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BELGICATHO - Page 2023

  • Faux-semblant ou compromis de dupes ?

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    Selon l’agence Belga relayée par « La Libre », les évêques ont accepté de perdre leur droit de vote au sein du pouvoir organisateur de la Katholieke Universiteit Leuven tout en conservant un droit de veto en ce qui concerne l'identité catholique de l'université :

    « Les évêques qui siègent au pouvoir organisateur de l'université catholique de Louvain (KUL), parmi lesquels l'archevêque André-Joseph Léonard, vont perdre leur droit de vote pour ne conserver qu'un rôle d'avis, indique vendredi De Morgen.

    Ils garderont toutefois un droit de veto en ce qui concerne l'identité catholique de l'université, a précisé un porte-parole de l'évêque d'Anvers Johan Bonny. Mais ils ne pourront l'utiliser dans d'autres domaines, parfois sensibles comme la recherche scientifique sur les cellules-souches.

    Les cinq évêques de Flandre sont traditionnellement membres de l'organe de gestion de l'université louvaniste, pouvoir organisateur qui détermine et contrôle la politique de l'université et nomme le recteur. Trente et une autres personnes siègent dans cet organe." Ici : Les évêques auront moins voix au chapitre à la KUL

    Jusqu'à plus ample informé, un faux-semblant en forme d'accord pour un veto inefficace : qu’est-ce que l’identité catholique, si le respect de la vie des embryons humains ne fait pas partie de ses fondements doctrinaux ? Dans ce genre de négociations relative au gouvernement d'une institution labelisée "catholique", ne doit-on pas définir ce dont on parle dans un règlement négocié avec toute la  précision juridique souhaitable ? 

  • Une formule à souscrire par les catéchistes

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    On se remémore le célèbre  « Formulaire » du pape Alexandre VII sur la doctrine de la grâce que les religieuses jansénistes de Port-Royal étaient invitées à souscrire et, plus près de nous, le « Préambule » sur l’autorité de Vatican II que Rome tente de faire signer par la Fraternité Saint-Pie X. En voici un autre, qu’un diocèse américain soumet sous forme de serment à prêter par ses candidats catéchistes :

    Dans le diocèse d’Arlington en Virginie, les catéchistes du diocèse devront désormais signer, devant un curé – ou un vicaire paroissial – du diocèse qui en aura reçu le mandat de l’évêque, une « Profession de Foi » pour avoir la licence d’enseigner le catéchisme ! Cette Profession de Foi qui devra être signée par celui qui prête serment et contresignée par le prêtre de la paroisse où il enseignera le catéchisme, se présente comme un formulaire sur lequel le catéchiste s’engage avec une foi ferme à croire et à professer tout ce qui est contenu dans le Symbole de Nicée-Constantinople, dont le texte est imprimé sur le document. Le serment se poursuit ainsi :

    « Avec une foi ferme je crois aussi a tout ce qui est contenu dans la Parole de Dieu qu’elle soit écrite ou transmise par la Tradition, que l’Église, soit par un jugement solennel, soit par le Magistère ordinaire et universel, déclare devoir être cru comme divinement révélé. J’accepte aussi fermement et tient chacune et toutes les choses définitivement proposées par l’Église en matière d’enseignement de foi et de morale. En outre, j’adhère avec une soumission religieuse aux enseignements que soit le Souverain Pontife, soit le collège des évêques énoncent quand ils exercent leur Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de proclamer ces enseignements par un acte définitif ».

    Une information du blog « Americatho » répercutée par le « Salon beige », ici : Un préambule doctrinal pour les catéchistes

  • Surmonter les crises économique et démographique

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    A l'issue du Sommet annuel réunissant les représentants de l'Union Européenne et les représentants religieux, la COMECE transmet les informations suivantes :
     
    COMECE Press 12/07/2012

    La Solidarité intergénérationnelle requière le soutien de l’UE et des Etats membres afin de surmonter les crises économique et démographique

    La Solidarité intergénérationnelle était au cœur des discussions du sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes. Organisée pour la 8e année consécutive à l’invitation du Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la rencontre était coprésidée par Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen et par László Surján, Vice-Président du Parlement européen.

    La Commission européenne entretient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Églises et les communautés religieuses conformément au Traité de Lisbonne qui a inscrit ce dialogue dans le droit primaire (article 17 du TFUE). Ce dialogue se traduit notamment par la rencontre annuelle de haut niveau qui est organisée avec les représentants des communautés religieuses.

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  • Quand La Libre se fait colporteur de médisances

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    Il fut un temps où La Libre Belgique était considérée comme un journal sérieux, traitant ses lecteurs avec respect, par la stimulation de leur intelligence, par l’art de la contradiction, par des échanges d’arguments, par un journalisme sain, respectant une éthique professionnelle incluant le respect des personnes.

    Cette époque est manifestement révolue lorsqu’on lit ce pitoyable article publié ce jeudi :

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/749343/le-vatican-fait-tache-dans-la-presse.html

    N’est pas Andrea Tornielli, Sandro Magister  ou Jean-Marie Le Guénois qui veut. Manifestement incapables de rendre avec un minimum de sérieux l’évolution de l’actualité liée aux activités du Saint-Siège, à ses positions courageusement défendues auprès de l’ONU, ou du dialogue du Saint père avec ceux qui souffrent ou qui ont tout perdu, La Libre se fait colporteur de médisances scatologiques touchant la personne du Pape qui, il faut le rappeler, est aussi un chef d’Etat, en plus d’être le chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques dans le monde.

    C’est en Allemagne que La Libre trouve désormais de quoi meubler ses colonnes. Dans quelle poubelle ira-t-elle fouiller demain ?

    Nous connaissons bien les procédés de La Libre. Il se trouvera toujours bien des esprits « éclairés » pour nous expliquer, la main sur le cœur, qu’il s’agissait d’humour, ou que le but n’était que de rendre compte d’une information, sans prendre parti. C’est cela oui… « Ces propos équivoques font l’amalgame entre la diffusion de documents secrets du Vatican et une apparente déficience physique du pape ». Alors, sommes-nous toujours dans le registre de l’insinuation ou de la relation de faits ?

    Au risque de passer pour des chrétiens obtus (marque de fabrique que nous assumons pleinement dès lors qu’elle provient de la même feuille), nous nous contentons de faire appel à l’intelligence de nos lecteurs en posant quelques questions :

    • Doit-on s’attendre à une pareille marque de bassesse en ce qui concerne les leaders d’autres religions que la religion catholique ?
    • Ce genre de journalisme dépotoir sert-il la dignité humaine en général, et le respect de la personne âgée en particulier, ou doit-on considérer que cette dignité s’applique à tout le monde, SAUF au pape, et par extension, aux catholiques en général, parce qu’ils sont catholiques ?
    • Au fond, pourquoi le pape dérange-t-il autant, depuis le jour même de son élection… si on veut bien se souvenir que dès l’annonce de cette même élection, il s’est trouvé une ministre provenant d’Ougrée, pour dicter ses propres critères sur le profil « idéal » à ses yeux du nouvel élu ?

    Cet article fangeux nous donne ainsi l’occasion de suggérer la lecture d’un très bon livre, dont on ne risque pas de parler dans certains cercles…

    9782740317341FS.gifFoi, écriture et tradition

    Joseph RATZINGER, Téqui, avril 2012

    En tant qu'expert au Concile Vatican II, le cardinal Joseph Ratzinger a participé aux débats autour des sources de la Révélation qui devaient aboutir à la constitution dogmatique Dei Verbum. C'est dans la même ligne qu'il a continué à publier ses réflexions magistrales sur le rapport entre l'Ecriture, la Tradition et l'Eglise et sur les apports majeurs du Concile, lequel, dépassant controverses et querelles, compromis ou adaptations protestantes, a su recentrer l'Ecriture et la confession de la foi sur la vie de la première communauté chrétienne, rassemblée autour du Seigneur ressuscité.

  • Il ne suffit pas de s'indigner, par Mgr Claude Dagens

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    Pour le respect de la vie humaine de son commencement à sa fin

    Source : ZENIT.ORG

    « Devant les questions graves posées face au commencement et à la fin de la vie humaine, il ne suffit pas de s'indigner et de crier », fait observer Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême dans cette réflexion intitulée « Pour le respect de la vie humaine de son commencement à sa fin » publiée sur le site Internet de l’Eglise catholique en France.

    « Dire « non à l'avortement, non à l'euthanasie » est légitime, mais n'est pas suffisant. Il faut aussi pouvoir rendre compte de notre indignation et de notre souffrance face à des attitudes ou à des législations qui, en dernière instance, ne respectent pas la vie humaine et la dignité des personnes.

    Il faut donner des raisons du combat pacifique que nous menons dans ces domaines si sensibles », écrit Mgr Dagens avant de les développer :

    1 - Ce combat pour le respect de toute vie humaine est indivisible. Il vaut pour l'embryon dans le ventre de sa mère et pour la personne âgée ou malade en fin de vie, mais il vaut tout autant pour des hommes et des femmes que l'on manipule comme des objets en fonction des impératifs exclusifs de la rentabilité financière ou technique.

    2 - La vie humaine, toute vie humaine, porte en elle une sorte de transcendance concrète. Elle est constituée par des éléments biologiques, mais elle ne se réduit pas à ces éléments : elle est porteuse et révélatrice « d'un être d'esprit », d'une réalité spirituelle qui nous dépasse. Pour comprendre ce phénomène, il suffit d'être témoin d'une naissance et de voir une femme devenir mère, un homme devenir père, en prenant dans ses bras l'enfant qui vient de naître. Et il suffit aussi d'apercevoir, sur le visage d'une personne apparemment inconsciente, une larme couler, un sourire s'esquisser.

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  • Nations-Unies: ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte

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    Par Mgr Tomasi

    Source : ZENIT.ORG

    Le Saint-Siège appelle à ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte: les Etats doivent s’engager efficacement dans la protection de cette liberté, car le conflit religieux porte atteinte au droit le plus fondamental, le droit à la vie.

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu le 3 juillet, au cours de la 20e session du Conseil des droits de l’homme, sur la « liberté de religion » (18 juin-6 juillet 2012).

    « Les chrétiens représentent le groupe religieux qui est le plus sujet à la persécution  religieuse », affirme-t-il.

    Le Saint-Siège exprime notamment sa « grande préoccupation » face au « fossé grandissant entre principes établis et engagements de la communauté internationale concernant la liberté de religion, de conscience, et de croyance, ainsi que le droit à la liberté d’assemblée ».

    Dénonçant « l’utilisation de bombes » et les « attaques violentes » contre les lieux de culte et les communautés chrétiennes en prière, avec le « soutien des groupes fondamentalistes », Mgr Tomasi rappelle, en citant Benoît XVI, qu’il existe aussi « des formes plus silencieuses et plus sophistiquées de préjugés et d’opposition à l’encontre des croyants et des symboles    religieux ».

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  • Un ouvrier chrétien pakistanais odieusement assassiné par son patron musulman

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    Source : christianophobie.fr

    Un ouvrier chrétien de 26 ans, Shera Masih, a été tué par son employeur musulman dans la ville de Kot Ghulam Muhammad, non loin d’Hyderabad, dans la province du Sindh. L’homme a été tué de manière brutale pour des motifs qui demeurent à établir. Il a été attaché à une voiture et traîné avant d’être achevé à l’aide d’un pistolet. Son cadavre a ensuite été abandonné sur place et c’est seulement quatre heures après le décès que la police est arrivée sur les lieux.

    Ainsi que l’indiquent des sources de Fides, Faisal Kachhelo, l’entrepreneur et homicide présumé, est un grand propriétaire foncier qui dispose de nombreux ouvriers dont des hindous et des chrétiens qui font souvent l’objet de discriminations et d’humiliations. Après ce délit, des parlementaires, des hommes politiques et des fonctionnaires amis de l’entrepreneur cherchent à enliser l’affaire de manière à le sauver. Les parents de Shera Masih ont immédiatement porté plainte contre l’entrepreneur mais la police a seulement procédé à l’arrestation de l’un de ses gardes, qui est innocent, en ses lieux et place. Les parents de la victime et d’autres chrétiens ont protesté, bloquant une route départementale pendant quelques heures, demandant justice et réclamant l’arrestation du véritable meurtrier.
    Des sources de Fides notent que l’épisode témoigne de la condition des minorités religieuses, hindoue et chrétiennes, dans le Sindh. Au cours de ces derniers jours, deux chrétiens, Amil et Jawed, ont été arrêtés par la police de Karachi, capitale du Sindh, et malmenés sous l’accusation de vol au détriment de leur employeur, de religion musulmane. L’accusation, indiquent les deux chrétiens, a été formulée lorsqu’ils ont refusé de se convertir à l’islam. Seule l’intervention en leur faveur du parlementaire chrétien Saleem Khursheed Khokhar a permis leur remise en liberté.

  • LES JEUNES TALENTS DU CHESHIRE

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    issus des universités, conservatoires et académies

    du nord-ouest de l’Angleterre (comté de Chester) 

    EN CONCERT SYMPHONIQUE A LIÈGE

     LE DIMANCHE 22 JUILLET 2012 À 17 HEURES

     À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

     Boulevard d’Avroy, 132 – Entrée libre

     

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    Au programme : l’ouverture de l’opéra Guillaume Tell de Rossini, la Carmen Suite de Bizet, une valse de Strauss et quelques œuvres de musique légère pour un soir d’été...

     

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    Plus d’informations ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    ou tél. 04.344.10.89 

     

  • Une méditation de Benoît XVI sur saint Benoît

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    Monge-rezando.jpgLa fête de saint Benoît de Nursie (circa 480 -547 )  célébrée le 11 juillet, est celle de la translation de ses reliques. Benoît XVI nous parle du témoignage de cette vie hors du commun : 

    « Je voudrais parler aujourd’hui de saint Benoît, fondateur du monachisme en Occident et également saint patron de mon pontificat. Je commencerai par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrivit de saint Benoît :

     « L’homme de Dieu qui brilla sur cette terre par tant de miracles ne resplendit pas moins par l’éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine .

     Lorsque le grand Pape écrivait ces mots en l’année 592, le saint moine n’était mort que depuis 50 ans à peine et était encore vivant dans la mémoire des gens, mais plus encore par l’ordre religieux florissant qu’il avait fondé.

     Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne.

    La source la plus importante concernant sa vie est le deuxième livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. Ce n’est pas une biographie au sens classique du terme : selon les habitudes du temps, il voulait illustrer concrètement, par l’exemple d’un homme, dans ce cas celui de saint Benoît, l’ascension des hauteurs de contemplation que peut réaliser celui qui s’abandonne à Dieu.

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  • Le liquide amniotique, une ressource de cellules souches?

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    Gènéthique.org rapporte les résultats d'une étude de l' Imperial College London et de l'UCL Istitute of Child Health, publiés dans la revue Molecular Therapy, expliquant que, après reprogrammation, des cellules souches présentes dans le liquide amniotique pourraient présenter des propriétés semblables à celles des embryons.

    Pour plus d'infos, voir: http://www.genethique.org/?q=content/le-liquide-amniotique-une-ressource-de-cellules-souches

  • 11 juillet: Saint Benoît

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    Source: Calendrier liturgique de missel.free.fr

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    La fête de saint Benoît, célébrée le 11 juillet, est celle de la translation de ses reliques. Le corps de saint Benoît reposa d’abord au Mont Cassin qui, après le passage des Lombards, resta vide de moines. En 672, l’abbé de Fleury, Mummolus, envoya au Mont Cassin une troupe de moines, sous la conduite d’Aigulphe, pour récupérer les reliques de saint Benoît. Petronax ayant restauré le Mont Cassin, le pape Zacharie, en 750, demanda la restitution du corps de saint Benoît dont l’abbé de Fleury ne rendit qu’une part, entre 755 et 757.

    La naissance de saint Benoît ne devrait pas être pour nous un simple fait d'une histoire fort ancienne, tant l’esprit de saint Benoît est toujours présent et à l'œuvre dans l'Eglise. La Règle qu'il nous a laissée et dont on a pu dire qu'elle nous donnait un reflet particulièrement pur de l'Evangile, comme le témoignage de sa vie sont pleinement actuels non seulement pour ses fils et ses filles, les moines et les moniales, mais aussi pour tous les fidèles. C'est, pour chacun d'entre nous une invitation à la prière, à la médiation des textes saints et à la charité fraternelle.

    Plutôt que sur la naissance de Benoît à Nursie (vers 480), attardons-nous sur sa mort, c'est-à-dire sur sa naissance à la vie qui ne finit pas, et transportons-nous en esprit en l'an 547, sur le Mont-Cassin où Benoît s'était établi près de vingt ans auparavant après avoir été contraint de quitter ses fondations de Subiaco.

    Ecoutons le saint pape Grégoire-le-Grand : Six jours avant son trépas, il ordonna d'ouvrir sa tombe, et bientôt il fut pris d'une fièvre qui l'épuisa. Le mal s'aggravant de jour en jour, le sixième il se fit porter à l'oratoire par ses disciples, et là il reçut le corps et le sang du Seigneur pour en munir son départ. Puis, appuyant ses membres affaiblis sur les bras de ses disciples, il se mit debout, les mains levées au ciel, et dans son dernier souffle murmurait des prières. Ce jour-là, deux frères, l'un en cellule, l'autre plus loin, eurent la même apparition d'une vision identique. ils virent une voie jonchée de tapis et brillant d'innombrables feux, qui, droit vers l'Orient, allait de la cellule de Benoît jusqu'au ciel. Un homme d'aspect surnaturel s'y tenait, étincelant, et leur demanda quel était ce chemin. Les disciples avouèrent ne pas le savoir ; alors il leur dit : « C'est la voie par laquelle Benoît, précieux au Seigneur, est monté au ciel. » (Dialogue, XXXVII.)

    Saint Benoît a donc vécu sa mort comme une célébration de la venue et de la rencontre du Seigneur, résumé et couronnement de sa vie. Lui, qui avait fait don de toute sa vie, va recevoir la couronne de vie (Apocalypse II 10). Dans l'Office divin, Benoît avaient, chaque semaine, repris ce verset du psalmiste : Je veux te bénir en ma vie, à ton Nom élever les mains (Psaume LXIII), parole qu'il vivait en plénitude ; corps et âme tendus vers son Seigneur, au moment de la Rencontre, il incarnait le dernier des psaumes des montées qui accompagnaient le pèlerinage à Jérusalem, figure de la vie terrestre : Voici maintenant le moment de bénir le Seigneur, vous tous, les serviteurs du Seigneur, ous qui vous tenez dans la Maison du Seigneur, dans les parvis de la Maison de notre Dieu. Au long des nuits, levez vos mains vers le Sanctuaire et bénissez le Seigneur (Psaume 134).Voilà le terme de la route où Benoît attend la parole que le Seigneur avait jadis dite à Moïse : Voici une place près de moi (Exode XXXIII, 21)

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  • Ordinations sacerdotales : quand les traditionalistes français font leurs calculs…

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    Du site de Paix Liturgique :

    « Exsangue, l'Église de France a désormais les yeux rivés sur le chiffre de ses ordinations annuelles qui sont délivrés au mois de juin de chaque année. Les chiffres de 2012 confirment une tendance lourde : la diminution du chiffre global des séminaristes et des ordinations avec l'augmentation continue de la proportion de candidats et prêtres pour la forme extraordinaire. Au-delà des chiffres, les analyses montrent aussi quelle tendance de fond le Motu Proprio a confirmée : une traditionalisation du clergé diocésain français ou plus exactement de ce qui va en rester.

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