléments du christianisme). « … On ne connaît pas une seule ligne du fameux Sextus Julius Africanus, dont l'oeuvre est perdue. On ne connaît que ce qui en a été repris par Eusèbe de Césarée, sans pouvoir dire ce qui vient de l'un et de l'autre. « … Ce n'est pas du tout la même chose qu’un auteur émette l'hypothèse que l'Annonciation ait eu lieu un 25 mars, et que l’Eglise institue une fête liturgique le 25 mars. (A supposer qu’il s’agisse de Sextus Julius Africanus, et non d’Eusèbe qui ferait écho à une fête qui commence à se répandre). « …La Nativité fut d'abord célébrée le 6 janvier dans toute l'Eglise, que c'était encore le cas à Constantinople du temps de saint Grégoire de Nazianze, et que c'est encore le cas chez les coptes (dont le calendrier particulier fait correspondre la nativité au 7 janvier). « Et surtout l'expression Sol invictus correspond parfaitement au Christ, Oriens et Sol justitiae. Donc je ne vois pas où est le problème, et cela ne me gênerait aucunement que l'Eglise ait choisi le 25 décembre pour lutter contre le Sol invictus païen en montrant qu'elle est fondée sur le véritable Sol invictus, le véritable vainqueur des ténèbres. « Il est seulement normal que les solstices et équinoxes aient été sacralisés et soient devenus des fêtes, ce qui permet de louer Dieu à travers le cosmos qu’il a créé et d’ancrer le symbolisme spirituel sur les réalités cosmiques. A la naissance de Jean Baptiste au solstice d’été (il faut qu’il croisse et que je diminue) correspond la naissance de Jésus Soleil invaincu au solstice d’hiver, à la conception de Jésus à l’équinoxe de printemps correspond la conception de Jean Baptiste à l’équinoxe d’automne (le 23 septembre chez les byzantins : cette fête est absente du calendrier romain parce que le calendrier romain ne fête que ce qui est saint et que Jean Baptiste n’a pas été conçu sans péché ; elle est plus ou moins remplacée par celle de saint Michel qui a été la grand fête du passage de l’été à l’automne) ». Ce qui est certain, c’est que l’Evangile selon saint Matthieu situe la naissance de Jésus avant la mort d’Hérode-le-Grand (à ne pas confondre avec son fils, le tétrarque Hérode Antipas) qui est indubitablement décédé en l’an 4… « avant Jésus-Christ » (comput erroné du calendrier de notre ère par Denys le Petit) ! Quant au jour et à l’heure de la naissance du Seigneur, c’est encore une autre paire de manches, sans doute historiquement insoluble.

  • Quand on ne sait même plus lire...

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    L'abrutissement collectif est-il inéluctable ? On peut le penser au vu de ces nouvelles statistiques qui viennent d'être publiées. Comment veut-on que des élèves qui ne savent même plus lire soient capables de développer des "compétences" et de faire preuve du moindre esprit critique ? L'inculture gagne du terrain, jour après jour (source) :

    ... PISA nous avait déjà ouvert les yeux… Mais voilà que PIRLS le confirme. PIRLS? Kesako? Il s’agit du Programme international de recherche en lecture scolaire, lancé en 2001 par l’IEA (Association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire), et qui évalue, vous l’avez compris, les enfants de primaire dans le domaine de la lecture. Une des différences avec les études PISA, c’est que PIRLS est ouvert à des pays non-OCDE.

    En 2006 déjà, lorsque la Fédération Wallonie-Bruxelles avait rejoint le programme, la situation n’était pas rose. Avec un score de 500, elle se situait exactement au niveau de la moyenne internationale des 45 systèmes éducatifs participants. Il ressortait que nos petites têtes blondes de 4e primaire avaient quelques difficultés à comprendre et à utiliser les formes du langage écrit que requiert la société. Quatre compétences étaient alors définies: prélever des informations, faire des inférences directes, interpréter et assimiler et examiner et évaluer le contenu. (...)

    Les élèves « bon lecteurs » ne seraient que 25% dans nos classes (contre 45% en moyenne). Ceux qui ne dépassent pas le niveau jugé « élémentaire » sont eux plus nombreux : 30% (moyenne : 19%).

     

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  • Evadez-vous avec squeezebox !

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    Il y a peu, j'en ignorais  encore l'existence. Je pestais tant et plus en subissant les contenus distillés sur les ondes par les antennes radio que nous pouvons capter dans nos régions. Puis, on m'a offert un petit appareil permettant de capter des centaines de radios via internet, avec une qualité irréprochable. Depuis lors, je peux écouter des radios de partout, y compris des radios catholiques (Radio Notre-Dame, Radio Vatican, Radio Maria...). Quel bonheur de pouvoir échapper au bourrage de crâne quotidien de la RTBF et aux autres médiocrités habituelles ! Tout cela grâce à mysqueezebox (avec logitech).

    N'hésitez pas, évadez-vous! A titre d'exemple, faites-vous plaisir en captant "radio classique", une station très agréable où l'on n'hésite pas à célébrer un Noël chrétien ni à faire de la publicité pour la Fondation Jérôme Lejeune.

    Et n'oubliez pas, par ailleurs, que, grâce à belgacom tv, vous avez accès à KTO. C'est vraiment une grâce.

  • Sur Jésus : enfin du sérieux !

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    Sur le Figaro :

    Un homme nommé Jésus

    Ce que nous savons de lui, nous le tenons des Evangiles, de brèves notations chez des historiens romains et de découvertes archéologiques. La connaissance de l'époque et le recours à l'exégèse historico-critique éclairent l'ensemble. Enquête sur le Jésus de l'Histoire.

    La fascination du public - croyant ou incroyant - pour le personnage de Jésus est profonde. Sans doute témoigne-t-elle d'une quête de sens et de spiritualité dans une société largement sécularisée, où s'effondrent les connaissances de base que dispensait naguère la catéchèse traditionnelle. Cependant, le trouble s'installe dans les esprits. Mis à part des travaux spécialisés de haute qualité mais d'abord difficile, la plupart des ouvrages publiés chaque année sur le sujet sont empreints pour le moins d'ambiguïté. Ce sont soit des livres de fantaisie, avides de scandale ou de sensationnel, soit des écrits à prétention scientifique qui déforment le vrai visage du fondateur du christianisme sous prétexte de le démythifier.

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