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BELGICATHO - Page 673

  • Les ministères du lectorat et de l’acolytat ouverts aux femmes

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    De Vatican News :

    Le Pape ouvre aux femmes les ministères du Lectorat et de l’Acolytat

    Avec un Motu proprio, le Pape modifie le Code de Droit canon en institutionnalisant ce qui existait déjà dans la pratique: l’accès des femmes laïques au service de la Parole et de l’autel. Le Pape explique son choix dans une lettre au cardinal Ladaria Ferrer.

    Le Pape François a établi avec le Motu proprio Spiritus Domini, rendu public ce lundi 11 janvier 2021, l’ouverture aux femmes des ministères du Lectorat et de l’Acolytat sous une forme stable et institutionnalisée, avec un mandat spécifique.

    Les femmes qui lisent la Parole de Dieu pendant les célébrations liturgiques ou qui accomplissent un service à l'autel, comme servantes d’autel ou dispensatrices de l'Eucharistie, ne sont bien sûr pas une nouveauté: dans de nombreuses communautés à travers le monde, c’est désormais une pratique autorisée par les évêques. Mais jusqu'à présent, tout cela s'est fait sans véritable mandat institutionnel, par dérogation à ce qui avait été établi par saint Paul VI, qui, en 1972, tout en abolissant les "ordres mineurs", avait décidé de maintenir théoriquement réservé aux hommes l'accès à ces ministères, parce qu'il les considérait comme préparatoires à un éventuel accès aux saints ordres. Aujourd'hui, le Pape François, dans le sillage du discernement qui s'est dégagé des derniers synodes des évêques, a voulu rendre officielle et institutionnelle cette présence féminine près de l'autel.

    Une mise à jour du Code de Droit canon

    Ce Motu proprio modifie donc le premier paragraphe du canon 230 du Code de Droit canon de 1983. Le Pape établit l’accès des femmes à ces ministères, aussi à travers un acte liturgique qui les institutionnalise.

    François précise qu'il a voulu accepter les recommandations qui ont émergé des différentes assemblées synodales, écrivant qu' un «développement doctrinal a été atteint ces dernières années, qui a mis en évidence le fait que certains ministères institués par l'Église ont pour fondement la condition commune du baptisé et du sacerdoce royal reçu dans le sacrement du baptême». C'est pourquoi le Pape nous invite à reconnaître qu'il s'agit de ministères laïcs «distincts, dans leur essence, du ministère ordonné reçu dans le sacrement de l'Ordre».

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  • 15 janvier à 10H00, messe en direct depuis Banneux sur KTO pour la fête de Notre-Dame de Banneux

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    D' sur Cathobel :

    Notre-Dame de Banneux fêtée à distance

    La chaîne  met cette année le sanctuaire de  à l’honneur, à l’occasion de la fête de Notre-Dame de  célébrée le vendredi 15 janvier.

    Pour le sanctuaire de Banneux, l’année commence souvent à la date du 15 janvier. A cette date, il y a 88 ans, Marie est apparue pour la première fois à Mariette Becco. Le recteur actuel du sanctuaire, Léo Palm, resitue le contexte : « C’était un dimanche soir, en plein hiver, dans un contexte de crise économique… » Ce soir-là donc, la jeune Mariette a vu, selon le récit officiel, « une Belle Dame lumineuse dans le jardin devant la maison. Sa maman la voit aussi. La Vierge invite l’enfant par un signe de la main, mais Mme Beco prend peur et ferme la porte à clef. » Lors des apparitions suivantes, Marie a délivré son message en huit étapes.

    Chaque année, Banneux organise une messe pour célébrer l’anniversaire de cette première apparition mariale. Vu la météo hivernale, peu de public fait généralement le déplacement vers le sanctuaire. Depuis quelques mois, en raison des contraintes sanitaires, Banneux a fait le choix de ne pas organiser de messes puisqu’il est très difficile d’en limiter l’accès à seulement 15 personnes. Alors, comment marquer l’évènement du début des apparitions ? Léo Palm raconte avoir reçu comme un « cadeau du Ciel » la possibilité que la chaîne KTO vienne retransmettre la messe célébrée ce jour-là à 10h. La diffusion sera suivie d’un entretien avec le recteur du sanctuaire où il rappellera le message marial délivré en ce lieu au début du siècle dernier.

    « Je viens soulager la souffrance« , cette phrase prononcée par la Vierge Marie le 11 février 1933 avait été choisie comme thème d’année en 2020. Puisque beaucoup des évènements et activités prévus l’année dernière ont été annulés, le sanctuaire garde ce même thème en le complétant. En 2021, les pèlerins sont invités à « contempler Marie comme mère de l’Espérance« . Cette démarche est d’ores et déjà possible lors d’une visite sur place puisqu’un chemin de prière a été mis en place avec un texte d’accompagnement disponible à la maison de la Source. Les pèlerins peuvent aussi se recueillir à la grande chapelle du message, en respectant évidemment les gestes barrières. Peut-être les circonstances seront-elles un peu assouplies pour le dernier anniversaire des apparitions en date du 2 mars…

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    Vendredi 15 janvier 2021, messe depuis Banneux à 10h diffusée sur KTO

    Regarder KTO en Belgique: Proximus canal 215, Telenet 36 (Bruxelles et Wallonie), VOO 147, Orange 98, Scarlet 299.

  • L'avortement : un business

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Corina Cano, députée au Panama : l’avortement est un « business »

    8 janvier 2021

    L’avortement est une « tentative de porter atteinte à une vie en gestation, celle d’un bébé qui n’a pas de voix ». C’est avec ces mots que Corina Cano[1], avocate et députée au Parlement du Panama, explique son refus de l’avortement. Pour elle, « l’avortement n’est pas une question idéologique et encore moins religieuse, il s’agit simplement d’un droit à la vie ». Publiquement, elle a toujours défendu le droit à la vie « dès sa conception ». Interviewée par le journal La Estrella de Panama, elle ne manque pas de rappeler qu’au Panama, constitution et lois prévoient tous deux « la protection de la vie prénatale ». Elle insiste pour faire savoir qu’ « il n’existe aucun projet qui tente de promouvoir l’avortement au Panama » et que cette question n’est « pas à l’ordre du jour politique »[2].

    L’IVG n’est pas un droit de l’homme

    Quand le journaliste lui demande si, selon elle, la religion d’un pays peut influencer les décisions de citoyens, elle répond : « Je pense que cela ne doit pas influencer mes pensées ou la façon dont je défends le droit à la vie. Nous ne considérons en aucun cas que l’avortement soit un droit de l’homme. L’avortement est une manière d’aller à l’encontre de la vie d’une personne en gestation. […] Nous ne devons pas mettre en confrontation les plus forts avec les plus faibles ».

    Business et tragédie

    Par ailleurs, la députée regrette que certains « tirent profit de l’avortement » et en fassent un véritable « business ». D’autant plus que, quelles que soient les circonstances, l’avortement reste une « tragédie » pour les mères « car personne ne sera heureux de le faire », et une tragédie pour l’Etat « parce qu’elle montre l’échec des politiques publiques » en matière de prévention.

    Ne pas disposer du corps de quelqu’un d’autre

    Certains promeuvent l’avortement pour sauver la vie des femmes qui avortent clandestinement. Mais au Panama, les statistiques montrent que les avortements sont loin d’être la première cause de mortalité des femmes. A la question concernant l’éventuelle influence de la décision argentine sur son pays (cf. L’Argentine dépénalise l’avortement), elle répond que ce pays n’a jamais été un pays référence pour le Panama. Elle estime qu’aucun mouvement social n’aura jamais le pouvoir de promouvoir l’avortement. Ces mouvements réclament le droit des femmes à disposer de leur corps, mais en réalité elles l’ont déjà, explique la députée. Et les hommes aussi. « Mais ni les femmes ni les hommes ne peuvent rien faire avec le corps de quelqu’un d’autre ».

    En parallèle, Carino Cano porte un projet de loi, actuellement en deuxième lecture, qui permettrait d’inscrire à l’état-civil les bébés morts in-utero, si la mère le souhaite. Cette démarche personnelle a pour objectif d’aider la mère à surmonter la douleur d’avoir perdu un enfant.

    [1] Corina Cano est avocate depuis plus de 22 ans, spécialisée dans le droit de la famille et de l’enfance. Diplômée de troisième cycle en médiation des conflits. Médiatrice et conciliatrice certifiée et enregistrée auprès du ministère du gouvernement. Diplômée de troisième cycle en droit commercial, avec une maîtrise en droit des affaires. Professeur d’université. Fondateur du cabinet d’avocats Cano Córdoba and Associates.

    [2] Au Panama, l’avortement est dépénalisé en cas de viol ou de mise en danger de la vie de la mère.

    Source : La Estrella de Panama, Marlene Testa (07/01/2021)

  • Le Pape François exerce « un pouvoir absolu et sans contrôle, arbitraire au premier sens du terme »

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Simulacre de synodalité.  François est seul maître à bord, à sa manière

    Que l’on dresse la la liste des actes qu’il a posé en tant que monarque du petit État du Vatican – comme dans cet article précédent de Settimo Cielo – ou que l’on tire un bilan politique de l’exercice qu’il fait du pouvoir – comme dans cet éditorial de l’historien Ernesto Galli della Loggia dans « Il Corriere della Sera » du 20 décembre dernier -, il apparaît que le Pape François exerce « un pouvoir absolu et sans contrôle, arbitraire au premier sens du terme ».

    Mais au-dessus du François chef d’État, il y a surtout le François pasteur qui, à plusieurs reprises, s’est prononcé en faveur d’une gouvernance non pas monocratique mais bien « synodale » de l’Église universelle.

    Et c’est sur ce point qu’a voulu insister l’archevêque et théologien Bruno Forte, 71 ans, dans sa réplique à Galli della Loggia dans « Il Corriere » du 2 janvier, en prenant un exemple à ses yeux très instructif, celui du double synode sur la famille de 2014 et 2015.

    Mgr Forte a été le « secrétaire spécial » de ce synode, c’est-à-dire l’homme clé de son déroulement, et c’est le Pape François qui l’avait désigné dans cette fonction.  Et il rappelle ceci :

    « Lors de la longue audience que le Pape François a bien voulu m’octroyer avant le début des travaux, au cours de laquelle nous avons discuté des questions à aborder et des perspectives possibles, il m’a exposé ses idées avec clarté, en soulignant qu’il aurait pu décider seul en la matière en tant que détenteur de l’autorité du successeur de Pierre, mais qu’il ne voulait pas le faire, afin de parvenir à des conclusions qui soient partagées par l’épiscopal tout entier dans le plein exercice de sa collégialité ».

    Partagées par l’épiscopat tout entier ?  Pour Mgr Forte, cela ne fait aucun doute :

    « Je peux affirmer qu’il en a été ainsi et que les nouveautés introduites par ‘Amoris laetitia’ concernant par exemple la pastorale des familles blessées ont été mûries et partagées collégialement.  L’idée de François d’exprimer à travers l’attitude envers les couples en crise l’amour que Dieu a pour eux est celle qui a prévalu de manière unanime.  Ce n’est dans pas dans l’exercice d’un pouvoir absolu, en fait, mais dans la force persuasive de la miséricorde que son primat a été reconnu ».

    *

    Tout le monde aurait donc été d’accord, les évêques et le Pape, pour admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés ?  Pas du tout.  Parce que si l’on se réfère à ce que ce même Mgr Forte a déclaré en public après la publication d’ « Amoris laetita » – le document dans lequel le Pape François a tiré ses conclusions du synode – le cadre change radicalement.

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  • Les intentions expansionnistes turco-azerbaïdjanaises ne s’arrêtent pas au Haut-Karabakh

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    De Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, sur le Figaro Vox :

    Haut-Karabakh:«Une attitude ferme des pays européens est indispensable pour freiner l’interventionnisme turc»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, Benjamin Blanchard, rappelle que les intentions expansionnistes turco-azerbaïdjanaises ne s’arrêtent pas au Haut-Karabakh et représentent un grand danger pour la population civile arménienne.

    L’armée islamique du Caucase, quant à elle, est une armée turque ayant mené l’offensive ottomane dans le Caucase en 1918. Le but de l’offensive était de parachever le génocide arménien en appliquant dans le Caucase l’extermination des populations chrétiennes, extermination qui avait déjà eu lieu en Anatolie. Ainsi, 10% de la population arménienne du Caucase, soit 150 000 personnes, ont été tuées en 1918. Le reste de la population n’ayant été sauvée du génocide que par la résistance acharnée des forces arméniennes et par la reddition de l’empire ottoman. Voilà l’armée dont Erdogan fait l’éloge.

    La Turquie assume donc une visée expansionniste et panturquiste s’appuyant sur l’éloge de dirigeants génocidaires. En outre la situation sur le terrain, même en Artsakh, reste très préoccupante. Les troupes azerbaïdjanaises se sont livrées à une série de crimes de guerre incluant la décapitation de civils arméniens âgés qui refusaient de fuir leurs terres, la mutilation des cadavres, la destruction et la profanation du patrimoine culturel arménien, notamment des tombes, des églises et des monuments aux morts. On peut penser particulièrement à Vahram Lalayan historien spécialiste de la pensée théologique de saint Grégoire de Narek, torturé et tué dans sa maison par les forces azerbaïdjanaises. Des soldats de l’armée azerbaïdjanaise seraient même entrés sur le territoire de la République d’Arménie, par exemple dans le village de Vorotan qui est dans la région du Syunik.

    Les ventes d’armes à la Turquie et à l’Azerbaïdjan doivent être suspendues et l’appartenance de la Turquie à l’OTAN doit être remise en question

    Que fait l’Union européenne? Elle a des réunions diplomatiques avec l’Azerbaïdjan, où l’on parle d’un accord offrant notamment des visas européens aux Azerbaïdjanais et une aide économique à l’Azerbaïdjan. Le budget militaire de ce pays s’élèvera à 2,7 milliards de dollars pour 2021 soit 20% de plus qu’en 2020 et près de quatre fois plus que celui de l’Arménie… Preuve, s’il en fallait, que l’Azerbaïdjan n’a guère besoin d’une aide économique! L’UE n’a pas même imposé d’embargo sur la vente d’armes avec lesquelles la Turquie et l’Azerbaïdjan ont combattu les Arméniens. Certes, l’UE et les différents pays européens apportent une aide humanitaire en Artsakh. Mais cela s’accompagne d’une neutralité qui revient à favoriser l’agresseur turco-azerbaïdjanais.

    Face au discours panturquiste faisant l’éloge des génocides de 1915, il faut une réaction politique. D’autant que cet expansionnisme menace également les frontières grecques, Chypre et, en Syrie, la ville chrétienne de Tell Tamer. Les ventes d’armes à la Turquie et à l’Azerbaïdjan doivent être suspendues et l’appartenance de la Turquie à l’OTAN doit être remise en question. Un soutien diplomatique ferme devrait être assuré à l’Arménie contre la volonté azerbaïdjanaise d’annexer le Synuik.

    L’aide humanitaire aux Arméniens est aussi grandement nécessaire. Une attitude ferme des pays européens est indispensable pour freiner l’interventionnisme turc dans le Caucase et en Méditerranée, alors qu’aujourd’hui les Russes se retrouvent être quasiment les seuls interlocuteurs des Turcs, et ont beau jeu de se comporter en arbitre.

  • Crèche (suite) : le recouvrement de Jésus au Temple (feuillet pour le temps du confinement)

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  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

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    Une animation autour de la crèche aux 150 santons 2021

    Entrée libre durant le mois de janvier 

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites:

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h,  la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

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  • RDC (Nord Kivu) : des massacres à répétition perpétrés par des islamistes

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/RD CONGO - Au moins 44 personnes tuées entre le Nouvel An et les premiers jours de janvier au Nord Kivu

    vendredi, 8 janvier 2021

    Kinshasa (Agence Fides) – « L'attaque à la base d'un véritable carnage s'est réalisée entre 19 et 21h00 locales de lundi 4 janvier, à en croire des sources concordantes. Elle a occasionné le massacre d'au moins 22 civils dont 6 membres d'une même famille, sans compter les disparus et les autres dégâts matériels » dénonce dans une note transmise à l'Agence Fides le CEPADHO (Centre d'études pour la promotion de la démocratie et des droits fondamentaux), une ONG du Nord Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

    L'attaque terroriste a été perpétrée par des islamistes de l'ADF/MTM dans la localité de Mwenda, en territoire de Beni au sein de la province du Nord-Kivu.

    Le CEPADHO rappelle que « le 31 décembre 2020, 22 autres civils ont été massacrés à Tingwe et Kamungu ... transformant ainsi  en pleurs l'allégresse attendue à l'occasion des festivités du 1er janvier 2021 ».

    L'ONG congolaise dénonce le fait que « en l'espace de 13 derniers mois l'on dénombre au moins 1157 civils massacrés par les ADF/MTM en représailles aux offensives lancées contre eux par les forces armées de RDC (FARDC) ». Le CEPADHO souligne en outre la diffusion de vidéos de revendications mises sur Internet « pour le compte des ADF/MTM par le mouvement terroriste «Etat Islamique» (E.I.)/DAESH ». « Le cas le plus récent étant la vidéo postée par l'E.I.sur son site de propagande, au lendemain de leur incursion à Loselose au début de la semaine dernière ».

    Le village de Loselose situé dans le Rwenzori, l'un des secteurs du territoire de Beni, au Nord Kivu, est passé sous le contrôle des forces armées le 1er janvier, après avoir été assiégé pendant quelques jours par les rebelles des ADF/MTM.

    « Au cours de la reprise du village, les militaires congolais ont tué 14 combattants des ADF, y compris deux blancs, peut-être arabes, récupérant diverses armes » a affirmé un porte-parole des FARDC. Dans les combats ont également été tués deux militaires.

    Les « forces pour la défense de la démocratie » (ADF) sont un groupe d'origine ougandaise depuis des décennies implanté dans l'est de la RDC qui, depuis quelques années, s'est déclaré affilié au prétendu « Etat islamique », prenant le nom de Madina a Tauheed Wau Mujahedeen (MTM, littéralement « la ville du monothéisme et des monothéistes »). (L.M.) (Agence Fides 08/01/2021)

  • La vérité de la foi n'est pas de la plasticine (Cardinal Müller)

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    Une interview du cardinal Gerhard Ludwig Müller pour Kath.net (D)/, (trad. sur Pro Liturgia . org)

    Le Cardinal Müller : "De toutes les parties de l'Église universelle, on m'aborde avec une grande inquiétude au sujet de la Voie synodale".

    Kath.net : Mgr Bätzing, président de la Conférence épiscopale d’Allemagne, a dit avec raison, dans une interview avec « Herder Korrespondenz » : « C’est un fait : nous vivons une grande transformation de notre Église, passant d’une Église populaire confortée par l’institution à une Église qu’on se choisit ». Mais, Éminence, de quels choix s’agit-il ? En faveur de quoi faudra-t-il se décider à l’avenir si l’on désire rester ou devenir catholique ? Choisir de rejoindre une sorte d’association au sein d’une sympathique paroisse de banlieue ou un lieu reconnu pour la qualité de sa musique et de ses chants ou sa belle fête paroissiale ? Décider de participer aux frais de l’Église en payant un impôt (selon le système en place en Allsamgne ndlr) ? ou éventuellement faire le choix de suivre ce jeune prédicateur de Galilée qui par sa vie, sa mort et sa résurrection a, de façon remarquable et inhabituelle, placé la barre spirituelle très haut ?

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    Card. Müller : Cette comparaison entre une Église populaire et une Église choisie ne doit pas être réduite à des considérations sociologiques. La foi chrétienne sera toujours une grâce ; mais cette grâce ne conduira vers notre salut que si elle se trouve complétée par notre adhésion personnelle et le don libre de notre être à Jésus, Parole de Dieu son Père faite chair, en soi-même et dans la communauté des croyants. Nous ne devons pas oublier non plus que Jésus n’est pas mort pour une petite élite (qui se définirait elle-même ainsi), mais pour l’immense majorité des pécheurs, des pauvres et des faibles. Car « Il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. » (1 Tm 2, 4).

    Le problème n’est pas que dans l’Église du Christ - s’ouvrant à tout le peuple - il y ait aussi des tempéraments tièdes ou superficiels, mais que ceux qui ont été appelés par Dieu à guider ce peuple se sont résignés à cette situation actuelle de crise. Or, malgré toutes nos déceptions, nous ne pouvons pas renoncer à ramener vers les bons pâturages les brebis fatiguées, égarées et gagnées par la propagande antichrétienne ; pâturages où, guidés par la Parole de Dieu, nous retrouvons notre orientation et accueillons la vie de Dieu dans sa nourriture sacramentelle.

    Il est dans notre nature d’hommes de préférer un divertissement léger à une conversion exigeante du cœur. C’est avec du pain et des jeux que les potentats de toutes les époques ont su gagner les faveurs du peuple. Mais ce ne sont pas là les méthodes pastorales des Apôtres du Christ. La mesure - et l’exemple à suivre - de la nouvelle évangélisation et de l’Église missionnaire dont parlent nos derniers papes est dans cette parole de l’Évangile de Saint Jean : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11).

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  • Les Etats Divisés d'Amérique : le déclin de la première puissance démocratique du monde

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    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    Les Etats Divisés d’Amérique ou le déclin de la première puissance démocratique

    Les événements du 6 Janvier ont choqué les pays occidentaux. La responsabilité de Donald Trump est écrasante dans ce débordement d’une petite minorité de manifestants investissant le Capitole car il a excité la foule alors que les membres du Congrès y étaient réunis. Non seulement Trump, par son attitude et par ses mots, a radicalisé une partie de sa base électorale, mais il a sans doute contribué à la perte du contrôle du Sénat par les Républicains, laissant tous les leviers du pouvoir fédéral aux Démocrates à partir du 20 Janvier prochain. Piteuse sortie ! Et ce n’est pas en refusant d’assister à la cérémonie d’investiture de son successeur que Trump améliorera son image.

    Mais le problème pour la plus grande démocratie du monde est bien plus profond que l’intrusion de « gilets jaunes américains » dans le Capitole, tragiquement soldée par la mort de 5 personnes (4 manifestants et un policier). Devant la catastrophe qu’il avait provoquée, Trump a finalement désavoué les émeutiers et s’est engagé à une transition du pouvoir dans un climat de réconciliation. Mais de son côté, Biden, tout en appelant au calme, a repris la rhétorique d’extrême gauche du « racisme systémique » pour condamner les émeutiers : « Si cela avait été une manifestation Black Lives Matter (BLM), la réaction de la police aurait été bien plus dure » a-t-il hasardé. Il ne peut ignorer que lors des émeutes qui ont secoué plusieurs grandes villes américaines, les autorités locales ont laissé faire des semaines durant. Au Capitole, la police a été débordée dans des circonstances qu’une enquête devra éclaircir, et une manifestante réserviste de l'armée de l'air a été tuée d’un tir à bout portant… Imaginons un instant la réaction médiatique si la victime avait été membre BLM ! Un reporter de la chaîne CNN n’a pas hésité à tweeter : « Hong Kong 2019 – des manifestants envahissent le Conseil Législatif / Washington 2021 – des manifestants envahissent le Capitole ». Cette ahurissante comparaison ravit le pouvoir totalitaire chinois au moment où il poursuit sans relâche les militants pour la liberté à Hong Kong.

    Pour prendre du recul sur les événements, regardons ce qui s’est passé depuis 2016. Dès l’élection de Trump, la gauche américaine a répété qu’il n’était pas légitime. On a voulu d’abord faire croire que les Russes avaient agi pour le mettre au pouvoir. Le FBI, mobilisé sur le sujet pendant la quasi-totalité du mandat, a conclu que ces allégations étaient infondées. La gauche américaine a cherché ensuite à le destituer sous l’accusation d’avoir outrepassé ses droits en poussant le ministre de la Justice ukrainien à enquêter sur les affaires de la famille Biden. Parlons-en justement ! Le NYC Post a publié en Octobre des éléments très compromettants concernant l’implication de Joe Biden dans les affaires lucratives de son fils Hunter avec l’Ukraine et aussi avec la Chine. Non seulement ces informations n’ont pas été relayées dans la presse mainstream et par la justice, mais Twitter a bloqué temporairement le compte du quotidien. Twitter qui avait déjà censuré à maintes reprises le compte de Donald Trump, l’a définitivement fermé (tout en maintenant ceux des dirigeants saoudiens, iraniens et turcs), imité par Facebook. La menace s’étend sur l’ensemble des principaux réseaux sociaux qui agissent non pas comme des plateformes d’échanges, conformément à leurs statuts, mais comme des éditeurs et des organes de censure.

    Aujourd’hui, même cruellement déçue par Trump, la grande majorité des 74 millions de ses électeurs considère que l’élection leur a été volée. À tort ou à raison, car aucune cour de Justice n’a daigné étudier les nombreux témoignages déposés sous serment. Le FBI est resté, cette fois, totalement inactif. Et la chasse aux sorcières s’organise contre les anciens soutiens de Trump, sénateurs (particulièrement visé : Ted Cruz) ou journalistes. Il reste que les classes moyennes qui ont élu Trump comportent de nombreux laissés pour compte du rêve américain… Jamais un candidat républicain n’avait recueilli autant de votes de Noirs et d’Hispaniques. Quant au mouvement BLM, il a imposé de détruire des statues érigées il y a plus de 100 ans sous prétexte qu’elles représentaient ce qui divisait le pays. C’est exactement l’inverse : elles représentent un héritage, une histoire loin d’être idyllique mais commune…

  • "Dilexisti iustitiam"; introit grégorien de la messe du dimanche du Baptême du Seigneur

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  • Le pape et le vaccin : "c'est éthique, je vais le faire"

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    De Francesco Antonio Grana sur le Fatto Quotidiano :

    L'appel du pape François pour le vaccin : "C'est éthique, je vais le faire. La santé est en jeu, mais aussi votre vie et celle des autres. Le négationnisme, suicidaire, inexplicable".

    Bergoglio, dans une interview exclusive avec Fabio Marchese Ragona pour Tg5, a annoncé qu'il allait se faire vacciner contre la maladie dans les prochains jours : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de danger particulier, pourquoi ne pas le prendre ?

    9 JANVIER 2021

    "Il y a un négationnisme suicidaire que je ne peux pas expliquer, mais aujourd'hui il faut se faire vacciner". Le pape François en est convaincu et, dans une interview exclusive de Fabio Marchese Ragona pour Tg5, il a expliqué : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de dangers particuliers, pourquoi ne pas le prendre ? Il a ajouté : "Je crois que, d'un point de vue éthique, tout le monde devrait prendre le vaccin, c'est une option éthique, parce que vous jouez votre santé, votre vie, mais vous jouez aussi la vie des autres". Bergoglio a annoncé qu'il sera lui-même vacciné dans les prochains jours, lorsque les doses destinées à tous les habitants et employés du plus petit État du monde arriveront au Vatican. "La semaine prochaine", a déclaré le pape, "nous commencerons à le faire ici et je me suis inscrit, il faut le faire. François a ensuite raconté que "quand j'étais enfant, je me souviens de la crise de la polio et de nombreux enfants étaient alors paralysés à cause de cela et il y avait un grand désespoir pour obtenir le vaccin. Quand le vaccin est sorti, ils vous l'ont donné avec du sucre et il y avait tant de mères désespérées. Puis nous avons grandi dans l'ombre des vaccins, pour la rougeole, pour cela, pour les autres, des vaccins que l'on nous a administrés quand nous étions enfants."

    Des mots qui suivent l'appel que le Pape a lancé dans le message de Noël d'Urbi et Orbi : "Je demande à tous : aux chefs d'État, aux entreprises, aux organisations internationales, de promouvoir la coopération et non la concurrence, et de rechercher une solution pour tous : des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux dans toutes les régions de la planète. En premier lieu, les plus vulnérables et les plus nécessiteux". Ajoutant qu'"en cette période d'obscurité et d'incertitude sur la pandémie, plusieurs lueurs d'espoir apparaissent, comme les découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières illuminent et apportent de l'espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous. Nous ne pouvons pas laisser des nationalismes fermés nous empêcher de vivre comme la véritable famille humaine que nous sommes. Nous ne pouvons pas non plus laisser le virus de l'individualisme radical nous vaincre et nous rendre indifférents à la souffrance d'autres frères et sœurs. Je ne peux pas me mettre devant les autres, en plaçant les lois du marché et les brevets d'invention au-dessus des lois de l'amour et de la santé de l'humanité".