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BELGICATHO - Page 2021

  • Rimsha Masih, victime de la mafia ?

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    PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)

    « Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites;  derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.
    Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012). 

  • Dieu veut-il notre abstinence ?

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    Le site de “La Vie” revient sur ce thème, qui a fait un tabac sur la toile médiatique:

    “La doctrine chrétienne traditionnelle en matière de sexualité intéresse de nombreux blogueurs. La semaine dernière, on vous a parlé de Nystagmus, alias notre collaboratrice Natalia Trouiller, dont le témoignage a suscité un buzz sur rue89. Cette semaine, c’est Pneumatis, blogueur catholique, qui frappe très fort avec son article « Eloge de l’abstinence ».

    Le texte est un vibrant plaidoyer pour la libération de l’homme par un biais de plus en plus méconnu dans la société de consommation : la lutte contre la concupiscence et le désir sexuel. L’auteur en déduit qu’il faut tendre vers une abstinence volontaire. Il écrit : « Je dois prendre garde à ne pas dominer l’autre, mais me dominer moi-même. C’est ainsi qu’il ne peut y avoir de sexualité vraie sans abstinence volontaire. Il est là, le sacrifice qui permet le don. Et même si nous devions nous en tenir à une fin purement procréatrice de la sexualité, nous verrions qu’au travers du corps de la femme et de ses cycles menstruels, il y a cette alternance de fertilité et d’infertilité qui enseigne ces deux faces de la fécondité que sont le nécessaire don des corps, et la nécessaire abstinence ; elle-même signifié comme sacrifice, dans le corps de la femme, par le sang menstruel. »

    Le texte a suscité des commentaires positifs , intrigués et énervés. Tout ce qu’il faut pour que les personnes concernées soient amenées à étudier effectivement le sens de la parole de Dieu, qui constitue la source de Pneumatis.”

    Ici:  LE BLOG 

  • Tollembeek : een nieuwe godgewijde vrouw

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    Wij lezen over editiepajot.com :

    Op 31 augustus wordt Sarah Prové(35) uit Galmaarden door Mgr. André Léonard tijdens een Eucharistieviering aan God gewijd. Hierdoor wordt ze als het ware een bruid van God. Bij deze gelegenheid ontvangt ze van de bisschop de naam Sarah-Immanuel. Door deze wijding wordt ze echter geen religieuze, maar wel een godgewijde, die zoals priesters, celibatair door het leven zal gaan.

    Sarah werd geboren als oudste van drie kinderen in een gelovig gezin in Galmaarden. Na de Grieks-Latijnse humaniora studeerde ze Klassieke Filologie en Byzantinistiek. Sarah wil niet spreken van een roeping, het is meer een initiatief van God zelf. “ Vanaf mijn 15 jaar, voelde ik als het ware de blik van God, eerst wil je daar natuurlijk niets van weten. Je bent jong, maar toch voelde ik steeds meer de drang om te bidden. Ik kon als het ware geen kerk voorbijgaan of ik moest er even binnengaan, een dag zonder Misviering was bijna een verloren dag”, zei Sarah. Na een tijdje kreeg ze steeds meer belangstelling voor het leven van de geestelijken. In 2005 trad ze na een lange zoektocht in bij de Monastieke Gemeenschappen van Jeruzalem in Brussel, die ze echter nog tijdens haar noviciaat wegens gezondheidsproblemen moest verlaten. “ Het was even slikken voor mij, toen ik deze orde - die ik nog steeds een heel warm hart toedraag - moest verlaten. Ik kon het harde regime van vroeg opstaan en daarnaast ook nog lesgeven wegens mijn zwakke rug niet aan. Maar ook nadien voelde ik nog steeds de onweerstaanbare drang om God te dienen en helemaal van Hem te zijn, als Zijn bruid.” Toen zij vernam dat vrouwen die de ‘maagdenwijding’ ontvangen, precies dit bruidsaspect trachten te beleven, vroeg en verkreeg zij de toestemming om deze wijding te mogen ontvangen. Hiervoor moest ze wel enkele jaren theologie gaan studeren, wat ze dan ook deed.

    Het leven van Sarah zal door deze wijding niet echt veel veranderen. “ Ik blijf nog steeds lesgeven(Latijn) in Geraardsbergen, maar zal daarnaast ook openstaan voor het geestelijke welzijn van de mensen en dit door het gebed. Nu is het wel mogelijk dat ik naar de toekomst toe zieke mensen ga bezoeken of mee help met de parochieploeg, maar hoofddoel blijft toch wel het gebed”, besluit Sarah Prové.

    Op vrijdag 31 augustus om 17 uur zal Sarah Prové door Mgr. Léonard bijgestaan door pastoor Penne tijdens een plechtige Eucharistieviering in de kerk van Tollembeek aan de Heer worden toegewijd. In het Bisdom Mechelen-Brussel zijn er vandaag al elf vrouwen actief als godgewijde vrouw, Sarah wordt nummer twaalf.

    Vandaag, een vriend schrijft (1/9) :

    De maagdenwijding van Sarah gisteren te Tollembeek was werkelijk een hoogfeest voor de katholieke gemeenschap van de streek.

    Onze aartsbisschop heeft weer eens op zijn unieke manier de juiste woorden gesproken en deze wijding op eenvoudige en heldere wijze belicht.

    Wat een tegengif tegen de constante haatzaaierij van binnenuit en van buitenuit de vlaamse Kerk tegen al wie als katholieken durven naar buiten treden,tegen de modestroom in!
  • Le Cardinal Martini rêvait d’un Concile Vatican III vraiment oecuménique

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    Le cardinal Carlo-Maria Martini, dont les funérailles seront célébrées en la cathédrale de Milan ce lundi 3 septembre 2012, avait fait un rêve éveillé résumant  tous les songes qui l’habitaient: ce fut lors du synode qui a eu lieu à Rome du 1er au 23 octobre 1999, et dont le thème était : « Jésus-Christ, vivant dans son Église, source d’espérance pour l’Europe ». Jean Mercier en avait alors pris note (extraits) :

    “ (…), l’archevêque de Milan a opté pour le hors-piste prophétique. Il rêve tout simplement d’un nouveau concile.

    Bien sûr, le mot même n’a pas été prononcé, mais le propos est clair. Mgr Martini a appelé, " pour le siècle qui s’ouvre, à une expérience de confrontation universelle entre les évêques ". Et pourquoi ? " Pour permettre de défaire certains nœuds disciplinaires et doctrinaux, peu évoqués ces jours-ci, mais qui réapparaissent périodiquement comme des points chauds sur le chemin des Eglises européennes. " Et l’orateur d’ajouter : " Et pas seulement européennes. " Puis de citer, dans l’ordre : la carence dramatique en ministres ordonnés ; la position de la femme dans la société et dans l’Eglise ; la participation des laïcs à quelques " responsabilités ministérielles ", la sexualité, la discipline du mariage, l’espérance œcuménique. Autant de sujets, a expliqué le cardinal Martini, " qui ont déjà émergé lors de synodes précédents, mais pour lesquels il importe de trouver des lieux et des instruments adaptés pour un examen soutenu. Assurément, ni les enquêtes sociologiques ni les pétitions ne sont des instruments valables. Ni les groupes de pression. Mais, sans doute, un synode ne serait pas non plus suffisant. " Dont acte ! Solution préconisée pour défaire " les nœuds " de l’Eglise : " Un instrument collégial plus universel et qui fasse autorité. " Et qui passe en revue les problèmes qui ont émergé depuis 40 ans. L’horizon proposé aux évêques est " une expérience de communion, de collégialité et d’Esprit-Saint que leurs prédécesseurs ont éprouvée lors de Vatican II et qui, désormais, n’est plus un souvenir vivant que pour quelques témoins. " Très applaudi, le discours a frappé fort. (…)  

    Et Jean Mercier commente :  “De nombreuses voix se sont manifestées depuis dix ans pour demander des changements et réinventer la collégialité dans l’Eglise. Comme Mgr Martini, qui recommande de débattre sur des questions précises et sujettes à controverse, l’évêque de Bâle, Mgr Kurt Koch a récemment prôné la tenue d’un concile sur la question des ministères ordonnés et l’ordination des femmes.

    Dans un article paru en avril dernier [ndb: 1999] dans Concilium, les théologiens catholiques Christoph Théobald et Dietmar Mieth évoquaient l’idée d’une " conciliarité universelle ", qui ferait de l’Eglise une sorte de laboratoire dans lequel tous auraient la parole et où à chaque Eglise, à chaque groupe serait laissé le temps " d’aller de l’avant ou de se convertir ". Une vision probablement encore plus vaste que celle de Mgr Martini, mais qui fait écho à celle de Konrad Raiser, secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises, qui rêve d’un concile, véritablement œcuménique au sens de l’appellation issue des premiers siècles, de toutes les Eglises chrétiennes. Vœu ambitieux, également cher au théologien Raimon Panikkar. Ce dernier milite pour un " concile de Jérusalem ", qui lancerait toutes les confessions issues du christianisme dans une " mutation bouleversante " face aux défis du prochain millénaire, prenant courageusement le risque de rudes conflits entre les cultures et les interprétations de l’Evangile.

     Tout le texte ici: Concile par-delà le rêve

     Bref, un nouveau concile encore plus libéral que Vatican II :  pour achever le malade déjà immunodéprimé ?

     Notons que l’assemblée synodale de 1999 applaudit à tout rompre l’intervention de Mgr Martini et, en son sein, sans doute aussi l’évêque de Bâle, Mgr Kurt Koch. Ce dernier venait justement de prôner la tenue d’un concile sur l’ordination des femmes. Depuis lors Mgr Koch a fait du chemin : il est aujourd’hui cardinal et président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens.

  • De Charybde en Scylla

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    La Cour européenne des droits de l’homme à l’Italie : si votre loi permet d’éliminer des embryons détectés malades par un diagnostic prénatal, pourquoi le refuser lorsqu’il s’agit d’un diagnostic pré-implantatoire,  dans le cas d’une fécondation « in vitro » ?

    Lu sur « Zenit » :

    ROME, vendredi 31 août 2012 (ZENIT.org) – L’arrêt de la Cour de Strasbourg sur la législation italienne concernant le diagnostic préimplantatoire, est « superficiel », déclare Carlo Casini (cf Zenit du 29 août).

    Pour l’eurodéputé italien et président du Mouvement pour la Vie, le fond de la question est de savoir « si, oui ou non, l’enfant d’un homme est toujours un enfant », s’il est « un être humain », s’il est toujours « l’un de nous ».

    Dans un entretien accordé à Zenit, Carlo Casini fait « l’état des lieux » de la règlementation italienne sur la procréation médicalement assistée.

    Zenit – Quels sont le véritable contenu et la véritable portée de ce dernier arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme ? La décision de Strasbourg remet-elle en cause la Loi 40 ?

    Carlo Casini - Cet arrêt fait droit seulement entre les parties. Ce que l’Italie doit faire, ce n’est pas modifier la loi mais payer 15.000 euros au couple requérant. Par principe, les arrêts de la Cour de Strasbourg n’obligent pas les systèmes nationaux à changer la loi. En second lieu, il ne s’agit pas d’un arrêt définitif, il sera donc renvoyé devant la Grande Chambre qui, en novembre dernier, a rejeté la décision de première instance de cette même Cour en matière de fécondation hétérologue : en première instance, la Cour avait condamné l’Autriche, où la fécondation hétérologue est illégale. L’arrêt prononcé contre l’Italie est très superficiel. Malgré cela, il a malheureusement une grande influence sur l’opinion publique, les journaux et les moyens de communication. C’est pourquoi il faut le contester, en indiquant les raisons de cette superficialité.

    Quels sont les aspects essentiels de l’arrêt que vous jugez inacceptables, et pourquoi ?

    C’est un arrêt erroné pour des raisons de procédure et pour des raisons de fond. Sur le plan procédural, il y a une violation évidente : la Convention européenne des droits de l’homme affirme qu’avant de recourir à la Cour européenne, il faut avoir déjà épuisé toutes les voies judiciaires nationales. Le couple requérant, en fait, ne s’est adressé à aucun juge italien mais directement au juge européen, ce qui n’est pas autorisé. Il y a donc un défaut procédural inadmissible dont je ne vois pas comment on pourrait l’ignorer.

    En outre l’arrêt affirme qu’il est incohérent de ne pas faire d’analyse avant de transférer l’embryon fécondé in vitro, pour ensuite l’éliminer s’il est malade. En première analyse, en dépit de l’injustice qui consiste à tuer son enfant, l’argument semble cohérent, mais il ne l’est pas ! Il y a de très nombreuses différences entre le diagnostic prénatal et le diagnostic préimplantatoire. Pour ce dernier, il faut avoir à disposition 9 à 12 embryons, et on en détruit par conséquent un bon nombre pour obtenir une chance d’avoir un enfant sain : il s’agit donc de la mort programmée de nombreux enfants pour en avoir un qui soit sain.

    Le fond de la question, en fait, est de savoir si, oui ou non, l’enfant d’un homme est toujours son enfant, si c’est un être humain, un petit enfant, l’un de nous. S’il n’est pas l’un de nous mais simplement un vague matériau, alors je peux en faire l’utilisation que je veux, et même le jeter dans l’évier… Mais si on peut le définir comme un enfant, le droit à la vie prévaut, comme l’affirme l’article 1 de la loi 40 : « garantit les droits de tous les sujets impliqués, y compris l’être dès sa conception ». L’être, dès sa conception, possède donc des droits égaux aux sujets adultes.

    Que prévoit de faire le Mouvement pour la Vie pour répondre à cet arrêt de la Cour de Strasbourg ?

    Pour obtenir qu’il soit révisé, il faut un recours du gouvernement italien. Si le gouvernement accomplit son devoir, c’est-à-dire s’il s’oppose à cet arrêt, comme je l’espère, nous le soutiendrons. Déjà à l’époque nous nous sommes constitués ad adiuvandum pour soutenir les arguments de l’Italie.

    Ce 31 août 2012, le ministre de la santé, Renato Balduzzi, a annoncé qu’il était disposé à proposer au gouvernement un recours contre la Cour de Strasbourg. Dans un communiqué commun, le Forum des associations familiales et le Mouvement pour la vie ont exprimé leur « satisfaction » devant la prise de position du ministre, en indiquant que, dans l’arrêt, « certains passages peuvent donner lieu à des interprétations préoccupantes ».

    Dont acte. Mais encore ? Nous avions déjà évoqué ici: "Le droit à un enfant sain" le fond du problème qui est celui de l' "eugénisme" et il ne se limite pas aux conséquences « médicales » d’un diagnostic préimplantatoire.

  • L'incroyable fidélité des "chrétiens du bout du monde"

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    1357032.jpgÀ la rencontre des chrétiens du bout du monde (dans Le Figaro)

    Extraits :

    "Pendant un an, Charles Guilhamon et Gabriel de Lépinau sont partis à la rencontre de petites communautés chrétiennes isolées. Un tour du monde à vélo qui les a conduits du Tibet au Brésil, en passant par le Sénégal et la Thaïlande. Ils racontent leur incroyable aventure dans un livre à paraître le 5 septembre." (...)

    "Église des confins et des nuages, Église souterraine, sans prêtre et pourtant étonnamment fidèle à Rome, Église souffrante, persécutée, Charles et Gabriel sont allés à la découverte de ces multiples visages de la chrétienté. En Amazonie en pirogue, à pied avec les Karens, ou encore, comme le plus souvent, à vélo, ils ont parcouru 11.000 kilomètres pour vivre avec ces communautés oubliées quand elles ne sont pas inexistantes ou agonisantes." (...)

    "Après le départ de Paris, leur première destination avait été, au bout de deux mois sur les routes, le village de Tal Arboush, dans la Djézireh, à l'est de la Syrie. Charles se souvient encore du regard rêveur de Charbel. Il savourait un narguilé assis dans son jardin. Sa coupe de cheveux et sa stature lui donnaient des airs de James Dean. A un détail près: un immense tatouage de la Vierge Marie haut en couleur occupait tout son avant-bras et faisait écho à un dessin de la croix gravé sur son biceps. Il était le troisième fils de l'une des quarante familles catholiques peuplant le village de Tal Arboush, seul village catholique sur des dizaines de kilomètres. Ils parlaient l'araméen comme les premiers chrétiens. Depuis six mois, Tal Arboush ne répond plus. Charles n'a plus de nouvelles de Charbel. Les derniers chrétiens."

    Le livre : Sur les traces des chrétiens oubliés, de Charles Guilhamon, Calmann-Lévy, 430 p., 21.50 €

    Tout l'article est ici : A la rencontre des chrétiens du bout du monde

  • Les intentions du pape pour septembre 2012

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    L’intention de prière universelle de Benoît XVI pour le mois de septembre concerne « les personnes engagées en politique », afin que « les responsables politiques agissent toujours avec honnêteté, intégrité et amour de la vérité ».

    Son intention de prière missionnaire porte sur « l'aide aux Eglises des pays pauvres » : « Pour que les communautés chrétiennes se rendent disponibles à l'envoi de missionnaires, prêtres, laïcs, et augmentent leur soutien concret en faveur des Eglises les plus pauvres. »

    source et commentaire (www.apostolat-priere.org)

    Benoît XVI nous dit : « la politique est un art complexe d'équilibre entre des idéaux et des intérêts, mais sans jamais oublier que la contribution des chrétiens est décisive uniquement si l'intelligence de la foi devient intelligence de la réalité, clé de jugement et de transformation. Une véritable ‘révolution de l'amour' est nécessaire ».

    Prions, comme le Saint-Père nous y invite, pour que l'engagement des hommes et des femmes en politique soit fondé « non sur des idéologies ou des intérêts de parti, mais sur le choix de servir l'homme et le bien commun, à la lumière de l'Evangile » (Benoît XVI).

  • Shan et Martini, des figures très contrastées

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    Sandro Magister met en ligne sur chiesa.espresso.repubblica.it cette note :

    Le cardinal Shan, un "maître de sagesse et de fidélité à l'Église"

    En l’espace de quelques jours, deux cardinaux très différents l’un de l’autre, notamment quant à leur notoriété, mais tous deux de grande envergure, viennent de disparaître : le 22 août, le Chinois Paul Shan Kuo-hsi et, le 31 août, l'Italien Carlo Maria Martini.

    À maintes reprises www.chiesa est intervenu à propos de Martini, y compris en laissant s’exprimer des voix qui le critiquaient, en particulier au sujet de son dernier livre important, "Conversations nocturnes à Jérusalem", qui a définitivement consolidé dans l'opinion publique son image symbolique d’alternative "conciliaire" aux deux derniers papes :

    > Le Jésus du cardinal Martini n'aurait jamais écrit "Humanæ Vitæ"

    > Dieu n'est pas catholique. Parole de cardinal

    Le cardinal Shan, au contraire, est toujours resté dans l’ombre. Mais, précisément pour cette raison, il est encore plus surprenant de découvrir aujourd’hui son action cachée, indissolublement liée au drame de l’Église de son pays, la Chine.

    Laissons donc la parole au cardinal Zen, qui a été très proche de lui].

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  • Une figure majeure du progressisme disparaît

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    Lu sur le site RTBF info

    "Le cardinal italien Carlo Maria Martini, mort ce vendredi à Milan à 85 ans, a incarné chez les progressistes au sein de l'Eglise catholique l'espoir d'une plus grande ouverture au monde moderne, même s'il a toujours formulé ses critiques et propositions de façon nuancée.

    Eminent intellectuel, spécialiste de la Bible, auteur de dizaines de livres et contributions théologiques diverses, il était très respecté au delà de la sphère progressiste, aussi bien par Jean-Paul II que Benoît XVI, de deux mois son cadet, qui lui avait encore rendu visite en juin à Milan.

    Cette très grande figure de l'Eglise a figuré parmi les "papabili" lors du conclave d'avril 2005, au cours duquel Joseph Ratzinger devait être élu.

    Mais ses positions en faveur d'une institution ecclésiale plus ouverte et en dialogue avec le monde, ainsi que son état de santé -il souffrait déjà de la maladie de Parkinson- avait affaibli ses chances, dès le début des votes.

    Il avait notamment critiqué en 2008 l'encyclique "Humanae Vitae" du pape Paul VI qui avait dit non à la contraception, en estimant que l'Église s'était ainsi "éloignée de beaucoup de gens".

    Voix très écoutée dans l'Eglise pour la finesse de ses analyses et son humanité, il avait dénoncé "la tentation" de certains catholiques de "se réfugier" dans des nouveaux mouvements de l'Eglise en leur prêtant une "valeur absolue" et en les transformant en véritables "idéologies".

    Il avait dénoncé également les "nouvelles pestes" de la société, telles que la drogue, mais aussi la corruption et la solitude.

    Le célibat des prêtres remis en question ?

    Il estimait qu'une "évolution" dans le domaine du célibat des prêtres était envisageable, sans que l'Eglise de Rome renonce entièrement à cette discipline, ce qui aurait "des conséquences plus négatives que positives."

    Ami personnel de Jean Paul II, il avait su marquer sa différence avec lui sur certains thèmes, surtout de la morale. Il échangea une correspondance avec l'écrivain Umberto Eco sur les raisons de croire.

    En 1999, il avait "fait un rêve" : la convocation d'un nouveau Concile, un Vatican III, estimant que Vatican II (1962/65) était en quelque mesure dépassé.

    Le manque "parfois dramatique" de prêtres, le rôle de la femme dans la société et dans l'Eglise, la participation des laïcs à certaines responsabilités sacerdotales, la sexualité, la discipline du mariage, les rapports avec les orthodoxes et l’œcuménisme en général, le rapport entre démocratie et valeurs et entre lois civiles et loi morales étaient les thèmes qu'il proposait pour un nouveau concile.

    En 2007, il fit savoir qu'il ne célébrerait pas la messe tridentine (en latin) d'avant le Concile, quand celle-ci a été réautorisée par l'Eglise.

    Né à Turin le 15 février 1927, Carlo Maria Martini était de la Compagnie de Jésus (jésuites). Exégète de formation, Paul VI l'avait désigné, en 1969, recteur de l'Institut biblique, où il était resté jusqu'en 1978, puis de la prestigieuse Université pontificale grégorienne.

    Dès 1979, Jean Paul II l'avait nommé archevêque de Milan, le plus grand diocèse d'Europe, qu'il dirigea pendant 22 ans.

    En voyage à Jérusalem à 75 ans

    A son départ en retraite en juillet 2002, à l'âge canonique de 75 ans, il avait réalisé son voeu le plus cher : partir à Jérusalem. Cette année-là, il avait aussi annoncé qu'il était atteint de la maladie de Parkinson.

    Il était revenu en Italie en 2008, se retirant dans une maison d'études des jésuites, à Gallarate, au nord-ouest de Milan.

    Ici:  Décès du cardinal Martini, espoir des progressistes de l'Eglise catholique

    Le cardinal Martini appartenait à la génération des intellectuels utopistes  qui ont imaginé Vatican II comme une fusée s'élevant dans l'espace sans fin de la modernité.  Avec les résultats que l’on sait, cinquante ans plus tard.

  • "Le droit à un enfant sain"

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    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

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  • Pussy Riots et Cie : le public ne s’intéresse plus à la vérité

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    De toute façon « à chacun sa vérité » comme disait Pirandello et la civilité a disparu de l’horizon citoyen : aujourd'hui, note Rudolf Rezsohazy dans « La Libre », si vous voulez faire passer un message, rien ne vaut la provocation :

    « Les exploits du groupe Pussy Riots, de Julian Assange (Wikileaks), de divers caricaturistes se moquant de Mahomet, sont autant de révélateurs de l’état de notre société.

    Pour démontrer ce jugement, il faut rappeler que toute collectivité dispose de multiples moyens pour orienter le comportement de ses membres et pour rendre celui-ci conforme aux besoins de son bon fonctionnement.

    Ainsi, dans chaque société il existe une morale commune qui commande les rapports entre les citoyens. Ce qui est interdit et ce qui est admis, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, sont implantés dans la plupart des consciences. Différentes coutumes gouvernent les multiples domaines où se déroule la vie des hommes. Des règles de civilité subtiles suggèrent les actes à poser dans telle ou telle circonstance.

    Si quelqu’un fait fi de ces orientations, il est à parier qu’on lui fera savoir ses écarts, il sera désapprouvé, on l’évitera, il cessera d’être fréquentable. Comme ultime recours, il existe des lois pour poursuivre les conduites les plus graves. Leurs auteurs seront sanctionnés, y compris par la perte de leur liberté.

    Ce qu’une société considère comme transgression de la morale, des coutumes, des règles de civilité, de la loi, varie à travers le temps. Il y a un siècle, les mœurs chez nous étaient bien plus contraignantes que de nos jours. La pression sociale s’exerçait sévèrement dès que quelqu’un ne faisait pas ou ne disait pas ce qui convenait.

    L’époque de la contestation des années 1960-1970 était une révolte contre cet "ordre moral". Un mouvement de libération des carcans de la société fut lancé. La RTBF de ces années était fière d’être "impertinente" (quant à moi, j’attends des médias non pas l’insolence, mais des informations véridiques).

    Les exemples que j’ai cités - les Pussy Riots, Julian Assange, les caricatures de Mahomet - sont les fruits de cette évolution. La profanation d’une cathédrale orthodoxe, les révélations de documents confidentiels par Wikileaks, l’affront fait à Mahomet, sont des provocations. Anciennement, les Pussy Riots auraient été brûlées vives comme sorcières. Assange aurait été traité comme traître et fusillé. Quant aux caricaturistes, ils auraient fini à la Bastille.

    Aujourd’hui, si vous voulez faire passer un message, rien ne vaut la provocation. Le public ne s’intéresse pas à la vérité, mais au spectaculaire. Il accorde des excuses aux provocateurs. Les défenseurs des droits protestent contre les poursuites au nom de la liberté d’opinion.

    Mais imaginez les Pussy Riots faire leur numéro devant le mur des Lamentations ou dans la Grande Mosquée à la Mecque. Quel tollé ! Pourquoi faut-il commettre une agression contre l’identité des gens, contre ce qu’ils considèrent comme sacré ? Quand j’entre dans une synagogue, je me couvre, quand je visite une mosquée, je me déchausse et quand je déambule dans une cathédrale, j’ôte mon chapeau. La liberté trouve sa limite dans le respect dû à la personne d’autrui. L’empathie signifie : se mettre à la place de l’autre.

    Actuellement, le ricanement risque de remplacer l’humour. Si d’aucuns n’aiment pas M. Poutine ou la politique extérieure des Américains ou le fanatisme des extrémistes musulmans, la démocratie leur offre un large éventail de moyens efficaces qui sont, en même temps, acceptables pour un honnête homme.

    Une opinion de Rudolf REZSOHAZY, chroniqueur. courriel : rezsohazy.rudolf@gmail.com

    Ici : Pussy ou Julian, pourquoi provoquer ?

    Comme le notait l’un de nos correspondants, l’affaire des Pussy riots  est exemplaire : leur journal intime en ligne est immonde et il ne s’agit pas d’un problème de liberté d’expression artistique mais d’actes de vandalisme, pervers et d’incivisme flagrant et aucun journaliste n’en parle… avec mort d’hommes aujourd’hui apparemment :

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/757758/deux-femmes-tuees-au-nom-des-pussy-riot.html

  • Belgicatho, c'est :

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