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  • De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

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    Emmanuel Cabello, sur didoc.be, se penche sur deux livres récents de Christian de Duve et de Jean-Christian Petitfils (que nous avons déjà évoqué).

    De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

    Christian de Duve, Professeur émérite de l’UCL, Prix Nobel de Médecine, a publié récemment un livre sur Jésus. Il y exprime sa conviction d’homme de science. Peu de temps auparavant, un autre scientifique s’est penché sur la figure de Jésus : Jean-Christian Petitfils, historien.

    De Jésus à Jésus, en passant par Darwin

    Dans ce petit livre de 90 pages (De Jésus à Jésus, en passant par Darwin, Odile Jacob, Paris 2012), Christian de Duve nous livre un bref résumé, sobre et intéressant, de son itinéraire scientifique (pp. 19-43) ainsi qu’une description et une justification de sa pensée philosophique et religieuse actuelle (pp. 45-89).

    La thèse centrale du livre, enveloppée par les souvenirs personnels de l’auteur, est l’affirmation que l’espèce humaine est marquée par un « péché originel génétique ». Pour l’auteur, cela veut dire que notre patrimoine génétique, hérité de nos ancêtres et préservé par la sélection naturelle, présente des traits comme l’« égoïsme de groupe » et l’hostilité à l’égard d’autres groupes. Il y a quelque cent mille ans, ces traits étaient nécessaires à la survie de nos ancêtres, mais aujourd’hui ils risquent de déclencher des conflits pouvant aller jusqu’à l’holocauste nucléaire. Il faut impérativement apporter un remède à ce danger. Et ce remède, nous le trouvons dans la doctrine de Jésus de Nazareth. Christian de Duve voit en lui un homme sage. Mais, pour notre Prix Nobel, il faut expurger ses enseignements de tout dogmatisme et condamnation, et sa vie de tout miracle. Par ailleurs, la personne de Jésus doit renoncer à toute prétention à la divinité, qui n’est qu’un ajout des siècles postérieurs.

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  • La devise du nouvel évêque d'Ajaccio : "le Christ a aimé l'Eglise"

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    Sa devise : « Le Christ a aimé l'Eglise » (source : eglise.catholique.fr)

    « Christus dilexit ecclesiam » (Ephésiens 5, 25). « Dans ce passage, explique Mgr de Germay, Saint Paul parle du mariage et dit : « Vous les maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise et s'est livré pour elle ». J'ai choisi cette devise car elle montre le lien très fort entre le Christ et l'Eglise. Je crois qu'aujourd'hui, on a du mal à faire ce lien. Pourtant, l'Eglise est le moyen que le Christ a choisi pour poursuivre son œuvre, jusqu'à la fin du monde. Cela veut dire aussi que nous sommes appelés à L'aimer et à poser sur Elle un regard de foi qui va au-delà des apparences, de la dimension humaine de l'Eglise, qui est parfois très belle, parfois décevante. Mais à travers Elle, le Christ est présent et poursuit son œuvre de salut. Il y est aussi question du mariage. Et toutes les questions autour du mariage et de la famille sont un enjeu fondamental pour l'Eglise et pour la société ».

  • Guillebaud pourfend les fantasmes du transhumanisme

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    Sur le site de la Vie, Jean-Pierre Denis présente le dernier livre de Jean-Claude GUILLEBAUD ("La vie vivante. Contre les nouveaux pudibonds"), dans un article intitulé "L'homme, une expérience ratée?"

    Mères porteuses, nanotechnologies, intelligence artificielle, refus de l’enfant, fabrication de chimères, quête d’immortalité… Le corps humain serait-il has been ? En tout cas, avec les prouesses toujours plus ébouriffantes de la science et le grand bond en avant de la technique, voici venue l’époque des "technoprophètes". Chercheurs talentueux, joyeux apôtres d’une dématérialisation de l’homme, ils annoncent une ère radicalement nouvelle. Un temps où l’on n’aura plus besoin de l’être humain, cette vieille chose prisonnière d’un corps de chair et enserrée dans d’étroites limites biologiques et sociales. Loin de demeurer d’aimables utopistes, ces experts préparent activement, avec l’aide de puissants lobbies scientifiques et industriels, l’avènement de la posthumanité.

    Avec La vie vivante, Jean-Claude Guillebaud livre un essai courageux, engagé, inquiétant. À contre-courant de toutes les bien-pensances. Puisant aux meilleures sources, l’essayiste et chroniqueur à La Vie rapproche les faits épars. C’est sans faux-semblant qu’il prend au sérieux ces nouveaux courants de pensée, avant d’y distinguer le retour insidieux d’une nouvelle forme de "domination" parée des couleurs du progrès. Contre toutes les pudibonderies – autrement dit toutes les haines et les peurs du corps humain –, il est urgent de retrouver une nouvelle forme d’incarnation.

    On trouvera sur le site de La Vie des extraits exclusifs de La vie vivante, le nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud en cliquant ici : lavie.fr/jean-claude-guillebaud

    La vie vivante. Contre les nouveaux pudibonds, de Jean-Claude Guillebaud. Editions des Arènes. Parution le 10 mars 2011, 22 €

  • Mgr Moraglia : « nous aimons plus nos filets que l’objet de la pêche »

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    Moraglia_ingresso_La_Spezia-2008-03-01.jpg Lu sur le « Forum Catholique »  cet extrait d’une homélie du nouveau Patriarche de Venise nommé par Benoît XVI :

     « Jeudi 19 mars, hier donc SER le patriarche de Venise s'est adressé à ses prêtres, dans la basilique cathédrale de San Marco. Messainlatino extrait de son exhortation quelques phrases significatives de l'esprit dans lequel Monseigneur Moraglia entend désormais oeuvrer:

     "Nous aimons plus nos filets et nos barques que la fatigue et l'objet de la pêche. Au delà des métaphores, nous risquons plus d'aimer nos œuvres, nos titres académiques, nos publications, les structures que nous avons échafaudées, qui nous entourent et servent à notre activité pastorale que la fin ultime pour laquelle ces choses ont été établies, c'est à dire le bien des âmes. Le risque est de devenir entrepreneurs, doyens, intellectuels, psychologues, assistants-sociaux mais pas des pasteurs ! Ce qui nous éloigne de la charité pastorale, c'est de nous servir de la chaire pour prêcher autre chose ou des choses qui ont peu ou rien à voir avec l'Evangile..."

    Monseigneur ne perd pas de temps et à son premier discours il n'hésite pas à exprimer de façon claire la doctrine de l'Eglise en matière de sacerdoce et de ministère presbytéral (NB: photos extraites de la Messe de Dimanche) ».

     L'esprit de dépossession de nos œuvres est le meilleur signe de celui de la dépossession de soi et ceci ne concerne pas que les prêtres…

  • Les dix qui font trembler Planned Parenthood

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    , sur Nouvelles de France, présente "Les 10 qui font trembler Planned Parenthood" aux Etats-Unis :

    "PJ Media a établi la liste des 10 « ennemis » que « redoute le plus » Planned Parenthood (PP), l’organisation pratiquant le plus d’avortement aux États-Unis. Arrivent en 10e position, Steven Ertelt, fondateur et rédacteur en chef de LifeNews.com, en 9e position, l’infirmière et blogueuse « pro-vie » Jill Stanek, en 8e position, les Prêtres pour la vie dirigés par le Père Franck Pavone, en 7e position, les machines à ultrasons qui permettent à la femme de voir de ses yeux qu’elle porte en elle une vie humaine distincte de la sienne, en 6e position, tous les Crisis pregnancy centers (l’alternative « pro-vie » à PP, une menace pour son très rentable business construit autour de la pratique de l’avortement), en 5e position, la Susan B. Anthony List, fondée en 1991 et présidée par Marjorie Dannenfelser, qui soutient les élus pro-vie, en particulier les femmes, et qui n’est pas pour rien dans l‘évolution récente du Congrès, derrière Abby Johnson, 32 ans, ex-directrice d’un centre d’avortement récemment convertie au catholicisme. C’est aujourd’hui la militante pro-vie la plus sollicitée des États-Unis…

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  • Les richesses de notre foi face aux misères du libéralisme

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    Une publication de la fraternité des chrétiens indignés, avec un magnifique texte fleuve de Anne Josnin, critique du libéralisme en forme de prose poétique, sur Liberté Politique.

    Nous entendrons, dans le texte qui suit, par libéralisme ce fond commun aux conceptions politiques et sociales modernes, d'où sont issus les partis de droite comme de gauche. Nous n'avons donc pas pour objectif de donner des éléments de discernement pour les prochaines élections. Nous cherchons ici à rendre manifestes les erreurs cachées de ce libéralisme. Ses conceptions philosophiques de la connaissance, de la nature, de l'homme, de la politique sont emprunts d'un néo-paganisme dont il est l'heure de se détacher. C'est du moins ainsi que nous comprenons l'appel de Benoît XVI à quitter la civilisation de l'avoir pour entrer dans celle de l'être. Nous sommes appelés à un travail de refondation dans notre vie personnelle, sociale et politique,   notamment  en dégageant et promouvant les vertus propres à cette nouvelle civilisation, comme celles de l'amitié ou de la sobriété. Dans cette tâche immense et enthousiasmante, notre Eglise nous invite à nous laisser enseigner aussi , sans crainte, par d'autres cultures. Il s 'agit donc bien d'un appel à refonder, ou plus précisément, christianiser intégralement les fondations  pour un nouvel art, à l'échelle mondiale, du vivre ensemble. Ensuite il sera encore temps de discuter de  ce que les penseurs de notre modernité, Hayek comme Proudhon, peuvent apporter de leurs génies propres.

    Vous trouverez ici une réflexion personnelle, non universitaire, fruit d'une méditation mûrie au fil des années, de mon expérience humaine, comme femme, comme mère et comme professeur de philosophie, fruit aussi de mes lectures passionnées, de mes réflexions partagées et de mon dialogue intérieur.

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  • Dieu est-il à l’image de l’homme ? quelques réflexions

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    Resurrection Weyden.jpgUne méditation au seuil de la semaine sainte :

    « Si Dieu nous a faits à son image, nous le lui avons bien rendu. » Cette boutade du Sottisier (XXXII), qui ne la connaît ? Ce serait toutefois faire preuve de beaucoup de légèreté, et d’ignorance, que de s’en tenir à un mot d’esprit en cette matière, qui mérite un peu plus d’attention.

    Certes, dans tout ce qui nous est dit de Dieu, les expressions ne manquent pas où il apparaît semblable à ce que nous sommes. L’est-il ? A-t-on le droit d’en parler de la sorte ?

    Pour avoir atteint à une conception assez pure de l’Etre, Parménide déjà en était arrivé à préconiser de n’en rien dire, sinon que « l’Etre est » ...

    Que l’homme imagine Dieu à son aune, le peut-il éviter, dès lors que toute appréhension se fait selon le mode de celui qui appréhende ?

    Qu’il y ait danger d’abus à imaginer Dieu, la chose est indéniable, puisque le caractère sensible de l’image n’est pas directement compatible avec un être que les sens ne peuvent nullement percevoir.

    Qu’il faille donc user de prudence dans les représentations que nous nous faisons de Dieu, et particulièrement quand nous lui attribuons nos façons d’être, de penser et d’agir, cela va — ou devrait aller — de soi.

    Qu’il soit possible de parler de Dieu en termes humains, à quelles conditions, en vertu de quoi, et dans quelle mesure, c’est ce que nous allons tâcher d’examiner.

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  • BXL, 16 avril : Etre chrétien au Moyen Orient aujourd'hui

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    Chapelle de la Résurrection - asbl Chapelle pour l’Europe
    22/24 rue Van Maerlant - 1040 Bruxelles
    Tél : 02/230.92.42

    Lundi 16 avril 2012, 13:00

    Paul Karam : Etre chrétien au Moyen-Orient aujourd’hui

    P. Paul Karam, directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires au Liban sur les perspectives des chrétiens au Moyen-Orient et les orientations du synode maronite :

    - Difficultés, attentes perspectives ?
    - Chrétiens du Liban : orientations du synode maronite

    Avec cet évènement, Missio conclura sa campagne 2011-2012 sur la solidarité avec les Chrétiens du Moyen-Orient.

  • Sept cents clowns tristes contre l'euthanasie

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    700 clowns tristes contre l’euthanasie par A-D-V

    Le 24 mars 202, 700 clowns tristes se réfugient sur l'esplanade des Droits de l'Homme du Trocadéro, avec leurs grands coeurs. En réponse à la tentation de légaliser l'euthanasie, ils demandent, avec Alliance VITA, que la France s'engage toujours à prendre soin des plus fragiles jusqu'au terme naturel de leur vie.

  • Jean Climaque dresse une échelle vers le Ciel

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    saint-Jean-Climaque-2.jpgSAINT JEAN CLIMAQUE (525-605) est fêté le 30 mars

    "Il venait de Palestine quand il se rendit au monastère Sainte-Catherine du Sinaï. Il avait 16 ans et il y restera dix-neuf ans sous la direction d'un moine vénérable qui lui apprend la vie parfaite. Un jour, ce dernier l'emmène auprès d'abba Jean le Sabaïte, ascète respecté. Celui-ci verse de l'eau dans un bassin et lave les pieds de Jean, et non pas du vénérable vieillard. Interrogé pourquoi, Jean le Sabaïte répond : « J'ai lavé les pieds de l'higoumène du Sinaï. »

    La prophétie devait se réaliser quelques décennies plus tard. En attendant, son maître étant mort, Jean se retire au désert durant quarante  ans. Il ne refuse jamais de donner quelques conseils et quelques enseignements quand on vient le trouver. Des envieux le traitant de bavard, Jean comprend qu'on enseigne plus par les œuvres que par les paroles. Il rentre alors dans le silence. On devra le supplier de reprendre ses enseignements, ce qu'il fera par miséricorde. Après avoir longuement visité les monastères de l'Égypte, il revient au Sinaï et c'est à ce moment qu'il est élu higoumène du monastère Saint- Catherine.

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  • La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten

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    L'Avenir consacrait, ce jeudi 29 mars, tout un dossier à la gestion des églises, censée constituer un calvaire pour les communes. L'évêque de Liège, Monseigneur Jousten, a été interviewé à cette occasion. La détermination de l'évêque nous réjouit même si nous sommes toujours en attente d'un grand projet pastoral susceptible de réformer nos diocèses et de revivifier la foi dans nos contrées. Nous observons également que lorsque quelques croyants déterminés passent aux actes, il y a moyen de sauver une église comme le prouve l'histoire de l'église du Saint-Sacrement à Liège dont le sort a été pris en main par l'asbl "Sursum corda". En revanche, certaines églises meurent lorsqu'elles sont littéralement abandonnées par les responsables pastoraux; les exemples ne manquent pas, malheureusement.

    "Mgr Jousten est ouvert à la fusion des fabriques d’églises, en douceur. Mais pas question de fermer les églises et/ou de les désacraliser.

    Mgr Jousten, vous êtes évêque de Liège et en charge des églises en Wallonie. Que comptez-vous faire ?

    Pendant longtemps en Wallonie, on n’a pas accordé d’importance à la beauté des lieux. La prise de conscience est récente. Entretenir un bâtiment, lui rendre sa beauté, c’est un acte politique. Je trouve que certains bâtiments, ne pas les restaurer, c’est un péché. Je ne parle pas que d’églises.

    L’état de certaines églises est préoccupant.

    Il y a une série d’églises dans un état déplorable, rien qu’au niveau propreté ou peinture. Dans certains endroits, la commune met le paquet. Mais l’église relève de la fabrique d’église. Il faut qu’ils assument leurs responsabilités.

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  • Une video de la Marche pour la Vie

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    En regardant cette video, on pourra constater que l'affluence était plus importante que ce qu'ont bien voulu dire les médias.