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BELGICATHO - Page 983

  • J’ai vu Jésus crucifié et je suis passé de l’Islam au Christ

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    Ajoutée le 14 mai 2019
    Myriam, élevée dans l’islam, d’abord modéré puis intransigeant, a vécu une conversion radicale. Dans des songes, Jésus et la Vierge Marie lui sont apparus... Elle appelle les catholiques à vivre en enfant de Dieu pour témoigner de leur foi. #3mnEnVérité

    Son témoignage ainsi que ceux d'autres convertis sont à retrouver dans le livre de Jean-François Chemain, Ils ont choisi le Christ : ces convertis de l'islam dont on ne parle pas (Artège)

    Ils ont choisi le Christ

  • Enfin une réponse du pape aux "dubia" des cardinaux

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    Du site "Benoît et moi" :

    Enfin une réponse du Pape aux Dubia

    ... mais le Pape, c'est Benoît XVI, dans ses fameuses "Notes". Un décryptage brillant (et inédit) du site <The Catholic Thing>, qui reprend minutieusment les cinq "dubia" de 2016, et les réponses précises de Benoît XVI. A ne pas manquer (12/5/2019) 

    >>> Les dubia des cardinaux 
    >>> Les "Notes" de Benoît XVI

    Je suis parvenue à cet article grâce à mon amie américaine Teresa qui l'a repris et propose en préambule son propre commentaire, que je partage totalement.

    C'est probablement la meilleure réaction que j'ai lue jusqu'à présent après l'essai de Benoît XVI d'avril 2019 sur les racines des scandales d'abus sexuels dans l'Église.

    Il dit ce qui aurait dû être le plus évident, mais qui a échappé même à un "Benedict watcher" (observateur de Benoît) au regard perçant comme moi - j'ai toujours tenu pour acquis que, bien sûr, Benoît XVI [en tant que Pape régnant] aurait répondu aux Cinq DUBIA Non, Oui, Oui, Oui et OUI, comme tout catholique orthodoxe le ferait. Mais tenir cela pour acquis est loin d'une articulation écrite de ces réponses par le Pape émérite lui-même - bien que n'ayant pas pour but premier de répondre aux DUBIA - dans une reformulation des vérités sous-jacentes à ces réponses... 

    Ce fut une initiative géniale de sa part d'obtenir en quelque sorte une imprimatur de son successeur, par l'intermédiaire du secrétaire d'État, afin que personne ne puisse l'accuser d'agir de quelque façon que ce soit "par en-dessous". De manière détournée, oui, mais par nécessité, pour faire savoir au monde qu'il n'a pas failli à son devoir catholique, malgré les contraintes du "silence" qu'il s'est imposé et le vœu d'obéissance à son successeur. 

    Je pense qu'il est important de noter que, pour autant que nous puissions en juger, il n'en a rien dit aux visiteurs qui l'ont vu à Mater Ecclesiae, et dans ce sens, il a gardé son "silence". Les bergogliens qui le détestent, comme Robert Mickens - et avec lui, beaucoup d'autres dans les médias séculiers et soi-disant catholiques - se sont immédiatement dressés pour protester, «Cette fois, Benoît a vraiment franchi la ligne!». Quelle ligne? 

    En tant que catholique, il est pleinement autorisé à exercer son devoir et son droit, en vertu du canon 212.3, et c'est ce qu'il a fait.

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi" 

  • La Belgique est en train de vivre une dérive qui témoigne d’un vrai désarroi moral

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    « La Belgique est en train de vivre une dérive morale »

    Un entretien publié sur le site de la Libre (Bosco d'Otreppe) relayé par Didoc.be :

    Romancière, philosophe, Éliette Abécassis s’inquiète dans « L’envie d’y croire », son dernier ouvrage, de l’impact de la technique sur nos vies, notre intelligence, notre avenir. Bosco d’Otreppe l’interroge dans La Libre Belgique du 11-5-19.

    — Avec le numérique, tout a changé en 20 ans, écrivez-vous. Mais quel est le point le plus fondamental qui aurait été bouleversé ?

    Je pense que c’est notre rapport au monde, et donc aux autres, qui est aujourd’hui médiatisé par la technique. Le portable et les écrans ont envahi aussi bien notre espace vital que psychique : nous ne pouvons plus nous en passer. Nous sommes devenus esclaves de la technique que nous avons inventée, mais qui a pris le contrôle des rapports humains, de nos relations et qui nous « chosifie ». Je ne suis pas conservatrice, la technique a aussi apporté des bienfaits — en matière médicale notamment —, mais elle a clairement changé notre rapport au monde et à l’homme.

    — Au point que « le temps des mamans est révolu », écrivez-vous dans une formule-choc. Que voulez-vous dire ?

    J’ai commencé à écrire ce livre il y a 3 ou 4 ans quand j’ai offert des portables à mes enfants et que, pour ma part, tout a changé. Avant, sur le chemin du retour de l’école on bavardait ensemble, on achetait un petit pain, on prenait un goûter à la maison et on se racontait notre journée. Depuis qu’ils ont leur portable, je me retrouve dans ma cuisine, seule. Eux sont la tête penchée sur leur écran, et quand on le leur reprend, ils sont fous de rage car en proie à une véritable addiction. Mes enfants ne sont donc plus vraiment mes enfants. On les a captés. Le temps des mamans est en effet révolu. C’est le temps que les enfants attendaient pourtant avec impatience… Aujourd’hui ils préfèrent, l’école terminée, se ruer sur leurs écrans.

    — Quand vous dites que la technique nous a « chosifiés », qu’entendez-vous exactement ?

    Je crois qu’avec notre rapport à la technique, nous avons perdu quelque chose de profondément humain. Nous devenons d’ailleurs nous-mêmes des objets, car nous devenons un produit dès que nous naviguons sur Google. Quand un service est gratuit, c’est que nous en sommes le produit. Tous les jours nous nous vendons, nous vendons nos données, notre temps et notre âme à la technique qui est en train de nous dévorer.

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  • El Andalous : quand les adeptes du mythe du vivre-ensemble ont quelque souci à se faire

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    El Andalous — Les adeptes du mythe du vivre-ensemble ont quelque souci à se faire

    via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Les Chrétiens dans al-Andalus, de la soumission à l’anéantissement : voilà un titre qui ne laisse guère d’alternative au lecteur. Son auteur, Rafael Sánchez Saus, est une sommité du monde universitaire espagnol. Médiéviste, il est aussi historien des idées.

    Après avoir lu son essai, on se dit que les défenseurs du mythe ont quelque souci à se faire. Déjà, en 2004, un autre historien espagnol, Serafin Fanjul, avait taillé en pièces la légende dans un essai qui avait provoqué de sérieux remous, Al-Andalus, l’invention d’un mythe. La réalité historique de l’Espagne des trois cultures(Toucan, 2017).

    Mais ici il s’agit d’autre chose. Autant Serafin Fanjul polémiquait avec les publicistes qui ont entretenu le mythe d’el-Andalous, autant Rafael Sanchez Saus s’en abstient. Son livre ne s’attache qu’à l’étude des faits tels que les différentes sources historiques, arabes et latines, permettent de les envisager. Ce n’est pas le livre d’un militant mais d’un scientifique qui tente de résoudre l’énigme qu’a représentée le surgissement soudain de l’islam dans un monde hispanique encore dominé au début du VIIIe siècle par une dynastie wisigothe chrétienne qui s’est écroulée sous l’assaut fulgurant des troupes berbères et arabes venues d’Afrique du Nord.

    L’auteur se penche aussi sur la quasi-disparition de la chrétienté en Afrique du Nord et sur la conversion des Berbères à l’islam. S’il ne polémique pas, c’est qu’à ses yeux il n’existe plus un seul historien sérieux qui défende la vision idyllique d’une civilisation où juifs, chrétiens et musulmans auraient devisé aimablement à l’ombre de la mosquée de Cordoue.

    Il ne fait aucun doute à ses yeux que l’instauration du régime islamique qui s’est épanoui sous le règne du calife omeyyade Abdel Rahmane a été d’une extrême brutalité.L’auteur insiste sur la décadence d’un monde wisigoth qui n’a pas résisté au choc de l’agression arabe. Il rappelle que les juifs, eux-mêmes opprimés par les chrétiens, ne s’opposèrent pas à l’invasion. Toute une partie de la société chrétienne, notamment les mozarabes, chrétiens culturellement arabisés, coopérèrent avec les nouveaux maîtres qui leur laissèrent au début des formes d’autonomie. Mais, peu à peu, notamment sous l’influence de l’islam malékite, extrêmement rigoriste, les marges de liberté de la société chrétienne se réduisirent comme peau de chagrin.

    Tracasseries et persécutions


    Connaisseur de l’islam et de ses diverses écoles, Rafael Sanchez Saus énumère toutes les prescriptions que devaient respecter les dhimmis, depuis l’interdiction de monter à cheval à celle de porter une barbe ou de posséder des armes. Sans oublier les impôts que les infidèles payaient pour avoir le droit de vivre en terre d’islam. L’historien ne nie nullement la somptuosité de l’islam andalou. [Rappelons que l'Hispanie romaine, puis wisigothe était très riche...] L’extrême cruauté et le raffinement ne sont pas incompatibles, on le sait. Mais il rappelle le prix très lourd, depuis les tracasseries jusqu’aux persécutions, qu’ont dû payer les autochtones. «Il ne s’agit pas de nier les réussites de l’islam d’al-Andalus (…) mais de lutter contre la tendance si marquée aujourd’hui à l’idéalisation d’al-Andalus par exécration de l’Espagne chrétienne », conclut l’auteur.

    Une idéalisation de l’autre qui est parfois l’autre nom de la haine de soi.

    Source : Figaro Littéraire


    Les chrétiens dans al-Andalus: 
    De la soumission à l'anéantissement Broché
    de Rafael Sánchez Saus
    publié le 20 février 2019 
    aux Éditions du Rocher 
    à Monaco
    528 pages
    ISBN-10: 2268101282
    ISBN-13: 978-2268101286

  • 17 mai : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : la percolation culturelle du marxisme et du sécularisme

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  • Quand le pape François improvise à propos des pharisiens…

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    Lu sur le site « diakonos.be » relayant la traduction d’une note de Sandro Magister (Settimo Cielo) :

    ebrea-237x300.jpg " Malgré les progrès dans la recherche historique sur les pharisiens, la prédication dans tout le monde chrétien continue à représenter ces maîtres juifs comme des xénophobes, des élitistes, des légalistes, des gens cupides et des moralistes hypocrites. De plus, en général le terme ‘pharisien’ sous-entend ‘juif’, étant donné que de nombreux juifs et chrétiens considèrent les pharisiens comme étant les précurseurs du judaïsme rabbinique.  Donc, même quand les chrétiens emploient le terme ‘pharisien’ pour dénoncer le cléricalisme dans un contexte ecclésial, ils ne font que renforcer les préjugés envers les juifs ».

    C’est par ces mots qu’Amy-Jill Levine, une juive américaine de la Vanderbilt University, a ouvert la conférence qu’elle a tenu le 8 mai dernière à Rome à l’Université pontificale grégorienne dans le cadre d’un colloque consacré au thème « Jésus et les pharisiens.  Un réexamen pluridisciplinaire ».

    Mais qui utilise à tout bout de champ le terme « pharisien » pour dénoncer « le cléricalisme dans un contexte ecclésial » sinon le pape François en personne ?

    Le plus beau c’est que l’auteur de cette pique adressée au Pape fait partie depuis ce mois de mai du nouveau comité de direction de « Donne Chiesa Mondo », le supplément mensuel de « L’Osservatore Romano », le journal officiel du Saint-Siège.

    Mais qui est Amy-Jill Levine ? Elle le raconte elle-même dans un brillant article autobiographique publié dans « L’Osservatore Romano » du 5 mai, à l’occasion d’un précédent colloque lui aussi organisé à la Grégorienne.

    Et le 9 mai, le pape François l’a rencontrée en personne en accueillant les participants au colloque sur les pharisiens. Au lieu de lire le discours préparé pour l’occasion par des mains expertes, le pape a préféré – et il l’a dit lui-même – saluer un à un tous les intervenants.

    Ce discours – s’il l’avait lu – aurait pour la première fois permis à François de rectifier publiquement le tir dans l’utilisation qu’il fait du terme « pharisien » pour attaquer ses opposants au sein de l’Église et pour les traiter de rigides, d’hypocrites, d’égoïstes, d’avides, d’ergoteurs et de vaniteux.

    Naturellement, les juifs n’ont jamais apprécié cette utilisation du terme « pharisien » de la part du pape. A tel point que Riccardo Di Segni, le grand rabbin de Rome, a déclaré à l’issue d’une audience du 27 avril 2015 avoir fait part de ses remontrances en « expliquant le pourquoi » au pape François qui « a pris acte de mes observations ».

    Mais même par la suite, le pape François n’a jamais cessé d’agiter le pharisaïsme comme une arme contre ses opposants, surtout au cours de ses homélies matinales à Sainte-Marthe, comme par exemple parmi les plus récentes, celle du 16 octobre et du 19 octobre 2018.

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  • Je pense que le pape doit faire la clarté par une déclaration relevant du magistère ordinaire ou authentique

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    [Exclusif] Le cardinal Eijk réaffirme que les divorcés remariés ne peuvent avoir accès ni à la communion ni à l'absolution

    Rédigé par Cardinal Eijk, propos recueillis par Jeanne Smits le  dans Religion

    [Exclusif] Le cardinal Eijk réaffirme que les divorcés remariés ne peuvent avoir accès <br>ni à la communion ni à l'absolution

    ©photos Olivier Figueras "une personne divorcée qui se remarie civilement ne peut – faute de se trouver dans de bonnes dispositions – recevoir la communion, pas plus qu’il ne peut dans ces conditions recevoir l’absolution."

    Le 22 février 2018, le cardinal Reinhard Marx annonçait, en tant qe président de la conférence des évêques d'Allemagne, l'ouverture de la communion aux protestants mariés avec un catholique. Suite à cette prise de position, le cardinal néerlandais Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht, a demandé une clarification au pape, le 7 mai 2018 dans une tribune publiée sur les sites National Catholic Register et La Nuova Bussola Quotidiana. Un an après cette tribune, Jeanne Smits est allée à la rencontre du cardinal Eijk pour faire un point sur l'intercommunion et la situation de l'Eglise, nous publions conjointement avec le site LifeSite, leur entretien.

    Eminence, j’ai été très frappée par l’article que vous avez publié dans le National Catholic Register et La Nuova Bussola Quotidiana en mai dernier. Vous aviez d’abord évoqué l’idée que l’on puisse donner la communion aux conjoints protestants de fidèles catholiques. Vous souligniez la confusion que cela provoquerait. La situation s’est modifiée depuis lors : avez-vous eu des informations à ce sujet, par exemple, à propos de couples qui auraient demandé à bénéficier de cette possibilité, ou si cela se fait ici ou là ?

    J’ai réagi à ce document de la conférence des évêques allemands pour une raison très précise. Il se trouve que dans notre diocèse cela fait déjà un bon moment qu’à l’occasion des grandes cérémonies nous attirons l’attention sur le fait que seules les personnes vivant en communion complète avec l’Eglise catholique, peuvent recevoir la communion. Les autres peuvent s’avancer, les bras croisés sur la poitrine, pour recevoir une bénédiction. Nous précisons encore : « Vous pouvez également tout simplement rester à votre place pour vous y unir au Seigneur par une prière silencieuse. » Ce texte, nous l’avons également intégré dans les livrets de cérémonie, par exemple pour les ordinations sacerdotales, les confirmations… Dans de nombreux endroits, nous constatons que les personnes en tiennent compte. On voit partout des gens s’avancer les mains croisées sur la poitrine ; ce sont souvent des protestants mariés avec des catholiques. Ces personnes se montrent très heureuses de cette bénédiction. Elles apprécient beaucoup de pouvoir s’avancer avec les autres, et de recevoir quelque chose, elles aussi.

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  • Lumière dans la nuit : au cœur de la crise des abus sur mineurs, le regard de Benoît XVI sur l’Église

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    Lumière dans la nuit. Au cœur de la crise des abus sur mineurs, le regard de Benoît XVI sur l’Église

    [Conférence donnée à Rome au Centre Saint-Louis, le 14 mai 2019, par S. E. le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements] (source)

    Sarah

    Madame l’Ambassadrice, Éminences, Excellences, Mesdames,  Messieurs,  Chers amis,

    Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour cette invitation dans le cadre si prestigieux de l’Institut français Centre Saint-Louis à l’occasion de la parution en français de mon livre “Le soir approche et déjà le jour baisse”. Ce livre analyse la crise de la foi, la crise sacerdotale, la crise de l’Eglise, la crise de l’anthropologie chrétienne, l’effondrement spirituel et la décadence morale de l’Occident et toutes les conséquences.

    Je suis très honoré de pouvoir m’inscrire ainsi humblement dans la lignée des théologiens et des penseurs catholiques de langue française qui ont illustré la vie intellectuelle romaine.

    Pourtant ce soir, je ne vous parlerai pas de ce livre. En effet, les idées les plus fondamentales que j’y développe se sont trouvées illustrées, exposées et démontrées avec brio en avril dernier par le Pape Benoît XVI dans les notes qu’il avait rédigées en vue du Sommet des présidents des conférences épiscopales sur les abus sexuels convoqué à Rome par le Pape François du 21 au 24 février dernier. Le Pape émérite a publié ces notes dans une revue bavaroise, avec l’accord du Saint-Père et du Cardinal Secrétaire d’État.

    Or, sa réflexion s’est révélée une véritable source de lumière dans la nuit de la foi qui touche toute l’Église. Il a suscité des réactions frôlant parfois l’hystérie intellectuelle. J’ai été personnellement frappé par l’indigence et la bêtise de nombreux commentaires. Il faut croire qu’une fois de plus, le théologien Ratzinger, dont la stature est celle d’un vrai "Père et Docteur de l’Église", a visé juste et a touché le cœur nucléaire de la crise de l’Église.

    Je voudrais donc ce soir que nous nous laissions éclairer par cette pensée exigeante et lumineuse. Comment pourrions-nous résumer la thèse de Benoît XVI ? Permettez-moi de le citer simplement : « Pourquoi la pédophilie a-t-elle atteint de telles proportions ? En dernière analyse, la raison en est l’absence de Dieu » (III, 1). Tel est le principe architectonique de toute la réflexion du pape émérite. Telle est la conclusion de sa longue démonstration. Tel est le point d’où toute recherche sur le scandale des abus sexuels commis par de prêtres doit partir pour proposer une solution efficace.

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  • Ignorer le caractère explicitement anti-chrétien des attaques terroristes au Sri Lanka serait une injustice

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Sri Lanka : ne pas ignorer l’aspect anti-chrétien des attaques terroristes, par Mgr Auza

    Commémoration des victimes des attaques du dimanche de Pâques

    « Ignorer l’aspect explicitement anti-chrétien » des attaques terroristes au Sri Lanka « ferait une injustice aux victimes, aux survivants et à leurs familles », a déclaré Mgr Bernardito Auza, nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU.

    Il a pris la parole lors de la cérémonie commémorative des victimes des attaques du dimanche de Pâques au Sri Lanka, organisée par le président de l’Assemblée générale de l’ONU et la Mission permanente du Sri Lanka le 3 mai 2019.

    « La communauté internationale est très franche, à juste titre, de dénoncer la montée de la haine anti-juive et anti-musulmane, a dit le nonce, la même norme doit être appliquée aux attaques contre des chrétiens. »

    « Ce qui s’est passé au Sri Lanka ne s’est pas produit le dimanche de Pâques par hasard, a souligné Mgr Auza. Deux grandes églises catholiques et une église évangélique ont été délibérément visées lors de services religieux. »

    Le Saint-Siège, a dit le nonce, « réitère ses sincères condoléances à la délégation et au peuple sri-lankais ». Le nonce a rappelé aussi que le pape François, en apprenant les faits, a tout de suite exprimé sa solidarité avec les Sri-lankais et a condamné cette « violence cruelle ».

    Mgr Auza a voulu « en son nom », témoigner de la « profonde proximité humaine et spirituelle avec le peuple sri-lankais ».

    Ce « crime terroriste odieux, injustifiable et inhumain », a dit le nonce, est une « manifestation concrète du fondamentalisme extrémiste et du radicalisme ». « Mais les mots de condamnation, même sincères, ne suffisent pas, a-t-il souligné : des actions sont nécessaires pour éliminer ce fléau à la racine. »

    L’une des actions nécessaires dans la lutte contre ces violences, selon Mgr Auza, « consiste à décrire les attaques par leur nom propre ».

    La récente résolution adoptée le 2 avril par l’Assemblée générale de l’ONU sur la lutte contre le terrorisme et les autres actes de violence, a expliqué Mgr Auza, condamne « toutes les attaques terroristes contre des lieux de culte motivés par la haine religieuse, y compris l’islamophobie, la violence et l’antisémitisme et la christianophobie ».

    « Les attaques terroristes sont toujours et partout déplorables, a conclu le nonce, mais les attaques contre les croyants religieux lors des cultes sont les attaques les plus honteuses et les plus lâches contre la paix que l’on puisse imaginer. C’est ce qui s’est passé au Sri Lanka. Et le monde entier pleure à juste titre. »

  • Burkina Faso : quatre catholiques tués lors d'une procession en l'honneur de la Vierge Marie

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    Du site de l'Express :

    Burkina Faso : des catholiques tués lors d'une procession religieuse dans le Nord

    Ces violences s'inscrivent aussi dans un contexte de tension dans le pays, confronté à une multiplication des attaques de groupes islamistes.

    Nouvelle attaque au Burkina Faso. Quatre catholiques ont été tués lundi (13 mai) lors d'une procession religieuse en honneur de la Vierge Marie à Zimtenga, dans le nord du pays.  

     

    Selon l'Agence nationale de presse burkinabè, les assaillants ont stoppé la procession. "Ils ont laissé partir les mineurs, exécuté quatre adultes et détruit la statue de la Vierge", a raconté un habitant cité par l'AIB. Dimanche, six personnes, dont le prêtre célébrant la messe, avaient déjà été tuées lors d'une attaque, attribuée à des djihadistes par les autorités, contre une église catholique à Dablo, également dans le nord du pays. 

    Fin avril dernier, six autres personnes, dont un pasteur, avaient été tuées dans l'attaque d'une église protestante à Silgadji, toujours dans le Nord. Il s'agissait de la première attaque djihadiste d'une église au Burkina depuis 2015.  

    400 morts depuis 2015

    Ces attaques d'églises surviennent au moment où France, qui lutte contre les groupes djihadistes au Sahel, a mené la semaine dernière une opération pour libérer quatre otages- deux Français, une Sud-Coréenne et une Américaine - aux mains de djihadistes, également dans le nord du Burkina. 

    Ces violences s'inscrivent aussi dans un contexte de tension au Burkina, déstabilisé par le renversement du président Blaise Compaoré en 2014 et confronté à une multiplication des attaques de groupes islamistes qui ciblent de plus en plus fréquemment les églises, selon des experts.  

    Dimanche, le gouvernement avait dans un communiqué "observé qu'après avoir échoué à opposer les communautés par des assassinats ciblés de chefs coutumiers et de leaders communautaires, les groupes terroristes s'attaquent maintenant à la religion dans le funeste dessein de nous diviser". Les attaques djihadistes ciblent régulièrement des responsables religieux, chrétiens et musulmans, principalement dans le nord du pays où les chrétiens représentent environ 35 % de la population, et les musulmans 65 %.  

    D'abord concentrées dans le Nord, ces attaques ont ensuite visé la capitale Ouagadougou et d'autres régions, notamment l'Est, et fait depuis 2015 près de 400 mors, selon un comptage de l'AFP. 

  • Mgr Kockerols sur KTO

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    Sur KTO : Mgr Jean Kockerols - Vicariat de Bruxelles / La Vie des Diocèses

    A Bruxelles, la pénurie de logements est un problème social auquel l´Eglise catholique veut s'attaquer. A sa manière et avec ses moyens, le Vicariat de Bruxelles s´est engagé en faveur du logement social avec un projet baptisé « Bethléem », en mettant à disposition des logements vides qui lui appartiennent pour les familles en précarité. La Vie des Diocèses a rencontré, sur le terrain, acteurs et bénéficiaires de cette initiative. Mgr Jean Kockerols rappelle la mission et la place des chrétiens dans cette attention aux plus pauvres.

    L´évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles en charge du Vicariat de Bruxelles a par ailleurs décidé de confier la tête de différentes unités pastorales à des laïcs.

    Dans cette émission, vous entendrez soeur Anne Peyremorte témoigner de son engagement comme femme en responsabilité dans l´Eglise catholique.

    Avec un nombre de fidèles en baisse, le Vicariat de Bruxelles se retrouve aussi face à des choix à faire concernant ses églises. Faut-il les fermer ? Les vendre ? Pour garder ces églises en vie et éviter un détournement de leur fonction sacrée, le Vicariat a mis certaines de ces églises à disposition d´autres communautés chrétiennes qui manquent de lieux de culte. Ainsi la communauté orthodoxe géorgienne à l´église Saint-Jean et Saint-Nicolas. Ainsi, par les bâtiments se nouent des relations entre les communautés de rites différents.

    Diffusé le 13/05/2019 / Durée : 26 minutes