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BELGICATHO - Page 2019

  • Sexualité : il vaut mieux ne pas être trop pressé

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    Nous lisons ici : Les couples qui s'engagent trop vite dans la sexualité sont moins épanouis et durent moins longtemps

     
    Selon des chercheurs de l'Université Cornell, les couples qui s'engagent trop vite dans la sexualité sont moins épanouis et durent moins longtemps que les autres.

    L'enquête a été réalisée auprès de 600 couples, mariés ou non, interrogés sur le degré de leur engagement sentimental, sur leur mode de communication conjugale, sur leur degré de satisfaction amoureuse et sexuelle. Près d'un tiers des hommes et des femmes réunis dans l'échantillon s'était engagé dans des relations sexuelles dans le mois qui avaient suivi la rencontre, tandis qu'a contrario 28 % avaient attendu plus de six mois.

    Les conclusions de cette étude, intulée Le rythme de l'activité sexuelle et la qualité de la relation à long terme et publiée dans le Journal of marriage and family, indiquent que les femmes qui s'engagent plus tardivement dans les relations intimes sont plus épanouies - en particulier sexuellement - que celles qui s'y lancent dès la rencontre. Une corrélation comparable est constatée chez les hommes, mais à un degré moindre.

    Selon les experts de Cornell, il faut donc prendre son temps : « Un fort désir sexuel peut contrecarrer le développement d'autres éléments nécessaires à une relation saine comme l'engagement, la responsabilité, la compréhension mutuelle ou le partage des valeurs, indiquent les auteurs. Une sexualité de qualité est parfois confondue avec l'amour, et certains couples éludent alors les aspects problématiques de leurs relations qui deviendront beaucoup plus génants à long terme ».

    C'est aussi le point de vue du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine qu'on (re)découvrira avec intérêt ici : jeunes-anciennes-de-saintjoseph
  • Les Marocains de confession chrétienne en augmentation

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    D'après La Croix le nombre de Marocains de confession chrétienne est en augmentation

     

    "Selon le rapport du centre de recherche américain «  Pew Research Center », établi en coopération avec l’ambassade américaine au Maroc et à base d’un sondage d’opinion, le nombre de Marocains de confession chrétienne aurait augmenté pour atteindre 8 000 nouveaux chrétiens depuis le début de l’année 2012.

    Selon ce rapport, la majorité des Marocains récemment convertis au christianisme (plus de 4 000 personnes) serait au sud du pays. Ainsi, le Maroc compterait 98,7 % de musulmans et 1,1 % de chrétiens, alors que la part des juifs ne dépasserait pas 0,2 % des Marocains.

    Le rapport met cependant en valeur la stabilité de la religion musulmane au Maroc assurant que les Marocains sont très attachés à la religion, et que 100 % des musulmans questionnés, lors de ce sondage, ont une foi très forte en Dieu."

  • Quand le Cardinal Barbarin s'exprime sur "la démocratie absolue" et à propos du prochain synode

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    Frédéric Mounier, dans La Croix, a interviewé le Cardinal Barbarin :

    Cardinal Philippe Barbarin : « N’est-il pas dangereux de redéfinir l’homme, la femme, le mariage ? »

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, analyse les réactions à la prière pour la France du 15 août et met en garde contre le risque de démocratie absolue.

    L’archevêque précise sa pensée sur la nouvelle évangélisation dans la perspective du prochain Synode.

    Avant les visites ad limina des évêques français à Rome, le primat des Gaules évoque les dossiers qu’il souhaite soumettre à Benoît XVI.

    Avez-vous été surpris par les réactions à la « prière pour la France » proposée par l’épiscopat français à l’occasion du 15 août ?  

    Cardinal Philippe Barbarin :  Il ne faut pas les majorer ! Dans son livre L’Oraison, problème politique,  le cardinal Daniélou montre que la prière a toujours des implications politiques. Lorsque nous prions pour le monde, nous demandons qu’il vive dans la justice, la paix et l’amour. Personne ne peut contester que c’est bien dans notre mission. Il faut dire aussi que, pour beaucoup de catholiques, cette prière du 15 août a apporté un vrai réconfort.

    Après cet épisode, vous avez évoqué dans la presse italienne le concept de « démocratie absolue ». Que voulez-vous dire ?  

    J’aime la démocratie, elle est « le moins mauvais » des régimes. Mais il ne faudrait pas qu’elle devienne une « démocratie absolue ». Je sais bien que le Parlement a le pouvoir de changer les lois définissant le sens du mariage, mais je pose la question de savoir s’il est légitime de décider de tout, de changer le sens des mots…

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  • Sigebert à l'honneur en sa bonne ville de Gembloux

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    Journées commémoratives du

    900ème anniversaire du décès

    de SIGEBERT DE GEMBLOUX

    - 5 et 6 octobre 2012 -

     

     

    Une initiative du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux asbl. 

    Avec la collaboration de la Bibliothèque royale de Belgique

    et le soutien de Gembloux Agro-Bio Tech - Université de Liège

     et de la Ville de Gembloux.

     
     
    • 5 octobre 2012 - Bruxelles - Bibliothèque royale de Belgique  (auditoire De Greef)
    sous la présidence de M. Patrick Lefèvre, directeur général de la Bibliothèque royale de Belgique  
    -      9 h 45 : accueil des participants
    -    10 h 15 : allocutions de bienvenue et introduction de la journée par
       o   Dr Patrick Lefèvre, directeur général de la Bibliothèque royale de Belgique
       o   Ir Eric Béka, président du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux
    ·         session de la matinée 
    -   10 h 30 : « Entre l'école et le siècle: Sigebert de Gembloux, un historien engagé » par Dr Mireille Chazan, professeur émérite à l’Université de Lorraine - Metz
    -    11 h 30 : «Sigebert et les tempêtes littéraires autour de 1100: naufragé ou maître-timonier? » par Dr Wim M. Verbaal, professeur à l’Universiteit Gent
    ·         pause  (de 12 h 30 à 14 h 00) 
    ·         session de l’après-midi 
    -    14 h 00 : « Vitarum scriptor: un aperçu critique et littéraire sur la méthode hagiographique de Sigebert » par Dr Jean Meyers, professeur à l’Université Paul-Valéry de Montpellier III
    -   15 h 00 : « Les œuvres de Sigebert de Gembloux conservées au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique »par Dr Michiel Verweij, conservateur au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique
    -    16 h 00 :  questions au panel des conférenciers des deux journées
    -    16 h 45 : visite de l’exposition de manuscrits de l’ex-abbaye de Gembloux conservées à la Bibliothèque royale de Belgique (Librarium de la KBR) [1].
     
    • 6 octobre 2012 - Gembloux - Gembloux Agro-Bio Tech  (auditoire Senghor)
    ·         conférence sous la présidence de M. Eric Haubruge, vice-recteur de l’Université de Liège - Gembloux Agro-Bio Tech 
    -      9 h 00 : accueil des participants 
    -      9 h 30 : allocutions de bienvenue et introduction de la journée par
       o   Prof. dr Eric Haubruge, vice-recteur de l’Université de Liège - Gembloux Agro-Bio Tech
       o   Ir Eric Béka, président du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux
    -      9 h 45 : « La fondation de l’abbaye de Gembloux » 
       o   « Les origines de l’abbaye de Gembloux : les données archéologiques » par M. Philippe Mignot, archéologue à la Direction de l’Archéologie du Service public de Wallonie (avec la collaboration de M. Jean Plumier, directeur de ladite Direction)
       o   «  Sigebert de Gembloux et les sources anciennes de son abbaye.   Une révision après 35 ans. »  par Dr Michel de Waha, professeur à l’Université libre de Bruxelles
    -    11 h 00 : « Sigebert de Gembloux.  Un témoin de la grande liberté d’un grand Moyen Âge » par  Dr Paul Tombeur, professeur émérite à l’Université Catholique de Louvain
    ·         exposition « Sigebert de Gembloux » [2]
    -    12 h 00 : présentation de l’exposition par M. Jean-Paul Straus, administrateur du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux, commissaire de l’exposition
    -    12h 15 : à l’Espace Athena, vernissage de l’exposition par les autorités académiques et politiques
    -    12 h 45 : vin d’honneur.
     
     
    ------------------------------------
    [1] Cette exposition sera accessible du 5 au 12 octobre 2012 (sauf le dimanche) de 9 à 17 heures – entrée gratuite.
    [1] Cette exposition, qui se tiendra dans l’Espace Athena de ‘Gembloux Agro-Bio Tech’, sera accessible du 6 au 28 octobre 2012 (sauf les lundis et mardis) de 14 à 18 heures – entrée : 3 EUR (1 EUR pour les membres du CRAHG, les jeunes de moins de 16 ans et les étudiants).
  • Institut Sophia : la rentrée

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    logo.pngBulletin de Institut Sophia Bruxelles - 3 septembre 2012

    Sommaire


  • Goldman Sachs, la banque qui gouverne le monde

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    SUR ARTE MARDI 4 SEPTEMBRE 2012 À 20.40 et sur ARTE.tv gratuitement jusqu'au mardi 11 septembre 2012.

    Un documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche

    Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

    UN EMPIRE INVISIBLE

    Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits. Grâce à son réseau d’influence unique au monde et son armée de 30.000 moines banquiers, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
    Ce documentaire de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, et de Jérôme Fritel, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, ni aucune limite et menace directement les démocraties. Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".

    via Petrus Angel

    Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde
    mardi, 4 septembre 2012 à 20:50 
    Rediffusion mercredi 19 septembre à 10H25 
    (France, 2012, 75mn)
    ARTE F

  • L’école de la république française enseignera une seule morale : laïque

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    C’est dans le « Journal du Dimanche » paru le week-end dernier. Interview du Ministre français de l’Education, Vincent Peillon, par Adeline Fleury (extraits) :

    « À la veille de la rentrée scolaire, le ministre de l’Education, Vincent Peillon, annonce la mise en place de cours de "morale laïque" dès la rentrée 2013 (…).

    Qu’entendez-vous par "morale laïque"?

    La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs. Je souhaite pour l’école française un enseignement qui inculquerait aux élèves des notions de morale universelle, fondée sur les idées d’humanité et de raison. La république porte une exigence de raison et de justice. La capacité de raisonner, de critiquer, de douter, tout cela doit s’apprendre à l’école. Le redressement de la France doit être un redressement matériel mais aussi intellectuel et moral (…).

    Il faut enseigner la laïcité?

    La laïcité comme fait juridique, philosophique et historique n’est pas suffisamment étudiée. Certains pensent que la laïcité est contre les religions ; certains au contraire que c’est simplement la tolérance ; d’autres que c’est uniquement des règles de coexistence. Or, la laïcité ce n’est pas simplement cela. Il existe aussi une "laïcité intérieure", c’est-à-dire un rapport à soi qui est un art de l’interrogation et de la liberté. La laïcité consiste à faire un effort pour raisonner, considérer que tout ne se vaut pas, qu’un raisonnement ce n’est pas une opinion. Le jugement cela s’apprend. (…)

    Qui serait chargé d’enseigner cette morale laïque?

    Je vais nommer une mission de réflexion qui devra préciser la nature de cet enseignement. Je pose trois objectifs : qu’il y ait une cohérence depuis le primaire jusqu’à la terminale ; que cet enseignement soit évalué ; qu’il trouve un véritable espace. Je souhaite que dans la formation des enseignants, dans les écoles supérieures de l’éducation et du professorat que nous mettrons en place à la rentrée 2013, les questions de morale laïque soient enseignées à tous les professeurs. (…)

    Il existe déjà des cours d’instruction civique, en quoi votre morale serait différente?
    Je n’ai pas dit instruction civique mais bien morale laïque. C’est plus large, cela comporte une construction du citoyen avec certes une connaissance des règles de la société, de droit, du fonctionnement de la démocratie, mais aussi toutes les questions que l’on se pose sur le sens de l’existence humaine, sur le rapport à soi, aux autres, à ce qui fait une vie heureuse ou une vie bonne. Si ces questions ne sont pas posées, réfléchies, enseignées à l’école, elles le sont ailleurs par les marchands et par les intégristes de toutes sortes. Si la république ne dit pas quelle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices, le bien et le mal, le juste et l’injuste, d’autres le font à sa place. (…)

    Ici :  Peillon: "Je veux qu'on enseigne la morale laïque

    Juste dans la ligne ringarde de la laïcité à la française : la morale laïque est celle de la république une et indivisible. Elle transcende toutes les religions ou morales, confessionnelles et autres, qui n’ont de toute façon pas leur place dans l’enseignement officiel. Elle seule sera donc enseignée dans l’école de la république.

     Très différent de la Belgique où l’enseignement officiel offre aux élèves de ce  réseau les cours de religion ou de  morale non confessionnelle de leur choix inscrits au programme. Jusqu’à ce que la Ministre Simonet et consorts parviennent à leurs fins en  instituant un tronc commun entre eux ?  C’est dans l’air, pour reprendre le titre d’une émission télévisée célèbre.

     Vous avez dit pluralisme ?

  • Croire en Dieu, est-ce bien raisonnable ?

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    Quelques raisons pour croire en Dieu

    Emmanuel Cabello | didoc.be

    La question de l’existence de Dieu n’est pas un simple passe-temps intellectuel.

    Quelle que soit la réponse, elle a un impact décisif sur notre vie.

    1. Pourquoi se casser la tête pour savoir si Dieu existe ?

    A ce propos, un philosophe sophiste de l’Antiquité disait déjà : « la question est obscure et la vie de l’homme trop courte ». Alors, faut-il vraiment se torturer l’esprit ?

    Il est vrai que la vie est courte, surtout si on la compare avec l’état qui suit la mort, un état qui, quel qu’il soit, sera toujours éternel. Mais toute ma vie, présente et future, prend un tour totalement différent selon que Dieu existe ou pas. Ignorer la question de Dieu c’est donc faire preuve d’une certaine myopie ou légèreté intellectuelle.

    2. Mais peut-on réellement trouver une réponse claire à la question sur Dieu ?

    D’après la Bible, le Dieu des chrétiens est un Dieu caché (cf. Is 45, 15). Il a établi des marques sensibles pour se faire connaître, mais les a couvertes de telle sorte qu’elles ne seront aperçues que de ceux qui le cherchent de tout leur cœur, disait Pascal (cf. Pensées, éd. J. Chevalier, n. 335). Parce que Dieu ne veut pas forcer notre adhésion, mais gagner notre amour.

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  • Mali : progrès inquiétants de l'extrémisme islamiste en direction du sud

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    AFRIQUE/MALI - Avancée des extrémistes islamiques en direction du sud alors que des prédicateurs radicaux font leur apparition à Bamako

    Bamako (Agence Fides) - « L'occupation de la ville de Douentza préoccupe fortement les autorités de Bamako » déclare à l'Agence Fides le Père Edmond Dembele, Secrétaire de la Conférence épiscopale du Mali. La ville de Douentza est tombée entre les mains du Mouvement pour l'Unité et la Djihad en Afrique occidentale (MUJAO), l'un des mouvements islamiques qui occupent le nord du Mali, qui l'a soustraite au contrôle d'une milice locale. « La prise de Douentza de la part du MUJAO est importante parce qu'il s'agit de la première ville que l'on rencontre sur la route en direction du nord après Mopti. Jusqu'ici, elle se trouvait dans une zone tampon entre les zones contrôlées par les islamistes et celles se trouvant sous le contrôle des forces régulières » explique le prêtre. « L'autre nouvelle qui agite le Mali est l'assassinat de l'un des membres du Consulat algérien à Gao, ville se trouvant depuis des semaines entre les mains des extrémistes. La nouvelle n'a pas encore été confirmée officiellement mais elle semble vraie » déclare le Père Dembele.

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  • Le danger d'une fausse religiosité

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    Lors de l'Angelus du dimanche 2 septembre, le pape a commenté les textes du jour sur la loi divine et le danger qu'il y a à succomber à une attitude faite d'observances extérieures.

    "...Et voilà le problème : une fois que le peuple est établi sur sa terre et qu’il est dépositaire de la loi, il est tenté à nouveau de mettre sa sécurité et sa joie dans quelque chose qui n’est plus la parole de Dieu : dans les biens, le pouvoir et d’autres « divinités » qui sont vaines, en réalité, qui sont des idoles. Certes, la loi de Dieu reste, mais elle a cessé d’être le plus important, la règle de vie ; elle devient plutôt un revêtement, une couverture, pendant que la vie suit d’autres voies, d’autres règles, des intérêts individualistes ou de groupes souvent égoïstes. Et la religion perd ainsi sa signification authentique qui consiste à vivre à l’écoute de Dieu pour faire sa volonté, qui est la vérité de notre être, et donc pour vivre bien, dans la véritable liberté ; et l’on réduit la religion à des pratiques et des usages secondaires qui satisfont, en fait, le besoin humain de se sentir en règle avec Dieu. Et ceci est un risque grave dans toutes les religions, que Jésus a rencontré à son époque mais que l’on peut aussi retrouver, malheureusement, dans le monde chrétien. C’est pour cela que les paroles que Jésus prononce contre les scribes et les pharisiens, dans l’évangile de ce jour, doivent nous faire réfléchir nous aussi. Jésus fait siennes les paroles du prophète Isaïe : « Ce peuple m'honore des lèvres ; mais leur cœur est loin de moi.  Vain est le culte qu'ils me rendent, les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains » (Mc 7, 6-7 ; cf Is 29, 13). Et il conclut ensuite : « Vous mettez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes » (Mc 7, 8).

    L’apôtre Jacques lui-même, dans sa Lettre, met en garde contre le danger d’avoir une fausse religiosité. Il écrit aux chrétiens : « Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s'abusent eux-mêmes ! » (Jc 1, 22)."

    source : ZENIT.org

  • Peut-on "avoir la vérité" ?

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    Homélie de Benoît XVI pour la clôture du "Ratzinger Schülerkreis" (ZENIT.org)

    Personne ne possède la vérité, c’est l’homme qui lui appartient, souligne Benoît XVI.

    Le traditionnel séminaire des anciens étudiants du pape, le « Ratzinger Schülerkreis », s’est conclu, ce matin, 2 septembre 2012, par une messe présidée par Benoît XVI, au Centre Mariapoli de Castelgandolfo (cf. Zenit du 29 août 2012).

    Aujourd’hui, « les concepts de vérité et intolérance ont presque fusionné : dire "avoir la vérité" devient synonyme d’intolérance », constate Benoît XVI durant son homélie, rapportée par Radio Vatican.

    Pour le pape, pourtant, cette assertion rappelle que « personne ne possède la vérité », car « c’est l’homme qui appartient à la vérité ».

    « Personne ne peut dire « j’ai la vérité » », insiste le pape. Le croyant ne peut que dire : « la vérité est venue parmi nous » et « dans l’Eucharistie, la vérité est venue pour tirer l'homme de ses misères, de son égoïsme, qui font ressembler le christianisme à un système de coutumes ».

    Pour rester dans la vérité, il faut « se laisser guider par elle », souligne-t-il, invitant à « se faire conduire par la vérité afin qu’elle puisse de nouveau briller pour le salut du monde ».

    La loi de Dieu est la « vraie sagesse », souligne Benoît XVI par ailleurs, et c’est un « don » duquel « se réjouir », non pas un « fruit de son propre génie qui puisse générer du triomphalisme ».

    Ainsi l’Eglise doit « se réjouir dans le don du Christ, loi faite chair, Amour de Dieu pour l’homme » : il n’y a « pas de place pour le triomphalisme, mais seulement pour la joie et la reconnaissance », estime le pape.

    Mais « avec le temps », des « habitudes humaines » se sont « ajoutées au don de Dieu, masquant la sagesse donnée par Dieu », fait-il observer : or ces ajouts peuvent « conduire l’Eglise au triomphalisme, à s’auto-glorifier ».

    Benoît XVI met donc en garde le croyant, qui ne voit plus que « ce qui est fait par lui » et qui « n’ose plus dire que Dieu a enseigné la vérité et a enseigné ce qu’est l’homme ».

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  • L'institution de l'Eucharistie, par Mgr Aillet, à télécharger sur Exultet

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    A télécharger sur Exultet :

    L'institution de l'Eucharistie par Mgr Marc Aillet

    Jésus nous a commandé : "Prenez et mangez". Voilà la réponse à cette demande du Notre-Père : "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour". Ne cherchons pas d'autre nourriture...
    (Session de la Communauté des Béatitudes à Lisieux du 30 juillet au 3 août 2012.
    Thème : Jésus, ma joie, c'est de t'aimer)
    Enregistré en 2012 (Session des Béatitudes - Lisieux 2012) / Intervenant(s) : Mgr Marc Aillet, Diocèse de Bayonne

    Format : MP3 64Kbps Mono
    Taille : 21.1Mo
    Durée : 46:11 mn d'écoute

    Informations pratiques: 

    Par: Mgr Marc Aillet
    Réf: E003682
    Produit original:
    Maria Multi Média AU01909