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BELGICATHO - Page 969

  • R.D.C : bienvenue dans le poto-poto congolais

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    Lu sur le site web de la Libre Afrique, ce 29 avril 2019 :

    « L’opposant congolais Martin Fayulu, qui conteste la victoire du nouveau président Félix Tshisekedi, a appelé dimanche à la démission de ce dernier lors d’un meeting à Kinshasa, a rapporté un journaliste de l’AFP. « Cette fois-ci, nous sommes rentrés pour demander et obtenir la démission de Félix Tshisekedi. Il a fait la honte, il a vendu le pays », a déclaré M. Fayulu devant plusieurs milliers de ses partisans, en présence des forces de l’ordre.

    « N’attendez plus un mot d’ordre (…). Vous, peuple, vous êtes plus fort que n’importe quelle armée au monde. Au Soudan et en Algérie, le peuple a obtenu le départ des dirigeants. Ici, on doit faire la même chose contre Kabila et Tshisekedi », a-t-il ajouté.

    Réunis place sainte Thérèse dans la commune populaire de Ndjili (est), les manifestants sont venus écouter M. Fayulu qui revenait de Bruxelles au lendemain d’une réunion des leaders de la coalition Lamuka, qui avait soutenu sa candidature à la présidentielle du 30 décembre.

    A l’issue du scrutin, un autre opposant, Félix Tshisekedi, a été proclamé vainqueur. Mais M. Fayulu, revendique toujours la victoire avec 60% des voix.

    Samedi à Bruxelles, au terme d’une réunion de deux jours, les six leaders de Lamuka (Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Freddy Matungulu, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa Nyamwisi) ont réaffirmé leur « unité » et ont annoncé la transformation de la coalition électorale Lamuka en « plateforme politique », avec une présidence tournante pour une durée de trois mois.

    La première présidence sera assurée par Moïse Katumbi. Allié puis adversaire de l’ex-président Joseph Kabila, l’ex-gouverneur du Katanga minier était poursuivi depuis 2016 dans une affaire de spoliation immobilière dont il niait tout fondement.

    Il avait quitté la RDC en mai 2016 pour l’Afrique du Sud puis la Belgique, pour des raisons de santé. Il avait été ensuite condamné un mois plus tard à trois ans de prison.

    Riche homme d’affaires, patron du TP Mazembe de Lubumbashi, gloire du football africain, M. Katumbi avait finalement soutenu et financé la campagne de l’opposant Martin Fayulu.

    Le 19 avril, la justice congolaise a annulé sa condamnation.

    Investi le 24 janvier, le président Tshisekedi n’a ni nommé de Premier ministre ni de gouvernement. Il est lié par un accord politique à son prédécesseur, Joseph Kabila, dont la coalition du Front commun pour le Congo (FCC) a conservé la majorité absolue à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les gouvernorat des provinces.​ »

    Ref. RDC: l’opposant Fayulu appelle à la démission du président Tshisekedi

    Pour mijoter dans le pot-au-feu à l’huile de palme de la moambe politique congolaise , le pape François vient de confirmer Mgr Ettore Balestrero comme nouveau nonce apostolique en remplacement du courageux Mgr Montemayor  qui avait apporté son  soutien au Comité laïc de coordination (CLC), un collectif catholique, organisateur des manifestations en 2017 et 2018 contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.

    Mgr Montemayor avait déploré en janvier 2018 « la réaction disproportionnée des forces de sécurité congolaises » pour disperser une manifestation de catholiques, en réaction au nouveau report de l’élection présidentielle – initialement prévue en 2016 et qui s’est finalement tenue le 30 décembre dernier dans les conditions que l’on sait.

    Son successeur, Mgr Balestrero -spécialiste du « dialogue » avec les communistes des « Forces armées révolutionnaires de Colombie »(FARC) -aura tout le loisir d’apprendre que la mentalité congolaise n’ a rien à voir avec celle des guérilleros d’Amérique du Sud. Bienvenue au pays du poto-poto.

    JPSC

  • Quand nos évêques s'adressent à leurs concitoyens catholiques en vue des élections

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    En vue des prochaines élections, nos évêques ont adressé à leurs concitoyens catholiques un message que l'on trouvera ICI.

    Sur son blog, Le Beffroi, Pascal de Roubaix réagit à cette missive en écrivant à son tour la lettre des évêques qu'il aurait souhaité lire :

    LETTRE POUR LETTRE

    Je lis une lettre reproduite dans la presse que nous adressent, à nous les catholiques, les évêques de Belgique en prévision des élections du mois prochain.

    Fortement déçu par le manque de force et de souffle de ce texte franchement insipide, je me suis mis à mon clavier et j’ai écrit, non sans une certaine impertinence qu’ils me pardonneront je l’espère, ce que j’aurais voulu lire et qui attend vos avis.  Voici :

    Bien chers frères dans le Christ,

    Les élections régionales, fédérales et européennes auront lieu d’ici quelques semaines et nous  tenons absolument à ce que les catholiques de Belgique y participent activement et fassent entendre leur voix en ces moments essentiels du débat démocratique. Nous voulons donc vous y encourager en vous rappelant les principaux enjeux politiques qui ne peuvent en aucun cas nous laisser indifférents.

    Premier sujet : la mondialisation du consumérisme matérialiste. Tous les chrétiens, comme l’Eglise, se retrouvent ici face à des lobbys dotés de grands moyens financiers, très actifs dans les couloirs de l’ONU, et qui travaillent dans le monde entier au développement du relativisme moral et de la neutralité philosophique. Ce consumérisme refuse les valeurs universelles qui sont à la base de notre civilisation judéo-chrétienne personnaliste. C’est ce personnalisme chrétien que l’Europe doit défendre bec et ongle pour le bien commun de l’humanité. Ne soutenons que les candidats au Parlement européen qui s’engagent explicitement à “rendre à Dieu ce qui est à Dieu”.

    Ici nous tenons à prévenir les élus futurs que ce combat est loin d’être une chimère, en insistant sur le nombre, chaque jour plus grand, de chrétiens qui perdent la vie pour leur foi. Ici aussi il est primordial que l’Europe défende ces martyrs, dénonce ces crimes et prenne ses responsabilités vis-à-vis des Etats qui les acceptent ou des groupes qui les perpètrent.

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  • Réforme de la Curie : la Congrégation pour la doctrine de la foi reléguée ?

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    De Marie Malzac sur le site du journal La Croix :

    La réforme de la curie se précise

    Dans des propos rapportés par l’hebdomadaire catholique espagnol Vida Nueva, les cardinaux Oscar Maradiaga et Oswald Gracias, membres du Conseil des cardinaux chargés de réformer la curie, confirment, entre autres, la création prochaine d’un grand dicastère pour l’évangélisation, qui aurait la préséance sur la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Après cinq ans de travaux de la part du Conseil des cardinaux chargé d’aider le pape dans le gouvernement de l’Église universelle et la réforme de la Curie – « C9 » devenu « C6 », la nouvelle constitution, intitulée Praedicate Evangelium, pourrait être promulguée prochainement. Un an après la remise du projet au pape, une dernière version a été validée par le conseil au cours de sa dernière réunion, du 8 au 10 avril.

    Quelques jours plus tôt, cette publication avait déjà révélé que la principale nouveauté du nouveau document résiderait dans la création d’un nouveau grand dicastère de l’évangélisation, qui aurait la préséance sur la Congrégation pour la doctrine de la foi, considérée à l’heure actuelle comme l’organe ayant le plus de poids au sein de la curie.

    Une curie à l’image de l’Église « missionnaire »

    « François souligne toujours que l’Église est missionnaire. C’est pour cela qu’il est logique que nous ayons placé le dicastère pour l’évangélisation en premier lieu, et non celui de la doctrine de la foi », souligne à l’hebdomadaire le cardinal Oscar Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa et membre du conseil.

    Le nouveau dicastère serait le fruit d’une fusion entre la Congrégation pour l’évangélisation des peuples (connue aussi comme Propaganda fide) et le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.

    Un autre changement ecclésiologique majeur est introduit dans les propositions du « C6 » : les dicastères du Vatican seront mis au service du collège épiscopal. « En tant que successeurs des apôtres, les évêques ne sont pas dans une position ecclésiologique inférieure à ceux qui travaillent à la curie romaine », explique ainsi le cardinal Maradiaga. De ce fait, l’évêque d’un diocèse, même petit, se verrait désormais reconnaître le même poids hiérarchique qu’un préfet de dicastère romain.

    Des laïcs « à la tête des dicastères »

    « Le pape souhaitait qu’une attitude de service prime et que la curie soit à la disposition des évêques. Nous avons beaucoup discuté de ce point au cours de nos réunions », détaille pour sa part le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et lui aussi membre du conseil. Ainsi, selon le nouveau document, les dicastères ne seraient plus un « instrument » du pape pour « superviser » les évêques mais leur « rôle principal serait de les aider ».

    « Notre réforme n’entend pas se limiter au respect du critère d’amincissement par la fusion des Conseils pontificaux précédents. L’objectif principal est de souligner l’importance des laïcs dans l’Église et pour l’Église », décrit le cardinal Maradiaga. Le texte, précise-t-il en ce sens, consacre en outre la possibilité que des laïcs soient mis à la tête de dicastères.

    Enfin, le document prévoit d’inclure parmi les « institutions liées au Saint-Siège » la Commission pontificale pour la protection des mineurs, créée par le pape en 2014. « Nous voulions qu’elle demeure indépendante afin de respecter sa crédibilité et qu’elle ne devienne pas la voix de la curie, mais d’un autre côté, si tu ne fais pas partie de la curie, tu n’as pas de pouvoir sur elle. Il faut chercher un équilibre entre crédibilité et efficacité », synthétise le cardinal Gracias au sujet des débats qui ont mené à repenser le statut de cet organe.

    « Après la promulgation de Praedicate Evangelium et le retour des conférences épiscopales après étude, on pourrait envisager de consacrer une assemblée synodale à ces nouvelles lignes d’ecclésiologie pratique », poursuit le cardinal Maradiaga.

    Dernières vérifications

    La dernière version rédigée par les cardinaux de la garde rapprochée du pape doit en effet désormais être envoyée pour de dernières vérifications aux dicastères de la curie, aux conférences épiscopales et à certaines universités catholiques de renom dans le monde. Selon Vida Nueva, les évaluations de cette dernière version devraient d’arriver d’ici fin mai au Vatican, afin de pouvoir être traitées dans le courant du mois de juin et examinée par le « C6 » au cours de leur réunion prévue du 25 au 27 juin. Ce sera le trentième depuis la création de ce conseil, nommé spécifiquement par le pape François peu après son élection pour réformer la curie. La nouvelle constitution doit remplacer Pastor Bonus, le texte en vigueur, promulgué en 1988 par Jean-Paul II.

    Toutefois, de l’aveu même des rédacteurs du texte, il devrait être difficile de rester dans ces délais. D’ailleurs, selon les informations de La Croix, le document n’est pas encore arrivé à la Conférence des évêques de France.

  • Quand le Père Michel Viot paraphrase Arletty

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    Atmosphère, atmosphère, l’Eglise d’aujourd’hui a-t-elle une gueule d’atmosphère ? Lu sur le blog du Père Michel Viot :

    Michel Viot 58c8c090459a45905d8b473d.jpgLa « trêve pascale » étant maintenant terminée, il importe que l’Eglise se souvienne que sur la terre elle a le devoir d’être militante. Au cas où elle l’aurait oublié, au travers du désengagement de certains, voire de leurs manques, et pire encore de leurs trahisons, le terrible avertissement, que constitue à mes yeux l’incendie de Notre Dame de Paris, est venu nous le rappeler. Le feu  qu’il agresse des cerveaux chrétiens ou leurs sanctuaires de pierres, est le genre d’ennemi qui incite aux questions et aux combats. A ce propos d’ailleurs, je me demande si nous avons tous vu brûler la même chose quand j’entends parler de reconstruction et de restauration. Je fais partie de ces catholiques qui n’admettront ni le modèle Reichstag de Berlin (mais les allemands avaient de bonnes raisons de ne pas reconstruire à l’identique), ni l’intrusion d’une flèche de style contemporain qui serait à notre cathédrale ce que le « vagin de la reine » fut aux jardins de Versailles.

    Ma première question demeure cependant liée à mon titre. Sans la semaine Sainte et l’incendie j’en aurais parlé beaucoup plus tôt. Par plusieurs médias nous avons en effet appris que des prêtres et des laïcs impliqués dans la vie du diocèse de Lyon, avaient voté, le 28 mars dernier, par 48 voix sur 50, le départ définitif de leur Cardinal Archevêque, Monseigneur Philippe Barbarin dont le Saint Père venait de refuser la démission, tout en acceptant que celui-ci prenne ses distances avec le diocèse. Ensuite on pouvait lire que ces votants se trouvaient dans « un climat de bienveillance et d’écoute mutuelle et une très belle atmosphère de communion et de paix ». Ma première réaction fut de me demander ce qu’ils auraient fait sans cette angélique atmosphère ! En fait, nous étions plongés dans des brumes de charité de sacristie, quant au vocabulaire, il me fait regretter ces autres brumes d’un Quai sur lequel l’inoubliable Arletty parlait d’atmosphère avec un accent de vérité reflétant admirablement le niveau moral de ce conciliabule lyonnais ! Ces paroles entre guillemets sont rapportées à l’identique par Valeurs actuelles et le Point comme venant du Vicaire général, Mgr Yves Baumgarten. Elles n’ont pas, à ma connaissance, été démenties. Si on ne peut que se poser des questions sur ce qu’on entend à Lyon par « climat de bienveillance » et « écoute mutuelle », il parait difficile en revanche à tout bon catholique de ne pas en être indigné ! Depuis quand, dans l’Eglise catholique une assemblée a-t’elle le droit de voter sur une décision prise par le Saint Père, décision dont le caractère temporaire a été clairement expliqué par les deux principaux intéressés (le Pape et le Cardinal) ? Aussi la suite du communiqué du Vicaire général apparaît comme plus que malheureuse, même si elle ne fait que traduire la « volonté générale » de ces grands électeurs engagés dans la vie du diocèse qui m’apparaissent décidément comme des héritiers du richerisme rousseauiste et gallican de 1789 « la solution de retrait ne peut être que temporaire ». Pourquoi redire ce qui a été exprimé par le Saint Père sinon pour manifester que cette décision d’en haut n’a de valeur que parce qu’on l’accepte en bas, et qu’on en contrôlera l’application ? Ce qui permet d’oser d’autres incongruités en parlant « des signaux contradictoires envoyés par notre Église ces derniers jours » et « du Cardinal qui continue à tirer les ficelles. Il doit se retirer pour que la gouvernance soit claire ». Dans certains combats, on est sauvé par le gong ou le sifflet de l’arbitre. Ici, c’est la bonne vieille hypocrisie ecclésiastique qui empêche les prophètes célestes de Lyon de crier à leur évêque « enfermez-vous dans un couvent pour ne plus en sortir », version évangélique du «  suicidez vous, » hurlé par certains gilets jaunes aux policiers. Je crois que le Vicaire général de Lyon a largement été dépassé par les événements, je ne lui en veux nullement et n’aurais pas aimé me trouver à sa place. Mais c’est son évêque qui l’a nommé, il n’exerce ses fonctions que par délégation d’un pouvoir qu’il ne possède pas en propre. Je regrette donc qu’il n’ait pas pris plus de distance avec ce qu’avait voté cette assemblée irresponsable.

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  • Le catholicisme est le noyau civilisationnel de nos pays

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    Des propos recueillis par Guillaume Bonnet sur le site de France Catholique :

    Mathieu Bock-Coté : « Le catholicisme est le noyau civilisationnel de nos pays »

    Dans L’Empire du politiquement correct (Le Cerf), le sociologue québécois livre une analyse implacable de la fragmentation accélérée de la civilisation occidentale. Le projet diversitaire, qui substitue le particulier à l’universel, s’appuie sur une arme redoutable : le politiquement correct. France Catholique l’a rencontré au lendemain de l’incendie de Notre-Dame de Paris.

    L’unité nationale qui s’est manifestée dès l’embrasement de la cathédrale, ne vient-elle pas démontrer que l’idéologie diversitaire est encore loin d’avoir gagné ?

    Nous avons sans aucun doute connu un grand moment de communion. Tout le monde s’est senti touché, bouleversé, car nous était arrachée une part fondamentale de ce pays et de notre civilisation. En d’autres mots, les peuples résistent à leur décomposition même si le régime diversitaire travaille à leur dissolution. C’est que les peuples ne sont pas des constructions sociales artificielles, comme le soutient une certaine vulgate universitaire : ils existent et possèdent – comme le disait Paul Ricoeur - un noyau éthico-mythique fondamental. C’est ce noyau qui a été touché au cœur et s’est d’un coup réactivé. On pourrait dire les choses autrement : une nappe profonde d’identité française est remontée à la surface. Dans un monde friable, qui ne se cesse de se décomposer, Notre-Dame incarnait la continuité de la France. Cet incendie nous rappelle que les constructions humaines les plus lumineuses et les plus remarquables peuvent s’effacer devant nous. On les voudrait immortelles, mais telle n’est pas la condition de l’homme et de ses œuvres sur cette terre.

    Avez-vous été surpris par l’émotion manifestée par de nombreuses personnalités, peu suspectes d’indulgence à l’égard du monde catholique ?

    C’est la part d’optimisme que l’on peut déduire de ce drame. Face à des événements de cette nature, la meilleure part de l’homme rejaillit, elle resurgit. C’est la vertu paradoxale des grandes épreuves qui permettent aux peuples de refaire leur unité, ou du moins, de la ressentir. Lorsque l’histoire redevient tragique, la société des individus déliée peut s’effacer alors que la nation réapparaît. Les peuples refont leur unité autour de grandes épreuves. Sur le plan symbolique, affectif et culturel, nous venons de traverser une grande épreuve qui rappelle aux hommes ce qui les unit au-delà de ce qui les divise. Les jours ordinaires et les divisions vont revenir. La politique est ainsi faite, la démocratie aussi. Mais pour quelques heures, quelques jours, peut-être quelques semaines, s’impose très vivement le sentiment d’appartenir à cette patrie commune et millénaire qu’est la France.

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  • Vendredi 3 mai 2019 à 20h00, en la Cathédrale de Liège: concert du Choeur universitaire de Liège

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    concert_Choeur_Universitaire_Liège-1.jpg

    JPSC

  • La renaissance de la cathédrale d’Alep, un signe d’espoir pour la Syrie

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    De Vatican News :

    La renaissance de la cathédrale d’Alep, un signe d’espoir pour la Syrie

    La cathédrale de la Dormition de la Vierge Marie d’Alep a rouvert ses portes après plusieurs années de guerre. Un signe d’espoir pour l’ensemble des chrétiens de Syrie.
     
    Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

    Église martyrisée pendant la guerre, la cathédrale grecque-melkite de la Dormition de la Vierge Marie d’Alep, a rouvert ses portes mardi 23 avril lors d’une messe présidée par le patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, S.B Yousef Absi. Cet événement est «un geste symbolique et un signe positif du retour de la Syrie comme elle était dans sa beauté et sa vitalité» a-t-il affirmé.

    À ses côtés, lors de la cérémonie, étaient présents Mgr Jean-Clément Jambart, l’archevêque de rite melkite d’Alep, et le nonce apostolique, le cardinal Mario Zenari, qui a adressé les félicitations du Saint-Siège pour cette réouverture et sa gratitude pour les efforts accomplis pour la restauration de l’édifice après les dommages subis pendant la guerre. 

    «Outre les dommages matériels aux lieux de culte, l’Église syrienne s’engage pour réparer les dommages spirituels qui ont frappé les communautés de fidèles», a expliqué le cardinal Zenari à Radio Vatican. Fin 2013, l’édifice avait été touché lors de la bataille d'Alep, la toiture, le dôme, l’entrée et la sacristie avaient été détruits. 

    Très ému, Mgr Jean-Clément Jeanbart, l’évêque grec-catholique melkite d’Alep, perçoit cette reconsécration comme un souffle d’espérance pour la Syrie tout entière. 

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  • Plus de 4 300 chrétiens ont été tués dans le monde en 2018 en raison de leur foi

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    Lu sur le site du Parisien :

    Plus de 4 300 chrétiens tués dans le monde en 2018 en raison de leur foi

    Ils sont 40% de plus à être morts à cause de leur religion l’année dernière qu’en 2017.

    La situation s’est nettement aggravée en un an. Plus de 4 300 chrétiens ont été tués dans le monde en 2018 «en raison de leur foi», selon l'ONG Portes ouvertes.

    Ce bilan est en nette hausse, pour la sixième année consécutive, Le nombre de chrétiens tués est ainsi passé de 3 066 à 4 305 entre novembre 2017 et octobre 2018, soit une hausse de 40%, affirme cette organisation protestante qui publie ce mercredi son index 2019 des 50 pays où les «chrétiens sont le plus persécutés».

    L’immense majorité (90%) des victimes sont recensées au Nigeria : 3 731 chrétiens y sont morts l’an dernier, contre 2 000 en 2017. Dans ce pays, «les chrétiens font face à une double menace», le groupe djihadiste Boko Haram et les éleveurs peuls, note l'ONG. Le deuxième pays où le plus de chrétiens sont morts sur cette période est la Centrafique, avec 146 victimes recensées.

    Un chrétien sur 9 subit des persécutions

    Par ailleurs, un total de 245 millions de chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants, baptistes, évangéliques, pentecôtistes, chrétiens expatriés, convertis) sont persécutés, soit «1 chrétien sur 9», contre 1 sur 12 l'année dernière, ajoute-t-elle. Celle-ci entend par «persécution» à la fois les violences commises, mais aussi une oppression quotidienne plus discrète.

    En un an, «le nombre d'églises ciblées (NDLR : fermées, attaquées, endommagées, incendiées) a presque doublé, passant de 793 à 1 847», précise Michel Varton, directeur de Portes ouvertes. «Le nombre de chrétiens détenus passe de 1 905 à 3 150» sur la même période.

    La Corée du Nord figure de nouveau, comme les années précédentes, en tête de ce classement annuel, qui prend en compte les persécutions au sens large et pas les seules personnes décédées. S'il n'est pas possible de connaître, faute de «données fiables», le nombre de morts dans ce pays, l'ONG relève que «des dizaines de milliers de chrétiens (y) sont enfermés dans des camps de travaux forcés». Elle évoque une fourchette allant de 50 000 à 70 000 individus.

    Des églises attaquées en Inde

    L'Afghanistan, la Somalie, la Libye, le Pakistan, le Soudan, l'Erythrée, le Yémen, l'Iran, l'Inde et la Syrie arrivent après la Corée du Nord dans ce classement. L’Inde y apparaît pour la première fois assez haut, à la 10e place, en raison «des attaques contre une centaine d'églises». En Chine, «davantage de chrétiens y ont été emprisonnés que dans tout autre pays : 1 131 contre 134 l'année précédente».

    Les 5 pays les plus durs pour les chrétiens

    Portes ouvertes, partenaire d'Open Doors international (qui agit dans 60 pays), prévient que ses chiffres, qui ne concernent que les assassinats «prouvés de manière certaine» sur la foi d'informations recoupées émanant du terrain, de la presse et d'internet, sont «en dessous de la réalité». Cette association, qui «apporte un soutien spirituel, moral et humanitaire» aux chrétiens persécutés, existe en France depuis 1976.

  • Derrière le véganisme, un projet de société parfaitement déconstructeur

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    Lu sur "La Sélection du Jour" :

    DES CONTRE-OFFENSIVES AUX DIKTATS VÉGANES ET ANTISPÉCISTES

    Un vent de folie traverse les sociétés occidentales saisies par une nouvelle forme de catharisme. Comme l’indique leur nom, les cathares se voulaient des « purs » et étaient manichéens : ils se rangeaient dans le camp du Bien absolu opposé au Mal en soi. Aujourd’hui, végétariens (qui excluent la viande de leur alimentation), végétaliens (qui proscrivent tout produit d'origine animale) et végans (qui étendent cet interdit aux vêtements et le théorisent au nom des droits qu’ils prêtent à l’animal) se disputent la palme de la pureté écologique, les derniers se montrant les plus radicaux, au point de sombrer dans la violence. Un couple végan et antispéciste (c’est-à-dire déniant à l’être humain tout droit et supériorité sur l’animal) vient d’être condamné à Lille à de la prison ferme pour avoir saccagé ou incendié une quinzaine de boucheries, restaurants ou commerces dans les Hauts-de-France. De l’autre côté de la frontière, en Belgique, un couple, propriétaire d’un magasin biologique, encourt 18 ans de prison pour avoir provoqué la mort de son bébé par malnutrition et déshydratation, en s’obstinant à ne le nourrir que de « lait » végétal malgré les mises en garde répétées du pédiatre.

    « Derrière le véganisme, il y a un projet de société qui est parfaitement déconstructeur et nous voulons nous élever contre cela ! » a déclaré sur RTL le 25 avril Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat. Ceux-ci viennent de publier un livre blanc « Adieu veau, vache, cochon couvée » pour prendre la défense des éleveurs, des bouchers, d’une culture et d’un art de vivre dont la gastronomie est l’une des premières expressions. « Notre société mondialisée, de plus en plus citadine et coupée du monde rural, serait prête à sacrifier ses liens avec les animaux, sans vraiment réaliser l’ampleur d’un tel projet, et à leur conférer des droits inhérents à l’espèce humaine » alerte Jean-Noël Cardoux, sénateur (LR) du Loiret, Président du groupe d’études Chasse et pêche du Sénat. « Une telle démarche, non seulement ne serait pas protectrice de l’animal (…) mais porterait un coup fatal à nos traditions, à l’économie, à notre santé, pire fragiliserait in fine l’équilibre de la biodiversité. » Ce livre blanc recense les principaux liens d’interdépendance entre l’homme et l’animal depuis des millénaires, et rappelle aussi, à partir de données chiffrées, l’enjeu économique de ces activités.

    Une autre contre-offensive contre le végétarisme et le véganisme vient d’être lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au prix d’un certain revirement, l’OMS vient de désapprouver l'étude que la Commission "EAT-Lancet" sur l'alimentation a publié en janvier 2019 pour défendre l'idée d'un régime alimentaire universel dans une perspective écologique. Ni la santé, ni l'économie, notamment celle des pays pauvres, ne trouveraient leur compte dans un tel projet de planification mondiale, constate l’OMS. La privation organisée de certaines productions animales provoquerait une grave crise alimentaire et sociétale dans des pays au faible PIB/habitant, estime l’organisation. Par-dessus le marché, souligne l’OMS, un tel plan ne pourrait être mis en œuvre que par un gouvernement autoritaire … La dictature des « purs », n’est-ce pas au fond ce à quoi aspirent les extrémistes véganes ?

  • Qui es-tu ?

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    Du père James V. Schall s.J. sur France Catholique (traduit par Bernadette Cosyn) :

    « Qui es-tu ? »

    Note : ce texte est le dernier écrit par le père Schall pour « The Catholic Thing » avant son décès survenu le 17 avril dernier.

    Au moins quatre célèbres question aristotéliciennes – pas assez souvent répétées – peuvent être posées au sujet de toute chose donnée, quand nous essayons de nous représenter ce qu’elle est et pourquoi elle est. Les voici : 1) qu’est-ce ? - un arbre, un lapin, une planète ? 2) est-ce ? - c’est-à-dire, est-ce que cela existe réellement ? 3) qui ou quoi est responsable de son mouvement ou de son être ? 4) pourquoi cette chose existe-t-elle ? quelle est la raison pour qu’elle existe maintenant ?

    Concernant les êtres humains, nous pourrions rajouter une question supplémentaire : « qui es-tu ? » C’est-à-dire que chacun de nous a une existence unique et singulière qui ne se répétera pas, différentes de celles des autres êtres qui ont existé, mais nous sommes pourtant tous humains. Chaque « élément » humain est un « toi ».

    Nous avons une cause formelle, une cause matérielle, une cause efficiente et une cause finale. Nous voyons que ces différentes causes sont nécessaires pour expliquer quelque chose de réel sur ce que nous rencontrons dans les choses existantes.

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  • Ces convertis de l'islam qui dérangent

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    De Jean-François Chemain sur aleteia.org :

    Ces convertis de l’islam dont on ne parle pas

    L’auteur du livre "Ils ont choisi le Christ" a rencontré ces convertis de l’islam dont on ne parle pas. Pour eux, la rencontre avec Dieu a été un choc. Un choc qui peut réveiller les chrétiens habitués.

    Pourquoi et comment ai-je été appelé à m’intéresser aux convertis de l’islam au catholicisme ? Il y a de cela une douzaine d’années, ma femme et moi avons proposé à notre paroisse nos services pour préparer des adultes au baptême. La première catéchumène qu’on nous confia était une ancienne musulmane. Deux autres suivirent les années suivantes, jusqu’à représenter plus tard la moitié des candidats au baptême que nous préparâmes. Leur origine, leur parcours, étaient bien différents, mais c’était toujours le même enthousiasme. Et les mêmes difficultés.

    Les blasés et les bouleversés

    Nous autres chrétiens de naissance, sommes souvent blasés par ce que nous avons reçu sans avoir à le chercher, et sans pour cela risquer notre vie. Nous croyons volontiers que Jésus s’est donné à nous, et qu’Il nous a laissé un message dérangeant, que nous entendons volontiers à l’occasion de la messe dominicale, en sachant que nous pouvons en prendre et en laisser un peu, nous serons toujours pardonnés de notre faiblesse. Il est venu pour cela, après tout. Un confort que la stupeur, la ferveur, la frénésie parfois de ces convertis de l’islam devant la Parole vient vite remettre en question. Ce qui nous paraît acquis, connu, évident, presque banal, les bouleverse ! Comme s’ils l’avaient cherché depuis toujours sans jamais parvenir à le trouver.

    Une convertie témoigne dans Ils ont choisi le Christ de ce que c’est son éducation musulmane même qui, lui donnant cette soif de Dieu, l’a préparée à Le rencontrer. Ainsi Jésus s’est donné à des chrétiens qui ne le cherchent pas, tandis que les musulmans le cherchent sans se permettre de le trouver : en islam, en effet, Dieu s’est une fois pour toutes révélé par le Coran. Alors quand Il se présente à eux, quel bouleversement ! Et l’on ne peut que repenser à cette phrase d’André Frossard : « J’ai rencontré le Christ comme on rencontre un platane. »

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    Ils ont choisi le Christ, ces convertis de l’islam dont on ne parle pas, Jean-François Chemain, Artège, 2019, 168 pages, 14,90 euros

  • La liberté religieuse à l’aune des défis contemporains

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    De Vatican News :

    La liberté religieuse analysée à l’aune des défis contemporains

    Avec l’approbation du Pape François, la Commission Théologique Internationale a rendu public ce 26 avril un document intitulé "La Liberté religieuse pour le bien de tous. Approche théologique des défis contemporains". On y rappelle que la liberté religieuse ne doit pas favoriser une hégémonie ou des privilèges, mais le bien de tous. Une analyse du martyre chrétien est également proposée.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Ce document de 37 pages constitue avant tout une mise à jour de la déclaration conciliaire Dignitatis humanae sur la liberté religieuse, publiée en 1965 «dans un contexte historique significativement différent du contexte actuel».

    Diverses questions d’actualité sont abordées, telles que le droit des personnes et des communautés à la liberté religieuse, le lien existant entre l’État et la liberté religieuse, la contribution de celle-ci à la coexistence entre les peuples et à la paix, ainsi que son rôle dans la mission de l’Église.

    Les paradoxes de la neutralité de l’État

    Le document évoque d’abord le thème brûlant du fondamentalisme. La «radicalisation religieuse actuelle qualifiée de “fondamentalisme” (…) ne semble pas être un simple retour plus “observant” à la religiosité traditionnelle», mais relève souvent «d’une réaction spécifique à la conception libérale de l’État moderne, en raison de son relativisme éthique et de son indifférence envers la religion».

    Les auteurs se montrent également critiques envers l’État libéral, lorsque celui-ci, sous couvert de neutralité, «ne semble pas en mesure d’éviter la tendance à considérer la foi professée et l’appartenance religieuse comme un obstacle pour la reconnaissance de la pleine citoyenneté culturelle et politique des individus». Il s'agit d'«une forme de “totalitarisme morbide”» propice «à la diffusion du nihilisme éthique dans la sphère publique».

    Cette «prétendue neutralité idéologique» vise en fait à marginaliser, voire à exclure l’«expression religieuse de la sphère publique». Or «une culture civile qui définit son propre humanisme à travers la suppression de la composante religieuse de l’humain, se trouve contrainte à supprimer aussi des parties décisives de sa propre histoire: de son propre savoir, de sa propre tradition, de sa propre cohésion sociale», pointent les auteurs. Cette «faiblesse humaniste du système» justifie aux yeux de certains «un fanatisme désespéré», prenant la forme de l’athéisme ou de la théocratie. «L’attraction incompréhensible exercée par des formes violentes et totalitaires d’idéologie politique ou de militance religieuse (…) doit nous interroger de manière nouvelle et avec une plus grande profondeur d’analyse», est-il affirmé.

    Puis, en des termes tout aussi vigoureux, le document dénonce le fait qu’un État «moralement neutre» puisse devenir «éthiquement autoritaire», «lorsqu’il commence à contrôler le domaine de tous les jugements humains», en décidant de «l’orthodoxie et l’hérésie de la liberté au nom d’une vision politico-salvifique de la société idéale».

    Un troisième millénaire religieux

    Les auteurs démentent par ailleurs la «thèse classique qui prévoyait le recul de la religion comme un effet inévitable de la modernisation technique et économique». Au contraire, on assiste aujourd’hui à un «retour de la religion sur la scène publique», parfois motivé, cependant, par «la recherche du bien-être psycho-physique et des constructions pseudo-scientifiques de la vision du monde».

    Le document aborde ensuite des aspects doctrinaux, à la lumière de Dignitatis humanae et du magistère pontifical, de saint Jean-Paul II à l’actuel Souverain Pontife. Puis il rappelle la position de l’Église concernant l’objection de conscience, décrit les obstacles et les mauvais traitements opposés à l’exercice de la liberté religieuse dans certains pays, évoque différentes facettes de l’évangélisation.

    Le témoignage des martyrs chrétiens, ferment de liberté

    Enfin le texte laisse une large place au thème du martyre, «suprême témoignage non-violent d’une fidélité personnelle à la foi, devenue objet de haine spécifique, d’intimidation et de persécution». Il est le symbole de cette «liberté d’opposer l’amour à la violence et la paix au conflit»«Dans de nombreux cas, est-il écrit, la détermination personnelle du martyr de la foi dans l’acceptation de sa mort est devenue semence de libération religieuse et humaine pour une multitude d’hommes et de femmes, jusqu’à obtenir la libération de la violence et le dépassement de la haine». Les martyrs «ont résisté à la pression des représailles, en annulant l’esprit de vengeance et de violence par la force du pardon, de l’amour et de la fraternité».

    Le document mentionne aussi «le martyre blanc». Il s’applique aux personnes qui «doivent subir des comportements profondément offensants, qui les tiennent aux marges de la vie sociale: exclusion des lieux publics officiels, prohibition indiscriminée de leurs symboles religieux, exclusion de certains bénéfices économiques et sociaux». Ces personnes ne sont pas tuées en raison de leur foi, mais leur témoignage «ne doit pas être atténué, comme s’il s’agissait d’un simple effet collatéral des conflits pour la suprématie ethnique ou la conquête du pouvoir». «La splendeur de ce témoignage (…) nous instruit sur le bien authentique de la liberté religieuse d’une façon plus limpide et efficace», soutiennent les auteurs.

    Ainsi, «le martyre de la foi chrétienne n’a rien à voir avec le suicide-homicide au nom de Dieu: une telle confusion est déjà en elle-même une corruption de l’esprit et une blessure de l’âme», est-il rappelé.

    Ce 29e document de la Commission Théologique Internationale se conclut en redisant la prééminence de la liberté et de la grâce dans l’annonce de l’Évangile et la transmission de la foi par l’Église. Quand elle accomplit cette mission, l’Église reste «absolument respectueuse de la liberté individuelle et du bien commun. Ce style, loin d’amoindrir la fidélité à l’évènement salvifique (…) doit rendre encore plus transparente sa distance vis-à-vis d’un esprit de domination, intéressé par la conquête du pouvoir comme une fin en soi».

    Voir aussi : https://fr.zenit.org/articles/la-liberte-religieuse-pour-le-bien-de-tous-nouveau-document-de-la-commission-theologique-internationale/