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  • Rome : « Traditionis custodes » va polluer les visites épiscopales ad limina

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    Romae 640px-When_in_Rome_......_28841325428129-720x340.jpgLa guerre des deux messes romaines va-t-elle bientôt se concrétiser dans les faits? Le pape régnant l’a déclarée sans merci. Les mouvements traditionalistes peuvent difficilement souscrire à leur asphyxie ouvertement programmée par le pontife romain. Les ou des évêques ont-ils vraiment la détermination de jouer les médiateurs pour négocier la révision des articles les plus contestables du motu proprio papal ? Chacun s’observe. À chacun son Rubicon. L’ennui c’est que César a déjà franchi le sien. Un article de Maximilien Bernard publié sur le site web « riposte catholique », ce dimanche 5 septembre 2021, témoigne de la situation inflammable qui couve pour l’instant:

    « Une vingtaine d’évêques français sont déjà à Rome ce dimanche, pour les premières visites ad limina. Deux autres groupes suivront. Au menu : rencontre avec le pape puis avec les chefs de dicastères. L’objectif est de faire connaissance, d’établir le bilan de l’Église de France et de traiter des dossiers chauds.

    Le premier dossier brûlant concerne la tentative d’abrogation de la messe traditionnelle. Les instituts traditionalistes demandent la nomination d’un « médiateur » . Il faut souligner que Rome reste muet et la nonciature ne propose aucun dialogue malgré les demandes répétées chaque samedi.

    Ecclesia Dei a été dissous et ses employés mis au chômage (en toute miséricorde…) et le dossier a été transféré aux Congrégations pour le culte divin et aux Instituts de vie apostolique, qui prévoiraient des visites canoniques. Les évêques français sont donc porteurs d’une requête en faveur de la nomination d’un « médiateur » de crise dont ils devraient parler directement cette semaine au pape et aux cardinaux.

    Les évêques de France craignent une nouvelle guerre liturgique et jouent plutôt l’apaisement. Enfin, pas tous… Mgr Aupetit s’apprêterait à supprimer un certain nombre de célébrations dans le diocèse de Paris, croyant que les fidèles iront sans broncher à la messe de Paul VI. Aveuglé par son mépris, à peine dissimulé, à l’encontre des traditionalistes, l’archevêque de Paris cherche à plaire au pape avant de se soucier du bien de ses fidèles (et de ses prêtres). Le cardinal Vingt-Trois aura 80 ans en novembre 2022 et ne sera donc plus électeur. Mgr Aupetit, qui a, semble-t-il, déjà oublié la crise au sein de l’établissement Saint-Jean de Passy, qu’il a pourtant géré avec les pieds, ne serait pas mécontent de décrocher la barrette rouge. Mais la fronde scolaire, qui couve toujours, n’est pourtant rien à côté de ce qui l’attend s’il touchait à la célébration de messes de 1962.  Et Rome apprécie peu les évêques qui ne savent pas régler leurs crises diocésaines. Les associations de fidèles laïcs s’organisent de leur côté et une première réunion a déjà eu lieu. »

    Ref. " Traditionis custodes va polluer les visites ad limina "

    JPSC

  • En raison du faible nombre d'inscriptions : les évêques slovaques abandonnent les vaccinations obligatoires pour les messes papales

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    Au lieu des seules personnes bénéficiant d'une protection vaccinale complète, celles qui se sont remises de Corona et qui ont été testées sont désormais également admises. Lu sur le site web kath net :

    François slovaquie images (6).jpg« Bratislava (kath.net/KAP) .Compte tenu du faible nombre d'inscriptions à ce jour pour la visite du Pape en Slovaquie, la conférence des évêques du pays augmente le nombre de visiteurs admis. Non seulement les personnes complètement vaccinées peuvent participer aux réunions avec Francis, mais aussi celles qui se sont remises du Covid-19 ou qui ont un test corona négatif en cours. Cela a été annoncé samedi par la Conférence épiscopale sur son site Internet.

    Après seulement 33 000 personnes inscrites aux apparitions publiques de François en milieu d'avant-dernière semaine, dimanche dernier, les évêques du pays ont appelé les catholiques dans une lettre pastorale à participer activement à la visite du pape. Dans le même temps, un porte-parole a admis que la réponse a jusqu'à présent été plus faible que prévu. En Slovaquie, non seulement le taux de vaccination est bas jusqu'à présent mais François aussi, ses manières et sa politique, rencontrent un certain scepticisme chez de nombreux croyants du pays.

    Le Pape ne se rendra dans la capitale hongroise, Budapest, que pour une demi-journée du 12 au 15 septembre. Il visite ensuite la Slovaquie voisine pendant trois jours. En plus des rencontres avec des représentants de l'Eglise et de la société, le programme de visite comprend deux services religieux à Presov et au sanctuaire national slovaque de Sastin. Une rencontre de jeunes et une visite du lotissement préfabriqué Lunik IX, habité par des membres de la minorité rom, sont prévues à Kosice. »

    Copyright 2021 Agence de presse catholique KATHPRESS, Vienne, Autriche

    Ref. En raison du faible nombre d'inscriptions : les évêques slovaques abandonnent les vaccinations obligatoires pour les messes papales

    JPSC

  • Le 52e Congrès eucharistique international s'ouvre ce dimanche à Budapest

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    De Camille Dalmas sur Aleteia.org :

    Pourquoi le Congrès international eucharistique qui s’ouvre ce dimanche est-il si important ?

    3/09/21

    Le 52e Congrès eucharistique international se tient à Budapest (Hongrie) du 5 au 12 septembre. Un rassemblement essentiel sur ce qui représente le cœur de la vie chrétienne : l’Eucharistie.

    À partir de ce dimanche 5 septembre, des milliers de chrétiens du monde entier, des centaines d’évêques et des dizaines de cardinaux vont se retrouver à Budapest (Hongrie) pour participer au Congrès eucharistique international. Le Pape lui-même va faire le déplacement le 12 septembre et célébrer la messe de clôture de l’événement sur la Place des Héros. 

    Pendant une semaine, une série de rencontres, témoignages, concerts, animations rassembleront tous les participants autour de ce qui représente le cœur de la vie chrétienne : l’eucharistie. Parmi les intervenants, le programme prévoit des enseignements d’importants prélats, tels que le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline du sacrement Robert Sarah, le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich ou le patriarche des Chaldéens Louis Raphaël Sako Ier.

    Tous apporteront leur pierre à l’édifice par des catéchèses afin de répondre à la grande question qui anime cette rencontre : comment l’adoration de l’eucharistie – c’est-à-dire de la présence réelle du Christ dans l’hostie consacrée – peut-elle permettre de diffuser le message de l’Évangile ? 

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    L’événement donnera évidemment toute sa place à l’adoration eucharistique en elle-même. Pendant une semaine, de nombreuses églises de la capitale hongroise proposeront de participer à une adoration perpétuelle. Mais le grand rassemblement se donne d’autres objectifs. Il a en premier pour but de « catéchiser », c’est-à-dire de « faire approfondir le mystère eucharistique », comme l’avait expliqué en 2015 le cardinal Ouellet, actuel préfet de la Congrégation des évêques à Rome, dans une vidéo pédagogique. Ainsi, chaque matin, une série d’enseignements et de témoignages de prélats mais aussi de nombreux laïcs poursuivra cet objectif. 

    Mais ce n’est pas tout : la célébration du mystère eucharistique « engage à la suite du Christ à manifester l’amour qui nous est donné », expliquait encore le cardinal canadien. Il s’agit donc aussi de penser les « solidarités » entre les humains et de trouver ensemble des solutions. Des ateliers, des carrefours de discussion et des événements d’art sacré tenteront de créer du lien, sous l’auspice lumineux de l’eucharistie. 

    Un succès français devenu international

    La semaine sera aussi festive en particulier chaque soir : un orchestre « gipsy » de 100 personnes précédera le chœur du Patriarcat de Moscou et un concert de pop louange pour les jeunes. Un festival des familles fera participer tous les âges. Enfin, à la veille de l’arrivée du Pape une grande procession eucharistique populaire, effectuée aux flambeaux dans les rues de Budapest, aura lieu dans la nuit de samedi. 

    D’où vient cette idée d’un Congrès eucharistique ? De France, et plus précisément du nord de la France, puisque le premier Congrès eucharistique est né dans la seconde moitié du 19e siècle à Lille. Sur l’inspiration de saint Pierre Julien Eymard (1811-1868) appelé « l’Apôtre de l’Eucharistie », Emilie Tamisier (1834-1910) prend l’initiative d’organiser – avec la bénédiction du pape Léon XIII (1878-1903) – le premier Congrès eucharistique international dans la cité flandrienne en 1881 sur le thème : « L’Eucharistie sauve le monde ». 

    Dès le départ, il s’agissait de trouver dans le Christ présent dans l’Eucharistie le remède à l’ignorance et à l’indifférence religieuses. Les premiers congrès ont eu un impact régional puis ils se sont essaimés dans le monde francophone (Belgique en 1883 et Suisse en 1885). En 1893, un premier congrès est organisé à Jérusalem, puis en 1905 à Rome, en 1908 à Londres et en 1909 à Cologne. 

    Dès lors, l’événement prend de l’ampleur et obtient un retentissement international. La Hongrie organise la 52e édition du Congrès et devient le 26e pays à accueillir l’événement. La prochaine édition, en 2024, doit se dérouler en Équateur. 

  • Peu d'échos médiatiques aux déclarations du pape sur l'euthanasie et l'avortement

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    De Petra Lorleberg sur Kath.Net/News :

    La forte critique papale renouvelée de l'euthanasie et de l'avortement ("meurtre contractuel") a rencontré peu de couverture médiatique

    3 septembre 2021

    Plusieurs médias qui profitent de l'argent des impôts des Eglises suppriment les mots précieux du Pape sur le "Drame de la culture européenne... C'est l'hiver de la démographie en ce qui concerne les naissances, car les avortements sont plus fréquents".

    Vatican (kath.net/pl) Dans sa dernière vidéo, le pape François a prononcé des avertissements sur la « culture du jetable » en relation avec la vie humaine. Il a même averti la radio espagnole « Cope » que cette culture du jetable, qui s'exprime par l'avortement et l'euthanasie, « a une forte influence sur l'un des drames de la culture européenne d'aujourd'hui ». Il a dit : « C'est l'hiver de la démographie des naissances, car les avortements sont plus fréquents.

    Seul "Vatican News" (en allemand) reprend heureusement le sujet dans un résumé, mais s'abstient malheureusement de traduire intégralement l'interview du Pape. (...) Dans les médias laïques, il est encore moins question de ces idées papales, ce qui est bien sûr aussi dû à leur manque de rapports d'agences religieuses.

    kath.net reprend donc cette partie de l'interview en entier dans sa propre traduction - © pour la traduction : kath.net

    Radio Cope : Votre Sainteté, l'euthanasie a été légalisée en Espagne sur la base de ce qu'on appelle le « droit à une mort digne ». Mais c'est un faux syllogisme, car l'Église ne défend pas la souffrance incarnée, mais la dignité jusqu'au bout. Dans quelle mesure une personne a-t-elle un réel pouvoir sur sa vie ? Qu'en pense le Pape ?

    Pape François : Prenons position. Nous vivons dans une culture du jetable. Ce qui est inutile est jeté. Les personnes âgées sont jetables : elles sont une nuisance. Pas tous, mais dans l'inconscient collectif de la culture du jetable les vieux... aussi les malades en phase terminale ; les enfants non désirés aussi, et les renvoyer à l'expéditeur avant qu'ils ne naissent… En d'autres termes, il y a ce genre de culture.

    Ensuite on regarde les périphéries, pensons aux grandes périphéries asiatiques par exemple, pour aller loin et ne pas penser qu'on ne parle que des choses d'ici. Des peuples entiers sont jetés. Pensez aux Rohingyas abandonnés, nomades du monde entier. Ces pauvres gens ! En d'autres termes, ils sont jetés. Ils ne fonctionnent pas, ils ne conviennent pas, ils ne sont pas bons.

    Cette culture du jetable nous a façonnés. Et elle caractérise les jeunes et les moins jeunes, elle a une forte influence sur l'un des drames de la culture européenne d'aujourd'hui. L'âge moyen en Italie est de 47 ans. En Espagne, je veux dire, encore plus haut. C'est-à-dire que la pyramide a été retournée. C'est l'hiver de la démographie des naissances car les avortements sont plus fréquents. La culture démographique souffre parce que nous cherchons à en tirer profit. On regarde devant… et on utilise parfois la pensée de la compassion : « Que cette personne ne souffre pas dans le cas de… » L'Église demande [mais] d'aider les gens à mourir dans la dignité. Elle a toujours fait ça.

    Et en ce qui concerne le cas de l'avortement, je ne veux pas discuter si c'est possible ou non d'ici là, mais je dis ceci : chaque manuel d'embryologie donné à un étudiant en médecine en faculté de médecine fournit des notes qu'à la troisième semaine de conception, parfois avant que la mère ne réalise [qu'elle est enceinte], tous les organes de l'embryon sont déjà en place, même l'ADN. C'est une vie. Une vie humaine. Certains disent : " Ce n'est pas une personne. " C'est une vie humaine ! Alors face à une vie humaine, je me pose deux questions : est-il permis d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème, est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? Deuxième question : est-il juste d'embaucher un tueur à gages résoudre un problème? Et avec ces deux questions en tête, que dire des cas d'élimination - d'un côté ou de l'autre - parce qu'ils sont un fardeau pour la société ?

    Je veux me souvenir de quelque chose qu'on nous a dit à la maison. Issu d'une très bonne famille avec plusieurs enfants et le grand-père qui vivait avec eux, mais le grand-père vieillissait et commençait à baver à table. Ensuite, le père ne pouvait pas inviter les gens parce qu'il avait honte de son père. Alors il a pensé à dresser une belle table dans la cuisine et a expliqué à la famille que grand-père mangerait dans la cuisine le lendemain pour qu'ils puissent inviter des gens. Et ainsi c'est arrivé. Une semaine plus tard, il rentre à la maison et trouve son petit fils de 8 ou 9 ans, l'un des enfants, qui joue avec du bois, des clous et des marteaux et lui dit : « Qu'est-ce que tu fais ? , Papa. "" Pour quoi ? " " Pour toi quand tu seras vieille. " Autrement dit, ce qui est semé quand on jette est récolté plus tard.

    Avec ces mots, le pape François confirme une fois de plus qu'il peut être classé comme un grand pape pro-vie. Il aborde inlassablement le thème de la "protection de la vie" et ne sauve pas avec des avertissements et des évaluations clairs.

  • Un évêque de l'Église anglicane va être reçu dans l'Église catholique

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    De Luke Coppen sur Catholic News Agency :

    Un évêque de l'Église d'Angleterre va être reçu dans l'Église catholique
     
     The Rt. Rev. Jonathan Goodall, who has resigned as the Anglican bishop of Ebbsfleet, England, to be received into the Catholic Church. Courtesy photo.
     
    Le révérend Jonathan Goodall, qui a démissionné de son poste d'évêque anglican d'Ebbsfleet, en Angleterre, pour être reçu dans l'Église catholique. Photo de courtoisie.

    3 sept. 2021

    Un évêque de l'Église d'Angleterre a déclaré vendredi qu'il se retirait pour entrer en pleine communion avec l'Église catholique.

    Le très révérend Jonathan Goodall, évêque anglican d'Ebbsfleet, a expliqué qu'il avait pris cette décision "après une longue période de prière."

    "Je ne suis arrivé à la décision de quitter mon poste d'évêque d'Ebbsfleet, afin d'être reçu en pleine communion avec l'Église catholique romaine, qu'après une longue période de prière, qui a été parmi les périodes les plus éprouvantes de ma vie", a-t-il déclaré dans un communiqué le 3 septembre, jour de la fête de saint Grégoire le Grand, le pape du VIe siècle qui a lancé une mission pour convertir l'Angleterre au christianisme.

    "La vie dans la communion de l'Église d'Angleterre a façonné et nourri ma vie de disciple en tant que chrétien catholique pendant de nombreuses décennies. C'est ici que j'ai reçu pour la première fois - et que j'ai exercé pendant la moitié de ma vie, en tant que prêtre et évêque - la grâce sacramentelle de la vie et de la foi chrétiennes. Je chérirai toujours cela et j'en serai reconnaissant".

    "Je vous fais confiance pour croire que j'ai pris ma décision pour dire oui à l'appel et à l'invitation actuels de Dieu, et non pour dire non à ce que j'ai connu et vécu dans l'Église d'Angleterre, envers laquelle j'ai une si grande dette."

    L'évêque de 60 ans est évêque d'Ebbsfleet depuis 2013, un rôle dans lequel il a agi en tant que visiteur épiscopal provincial, ou "évêque volant", soutenant les congrégations de l'Église d'Angleterre qui ne reconnaissent pas les femmes prêtres et évêques.

    Il a été aumônier et secrétaire œcuménique de l'archevêque de Canterbury, Rowan Williams, de 2005 à 2012.

    Il a des liens étroits avec l'abbaye de Westminster, l'église royale de Londres. Il a été chanoine mineur, aumônier et sacristain de 1992 à 1998. Depuis 2004, il est prêtre vicaire de l'abbaye de Westminster.

    Un communiqué de presse du 3 septembre indique que l'actuel archevêque de Canterbury, Justin Welby, a accepté la décision de Goodall "avec regret".

    "Je suis profondément reconnaissant à l'évêque Jonathan pour son ministère et ses nombreuses années de service fidèle. Mes prières l'accompagnent, ainsi que Sarah [l'épouse de M. Goodall], à la fois pour son futur ministère et pour la direction qu'ils sont appelés à prendre dans leur parcours continu de service dévoué au Christ", a déclaré M. Welby, le chef spirituel de la Communion anglicane mondiale, le troisième plus grand corps chrétien après l'Église catholique et l'Église orthodoxe.

    Goodall est le deuxième évêque d'Ebbsfleet à rechercher la pleine communion avec l'Église catholique. En 2010, le révérend Andrew Burnham a quitté ses fonctions après dix ans.

    Il a été reçu dans l'Église catholique en 2011, puis ordonné prêtre catholique, servant dans l'Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, nouvellement créé.

    Aujourd'hui, Mgr Burnham est le pasteur de la paroisse catholique de Hendred dans l'Oxfordshire, dans le centre-sud de l'Angleterre.

    Outre Mgr Burnham, deux autres évêques de l'Église d'Angleterre ont également été reçus dans l'Église catholique : le très révérend Keith Newton, évêque de Richborough, et le très révérend John Broadhurst, évêque de Fulham.

    En 2019, Gavin Ashenden, ancien aumônier honoraire de la reine dans l'Église d'Angleterre, consacré évêque dans une communauté ecclésiale anglicane continue, a également été reçu.

    Le très révérend Graham Leonard, évêque de Londres de 1981 à 1991, est devenu le plus haut clerc de l'Église d'Angleterre à devenir catholique depuis la Réforme lorsqu'il est entré en pleine communion en 1993.

    D'anciens membres du clergé de l'Église d'Angleterre, tels que le désormais saint John Henry Newman et le cardinal Henry Edward Manning, ont joué un rôle de premier plan dans le renouveau de l'Église catholique en Angleterre au XIXe siècle.

    M. Goodall, qui cessera d'exercer son ministère au sein de l'Église d'Angleterre le 8 septembre, n'a pas indiqué s'il allait demander l'ordination comme prêtre catholique ou rejoindre l'Ordinariat personnel et a décliné une demande d'interview.

    "Je suis infiniment reconnaissant à tous ceux qui nous ont si généreusement soutenus, Sarah et moi, au cours de ces années, en particulier les laïcs et le clergé du siège d'Ebbsfleet, qui ont été le centre d'intérêt et la joie de mon ministère et de mon dévouement depuis que je suis devenu évêque en 2013", a-t-il déclaré dans son communiqué.

    "Cela a été un immense privilège. J'ai hâte de servir l'Église à l'avenir, de quelque manière que ce soit, je serai appelé à le faire."

  • Un Dieu qui a de drôles de manières (23ème dimanche)

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    Il fait entendre les sourds et parler les muets

    Un Dieu qui nous guérit de notre surdité et de notre aphasie.

              Dieu sait que sourds nous le sommes.

    Incapables d’entendre.

    D’entendre la chanson que depuis toujours Il chante au cœur de l’homme, au nôtre, pour dire la folie de son amour.

    D’entendre le cri terrifiant de l’homme blessé, assoiffé, malheureux, assis sous notre balcon, désespéré devant notre porte, lové en nous.

    D’entendre résonner à l’intime de nous-mêmes cet appel à voir grand, à tout donner, à aimer sans condition, et qui ne peut se résigner à nous voir petits, rabougris, tout racrapotés.

    D’entendre, tout simplement, sans nous laisser distraire par tous les chants des sirènes qui, en nous et autour de nous, veulent nous attirer vers des rivages sans amour ni espérance.

              Dieu sait que muets nous le sommes.

    Incapables de parler.

    D’oser dire « je t’aime » tant l’infirmité de notre cœur nous paralyse.

    D’oser témoigner de cette vérité qui se donne à nous tant l’hésitation nous gagne.

    D’oser avouer notre détresse et notre pauvreté tant nous croyons si mal à la miséricorde.

    D’oser crier notre désir d’être rencontré tant nous nous sommes barricadés derrière des remparts illusoires.

    D’oser hurler notre appel au secours.

              Oui, vraiment sourds et muets.

    Et pourtant, aujourd’hui, retentissent ces paroles d’Isaïe (35, 4-7) :

    "Dites aux gens qui s'affolent : « Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c'est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. » Alors s'ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie. L'eau jaillira dans le désert, des torrents dans les terres arides. Le pays torride se changera en lac, la terre de la soif en eaux jaillissantes. Dans le repaire des chacals, les broussailles deviendront des roseaux et des joncs."

    Allons-nous accepter que « ce Dieu qui vient lui-même » vienne toucher nos oreilles et notre langue (Marc, 7, 31-37), avec sa salive ? Ou trouverons-nous que cela ne se fait pas ?

    On lui amène un sourd-muet, et on le prie de poser la main sur lui. Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, prenant de la salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c'est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s'ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia, et il parlait correctement.

  • Biden : encore plus résolument pro-avortement

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    De Christine Rousselle sur le National Catholic Register

    Contredisant ses déclarations passées, Biden affirme qu'il ne croit pas que la vie commence à la conception.

    Lors du débat vice-présidentiel de 2012 contre le candidat républicain Paul Ryan, R-Wisc, Joe Biden déclarait sans ambages qu'il pensait que la vie commençait à la conception.

    3 septembre 2021

    WASHINGTON - Le président Joe Biden, D, a déclaré vendredi 3 septembre qu'il ne croit pas que la vie commence à la conception, contredisant ainsi ses déclarations précédentes sur le moment où la vie commence.

    M. Biden a répondu à la question d'un journaliste sur l'avortement vendredi, après avoir abordé les chiffres de l'emploi du mois d'août à la Maison Blanche. "Je respecte ceux qui croient que la vie commence au moment de la conception", a déclaré Biden. "Je ne suis pas d'accord, mais je respecte cela. Je ne vais pas imposer cela aux gens". 

    "J'ai été et je continue à être un fervent partisan de Roe v Wade, numéro un... Je les respecte, ceux qui croient que la vie commence au moment de la conception et tout, je respecte cela. Je ne suis pas d'accord, mais je le respecte."

    La déclaration de Biden selon laquelle il ne croit pas que la vie commence au moment de la conception est contraire à ce qu'il a déclaré dans le passé. 

    Lors du débat vice-présidentiel de 2012 contre le candidat républicain, le représentant Paul Ryan, R-Wisc, Biden a déclaré clairement qu'il croyait que la vie commençait à la conception. 

    "La vie commence à la conception, c'est le jugement de l'Église. Je l'accepte dans ma vie personnelle", a-t-il déclaré. "Mais je refuse de l'imposer à des chrétiens, des musulmans et des juifs tout aussi dévoués, et je refuse tout simplement de l'imposer aux autres, contrairement à mon ami ici présent, le membre du Congrès."

    Biden a déclaré à l'époque qu'il ne "croit pas que nous ayons le droit de dire à d'autres personnes que, les femmes, qu'elles ne peuvent pas contrôler leur corps. C'est une décision entre elles et leur médecin, à mon avis, et la Cour suprême. Je ne vais pas interférer avec cela".

    Dans une interview de septembre 2008, peu avant son élection à la vice-présidence, Biden a déclaré qu'il était "prêt, en tant que question de foi, à accepter que la vie commence au moment de la conception."

    Le paragraphe 2270 du Catéchisme de l'Église catholique stipule que "la vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue dès le moment de la conception."

    Un journaliste a demandé à M. Biden de s'adresser aux femmes du Texas, suite à l'entrée en vigueur mercredi de la loi pro-vie de cet État. Cette loi interdit l'avortement après la détection des battements du cœur du fœtus, qui peut intervenir dès la sixième semaine de grossesse. Elle permet aux gens de signaler les avortements illégaux et est appliquée par le biais de poursuites privées.

    On a demandé à M. Biden ce que son administration pouvait faire, le cas échéant, pour "protéger le droit à l'avortement au niveau fédéral". 

    Le président a répondu qu'il a été et restera "un fervent partisan de Roe contre Wade", l'arrêt de la Cour suprême de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays. 

    M. Biden a déclaré que la loi texane "crée en quelque sorte un système d'autodéfense" qui récompense les personnes qui signalent des avortements illégaux. 

    "Je sais que cela semble ridicule, presque anti-américain, ce dont nous parlons", a-t-il dit. 

    Si le président a déclaré qu'il "respectait les opinions" des personnes "qui ne soutiennent pas Roe v. Wade", il a souligné qu'il n'était pas d'accord avec elles. Il a indiqué qu'il avait demandé au ministère de la Justice d'examiner si quelque chose pouvait être fait pour empêcher "les actions indépendantes des individus" qui appliquent la loi texane sur les battements de cœur.

    "Je n'en sais pas encore assez pour vous donner une réponse", a déclaré Biden au journaliste. "J'ai demandé à ce que cela soit vérifié".

    Mercredi soir, la Cour suprême a rejeté une requête visant à bloquer la loi texane dans une décision de 5-4. La Cour ne s'est pas prononcée sur la loi elle-même, mais a plutôt refusé d'accorder un sursis qui empêcherait la loi d'entrer en vigueur. 

    Les juges Clarence Thomas, Samuel Alito, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett ont tous décidé de rejeter la demande des fournisseurs d'avortement de bloquer la loi. Le président de la Cour suprême, John Roberts, ainsi que les juges Stephen Breyer, Elena Kagan et Sonia Sotomayor ont tous exprimé leur désaccord avec la décision.

    Le lendemain, Biden a demandé à son administration d'examiner "les mesures que le gouvernement fédéral peut prendre pour garantir que les femmes du Texas aient accès à des avortements sûrs et légaux".

  • 11 & 12/9 : Journées "Patrimoine et Femmes": 15 activités avec sainte Julienne

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    11 & 12/9 : Journées "Patrimoine et Femmes": 15 activités avec sainte Julienne

    La 33e édition des Journées du Patrimoine met en valeur des femmes dans le patrimoine – dans leur rôle, leur fonction, leur apport, leur gestion, leur empreinte, leur souvenir. A Liège et ailleurs, Sainte Julienne est mise à l'honneur avec plus de 15 activités proposées par 7 associations ! Directrice de l'hospice-léproserie de Cornillon vers 1230 et instigatrice de la Fête-Dieu, c'est une des plus grandes figures féminines liégeoises. A découvrir ou redécouvrir.

    Bloquez les samedi 11 et dimanche 12 septembre.

    Inscriptions nécessaires pour les activités guidées : Informations et inscriptions

    Voici déjà quelques idées...

    Balades guidées dans Liège au Moyen-Âge, sur les pas de sainte Julienne : samedi 11 à 14h00 et dimanche 12 à 14h00. 

    Inscriptions : info@circuits-sainte-julienne.be, sinon, informations

    RTC Liège vient de réaliser un beau reportage : Balade guidée familiale pour découvrir la magnifique vallée creusée par le ruisseau sainte Julienne: samedi 11 à 14h00 ou dimanche 12 à 14h00. 

    Inscriptions : info@circuits-sainte-julienne.be, sinon, informations

    Visites guidées du sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, de la basilique saint-Martin avec la bienheureuse Eve, Exposition à la cathédrale de Liège. 

    Informations et inscription

    Venez découvrir l'histoire du vieux puits retrouvé lors des travaux au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon. Il est témoin du plus vieil hôpital de Liège.

    Informations

  • Le pape François fait avancer la cause de la canonisation d'un prêtre catholique italien qui a sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale

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    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    Le pape François fait avancer la cause de la sainteté d'un prêtre catholique italien qui a sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
     
     Franciscan friar Fr. Placido Cortese (1907-1944)
     
    Le frère franciscain P. Placido Cortese (1907-1944)

    30 août 2021

    Le pape François a avancé la cause de la canonisation d'un frère franciscain qui a aidé à sauver des Juifs pendant l'Holocauste et d'une mère qui a sacrifié sa vie pour sauver son enfant à naître.

    Le père Placido Cortese est connu pour avoir utilisé son confessionnal dans la basilique Saint-Antoine de Padoue pour communiquer clandestinement avec un réseau souterrain qui aidait les Juifs et les prisonniers de guerre britanniques à échapper à l'occupation nazie de l'Italie.

    Connu localement sous le nom de "Père Kolbe italien", le prêtre est désormais considéré comme "vénérable" par l'Église catholique après que le pape l'a reconnu pour avoir mené une vie "héroïque en vertu" le 30 août.

    Comme saint Maximilien Kolbe, Cortese était un frère franciscain qui dirigeait une publication catholique et a été torturé et tué par les nazis.

    Il est né Nicolò Cortese en 1907 sur l'île de Cres, qui fait aujourd'hui partie de la Croatie. À l'âge de 13 ans, il est entré au petit séminaire de l'ordre des Frères mineurs conventuels et a pris le nom de Placido après avoir prononcé ses vœux en 1924.

    Après avoir étudié la théologie au Collège théologique de Saint-Bonaventure à Rome, il a été ordonné prêtre en 1930, à l'âge de 23 ans, et a célébré sa première messe dans la basilique Sainte-Marie-Majeure.

    Il a passé plusieurs années au service de la basilique de Saint-Antoine à Padoue, où on lui a demandé d'être le directeur de la revue catholique italienne Il Messaggero di Sant'Antonio (Le Messager de Saint-Antoine), dont le nombre de lecteurs a augmenté de 500 000 sous sa direction.

    Après l'occupation allemande de Padoue, le père Cortese fait partie d'un groupe clandestin lié à la Résistance, utilisant sa presse à imprimer pour fabriquer de faux documents afin d'aider les Juifs et les soldats alliés à se mettre en sécurité en Suisse.

    En octobre 1944, deux officiers SS allemands ont poussé le père Cortese à quitter les murs de son monastère de Padoue, qui était protégé en tant que territoire extraterritorial du Saint-Siège, sous le faux prétexte que quelqu'un avait besoin de son aide.

    Cortese a été immédiatement arrêté et emmené dans un bunker de la Gestapo à Trieste, où il a été brutalement torturé. Mais il n'a donné les noms d'aucun de ses associés, selon le père Giorgio Laggioni, son vice-postulateur.

    Après des semaines de torture, il est mort sous la garde de la Gestapo en novembre 1944, à l'âge de 37 ans. Son confessionnal dans la basilique de Saint-Antoine de Padoue reste aujourd'hui un lieu de prière.

    Dans une de ses lettres à sa famille, Cortese écrivait : "La religion est un fardeau que l'on ne se lasse pas de porter, mais qui pousse de plus en plus l'âme à de plus grands sacrifices, jusqu'à donner sa vie pour la défense de la foi et de la religion chrétienne, jusqu'à mourir dans les tourments comme les martyrs du christianisme dans des pays lointains et étrangers."

    Dans le décret de la Congrégation du Vatican pour les causes des saints qui a fait avancer la cause de Cortese, deux femmes laïques ont également été reconnues pour leurs vertus héroïques.

    Enrica Beltrame Quattrocchi, une laïque italienne décédée en 2012, est également en route vers la sainteté, tout comme ses parents, les bienheureux Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, qui ont été béatifiés ensemble en octobre 2001.

    Contrairement à ses trois frères et sœurs aînés qui ont tous suivi des vocations religieuses, Enrica a vécu sa foi catholique en tant que catholique laïque célibataire qui a été professeur de lycée, bénévole pour aider les pauvres et qui a pris soin de ses parents dans leur vieillesse.

    Malgré la maladie et les difficultés économiques, Enrica est restée fidèle à la messe quotidienne et dévouée au service des autres. Elle est morte à l'âge de 98 ans après avoir vu ses parents béatifiés.

    Le décret a également reconnu Maria Cristina Cella Mocellin (1969-1995), une mère catholique qui a choisi de ne pas subir de chimiothérapie contre le cancer alors qu'elle était enceinte pour sauver la vie de son troisième enfant à naître.

    "Tu es un cadeau pour nous... Tu es précieux et quand je te regarde, je pense qu'il n'y a aucune souffrance au monde qui ne vaille la peine pour un enfant", a écrit Maria Cristina dans une lettre à son enfant, qu'elle a remise à son mari.

    La mère italienne a commencé une chimiothérapie dès la naissance de son fils, Riccardo, en 1994, mais le cancer s'est propagé à ses poumons. Elle est morte le 22 octobre 1995, à l'âge de 26 ans, laissant derrière elle trois enfants.

    "Je crois que Dieu ne permettrait pas la douleur s'il ne voulait pas obtenir un bien secret et mystérieux mais réel. Je crois que je ne pourrais rien accomplir de plus grand que de dire au Seigneur : Que ta volonté soit faite", a-t-elle écrit.

    "Je crois qu'un jour je comprendrai le sens de ma souffrance et j'en remercierai Dieu. Je crois que sans ma douleur endurée avec sérénité et dignité, il manquerait quelque chose à l'harmonie de l'univers."

  • La Chine communiste entend bien s'en tenir à l'orthodoxie marxiste

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    De Massimo Introvigne sur Bitter Winter :

    La Chine "prouve que le marxisme fonctionne" : Le document du 100ème anniversaire

    3 septembre 2021

    Un document "historique" montre que le PCC est perturbé à la fois par les opinions occidentales selon lesquelles il n'est plus marxiste et par les sentiments en Chine selon lesquels il devient trop marxiste.

    Présenté en grande pompe comme le principal document du 100e anniversaire du PCC, un long texte intitulé "Le PCC : sa mission et ses contributions" a été publié le 26 août par le département de la propagande (rebaptisé en anglais "Publicity Department") du Comité central du Parti. Le fait qu'il ait été publié à la fois en chinois et en anglais, ce qui n'est pas souvent le cas récemment pour les documents du PCC, est en soi important.

    Le document, outre qu'il célèbre les réalisations et les victoires du PCC en 100 ans, semble avoir été conçu pour contrer deux allégations, qui dérangent fortement le président Xi Jinping. La première, qui émane des médias et de certains universitaires occidentaux, est que le PCC n'est plus marxiste. La seconde, qui est plus présente en Chine mais qui effraie également certains investisseurs étrangers, est que le PCC sous Xi Jinping redevient trop marxiste, ce qui pourrait à terme nuire à l'économie chinoise et à la valeur des investissements étrangers.

    Les parties les plus intéressantes du document sont celles qui répondent à ces deux allégations. Le texte réitère ce que Xi Jinping souligne chaque semaine : que le PCC est marxiste, communiste et léniniste, et que ceux qui en doutent mentent.

    "Le marxisme, dit le document, est l'unique idéologie directrice, l'âme même du PCC et la bannière sous laquelle il se bat. Fondamentalement, la force du Parti et la force du socialisme aux caractéristiques chinoises sont attribuables au fait que le marxisme fonctionne."

    Selon le PCC, le marxisme fonctionne parce que c'est la seule idéologie qui a été capable d'identifier scientifiquement le fonctionnement du monde, de la société et des humains. "Le marxisme révèle les lois universelles du monde naturel, de la société humaine et de l'esprit humain." De plus, "une caractéristique clé du marxisme est qu'il ne définit pas seulement les idéaux du communisme, mais spécifie également les moyens par lesquels ils peuvent être atteints." Le PCC est fidèle à Marx non seulement (comme certains le prétendent) lorsqu'il s'agit des idéaux, mais aussi lorsqu'il choisit les moyens de réaliser ces idéaux. Les dirigeants du PCC, de Mao à Xi, ont été littéralement fidèles aux préceptes de Marx, proclame le document. "Jamais ils n'ont vacillé dans leur engagement, dévié de ses objectifs ou l'ont abandonné en faveur d'autres options." Ils ont constamment "utilisé le marxisme comme une arme idéologique puissante pour rechercher la vérité, comprendre le monde et ses lois, et le transformer", tout comme Marx l'a mandaté.

    "Au niveau fondamental, les succès du PCC peuvent être attribués à sa maîtrise d'armes théoriques puissantes pour comprendre correctement, analyser scientifiquement et résoudre efficacement les problèmes en appliquant la position, le point de vue et la méthodologie marxistes. L'expérience a prouvé que le choix du marxisme par le PCC est correct." Et les recettes de Marx sont toujours correctes et, si elles sont correctement appliquées, infaillibles "au 21e siècle".

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  • Une pandémie spirituelle

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    Editorial d'Aymeric Pourbaix sur France Catholique :

    Examen de conscience

    mercredi 1er septembre 2021

    Si la chute de Kaboul et le retour du régime des talibans en Afghanistan font figure de symbole au goût de cendres, c’est qu’ils manifestent un coup d’arrêt brutal à la volonté occidentale d’imposer ses valeurs au monde, vingt ans après les attentats du 11-septembre, lorsque l’Amérique s’était réveillée sous le choc, bien décidée à «  aider  » ce pays à progresser vers la démocratie.

    Mais sur la base de quelles valeurs ? Celles prônées par le wokisme, ce virus intellectuel au nom barbare, qui sévit actuellement dans les universités américaines, s’apprête à gagner la France, et qui promeut un individu déraciné, sans religion, couleur ni sexe, interchangeable ? Développant ainsi une forme aiguë de relativisme, pour lequel il n’y a plus d’universalité possible concernant la nature humaine ? Et où la religion chrétienne fait figure d’ennemi à abattre, comme c’est déjà parfois le cas sur les campus américains ?

    Au fond, comme l’écrit la philosophe Chantal Delsol dans Le Figaro, c’est l’idée même de vérité, au cœur de la civilisation judéo-chrétienne, qui est remise en cause, avec sa dimension universelle. Sur la question du sort des femmes afghanes, note-t-elle par exemple, on a peu entendu nos féministes occidentales, qui pour certaines s’attachent à défendre le droit des minorités musulmanes en Europe…

    Pandémie spirituelle

    Mais il n’y a pas que les valeurs. Même nos fameux droits de l’homme sont à interroger, dans cet examen de conscience auquel nous conduit l’actualité. Véritables tables de la loi modernes, ils ont remplacé le catéchisme religieux, mais ils n’ont pas remplacé Dieu lui-même. Ou plutôt, ils l’ont volontairement mis de côté.

    C’est cette «  absence de Dieu  » que regrettait déjà, avec douleur, le cardinal Emmanuel Suhard en 1948. L’archevêque de Paris en appelait à un «  sursaut d’indignation  », une prise de conscience aiguë «  jusqu’à en souffrir dans [n]otre chair  », pour échapper à une «  lente asphyxie  » d’une société devenue athée.

    La bonne nouvelle est que pour lutter contre cette pandémie spirituelle, qui dure depuis des décennies, il existe des moyens qui ont fait leurs preuves : l’enseignement du catéchisme en fait partie. À condition, bien sûr, qu’il permette de transmettre vraiment les vérités de la foi, et pas seulement un vague saupoudrage religieux.

    Le constat n’est certes pas nouveau, mais aujourd’hui, il devient vital. Ou nous redonnerons la première place à cette dimension surnaturelle dans la vie des générations futures, pour les aider à dépasser le matérialisme désespérant de la société moderne. Ou nous laisserons la place dans leurs esprits à des idéologies dangereuses et qui ne correspondent pas à notre tradition culturelle et à notre foi. (...)

  • Vietnam : 78 nouveaux prêtres ont été ordonnés et environ 250 religieux et religieuses ont prononcé leurs vœux perpétuels au cours de l'été 2021

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/VIETNAM - Les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée brillent dans l'obscurité du temps marqué par le Covid

    vendredi, 3 septembre 2021

    Hanoi (Agence Fides) - 78 nouveaux prêtres ont été ordonnés et environ 250 religieux et religieuses ont prononcé leurs vœux perpétuels au cours de l'été 2021 : ces vocations sont une bonne nouvelle et un signe d'espérance pour l'Église au Vietnam, au milieu d'un moment difficile pour la nation, marqué par la quatrième vague de Covid-19. Dans les territoires diocésains touchés par le virus, classés "zones vertes", les communautés locales ont pu célébrer des messes solennelles, en toute simplicité et souvent en plein air. Dans le sud du Vietnam, où l'infection par la variante Delta du coronavirus est plus répandue (les "zones rouges"), les liturgies pour l'ordination des prêtres et la profession religieuse ont été reportées pour le moment. Celles célébrées dans les zones autorisées se sont déroulées selon des protocoles de précaution stricts contre le Covid, à l'intérieur de séminaires ou de couvents, en présence des seuls candidats et sans un grand nombre de fidèles.
    Sans les foules imposantes et les festivités organisées dans le passé, les nouveaux prêtres et religieux ont vécu leur ordination dans une profonde intimité avec Dieu, conscients de leur important ministère.

    Dans une lettre envoyée aux prêtres sur le point d'être ordonnés le 25 août 2021, Mgr Joseph Nguyen Nang, Archevêque de Ho Chi Minh, qui est également Administrateur du diocèse de Phat Diem, dans le nord du Vietnam, a souligné : "La messe d'ordination presbytérale a été célébrée avec un nombre limité de participants, même sans la présence des parents des candidats. Dans cette atmosphère de recueillement, les nouveaux prêtres ou religieux qui ont prononcé des vœux ont pu se concentrer absolument sur l'essentiel, totalement tournés vers Dieu, faisant l'expérience intense du don de sa grâce dans le Sacrement".

    Vu Hien, une moniale de l'ordre dominicain qui vient de prononcer ses vœux dans le diocèse de Bac Ninh, au nord du Vietnam, confie : " J'étais bien préparée à la plus grande exultation de ma vie religieuse, la célébration de cette année était spéciale : avec la grâce de Dieu, je remets toute ma vie entre les mains aimantes de Dieu et je continue à prier en silence, quelles que soient les circonstances ".

    Une sœur de la Congrégation des Filles de Jésus du diocèse de Quy Nhon, qui couvre trois provinces du centre du Vietnam, rapporte : " Nous rendons grâce à Dieu : au milieu de la précarité et de l'instabilité causées par la pandémie, Dieu nous aime et nous garde en sécurité. Dieu nous embrasse, il est présent dans l'atmosphère de silence et de prière, qui nous permet de nous rassembler pour prier".

    Toujours dans le centre du Vietnam, au début de la cérémonie des vœux perpétuels prononcés par les religieux de la Congrégation du Très Sacré-Cœur (CSC) à Hue, Mgr Nguyen Chi Linh, Archevêque de Hue, a déclaré : "Le religieux qui prononce des vœux pour toute sa vie est celui qui donne son amour à Dieu et est prêt à surmonter des difficultés comme le chemin de croix ; il est celui qui s'inspire du Crucifié pour entrer dans une vie plus lumineuse". Mgr Linh a également invité tout le monde, en particulier les religieux, à témoigner de la foi dans la vie consacrée, en exerçant consciencieusement les ministères de l'amour et de la charité, surtout dans le contexte de cette grave crise, causée par la pandémie de Covid-19. Cet amour qui devient service du prochain, a-t-il dit, "doit être profondément enraciné dans chaque individu, développé largement dans la communauté sociale : il se réalise intimement en communion avec la Trinité, et s'étend à tous, sans distinction de religion, de culture, d'ethnie, de politique ou de classes sociales, mais en vivant des relations de compassion envers les êtres humains".

    L'Archevêque a ajouté : "Dans un monde plein de turbulences, les qualifications académiques ne sont plus indispensables pour les religieux, alors qu'il est plus important de mener une vie droite, une vie de foi exemplaire, avec une passion pour le travail missionnaire et apostolique et la pratique des œuvres de charité". Alors que, face à l'urgence de la pandémie, des millions de familles restent sans ressources, ou souffrent de la faim à cause du chômage et de la maladie, l'archevêque Nguyen Chi Linh a conclu : "Nous espérons que l'enthousiasme des nouveaux prêtres et religieux nous aidera à aller à la rencontre des nécessiteux dans les zones gravement infectées, afin d'apporter une aide matérielle et spirituelle aux pauvres, de réconforter et de renforcer la foi de ceux qui ont été ébranlés par cette crise, en témoignant au monde de la Bonne Nouvelle".
    (AD-PA) (Agence Fides 3/9/2021)