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BELGICATHO - Page 696

  • L’archevêque de Paris attaque férocement les autorités après l’annonce d’une jauge maximale de 30 participants aux messes

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Le coup de colère de Mgr Aupetit après l’annonce d’Emmanuel Macron sur les messes

    « C’est une mesure totalement stupide, qui contredit simplement le bon sens », s’est exclamé l’archevêque de Paris sur Radio Notre-Dame, jeudi 25 novembre au matin. Il rappelle que l’annonce faite la veille par Emmanuel Macron de fixer une limite maximale de 30 personnes pour les messes n’est absolument pas conforme à l’échange entre l’exécutif et les responsables des cultes lundi dernier. « Comme d’habitude on a été écoutés mais pas du tout entendus, comme pour les lois de bioéthique », déplore Mgr Michel Aupetit.

    La confiance dans les autorités, « c’est fini ! »

    « Encore une fois, on se moque de nous », insiste l’archevêque de Paris, qui souligne l’incohérence de la règle fixée : « 30 personnes dans une petite église de village, on comprend, mais à Saint-Sulpice c’est ridicule ! On a des paroissiens qui viennent à 2000 dans certaines paroisses de Paris. On va s’arrêter à 31 ? C’est ridicule ! » Il condamne au passage l’injustice de traitement entre les commerçants et les lieux de culte, et rappelle que la Conférence des évêques de France avait proposé un protocole sanitaire tout à fait strict prévoyant le remplissage des églises au tiers de leur capacité et une distance de 4m2 entre les fidèles.

    « C’est trop, ça suffit », martèle l’archevêque de Paris. S'il n'était pas encore au courant qu'Emmanuel Macron revenait sur sa décision au moment où il s'exprimait sur les ondes de Radio Notre Dame, il considère que cet épisode remet durablement en cause la confiance des catholiques dans les autorités : « Là, c’est fini. On nous infantilise, on ne nous prend pas au sérieux », lâche Mgr Aupetit, sans appel. « Jusqu’à présent nous avons été extrêmement loyaux envers les autorités légitimes comme saint Pierre et saint Paul nous le demandent, mais quand on va trop loin, et qu’on touche à notre conscience et à notre bon sens, cela ne va pas passer du tout ».

    Des policiers avec des matraques dans les églises ?

    Et l’archevêque d’ajouter : « peut-être que M. Darmanin enverra des policiers avec des matraques pendant la messe, on va bien voir. Ce serait quand même un spectacle assez étonnant ». Mardi soir, évêques, prêtres et fidèles ont massivement condamné l’annonce d’Emmanuel Macron, faisant pleuvoir des messages de colère et de déception sur les réseaux sociaux. Le président de la conférence des évêques de France, Mgr de Moulins-Beaufort, s’est entretenu au téléphone avec le président de la République. Celui-ci doit proposer une nouvelle jauge avant jeudi matin.

     
  • Le vieillissement de la population mondiale

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Démographie : la population mondiale vieillit

    Publié le : 25 novembre 2020

    En 2018, les personnes âgées sont plus nombreuses « que les enfants de moins de 5 ans ». Une première dans l’histoire de l’humanité. Aujourd’hui, « une personne sur onze a plus de 65 ans ». Les projections des Nations Unies estiment que le ratio sera d’ « une sur six » en 2050 où on pourra compter 426 millions de personnes âgées de 80 ans, contre 143 millions en 2019.  Tous les pays sont concernés. L’Afrique aussi où « l’âge moyen a commencé à augmenter ».

    « En trois siècles, l’espérance de vie à la naissance a plus que doublé ». En France, l’espérance de vie se situe à « environ 86 ans pour les femmes et 80 ans pour les hommes », explique Jacques Vallin, démographe émérite à l’Ined[1]. L’espérance de vie en bonne santé se situerait quant à elle à 65 ans.

    Les raisons de cet allongement sont à trouver à la fois dans les progrès techniques médicaux, mais surtout dans l’évolution des conditions de vie. Un « modèle fragile » : aux Etats-Unis par exemple, l’explosion des overdoses a mis un « coup d’arrêt à la progression de la longévité ».

    L’augmentation de l’espérance de vie est-elle sans fin ? Pour Jacques Vallin, « parler d’immortalité de l’homme n’a aucun sens. Comment croire qu’un être aussi fragile pourrait ne pas mourir quand même le soleil doit disparaître un jour ? Le but de la science est d’améliorer la qualité de vie et la santé, pas d’éliminer la mort ».

    [1] Institut national d’études démographiques.

    Sources : La croix, Emmanuelle Lucas (24 et 25 novembre 2020)

  • En Irlande, des bébés nés vivants après un avortement sont laissés sans soins jusqu'à ce qu'ils meurent

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Irlande : des bébés nés vivants après un avortement tardif laissés sans soins jusqu’au décès

    Publié le : 25 novembre 2020

    En Irlande les bébés qui subissent des avortements tardifs naissent parfois vivants, et sont la plupart du temps laissés sans soins jusqu’à leur décès. C’est une étude publiée dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology qui révèle ces faits. L’étude se base sur des entretiens avec des médecins pratiquant des IVG en Irlande. Les avortements tardifs y sont dépénalisés en cas d’ « anomalie fœtale létale ». Ces médecins affirment devoir réclamer aux différents services les soins humains minimum pour ces bébés vivants, personne ne sachant qui exactement peut s’en occuper. Les médecins pratiquant les avortements doivent « supplier » pour obtenir des soins palliatifs. Plusieurs d’entre eux parlent de « conflit interne » et jugent la façon de mettre fin à la vie de ces bébés « brutale », « horrible » et « émotionnellement difficile ». L’étude mentionne des « querelles internes entre médecins sur la question de savoir qui est ‘responsable’ des soins à donner à ces bébés en détresse ».

    Ces faits viennent contredire les propos tenus par Simon Harris le 7 novembre 2018, alors ministre de la santé, au moment de la dépénalisation de l’IVG : il avait affirmé que « cela n’arriverait jamais » (cf. Le Parlement Irlandais dépénalise l’avortement ). Il avait rejeté l’amendement 98 « qui visait spécifiquement à garantir des protections pour tout enfant né vivant après un avortement ». Cet amendement aurait obligé les médecins à « prendre toutes les mesures appropriées et réalisables pour préserver la vie d’un nourrisson ». L’amendement ajoutait également que « pour éviter tout doute, le fait que le nourrisson soit né vivant à la suite d’une interruption de grossesse ou d’une tentative d’interruption de grossesse (…) ne [devait] pas être un élément pertinent pour le médecin lorsqu’il détermine ce qui constitue une mesure appropriée ». L’amendement visait précisément à « garantir que les bébés qui survivent à un avortement aient droit à des soins – qu’ils ne soient pas laissés pour mort sans soins palliatifs qui soulageraient toute souffrance ou détresse ». 

    Sources : Iona Institute (20/11/2020) ; Gript (24/11/2020)

  • "Allons tous et toutes dans la rue pour défendre la vie!" Le pape encourage la mobilisation contre l'avortement en Argentine

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Argentine: « Tous et toutes dans la rue pour défendre la vie! » encourage le pape François

    Le oui à la vie, « une question d’éthique humaine »

    « Merci beaucoup pour votre courrier et pour la lettre des dames », a déclaré le Pape dans une lettre manuscrite qu’il leur a fait parvenir par l’intermédiaire de la députée nationale Victoria Morales Gorleri (Pro), et par laquelle il répond à la demande des femmes de la « villa » d’intervenir dans le débat.

    « Merci aux personnes qui vous font parvenir ma lettre, en particulier à Mesdames Marcela Errecalde et Vicky Morales Gorleri. Et le samedi 28, allons tous et toutes dans la rue pour défendre la vie! », dit le pape en faisant allusion à une prochaine Marche pour la vie.

    Le pape salue l’initiative de ces femmes: « Merci beaucoup pour votre courrier et pour la lettre des dames. Ce sont vraiment des femmes qui savent ce qu’est la vie. Dites-leur que j’admire leur travail et leur témoignage. Je les remercie du fond du cœur pour ce qu’elles font et qu’elles continuent! La patrie est fière d’avoir de telles femmes. »

    C’est là que le pape ajoute, toujours de sa main: « Et sur le problème de l’avortement, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit pas avant tout d’une question religieuse mais d’une question d’éthique humaine, préalable à toute confession religieuse. »

    « Et il est bon de se poser les deux questions », ajoute le pape, en quelque sorte pour un examen de conscience: « Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème? Est-il juste d’engager un tueur à gages pour résoudre un problème? »

    « Merci pour tout ce que vous faites. N’oubliez pas, s’il vous plaît, de prier pour moi. Je le fais pour vous. Salutations à votre mari et à votre fille. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge prenne soin de vous. Fraternellement,
    Franciscus. »

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  • Dans le conflit du Haut-Karabagh, rien n’est simple…

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    De François Martin sur Smart Reading Press :

    CONFLIT DU HAUT-KARABAGH : RIEN N’EST SIMPLE !

    Le conflit du Haut-Karabagh – une enclave peuplée d’Arméniens, située dans le Caucase, sur le territoire de l’Azerbaïdjan – illustre parfaitement la difficulté d’interprétation d’un événement géopolitique lorsque s’entremêlent questions culturelles, politiques et religieuses, vieilles rancunes, passé et présent. Il est très facile alors – et profitable pour certains – d’y plaquer des raisonnements simplistes. Pour comprendre ce conflit, il faut aller dans les détails et démêler, d’une main délicate, le bon grain et l’ivraie.

    Dans le conflit du Haut-Karabagh, rien n’est simple…

    L’Histoire nous dit d’abord que c’est en 1921, en présence de Staline, que le Comité central du Parti bolchevik décide le rattachement du Haut-Karabagh à la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan1. En 1923 est constitué «l’Oblast autonome du Haut-Karabagh», séparé de l’Arménie par un couloir. Si, au départ, le territoire du Haut-Karabagh lui-même est constitué par 94 % d’Arméniens, ce n’est pas le cas concernant l’Oblast autonome, qui compte en 1989, au moment de la chute de l’Empire soviétique, 189 000 habitants, dont 145 000 Arméniens, mais aussi 41 000 Azéris et d’autres peuples, notamment des Kurdes, formant une enclave sur le territoire de l’Azerbaïdjan2.

    LA GUERRE DE 1991-1994

    En 1988, la perestroïka change en tout cas les choses et, le 20 février 1988, la région autonome se déclare en sécession. En 1991, le conflit se transforme en une guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan lorsque, le 26 novembre 1991, le Parlement d’Azerbaïdjan, en réponse à la déclaration de sécession de 1988, abolit le statut d’autonomie de l’Oblast.

    On remarquera qu’il a mis presque quatre ans, ce qui n’est pas la marque, de la part des dirigeants azéris de l’époque, d’un tempérament très belliciste, mais bien de leur prudence. Sans doute sont-ils conscients de la complication d’un tel dossier et des risques militaires encourus dans cette région montagneuse très difficile à conquérir, alors que les soldats azéris ne sont pas des soldats de montagne, à la différence des Arméniens locaux. Pas de «djihad», en tout cas pas à l’époque.

  • Un lien entre les vaccins anti-covid19 et des tissus de foetus avortés ?

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    De Jonah McKeown sur le site du National Catholic Register :

    Quel est le lien entre le vaccin de Moderna et les tissus fœtaux avortés ?

    Le vaccin de Moderna n'est pas totalement dépourvu de tout lien avec l'avortement, car il est prouvé que les vaccins ont un certain rapport avec l'utilisation de cellules foetales avortées dans les premiers stades de la conception du vaccin.

    Moderna a récemment annoncé qu'un essai de son vaccin a démontré qu'il était efficace à 94,5 %.

    25 novembre 2020

    Au milieu du débat sur l'éthique d'un candidat vaccin COVID-19 en cours de développement par Moderna, un microbiologiste catholique a déclaré à l'CNA (Catholic News Agency) que si la recherche liée aux cellules foetales avortées peut avoir contribué à la base de connaissances utilisée dans le développement du vaccin, la production réelle du vaccin n'utilise pas de cellules d'aucune sorte, foetales ou autres.

    Le diacre Robert Lanciotti, microbiologiste et ancien chef du laboratoire de diagnostic et de référence du Center for Disease Control and Prevention à Fort Collins, Colorado, a déclaré à CNA que le mode de production du vaccin Moderna n'est pas controversé sur le plan éthique - contrairement à plusieurs autres vaccins courants, qui sont cultivés dans des cellules foetales avortées.

    Les vaccins traditionnels utilisent des virus morts ou altérés, et les virus doivent être cultivés dans des lignées cellulaires, a déclaré le diacre Lanciotti. Certains vaccins basés sur des virus modifiés sont produits en les cultivant dans des lignées cellulaires de fœtus avortés, ce qui les rend moralement illicites pour les catholiques, sauf pour des raisons graves.

    En revanche, la production de vaccins à ARN n'utilise pas du tout de cellules, a-t-il dit. Au cours de ses 30 années de travail au CDC, la spécialité du diacre Lanciotti était de produire de l'ARN dans la même réaction que celle utilisée pour produire le vaccin Moderna.

    Le vaccin de Moderna est basé sur l'ARN du coronavirus, et utilise une protéine de pointe, ou peplomère, provenant du SARS-CoV-2 plutôt que des lignées cellulaires dérivées de fœtus avortés.

    L'ARN est injecté au receveur, ce qui incite ses cellules à produire la protéine de pointe. Cela déclenche la production d'anticorps et de cellules T par le receveur.

    Le vaccin de Moderna n'est pas complètement exempt de tout lien avec l'avortement, car il est prouvé que les vaccins ont un certain lien avec l'utilisation de cellules de foetus avortés dans les premiers stades de la conception du vaccin.

    Cependant, selon le diacre Lanciotti, il y a une distinction entre "conception" et "production". Bien que cela puisse sembler être une différence subtile, il a déclaré que dans ce cas, il est plus logique d'évaluer l'éthique de la production du vaccin lui-même, plutôt que toute connaissance et compréhension préexistantes qui ont présidé à son développement.

    "L'association entre les cellules foetales avortées et ces vaccins à ARN est si lointaine que je ne pense pas que vous trouveriez un théologien en morale catholique qui dirait qu'il y a un problème du tout", a déclaré le diacre Lanciotti.

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  • Notre-Dame de Paris : la Ministre Roselyne Bachelot juge "irrecevable" l'idée de vitraux contemporains

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    Un éventuel remplacement des actuels vitraux de Notre-Dame par des vitraux contemporains, proposition suggérée au sein du diocèse de Paris, a été jugé mardi "irrecevable" par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. Lu sur France info culture :

    « Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris, a évoqué devant des prêtres de son diocèse l'éventualité d'un geste contemporain avec la création de nouveaux vitraux, en chargeant un groupe de travail de réfléchir au futur aménagement du lieu de culte et à un meilleur accueil des millions de visiteurs, selon de récentes informations de presse.

    "L'Etat est compétent sur tous les décors intérieurs"

    "Le clergé est habilité à amener du mobilier culturel" mais "les vitraux ne sont pas du mobilier" et "l'Etat est compétent sur tous les décors intérieurs", a rappelé Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, auditionnée le 24 novembre par la mission d'information de l'Assemblée nationale chargée de veiller à l'application de la loi Notre-Dame de juillet 2019.

    "La France a signé la convention de Venise (de l'UNESCO) de 1964 qui rend absolument impossible toute dépose des dits vitraux et leur remplacement par des oeuvres modernes. La chose est pour moi irrecevable et contraire aux conventions que nous avons signées", a-t-elle martelé. "Je ne serais pas a priori choquée que des éléments décoratifs plus modernes, plus actuels, puissent être amenés dans une chapelle", a-t-elle tempéré.

    L'éventualité d'un geste contemporain pour reconstruire la flèche avait déjà suscité le débat. La décision a finalement été prise de la reconstruire à l'identique. Interrogée sur le futur aménagement du parvis de la cathédrale, Roselyne Bachelot a aussi indiqué vouloir "défendre le respect paysager" du site.

    Polémique autour de l'usage des donations

    Par ailleurs, elle a vivement rejeté le reproche fait par la Cour des comptes à son ministère, qui regrettait qu'une petite partie des sommes reçues des donateurs soit utilisée pour divers frais de fonctionnement comme la communication, les salaires et les loyers de la maîtrise d'ouvrage. Selon le rapport de la Cour, l'Etat et non l'Etablissement public aurait dû prendre en charge ce budget.

    "Nous ne nous entendrons pas sur cette polémique. Il n'y a pas de sujet" sur cette affaire "claire et transparente", a-t-elle tranché. "La maîtrise d'ouvrage fait partie des travaux de conservation" de Notre-Dame, et "n'est pas détachable" du reste des taches, a-t-elle insisté. »

    Ref. Notre-Dame de Paris : la Ministre Roselyne Bachelot juge "irrecevable" l'idée de vitraux contemporains

    L’ archevêque de Paris moins écouté pour "sa" cathédrale que le chapitre des chanoines de la cathédrale Saint Paul de Liège pour la leur. Il est vrai que l’importance de ces deux  monuments (partim neo) gothiques n’est pas comparable…

    JPSC

  • Chine : les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

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    Alors que le Vatican se réjouit de la nomination "d'évêques chinois en communion avec le pape", la réalité sur le terrain confirme la détermination du Parti Communiste Chinois à faire des églises des lieux de propagande politique.

    De An Xin sur Bitter Winter :

    Les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

    11/18/2020

    La propagande gouvernementale continue d'envahir les lieux de culte chinois, car ils sont transformés en centres de publicité pour promouvoir le Parti communiste et ses dirigeants.

    Le département des affaires religieuses de Putian, une ville au niveau de la préfecture dans la province du Fujian au sud-est du pays, a dépensé 500 000 RMB (environ 75 000 $) en octobre pour transformer le premier étage d'une église des Three-Self (Mouvement patriotique des trois personnes - https://fr.qaz.wiki/wiki/Three-Self_Patriotic_Movement) dans la ville de Daitou du district de Xiuyu en "Station de pratique de la civilisation pour une nouvelle ère". De nombreux centres de propagande de ce type sont créés dans tout le pays depuis fin 2018 pour imposer l'idéologie du PCC à la population. Ils sont souvent installés dans des lieux de culte qui ont été repris par l'État à cette fin.

    The “Civilization Practice Stations for a New Era” set up on the first floor of the Three-Self church in Daitou town.

    Les "Stations de pratique des civilisations pour une nouvelle ère" installées au premier étage de l'église des Three-Self de la ville de Daitou.

    Le 6 novembre, plus de 100 fonctionnaires du gouvernement ont assisté à l'ouverture du centre de propagande, rempli de 168 affiches sur Mao Zedong, Xi Jinping et les autres dirigeants communistes passés et présents de la Chine. Le pasteur de l'église a été obligé d'intégrer des histoires sur Mao Zedong dans son sermon ce jour-là, ce qui a beaucoup attristé la congrégation qui doit maintenant se réunir au deuxième étage du bâtiment.

    Posters with Xi Jinping and Mao Zedong’s images and quotes in the new propaganda center in Daitou.
    Affiches avec des images et des citations de Xi Jinping et Mao Zedong dans le nouveau centre de propagande de Daitou.

    "Nous n'osons pas refuser ce matériel de propagande de peur que le gouvernement n'interdise nos rassemblements", a déclaré un membre de l'église, impuissant. "Nous sommes impuissants à les défier."

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  • Rhode-Saint-Genèse : l'église de Ten Broek devient une distillerie

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    Editiepajot : SINT-GENESIUS-RODE - Kerk Tenbroek wacht op kopers

    Lu sur Het Laatste Nieuws (p. 16) de ce 25 novembre :

    Sint-Genesius-Rode : L'église paroissiale de Ten Broek a de nouveaux propriétaires

    L'église paroissiale de Sainte-Elisabeth de Hongrie a de nouveaux propriétaires. La paroisse Notre-Dame d'Alsemberg a décidé de vendre l'église vide il y a un an. On ne sait pas encore qui sont les nouveaux propriétaires, mais la fabrique d'église et le vicariat sont tous deux d'accord avec le projet proposé par les acheteurs. L'église sera meublée comme une maison, mais il y aura également un atelier et un entrepôt pour la distillation de spiritueux à base de produits agricoles de la région. L'accord a été conclu l'année dernière, mais n'a été annoncé que maintenant. L'intérieur de l'ancienne église du hameau de Ten Broek a été enlevé plus tôt. L'orgue se trouve dans la chapelle d'hiver de la Onze-Lieve-Vrouwkerk à Alsemberg, les fonts baptismaux ont été déplacés dans l'église de Dworp et les œuvres d'art et les statues sont stockées dans l'entrepôt de la fabrique d'église d'Alsemberg.

  • Quand le pape se fait le défenseur du revenu universel

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    De François Lenglet sur le site de RTL :

    Le pape François, fervent défenseur du revenu universel

    Avec la crise de la Covid-19, l'idée du revenu universel est réapparue, prônée par le pape François lui-même.

    24/11/2020

  • Un fonds de soutien pour « aider les communautés chrétiennes arméniennes à venir au secours des réfugiés »

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    La grande détresse des Arméniens

    Après le cessez-le-feu signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au soir du 9 novembre (LSDJ n°1116), une partie du Haut-Karabakh, peuplé à 80% d’Arméniens, est désormais aux mains des Azéris.

    « J’avais dit qu’on chasserait [les Arméniens] comme des chiens, nous l’avons fait » a claironné le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev. Cette défaite au Haut-Karabakh (Artsakh, de son nom originel), rouvre pour les Arméniens la blessure mal cicatrisée du génocide perpétré par les Turcs en 1915 et des nombreux massacres qu’ils ont subis de la part des Azéris, musulmans turcophones (en 1918, 1920, 1988, 1990…). Ceux-ci se sont lancés à l’attaque du Haut-Karabakh le 27 septembre après une longue préparation militaire. Malgré la défense acharnée des combattants arméniens, ils ont remporté la victoire grâce à l’aide massive de la Turquie en armes sophistiquées (dont des drones) et en personnel, avec notamment plusieurs milliers de djihadistes dépêchés de Syrie par Erdogan. Tous les moyens ont été employés pour perpétrer cette nouvelle épuration ethnique contre les Arméniens, y compris des bombes à sous-munitions et des bombes au phosphore. Au total, dans les deux camps, les combats auraient fait plus de 5000 morts. Le cessez-le-feu a été signé sous le patronage de la Russie, ce qui renforce l’amertume des Arméniens qui se sentent sacrifiés sur l’autel de la « realpolitik ».

    Cette tragédie est le fruit empoisonné de deux régimes totalitaires, l’un d’hier, le communisme soviétique, et l’autre, bien vivace, l’islam, qu’Erdogan veut rendre conquérant sous la houlette d’un nouvel empire turc. Ce sont les bolchevicks qui, sous l’inspiration de Staline, attribuèrent le Haut-Karabakh, peuplé de chrétiens depuis mille six cents ans, à l’Azerbaïdjan musulman en 1923. À la chute de l’URSS, l’Arménie affronta l’Azerbaïdjan pour récupérer cette enclave (11 000 km2 de montagnes fertiles, en particulier pour le vignoble). Au terme de deux ans de rudes combats, les Arméniens l’emportèrent et récupérèrent le Haut-Karabakh en 1994, grâce, alors, au soutien des Russes. Mais cette situation n’a jamais été entérinée par le droit international, resté figé sur le découpage pratiqué par Staline pour mater les chrétiens arméniens. Autant d’éléments historiques et juridiques dans la partie d’échecs qui se joue aujourd’hui entre Poutine et Erdogan, tour à tour alliés et adversaires, et dont sont exclus les Occidentaux, impuissants ou indifférents au sort des Arméniens. En imposant un cessez-le feu qui fige les combattants sur l’ancien découpage soviétique, Poutine entend bien rester maître du jeu sur l’échiquier caucasien, et le signifier à toutes les anciennes « républiques », à commencer par l’indocile Arménie dont le jeune président, Nikol Pachinian, s’était pris pour un chef de guerre en faisant fi des appels à la modération du Kremlin. En permettant à l’Azerbaïdjan de récupérer une partie du Karabakh sans lui permettre d’envahir l’Arménie, Poutine veut empêcher que ce pays riche en pétrole bascule dans le giron d’Ankara.

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