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  • Saint Richard de Chichester

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    Chancelier de l'Université d'Oxford et évêque de Chichester.

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  • Laos: des Chrétiens vont jusqu'à risquer leur liberté pour fêter Pâques

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    Nous sommes interpellés par la détermination héroïque de ces villageois qui, au risque d'être arrêtés et emprisonnés, ont réinvesti les lieux de culte confisqués. Des faits rapportés aujourd'hui par l'Agence Fides.

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  • Une guerre perdue ?

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    vaticanII-460x273.jpgNous avons déjà présenté ici Vatican II: cinquante ans après  le débat organisé par Radio-Notre Dame entre Grégory Solari, directeur des Editions « ad solem  et Patrick Benquet le réalisateur de l’ émission « La guerre perdue du Vatican » (diffusée sur France 3 ce lundi 2 avril à 20h30).

    Sur le contenu de cette émission «  « La Libre » publie aujourd’hui con amore  un billet de sa « correspondante » à Paris, une certaine Virginie Roussel, tout en dévotion au célèbre « esprit du concile ».Voici un large extrait de sa prose, qui donne le ton du  film documentaire commis par Patrick Benquet (un protestant devenu athée, selon ses propres dires) :

    « (…). En 1958, Jean XXIII est élu pape. Il est conscient des changements de société. Les églises sont désertées, le recrutement des séminaristes s’avère de plus en plus rude. Il annonce alors la tenue d’un concile pour réformer l’institution. Ce qui devait être réglé en une quinzaine de jours prendra trois ans et va considérablement faire évoluer ce qu’est devenue l’Eglise au cours de ses 2 000 ans. Finit(sic) la messe en latin, il s’agit d’être compris de tous. La liberté de conscience est admise. Les laïcs ont un rôle à jouer. Des pistes de réflexion sur le rôle des femmes dans l’église, le célibat des prêtres et la contraception sont même lancées. Mais cet examen de conscience provoque des réactions de crispation, de peur. Pendant 40 ans, Jean Paul II soutiendra les "légionnaires du Christ", des prêtres obéissants. Et durant tout ce temps, il protégera son fondateur, Macial Maciel, un homme qui abusa de nombreux enfants. Il promouvra aussi l’Opus Dei. Son successeur, Benoît XVI, pour grossir les effectifs, accueillera les ultras tels que Monseigneur Lefebvre, en France. Refusant toute évolution sur le statut des prêtres et la morale conjugale, le Pape actuel a également autorisé le retour de la messe en latin, favorisant ainsi un courant traditionaliste et réactionnaire qui se manifeste d’autant plus fermement qu’il se sent légitime. Mais cette radicalisation de l’Eglise a conduit certains prêtres à désobéir au Pape, à revendiquer le droit de se marier et poussé des femmes à souhaiter être ordonnées.

    Aujourd’hui, deux courants coexistent au sein de l’Eglise : ceux qui tentent l’ouverture en s’accordant au message du Christ et ceux qui se réfugient dans une récusation belliqueuse et élitiste de la tradition. Des témoignages, dans les deux camps, nourrissent cette enquête fouillée : le cardinal Roger Etchegaray, collaborateur privilégié de Jean-Paul II ; Père André Depierre, prêtre ouvrier ; Don Helder Camara, porte-parole de la théologie de la libération ; Herbert Vorglimmer, théologien allemand ; Monseigneur Lefebvre, fondateur de la fraternité St Pie X ; Juan Vacca, ancien légionnaire du Christ, abusé par le père Macial Maciel ; Guy Aurenche, président du CCFD Terre solidaire ; Jean Vannier, fondateur de l’Arche ; Père Helmut Schüller, initiateur autrichien de l’appel à la désobéissance ; Anne Soupa et Christine Pedotti, fondatrices de la Conférence des baptisés. Autant d’éléments qui permettront à chacun de se faire une opinion sur l’actuelle stratégie du Vatican »

    C’est ici : Le Vatican se fourvoie-t-il ?

    Une émission qui s’annonce comme un regard extérieur au catholicisme, superficiel, partisan, sans nuance : bref, peu fiable, contrairement à ce que « La Libre » donne à croire.

    Peut-on, en effet, mieux faire dans le genre caricatural ? Il suffit de consulter les statistiques pour savoir que c’est après le concile et non avant celui-ci que l’Eglise occidentale a connu une chute abyssale des vocations religieuses  et que tous les indicateurs de la foi et de sa pratique se sont mis durablement au rouge. Et cette première contrevérité n’est pas la seule : non, le concile n’a pas aboli la messe en latin (ce sont les réformes postconciliaires qui lui furent infidèles), non, le concile n’a pas abordé le problème de la contraception, non le concile n’a pas inventé la liberté de conscience dans l'Eglise, non Mgr Lefèbvre n’a pas réintégré celle-ci (il est mort excommunié) etc.

    Si les mots ont un sens, un concile appelle normalement à la conciliation. Tout indique, hélàs, que c’est le contraire qui s’est alors produit. Bien plus que le Vatican, c’est l’ "esprit" infructueux du concile qui a perdu la guerre et engendré au sein du catholicisme la dépression spirituelle et les désordres que nous connaissons.  

  • L’avenir des églises

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    A propos du dossier sur le sort des lieux de culte paru dans « L’Avenir » (29 mars) auquel nous avons fait écho ici : La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten,  le Doyen de Liège (rive gauche), Eric de Beukelaer, y va, sur son minoblog, d'un commentaire, qui abonde dans le sens du (nouveau) discours de son évêque :

    « (…) La sécularisation et le pluralisme religieux changent la donne quant au patrimoine immobilier catholique. Il est donc normal que le sujet fasse débat et que le pouvoir politique s’en saisisse. Surtout en temps de récession économique, où chaque denier d’argent publique doit être justifié. Mais le faire en lorgnant exclusivement vers les statistiques de pratique dominicale, est totalement hors propos.

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  • Amérique latine : Benoît XVI devait-il entreprendre un périple si épuisant ?

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    Réponse de Jean-Marie Guénois (« Le Figaro ») sur son blog (extraits) :

    485101-pape-benoit-xvi-santiago-cuba.jpgA Cuba Benoit XVI est allé au bout de ses forces. Mais les jours qui l'attendent à Rome sont les plus chargés de l'année. Ce dimanche des Rameaux, il préside la messe la plus longue du cycle liturgique. Puis il entrera dans la semaine sainte, très dense en célébrations. Et le matin de Pâques, sept jours seulement le sépareront de ses 85 ans...(…)
    On pourrait se demander à juste titre pourquoi Benoît XVI a entrepris dans ces conditions de tel périple ? Il avait une dette vis-à-vis de l'Amérique Latine hispanophone qu'il n'avait jamais visité en sept ans de pontificat mais n'avait réellement, aucune obligation. S'il avait renoncé, les catholiques lui auraient, à l'avance, pardonné.(…)  Handicap supplémentaire : ce voyage était celui d'un Pape, héritier de son prédécesseur. Au Mexique, il a découvert pour la première fois de son pontificat l'intensité de la passion déchaînée des foules du deuxième pays le plus catholique du monde pour le Pape. On lui a réservé une fête « à la Jean-Paul II ». Partout des foules agglutinées, pas un mètre libre de trottoir, des cris, des chants, du mouvement. De jour, de nuit, une fête incessante.

    A Cuba (…), Benoît XVI a développé son style. Il a ses combats - la belle liturgie, la réconciliation foi et raison, le lien entre liberté et responsabilité. Mais il se sait le successeur d'un Pape qu'il a admiré et que beaucoup de ceux qui sont venus le voir ou l'écouter, au Mexique ou à Cuba, admirent encore. Jamais en tout cas, Benoît XVI n'a cherché à « jouer » du Jean-Paul II. Il est lui-même.

    La dynamique profonde de ce 23° voyage hors d'Italie de ce Pape est peut-être ailleurs. Ce « témoin du Christ » est le témoin d'un monde qui passe. C'est une évidence à Cuba. On ne voit pas comment un tel régime pourra durer une fois les « Castro » disparus. On a beau avoir dessiné un immense portrait - quasi christique - de Fidel, en fer forgé, sur la façade d'un très haut immeuble de la Place de la révolution à la Havane, où le Pape a dit la messe, cet homme de chair et de sang ne va pas, au-delà de sa mort, « sauver » son peuple. Les vrais ennuis vont commencer.(…)

    De même, au Mexique, un monde passe. La maladie chronique de ce pays, « sous » les Etats-Unis au sens géographique mais aussi moral, n'est pas plus porteuse d'avenir. Elle est un mélange de consumérisme, de « schizophrénie » le mot est de Benoît XVI entre éthique publique, visible, et éthique personnelle, secrète. Et d'exploitation outrancière de l'homme par l'homme.

    La grande curiosité, donc, est de voir cette vieille dame, l'Eglise catholique, usée, vilipendée, avec les gros défauts de ses deux millénaires, regarder, avec un regard de jeune fille, ces deux sociétés mal en point après des grandes heures d'arrogance. Comme si l'Eglise était pleine d'une autre énergie que politique, jamais battue et génératrice d'espérance. Il fallait voir le regard de Raul Castro sur Benoît XVI à la fin de la messe à la Havane. Ses yeux qui ont tout vu, et le pire, exprimaient une forme de reconnaissance impossible à feindre.

    Voilà la faiblesse-force de l'Eglise catholique. Pluri culturelle, pluri séculaire, elle l'une des veilles de l'humanité. Quand cette humanité, construite sur elle-même, étouffe ou n'en peut plus, l'Eglise catholique, peut donner à respirer. Elle n'est pas la seule à dispenser cette vertu mais c'était une évidence pendant ce voyage. Voir ici :  Benoît XVI devait-il entreprendre un périple si épuisant ?

  • Journée mondiale de l'autisme

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    Source : V.I.S. : Le Président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, a rédigé un message pour la V Journée mondiale de l'autisme (2 avril), en appelant à la solidarité envers les autistes et leurs familles. L'autisme, rappelle Mgr.Zygmunt Zimowski, « constitue une grave altération du comportement, de la communication, verbale notamment, et de l'intégration sociale, qui affecte profondément le développement de l'individu... L'Eglise considère comme incontournable d'assister ces personnes, enfants et jeunes en particulier, ainsi que leurs familles. Sinon pour rompre la barrière du silence, tout au moins pour accompagner dans la solidarité et la prière leur parcours de souffrance ». Contre le risque de la frustration ou de la résignation face aux maigres résultats thérapeutiques, il faut aider les familles « qui entourent avec amour leurs enfants autistes, car cela se répercute sur la qualité de leur existence et tend parfois à les refermer dans un isolement douloureux et marginalisant ». L'Eglise doit s'engager à offrir « des accompagnateurs aux personnes plongées dans un silence qui interpelle notre sensibilité à la souffrance des autres ».

    Puis Mgr.Zimowski évoque l'action des agents de la santé, des éducateurs et des volontaires, réclamant un renfort de la recherche médicale et des politiques d'amélioration des diagnostics, des thérapies et de la réhabilitation. « Il faut encourager et soutenir les initiatives solidaires du monde de l'éducation, du volontariat et des associations tendant à sauvegarder la dignité des handicapés qui, si grave soit leur handicap, loin d'être annulée demeure sujet d'espérance ». Le message s'achève par la recommandation de confier les autistes et leurs familles à la miséricorde divine. « Même enveloppés dans le mystère du silence », les autistes « ne sont jamais seuls car aimés de Dieu et d'une communauté que la foi oblige à être signe vivace de la présence dans ce monde du Ressuscité ».
  • Léonard de Vinci, familier de Dieu

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    Nous traduisons ici plusieurs extraits d'une interview réalisée par Antonio Giuliano et publiée sur le site de La Bussola quotidiana ce 31 mars

    Tous fous de Léonard de Vinci. De Berlin à Londres, de Turin à maintenant Paris, le peintre est aujourd’hui l’Italien le plus demandé d’Europe.[ …] Mais qui était vraiment Léonard de Vinci ? Et pourquoi, depuis des siècles, autant de rumeurs invraisemblables courent-elles sur son compte? Rodolfo Papa, peintre, historien de l’art et professeur à la Pontificia Università Urbaniana, qui lui a déjà consacré deux précieux volumes, la “science de la peinture” de Léonard (Medusa) et Léonard théologien (Ancora), démonte légendes et faux mythes à propos d’un homme à l’intelligence supérieure qui est depuis toujours victime de mystères et de soupçons.

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  • Le Vendredi Saint 6 avril 2012 décrété jour férié à Cuba

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    Le président cubain Raoul Castro a décrété "exceptionnellement" férié le 6 avril prochain, Vendredi Saint. Le régime cubain accède ainsi à la requête formulée par Benoît XVI au cours de son voyage à Cuba. L’annonce a été faite ce samedi par le quotidien officiel cubain « Granma » qui indique que « le conseil des ministres de la République de Cuba a accepté que le travail s'arrête le prochain vendredi 6 avril ». Le président précise qu’il appartient maintenant aux organes supérieurs de la nation de prendre une décision définitive à ce sujet. En décembre 1997, Fidel Castro avait décrété le 25 décembre, exceptionnellement jour férié, à l'approche de la visite de Jean Paul II dans l'île. Une décision qui a ensuite été confirmée de façon définitive par les autorités cubaines. Depuis la visite de Jean Paul II, Noël est donc resté férié dans l'île communiste. Ce dimanche 1er avril alors que commence la Semaine Sainte, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège affirme voir en ce jour férié "un signe très positif".

    Texte intégral de la déclaration du Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège

    "Le fait que les autorités cubaines aient si rapidement répondu à la demande du Saint Père au président Raoul Castro, en déclarant le prochain Vendredi Saint "jour férié", est certainement un signe très positif. Le Saint-Siège espère qu'il permettra une plus grande participation aux célébrations et aux festivités pascales, et également que dans le futur, la visite du Saint Père continue de porter les fruits désirés pour le bien de l'Eglise et de tous les Cubains."

    Alors que l’Occident « libéral avancé » parle de poursuivre la suppression des jours fériés chrétiens amorcée depuis deux siècles, voici qu’une dictature communiste sur le déclin entreprend le chemin inverse. À méditer.