Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • « Synodalité »: le pape François lance une nouvelle usine à gaz ?

    IMPRIMER

    Non, il ne s’agira  pas de singer l’esprit de l’actuel synode des évêques allemands mais d’ élargir la représentativité du synode romain, instance consultative du gouvernement pontifical composée d’évêques du monde entier, synode  dont la création par le pape Paul VI remonte à 1965 . Lu sur le site de « Vatican News » cet article de Salvatore Cernuzio (Cité du Vatican ») :

    « Tout partira des Églises locales. Les 9 et 10 octobre, une cérémonie solennelle en présence du Pape donnera le coup d’envoi d’un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases (diocésaine, continentale, universelle), fait de consultations et de discernement, qui culminera avec l'assemblée initialement prévue en 2022, qui sera finalement organisée en octobre 2023 à Rome.

    «Chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l'Esprit-Saint». Pour rendre concrète et visible cette synodalité souhaitée par François depuis le début de son pontificat, le prochain synode des évêques, prévu pour octobre 2023, ne sera pas célébré uniquement au Vatican mais dans chaque Église particulière des cinq continents, suivant un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases : diocésaine, continentale, universelle.

    Un processus synodal intégral

    L'itinéraire synodal, approuvé par le Pape, est annoncé dans un document de la Secrétairerie générale du synode qui affirme : «Un processus synodal intégral ne se réalisera de manière authentique que si les Eglises particulières y sont impliquées. Une participation authentique des Églises particulières ne peut être réalisée que si les corps intermédiaires de la synodalité, c'est-à-dire les synodes des Églises orientales catholiques, les Conseils et Assemblées des Églises sui iuris et les conférences épiscopales, avec leurs expressions nationales, régionales et continentales, y prennent également part».

    Pour la première fois, un synode décentralisé

    C'est la première fois dans l'histoire de cette institution créée par Paul VI pour poursuivre l'expérience collégiale du Concile Vatican II qu'un synode «décentralisé» est célébré. Précisément lors de la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire de l'institution du synode, en octobre 2015, le Pape François avait exprimé son désir d'un parcours commun «laïcs, pasteurs, évêque de Rome».

    Lire la suite

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

    IMPRIMER

    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festif de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

    Lire la suite

  • Ce qui s'est passé le jour de la Pentecôte

    IMPRIMER

    Du site de la Communauté de l'Emmanuel :

    Que s’est-il passé le jour de la Pentecôte ?

    CET ARTICLE FAIT PARTIE DU DOSSIER THÉMATIQUE : Recevons l’Esprit Saint →

    Jésus a promis aux disciples l’Esprit Saint. Quel changement est-il venu apporter dans le cœur des disciples ? Et comment le comprendre au travers du discours de l’apôtre Pierre à la foule ?

    La promesse de Jésus

    Avant sa passion, sachant qu’il allait les quitter, Jésus a promis à ses disciples de ne pas les laisser orphelins : « Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet , pour qu’il soit avec vous à jamais… Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière » (Jean 14, 16 et Jean 16, 13). Après sa résurrection, Jésus a renouvelé sa promesse : « Et voici que moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Vous donc, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la force d’en haut. » (Luc 24, 49) Ou encore : « Jean, lui, a baptisé avec de l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours. […] Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1, 5 et 8).

    Les disciples ont obéi à Jésus. Ils sont demeurés à Jérusalem, et après l’Ascension du Seigneur, ils sont restés en prière au Cénacle : « Rentrés en ville, ils montèrent à la chambre haute où ils se tenaient habituellement. C’étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée et Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie mère de Jésus, et avec ses frères » (Actes 1, 13-14). Saint Luc, l’auteur des Actes des Apôtres, souligne plusieurs points importants : les apôtres priaient assidûment ; ils étaient unis dans cette prière avec Marie, mère de Jésus ; c’est au cœur de cette prière et de cette communion qu’un événement extraordinaire fait irruption dans leur vie.

    La Pentecôte

    « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2, 1-4)

    L’Esprit Saint fait irruption avec force. Il s’agit d’un « violent coup de vent » qui fait tellement de bruit qu’une grande foule – « une multitude », dit le texte (Actes 2, 6) – se rassemble devant la maison par curiosité. Le récit signale tout d’abord que le bruit remplit toute la maison, avant que le feu ne se sépare en langues qui reposeront sur chacun des occupants du Cénacle. Ceci signifie qu’avant d’être un don personnel, l’onction de l’Esprit Saint est donnée en plénitude à l’Église tout entière. C’est elle qui, en premier lieu, en est toute remplie. Toute effusion de l’Esprit procède du don fait par Dieu à son Église.

    Lire la suite

  • L'Esprit Saint est Seigneur et Il donne la Vie

    IMPRIMER

    LETTRE ENCYCLIQUE DOMINUM ET VIVIFICANTEM DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II SUR L'ESPRIT SAINT DANS LA VIE DE L'ÉGLISE ET DU MONDE

    Vénérables Frères, chers Fils et Filles,
    Salut et Bénédiction Apostolique!

    INTRODUCTION

    1. Dans sa foi en l' Esprit Saint, l'Eglise proclame qu'il «est Seigneur et qu'il donne la vie». C'est ce qu'elle proclame dans le Symbole de la foi, dit de Nicée-Constantinople, du nom des deux Conciles - de Nicée (325) et de Constantinople (381) -, où il fut formulé ou promulgué. Il y est dit aussi que l'Esprit Saint «a parlé par les prophètes».

    Ces paroles, l'Eglise les reçoit de la source même de la foi, Jésus Christ. En effet, selon l'Evangile de Jean, l'Esprit Saint nous est donné avec la vie nouvelle, comme Jésus l'annonce et le promet au grand jour de la fête des Tentes: «Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi! Selon le mot de l'Ecriture: De son sein couleront des fleuves d'eau vive»1. Et l'évangéliste explique: «Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui»2. C'est la même comparaison de l'eau que Jésus emploie dans le dialogue avec la Samaritaine, quand il parle de la «source d'eau jaillissant en vie éternelle»3, et dans le dialogue avec Nicodème, quand il annonce la nécessité d'une nouvelle naissance «d'eau et d'Esprit» pour «entrer dans le Royaume de Dieu»4.

    Par conséquent, l'Eglise, instruite par la parole du Christ, puisant dans l'expérience de la Pentecôte et dans son histoire apostolique, proclame depuis le début sa foi en l'Esprit Saint, celui qui donne la vie, celui par qui le Dieu un et trine, insondable, se communique aux hommes, établissant en eux la source de la vie éternelle.

    2. Cette foi, professée sans interruption par l'Eglise, doit être sans cesse ravivée et approfondie dans la conscience du Peuple de Dieu. Depuis un siècle, cela a été proposé plusieurs fois: de Léon XIII , qui publia l'Encyclique Divinum illud munus (1897) entièrement consacrée à l'Esprit Saint, jusqu'à Pie XII qui, dans l'Encyclique Mystici Corporis (1943), présentait l'Esprit Saint comme le principe vital de l'Eglise où il est à l'œuvre en union avec le Chef du Corps Mystique, le Christ5; et jusqu'au Concile Œcuménique Vatican II qui a fait comprendre qu'une attention renouvelée à la doctrine sur l'Esprit Saint était nécessaire, comme le soulignait Paul VI : « A la christologie et spécialement à l'ecclésiologie du Concile, doivent succéder une étude nouvelle et un culte nouveau de l'Esprit Saint, précisément comme complément indispensable de l'enseignement du Concile»6.

    Ainsi, à notre époque, la foi de l'Eglise, la foi ancienne qui demeure et qui est toujours neuve, nous appelle à renouveler notre approche de l'Esprit Saint comme celui qui donne la vie. En cela, nous sommes aidés et encouragés par notre héritage commun avec les Eglises orientales, qui ont conservé jalousement les richesses extraordinaires de l'enseignement des Pères sur l'Esprit Saint. C'est pourquoi on peut dire aussi que l'un des événements ecclésiaux les plus importants de ces dernières années a été le XVIe centenaire du Premier Concile de Constantinople, célébré simultanément à Constantinople et à Rome en la solennité de la Pentecôte de l'année 1981. Dans la méditation sur le mystère de l'Eglise, l'Esprit Saint est alors mieux apparu comme celui qui ouvre les voies conduisant à l'unité des chrétiens, comme la source suprême de l'unité qui vient de Dieu lui-même et que saint Paul a exprimée particulièrement par les paroles prononcées fréquemment au début de la liturgie eucharistique: «La grâce de Jésus notre Seigneur, l'amour de Dieu le Père et la communion de l'Esprit Saint soient toujours avec vous»7.

    C'est dans une telle orientation que les précédentes Encycliques Redemptor hominis et Dives in misericordia ont trouvé en quelque sorte un point de départ et une inspiration: elles célèbrent l'événement de notre salut accompli dans le Fils envoyé par le Père dans le monde «pour que le monde soit sauvé par lui»8 et «que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père»9. A cette même orientation répond aujourd'hui la présente Encyclique sur l'Esprit Saint qui procède du Père et du Fils; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire: Personne divine, il est au cœur de la foi chrétienne et il est la source et la force dynamique du renouveau de l'Eglise10. Cette Encyclique découle du plus profond de l'héritage du Concile. En effet, les textes conciliaires, par leur enseignement sur l'Eglise elle-même et sur l'Eglise dans le monde, nous invitent à pénétrer toujours mieux le mystère trinitaire de Dieu, en suivant la voie évangélique, patristique, liturgique: au Père, par le Christ, dans l'Esprit Saint.

    De cette manière, l'Eglise répond aussi à certains désirs profonds qu'elle pense lire dans le cœur des hommes d'aujourd'hui: une découverte nouvelle de Dieu dans sa réalité transcendante d'Esprit infini, tel que Jésus le présente à la Samaritaine; le besoin de l'adorer «en esprit et en vérité»11; l'espoir de trouver en lui le secret de l'amour et la puissance d'une «création nouvelle»12: oui, vraiment celui qui donne la vie.

    L'Eglise se sent appelée à cette mission d'annoncer l'Esprit alors qu'avec la famille humaine, elle arrive au terme du second millénaire après le Christ. Devant un ciel et une terre qui «passent», elle sait bien que «les paroles qui ne passeront point»13revêtent une éloquence particulière. Ce sont les paroles du Christ sur l'Esprit Saint, source inépuisable de l'«eau jaillissant en vie éternelle»14, vérité et grâce du salut. Elle veut réfléchir sur ces paroles, elle veut rappeler ces paroles aux croyants et à tous les hommes, tandis qu'elle se prépare à célébrer - comme on le dira en son temps - le grand Jubilé qui marquera le passage du deuxième au troisième millénaire chrétien.

    Naturellement, les réflexions qui suivent n'ont pas pour but d'examiner de manière exhaustive la très riche doctrine sur l'Esprit Saint, ni de privilégier telle ou telle solution des questions encore ouvertes. Elles ont comme objectif principal de développer dans l'Eglise la conscience que «l'Esprit Saint la pousse à coopérer à la réalisation totale du dessein de Dieu qui a fait du Christ le principe du salut pour le monde tout entier»15.

    Lire la suite sur le site du Vatican

  • Pentecôte : quels sont les 7 dons de l'Esprit Saint ?

    IMPRIMER

    Quels sont les sept dons de l’Esprit Saint ? (source)

    Pentecote 2019 esprit 3

    Mais recevoir l’Esprit Saint, qu’est-ce que cela change ? Que recevons-nous en recevant l’Esprit ? Déjà l’hymne très ancienne Veni Creator Spiritus demandait à l’Esprit de donner « les sept dons de son amour ». Mais c’est surtout Thomas d’Aquin qui, par sa réflexion théologique, a formalisé une liste de sept dons de l’Esprit :

    • La sagesse : elle fait goûter la présence de Dieu, dans un plus grand compagnonnage avec lui, et un plus grand dynamisme missionnaire. C’est le don contemplatif par excellence.
    • L’intelligence : elle aide à entrer dans le mystère de Dieu, à comprendre de l’intérieur la foi, les Écritures, à distinguer l’erreur de la vérité. Par ce don, chaque chrétien peut devenir un authentique théologien.
    • La science : elle permet de reconnaître Dieu à l’oeuvre dans la nature et dans l’histoire, de recevoir le monde comme un don de Dieu. Elle donne le sens de la précarité de l’univers.
    • La force : elle donne la persévérance dans l’épreuve, le courage du témoignage. Elle soutient les martyrs mais aide aussi au quotidien à accomplir son devoir d’état et à vivre le combat spirituel. C’est l’héroïsme de la petitesse.

    « Ma grâce te suffit, dit le Seigneur, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2 Co 12, 9)

    • Le conseil : c’est le don du discernement spirituel. Il ajuste ce qu’il convient de faire ou d’éviter, de dire ou de taire. Il dispose à voir clair en soi et dans les autres.
    • La piété : elle fait entrer dans l’expérience de la paternité de Dieu, de sa proximité, de sa tendresse. Elle nous donne la confiance de l’enfant. Elle nous rend proche aussi des autres.
    • La crainte : ce n’est pas la peur de Dieu mais le sens de sa grandeur. La conscience de l’infinie distance entre le Tout-Autre et nous, ses créatures. Ce don suscite une attitude d’humilité et d’émerveillement.
  • L'euthanasie de Godelieve De Troyer : un choix libre ? Vraiment ?

    IMPRIMER

    Il vaut vraiment la peine de lire ce long article de Rachel Aviv, rédactrice en chef au New Yorker, dans une "Lettre de Belgique" parue le 22 juin 2015 sur le site de ce journal. Merci à Erwan Le Morhedec, sur twitter, d'avoir attiré notre attention sur cette publication à laquelle il ne semble pas que le moindre écho ait été donné dans la presse belge (traduction : https://www.deepl.com/translator) :

    Who Has the Right to Die?

    Le traitement de la mort

    Quand faut-il aider les personnes atteintes d'une maladie non terminale à mourir ?

    Dans son journal intime, Godelieve De Troyer classait ses humeurs par couleur. Elle se sentait "gris foncé" lorsqu'elle faisait une erreur en cousant ou en cuisinant. Quand son petit ami parlait trop, elle oscillait entre "très noir" et "noir !". Elle était affligée de la pire des "taches noires" lorsqu'elle rendait visite à ses parents dans leur ferme du nord de la Belgique. En leur présence, elle se sentait agressive et dangereuse. Elle craignait d'avoir deux moi, l'un "empathique, charmant, sensible" et l'autre cruel.

    La loi belge autorise l'euthanasie pour les patients qui souffrent d'une détresse grave et incurable, y compris de troubles psychologiques.

    Elle se sentait "gris clair" lorsqu'elle allait chez le coiffeur ou faisait du vélo dans les bois de Hasselt, une petite ville de la région flamande de Belgique, où elle vivait. Dans ces moments-là, écrit-elle, elle essayait de se rappeler toutes les choses qu'elle pouvait faire pour se sentir heureuse : "exiger le respect des autres", "être physiquement attirante", "adopter une attitude réservée", "vivre en harmonie avec la nature". Elle a imaginé une vie dans laquelle elle était intellectuellement appréciée, socialement engagée, parlant couramment l'anglais (elle suivait un cours), et avait une "femme de ménage avec qui je m'entends très bien."

    Godelieve, qui enseignait l'anatomie aux infirmières, suivait une thérapie depuis l'âge de dix-neuf ans. Avec chaque nouveau médecin, elle s'engageait à nouveau dans le processus thérapeutique, adoptant la philosophie de son médecin et réécrivant l'histoire de sa vie pour qu'elle corresponde à sa théorie de l'esprit. Elle dissèque continuellement la source de sa détresse. "Je suis confrontée presque quotidiennement aux conséquences de mon enfance", écrit-elle à sa mère. Elle avait voulu être historienne, mais son père, dominateur et froid, l'avait poussée à devenir médecin. Sa mère, malheureuse dans son mariage, lui faisait penser à une "esclave". "Nouvelle vision", écrit-elle dans son journal. "Je ne veux pas toujours acquiescer comme elle et être effacée."

    Godelieve était préoccupée par l'idée qu'elle reproduirait les erreurs de ses parents avec ses propres enfants. Elle s'est mariée à l'âge de vingt-trois ans et a eu deux enfants. Mais le mariage a été tumultueux et s'est terminé par un divorce, en 1979, alors que son fils avait trois ans et sa fille sept. Deux ans plus tard, leur père, Hendrik Mortier, un radiologue, se suicide. En tant que parent isolé, Godelieve est dépassée. Dans un journal intime datant de 1990, alors que ses enfants sont adolescents, elle se dit qu'il faut "laisser mes enfants être eux-mêmes, les respecter dans leur individualité". Mais elle s'est retrouvée à se battre avec sa fille, qui était indépendante et distante sur le plan émotionnel, et à dépendre de son fils, Tom, "victime de mon instabilité", écrit-elle. Elle s'inquiétait, disait-elle à son psychologue, que ses enfants "paient maintenant pour tout ce qui s'est passé des générations plus tôt."

    La période la plus heureuse de la vie de Godelieve a commencé lorsqu'elle avait une cinquantaine d'années et un nouveau petit ami. Elle avait l'impression d'avoir enfin dépassé les drames de son enfance, un accomplissement pour lequel elle a crédité son nouveau psychiatre. "Il ouvre complètement la plaie, la nettoie à fond et la referme pour qu'elle puisse guérir", écrit-elle à un ami. Godelieve, qui avait des cheveux blonds et un sourire mélancolique, s'est fait de nombreux amis pendant ces années. "C'était la plus belle des femmes", m'a dit Tom. "Les gens me disaient : "Oh, je pourrais tomber amoureux de ta mère". "Christiane Geuens, une amie proche, a déclaré : "Les gens voulaient toujours la connaître. Quand elle entrait dans une pièce, tout le monde le savait."

    Lire la suite

  • "Ce pays des hommes sans Dieu " sur Canal Académie

    IMPRIMER

    Bien sûr, c'est français. Mais outre le fait que ce qui se passe dans l'Hexagone nous intéresse évidemment, nous n'aurons aucune peine à adapter cet éclairage aux réalités de notre pays.

    De Canal Académie :

    Ce pays des hommes sans Dieu

    Avec Jean-Marie Rouart, de l’Académie française

    “Nous avons pris l’habitude en France de nier l’existence du fait religieux, de le regarder d’un œil tantôt indifférent, comme le vestige d’une arriération sinon mentale, du moins philosophique.” Dans son dernier essai, Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, s’interroge sur les causes de l’affaiblissement du catholicisme dans notre pays. Il s’inquiète des conséquences culturelles de cet abandon, dans le contexte d’un essor concomitant de l’islam.

    Pour écouter cet entretien : https://www.canalacademie.com/ida12559-Ce-pays-des-hommes-sans-Dieu.html

    Date de mise en ligne : 21 mai 2021

  • Des personnages LGBT+ chez LEGO

    IMPRIMER

    Via artofuss blog :

    Lego lance une collection de figurines non-genrées aux couleurs LGBTQ+

    Comme le rapporte le Guardian ce jeudi 20 mai, Lego a décidé de lancer une collection nommée “ Everyone is awesome” (“Tout le monde est génial”) qui rend hommage aux luttes et aux mouvements LGBT +. 

    Par  valeursactuelles.com. Publié le 20 mai 2021

    La sortie est prévue le 1er juin prochain. Comme le rapporte le média anglais The Guardian, la société Lego est sur le point de commercialiser une collection nommée « Everyone is awesome » (« Tout le monde est génial ») qui rend hommage aux luttes et aux mouvements LGBT +.

    Onze nouvelles mini-figurines aux couleurs de l’arc-en-ciel verront ainsi le jour ce mois de juin qui marque le début du « mois des fiertés ». La marque Lego souhaite ainsi célébrer les individualités de chacun, en mettant en avant la diversité. Cette nouvelle collection propose des jouets aux couleurs arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT +, mais également des figurines noires et marron, pour symboliser la diversité des origines et couleurs de peau du mouvement.

    Dans un communiqué relayé par le Guardian, Lego, par l’intermédiaire de son désigner Matthew Ashton a expliqué vouloir « célébrer tout le monde, quelle que soit son identification ou la personne qu’il aime ».

    Selon les précisions du média anglais, les figurines en question demeurent ambiguës sur le genre qu’elles représentent, afin que plus de monde puisse s’identifier. Seule exception, le personnage violet, avec une perruque, qui est un clin d’oeil « à toutes les fabuleuses drag-queens ».

    « Cette initiative signifie beaucoup », a déclaré Flynn DeMarco, membre de la communauté LGBTQ + Afol et participant à l’émission télévisée Lego Masters US. Et de conclure : «Souvent, les personnes LGBTQ + ne se sentent pas considérées, en particulier par les entreprises. Il y a beaucoup de paroles et peu d’actes. »

  • N'en déplaise aux "progressistes", garçons et filles semblent toujours préférer les jouets traditionnels associés à leur sexe

    IMPRIMER

    21 May 2021


    Cinquante ans de recherche sur les préférences des enfants en matière de jouets montrent que les enfants préfèrent généralement les jouets associés à leur propre sexe.
    • Une méta-analyse récente a passé en revue 75 études sur les préférences des enfants en matière de jouets genrés.
    • Les résultats ont révélé que « les préférences en matière de jouets genrés peuvent être considérées comme bien établies ».
    • C’est un sujet controversé : certaines personnes affirment que ces préférences découlent de la pression sociale, tandis que d’autres disent qu’elles sont au moins en partie innées.

    Il est communément admis aujourd’hui que les rôles sociaux des hommes et des femmes sont devenus moins tranchés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient, par exemple, dans les années 1950.

    Ces changements ont-ils affecté une partie cruciale du développement des enfants : le jeu ? Pour être plus précis, est-ce que, au fur et à mesure que les rôles stéréotypés associés aux femmes et aux hommes sont devenus moins tranchés, la préférence des enfants envers les jouets dits genrés est également devenue moins nette ?

    Il semble bien que non. Pendant des décennies, des études [1] [2] ont montré que les garçons et les filles préfèrent généralement jouer avec des jouets associés à leur sexe biologique : des camions pour les garçons et des poupées pour les filles, pour donner un exemple simple.

    Ces résultats sont restés remarquablement stables au cours des 50 dernières années, selon une méta-analyse de 2020 portant sur la recherche sur les différences entre les garçons et les filles pour ce qui est de leurs préférences en matière de jouets. Publiée dans Archives of Sexual Behaviour et intitulée « La différence d’intérêt entre garçons et filles pour les jouets est restée stable depuis 50 ans ». Cette méta-analyse s’est penchée sur 75 études antérieures. 

    Lire la suite

  • L'inclassable Thibon

    IMPRIMER

    De Jacques de Guillebon sur le site de La Nef :

    Gustave Thibon © DR

    Thibon l’inclassable

    Gustave Thibon (1903-2001) nous a quittés il y a déjà vingt ans. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur cet immense philosophe, écrivain, poète, dont l’œuvre est plus actuelle que jamais.

    C’est l’une des grandes figures du monde catholique français du XXe siècle, si grande que parfois ça l’en rend intimidant, mystérieux ou même presque incompréhensible : qui fut Gustave Thibon ? Bien malin qui saurait le résumer entièrement, certes comme aucun être n’est résumable dans aucune littérature, mais aussi que chez Thibon cette énigme ontologique se double de sa volonté d’irréductibilité à quelque statut que ce soit, et se triple même de ce que l’on ne dispose aujourd’hui d’aucune biographie complète et fouillée du philosophe-poète-penseur-paysan ardéchois, même si Raphaël Debailiac lui a consacré, il y a quelques années, un court, dense et bel essai (1).

    Traversant presque entièrement le siècle de fer et de sang (1903-2001), le natif de Saint-Marcel d’Ardèche, quand bien même c’est d’un village perdu, ne vient pas entièrement de nulle part : sa famille y possédait de nombreuses terres et son père était un érudit. Aussi, si Thibon fut un autodidacte, c’est dans le sens où il ne suivit pas de cursus universitaire : mais son éducation familiale le mit très tôt, et pour jamais, au contact d’auteurs classiques, qu’ils fussent grecs, latins ou européens en général. Parti explorer le monde quelques années autour de la vingtaine, le jeune Thibon revint cependant rapidement sur la terre de ses pères, pour y vivre tel Ulysse n’ayant pas forcément conquis la toison le reste de son âge.

    Lui dont on dit que sa mémoire lui permettait de se réciter quotidiennement des centaines de vers, devient tertiaire du Carmel et voue une particulière dévotion aux deux grands fondateurs, Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. À partir des années 1930, il publie dans de nombreuses revues : Les Études carmélitaines en particulier, mais aussi Orientations, La Vie spirituelle, Civilisation. Maritain lui ouvre à son tour les colonnes de ses revues, puis c’est Gabriel Marcel qui édite son premier ouvrage, Diagnostics, en 1940.

    Lire la suite sur le site de La Nef

    Plusieurs nouveaux articles de La Nef ont été mis en ligne récemment, ainsi que d'autres, inédits, exclusivités internet. Vous pouvez les lire librement en cliquant sur le titre de l'article :

    Faut-il commémorer Napoléon ?, par Patrice Gueniffey
    Napoléon, fils des Lumières, entretien avec Xavier Martin
    Napoléon : canevas pour un bilan, par Michel Toda
    Thibon l’inclassable, par Jacques de Guillebon
    Entre le chaos et le déclin : la renaissance, par Nicolas Kinosky
    Le Liban peut-il se relever ?, par Annie Laurent
    La « gueule » du progressisme, par Nicolas Kinosky
    A l’origine des « fake news », par Pierre Mayrant
    Revenir à Saint-Louis (à Strasbourg), par Nicolas Kinosky

  • Les évêques américains et les politiciens catholiques "pro choice" : l'intervention malheureuse du cardinal Ladaria

    IMPRIMER

    De George Weigel sur le National Catholic Register :

    Une intervention romaine des plus malheureuses

    COMMENTAIRE : Les politiciens " pro-choix " comprennent généralement assez bien ce que l'Église enseigne, mais le rejettent - tout en insistant encore pour se présenter comme des catholiques sérieux en pleine communion avec l'Église.

    20 mai 2021

    Note de la rédaction : La chronique de George Weigel est distribuée par le Denver Catholic, le journal officiel de l'archidiocèse de Denver. Ce commentaire a été modifié pour des raisons de style.

    Le 7 mai, le cardinal Luis Ladaria, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a envoyé une lettre à l'archevêque José Gomez, président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis. Selon toute apparence, cette lettre visait à retarder indéfiniment une déclaration commune des évêques américains sur la cohérence eucharistique dans l'Église, en particulier en ce qui concerne la réception de la Sainte Communion par des fonctionnaires catholiques complices du grave mal moral qu'est l'avortement : une question abordée avec éloquence récemment par Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield, Illinois, Mgr Thomas Olmsted, évêque de Phoenix, Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, et Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco.  

    La lettre du cardinal Ladaria comprend des déclarations qui ne sont pas évidentes, en partie parce qu'elles semblent incompatibles avec ce que la congrégation qu'il dirige a enseigné dans sa note doctrinale de 2002, intitulée "La participation des catholiques à la vie politique."

    Par exemple, la lettre du cardinal à Mgr Gomez demande instamment aux évêques des États-Unis d'entreprendre un "dialogue" afin qu'"ils puissent convenir en tant que conférence que le soutien à la législation pro-choix n'est pas compatible avec l'enseignement catholique". Pourquoi un tel dialogue est-il nécessaire ? Lors de leur ordination, les évêques prêtent le serment solennel de défendre l'enseignement de l'Église. Et comme l'indique la note doctrinale de 2002, citant l'encyclique de Jean-Paul II Evangelium Vitae (L'Évangile de la vie) de 1995, "ceux qui sont directement impliqués dans l'élaboration des lois ont une "obligation grave et claire de s'opposer" à toute loi qui porte atteinte à la vie humaine. Pour eux, comme pour tout catholique, il est impossible de promouvoir de telles lois ou de voter pour elles." 

    Pourtant, le cardinal écrit que les évêques devraient "discuter et accepter" cet enseignement. Qu'y a-t-il à "discuter" ? Et si, à Dieu ne plaise, certains évêques ne sont pas d'accord avec cet enseignement, pourquoi leur rejet de celui-ci - ou même leur compréhension confuse de ses implications - devrait-il empêcher l'écrasante majorité des évêques qui acceptent cet enseignement de le réaffirmer et de l'appliquer ? 

    Le premier concile de Nicée n'a pas attendu que les partisans épiscopaux d'Arius soient "d'accord" pour enseigner la vérité sur la divinité du Christ. Le concile d'Éphèse n'a pas attendu l'accord de Nestorius et des évêques nestoriens pour enseigner la vérité selon laquelle Marie peut à juste titre être appelée Theotokos, Mère de Dieu. L'unanimité ne peut jamais se faire au détriment de la vérité, n'est-ce pas ?

    Une fois que les évêques seraient parvenus à un "accord" sur ce qui est une vérité élémentaire de la foi catholique, le cardinal demande instamment aux évêques locaux "d'engager le dialogue avec les politiciens catholiques de leur juridiction" comme "moyen de comprendre la nature de leurs positions et leur compréhension de l'enseignement catholique".

    Lire la suite

  • Des Européens toujours plus "à droite" ?

    IMPRIMER

    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    LES EUROPÉENS SE SITUENT DE PLUS EN PLUS « À DROITE »

    L’Europe se « droitise », constate le groupe de réflexion (« think-tank ») Fondapol – la Fondation pour l’innovation politique – dans une étude parue le 1er mai (en lien ci-dessous). Ce constat ne repose pas seulement sur l’émergence de majorités dites « de droite » au Parlement de l’UE et dans la plupart des pays européens (des majorités plutôt conservatrices sont à la tête de 22 gouvernements sur 28 en comptant le Royaume-Uni) mais, plus profondément, sur l’évolution des opinions publiques. Celles-ci réagissent aux « désordres de la société contemporaine », relève l’auteur de cette étude, Victor Delage, qui les résume ainsi : « …multiplication et enchevêtrement de crises mondiales, déploiement de la globalisation, vieillissement démographique, hausse de l’immigration, accroissement du sentiment d’insécurité suscité par les phénomènes de délinquance et le terrorisme islamiste, recomposition de l’espace médiatique, etc. » Cette « droitisation » ressort en particulier des dernières données du Baromètre de la confiance politique du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) concernant quatre grandes démocraties européennes : la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni.

    En moyenne, dans ces quatre pays, 39% des répondants se situent à droite, 27% à gauche et 20% au centre. Ceux qui se disent le plus à droite sont les Italiens (44% contre 31% à gauche), puis les Britanniques (40% contre 25% à gauche), les Français (38% contre 24% à gauche) et les Allemands (36% contre 26% à gauche). Ce ne sont pas seulement les seniors qui se droitisent mais aussi les jeunes : « Dans l’ensemble des pays, 41% des 18-24 ans et 41% des 25-34 ans se positionnent entre 6 et 10 sur l’échelle [gauche-droite], soit un niveau comparable à celui des 65 ans et plus (40%) mais supérieur de 5 points à celui des 50-64 ans (36%). » Le déplacement vers la droite est continu depuis cinq ans : ainsi, si 33% des Français se situaient à droite en 2017, ils sont 38% en 2021, tandis que le pourcentage des Français se disant de gauche s’est érodé : 25% en 2017, 24% en 2021. L’auteur voit un « basculement historique » dans les « puissants courants de droitisation » qu’expriment ces données, sur fond d’hostilité à l’immigration, de défiance envers l’islam, et d’attachement au libéralisme économique assorti d’un écologisme tempéré par la conviction, partagée par les trois quarts des personnes interrogées, que l’« on peut continuer à développer notre économie tout en préservant l’environnement pour les générations futures ». Le rejet d’une écologie « punitive » est largement partagé.

    Reste à savoir dans quelle mesure les principales « valeurs » qualifiées « de droite », à savoir « le nationalisme via la question identitaire, le libéralisme économique et le libéralisme politique indexé à l’individualisme », sont compatibles entre elles et, surtout, avec la recherche du bien commun. Sont-elles réellement compatibles ? On comprend bien sûr qu’une majorité de Français souhaite un retour à l’autorité de l’État sur les sujets régaliens mais aussi que « l’État fasse confiance aux entreprises et leur donne plus de liberté » – le dirigisme étant une spécificité hexagonale. Mais comment, par exemple, concilier le désir qui s’est exprimé à l’occasion de la pandémie d’une relocalisation industrielle en France, sans remettre en cause le dogme du libre-échange entre des pays « usines du monde » et des pays de consommateurs ? Comment satisfaire l’aspiration des peuples européens à recouvrer leur pouvoir de décision, s’agissant par exemple du défi migratoire, sans s’attaquer à la prééminence des lois édictées par des instances supranationales au nom des droits de l’homme ? Quant au nationalisme – à ne pas confondre avec le patriotisme –, l’histoire du XXème siècle a montré jusqu’où son exacerbation pouvait conduire de grandes et vieilles nations.

    Enfin, cette étude confirme que l’individualisme est aujourd’hui largement partagé à droite comme à gauche. Or il entre en collision avec la justice sociale comme avec une authentique bioéthique, les réformes en cours dans ce domaine (PMA/GPA) ayant pour but de satisfaire les désirs individuels – et les marchés juteux qu’ils induisent. Une remarque semblable s’impose à propos du défi démographique : aucune barrière migratoire ne tiendra à long terme sans une reprise vigoureuse de la natalité dans les pays européens, ce qui implique l’instauration de politiques familiales à rebours de l’individualisme, de l’hédonisme et des idéologies antifamiliales. Autant de contradictions à lever sur des sujets cruciaux pour que se dessinent de véritables programmes politiques fondés sur une vision globale de la société, loin du vieux clivage gauche/droite dont les contours deviennent de plus en plus flous, et de l’opportunisme du « en même temps » macronien qui joue de cette ambiguïté.

    La conversion des Européens aux valeurs de droite

    Fondation pour l’innovation politique 01-05-2021
    La conversion des Européens aux valeurs de droite
    Lire l'article sur le site : Fondapol