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  • Le dimanche, symbole d'humanité et d'humanisation de la société

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    L'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon réagit à une mesure locale autorisant les commerçants "à rester ouverts" le dimanche. C'est l'occasion pour lui de rappeler la signification de ce "jour sanctuarisé" :

    "Les commerçants de Toulon autorisés à ouvrir tous les dimanches", titrait Var Matin du 21.04.2012, informant de la décision prise par la mairie d'offrir la liberté d'ouvrir le dimanche aux commerces non-alimentaires, dans la totalité des quartiers de la ville (http://www.varmatin.com/article/home-page/les-commercants-de-toulon-autorises-a-ouvrir-tous-les-dimanches.841211.html).

    Faut-il se réjouir de cette autorisation d’ouvrir tous les dimanches accordées aux commerçants de Toulon ?

    On peut légitimement s’interroger en effet sur ce qui est présenté comme un atout commercial, une « ère nouvelle », voire une petite révolution. Une fois accordées les dérogations au principe du repos dominical, il apparaît que le chemin n’est plus très long vers une disparition de ce jour « sanctuarisé ».

    Nous ne pouvons que regretter de voir que les priorités qui gouvernent ce processus sont précisément celles qui menacent le plus la cohésion sociale et le développement authentique de la personne humaine : le culte de la consommation nuit à une vraie culture de la solidarité. Le consumérisme ne rend pas heureux : piètre réponse à la question du bonheur qui nous habite tous ! L’homme vaut bien plus par ce qu’il est que par ce qu’il possède, produit, achète ou vend. Le travail, pourtant précieux, peut lui-même parfois devenir un esclavage ou même une idolâtrie.

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  • "santé reproductive" et "planning familial" : des termes dont il faut se méfier

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    Par Austin Ruse et Stefano Gennarini, J.D.

    NEW YORK, 18 mai (First Things/C-FAM) Dans deux articles récents, Meghan Grizzle de la World Youth Alliance soutient que les termes « santé reproductive » et « planning familial » sont tout-à-fait acceptables et que les militants pro vie ne devraient pas se battre sur ce point.  D’après elle, l’avortement n’est pas inclut dans les termes de « santé reproductive » en droit international, et les contraceptifs ne sont pas non plus inclus dans ces termes.

    Mlle Grizzle a partiellement raison. Il n’existe pas en droit international conventionnel de traité définissant la santé reproductive en y incluant l’avortement. De fait, l’avortement n’a été expressément mentionné dans aucun traité. La santé reproductive est mentionnée dans un traité sur le handicap ; or lors de sa rédaction, 15 Etats signataires avaient insisté sur le fait que ce terme n’inclut pas l’avortement. Il est aussi exact que, malgré la mention du planning familial dans trois traités conventionnels, les définitions n’incluent pas la contraception.

    Mais n’avons nous pour autant rien à craindre de ces expressions, et cela veut-il dire que nous devrions nous en satisfaire ? Pour nous, Mlle Grizzle à une analyse trop optimiste de ces termes et de leur dangerosité. Elle s’égare sur une définition importante, et est trop optimiste en croyant que ces phrases seront utilisées pour de bonnes causes.

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  • Anglicans ralliés: un troisième "ordinariat", en Australie

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    Alors que les négociations avec la Fraternité Saint-Pie-X  s’empêtrent, voici que, de Rome, l’agence Zenit annonce la création d’un troisième ordinariat pour les anglicans qui réintègrent l’Eglise catholique. Etrange paradoxe.

    « ROME, jeudi 17 mai 2012 (ZENIT.org) – Le troisième ordinariat catholique pour les anglicans voulant entrer en pleine communion avec Rome sera institué le 15 juin prochain en Australie, a annoncé, vendredi 11 mai, le président de la conférence des évêques australiens, Mgr Denis Hart, archevêque de Melbourne.

    Cet ordinariat suit celui qui a été établi au Royaume-Uni en janvier 2011, et un autre, établi aux Etats-Unis en janvier de cette année.

    La constitution apostolique « Anglicanorum Coetibus » de Benoît XVI, publiée en 2009, offrait une voie pour permettre à des groupes d’anglicans d’entrer en pleine communion avec l’Eglise catholique grâce à l’établissement de ces ordinariats personnels, qui sont un nouveau type de structure canonique.

    Un communiqué des évêques australiens indique qu’ils ont « déjà mis en place les procédures nécessaires pour que le clergé et les membres laïcs puissent rejoindre l’Eglise catholique grâce aux ordinariats ».

    « Je suis certain que ces anciens anglicans, dont le cheminement dans la foi les a amenés dans l’Eglise catholique, trouveront un accueil chaleureux », a dit Mgr Hart.

    Cette nouvelle communauté portera le nom d’Ordinariat personnel Notre-Dame de la Croix du sud et sera sous le patronage de saint Augustin de Cantorbéry. »

  • Le nouveau Président français François Hollande vu par les catholiques africains

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    C’est dans « La Croix » -pas celle de Paris, celle du Bénin et c’est signé Serge Bidouzo :

    « François Hollande, président élu de la France a ouvert dans son programme de société des perspectives qui constituent des menaces pour les valeurs chrétiennes. Les deux menaces les plus graves de son programme sont la légalisation de l’euthanasie et celle du mariage homosexuel. En effet le président socialiste indique dans son programme, à la proposition 21 qu’il est favorable à une certaine « libéralisation » «sous conditions strictes» pour «mourir dans la dignité» (sans parler  ouvertement d’euthanasie). Il préconise « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Même s’il dissimule le terme d’euthanasie, la mesure 21 de Hollande est incompatible avec les valeurs chrétiennes. Le programme socialiste du président François Hollande défend également la libéralisation du « mariage» homosexuel assorti du droit d’adopter des enfants et, pour les femmes, d’accéder à la procréation artificielle. Sans oublier l’élargissement de la recherche qui détruit l’embryon humain, l’extension du remboursement de l’avortement et la multiplication des lieux d’avortement, etc.Ainsi le programme de François Hollande, intégrant la légalisation de l’euthanasie et le mariage homosexuel, est « contraire aux droits fondamentaux de la personne» selon l’Alliance Vita, créée par Christine Boutin. Tugdual Derville, qui en est le délégué général, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator – 2012), s’insurge contre cette mesure 21 du programme socialiste qui pour lui est une grave dérive éthique. Il dénonce une méprise de la dignité de la personne humaine et une destruction programmée de la vie. Il affirme sur Zenit : « C’est sans doute qu’ils n’ont pas pris la mesure de ce que Mère Teresa ou Jean-Paul II nommaient ‘‘la guerre contre la vie’’. Il n’est pourtant pas nécessaire d’être croyant pour en avoir conscience. J’éprouve beaucoup d’admiration pour les nombreux soignants rencontrés ces dernières semaines pendant notre Tour de France de la solidarité sur le thème ‘‘La tentation de l’euthanasie’’ – je pense notamment à ceux qui sont engagés dans les soins palliatifs. Certains nous ont confié avoir ‘‘le cœur à gauche’’, voter traditionnellement à gauche, par engagement social et humanitaire, mais éprouver cette fois le sentiment d’un blocage historique à cause de la mesure 21 de  ‘‘leur’’ candidat sur l’euthanasie, mais aussi, ce qui m’a davantage surpris, du ‘‘mariage’’ homosexuel ».

    En réalité, le relativisme éthique en matière de sexualité et de famille se fait de plus en plus totalitaire dans nos sociétés, en Occident mais aussi en Afrique. Or l’Eglise invite à protéger les repères qui fondent une société humaine : le respect de la vie, du début à sa fin, le soutien à la famille véritable, lieu naturel d’accueil et d’épanouissement de la vie. Car, rappelle Jean Paul II dans Evangelium vitae, les atteintes à la vie et le déni des repères familiaux naturels prédisposent à la fracture sociale et à la précarité. »  

    Ici :Hollande et les valeurs éthiques chrétiennes

  • La procession du Saint-Sang a attiré 35000 personnes à Bruges

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    Comme a l'accoutumée, ils ont été très nombreux à assister à cet évènement qui met à l'honneur une relique du Saint-Sang ramenée par un comte de Flandre à l'époque des croisades. Comme le souligne une amie, c'est "un évènement toujours magnifique et prenant de suivre la procession qui outre l'histoire de la relique retrace le mystère du Salut... , mais la rtbf a choisi de parler de la "city parade"...

  • Vatican II : quand Radio Vatican fait la pub d'une vision de rupture...

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    Les débats autour de Vatican II sont d'actualité en ce cinquantième anniversaire de l'évènement qui a changé le cours de l'existence de l'Eglise. On sait que le pape invite à lire le concile dans une vision de continuité (l'herméneutique de la continuité) à l'encontre de ceux qui y voient une rupture radicale avec ce qui précède. On est dès lors étonné que sur le site de Radio Vatican, dans la rubrique "Livre pour Dieu", une recension brève d'un ouvrage assortie d'une interview de son auteure fasse la part belle à cette "herméneutique de la discontinuité". Il s'agit de "La bataille du Vatican" de Christine Pedotti, sous-titrée : "Les coulisses du Concile qui a changé l'Eglise".

    N'est-il  pas surprenant que "la voix du pape et de l'Eglise" réserve un écho si complaisant à un ouvrage qui présente "le" concile comme un évènement de rupture (inachevée) et aujourd'hui mise en péril?

    Il faut savoir que celle qui se fait ici l'historienne de Vatican II est très clairement "située", comme en atteste cette présentation qui nous signale qu'elle a créé, en 2008, le "Comité de la Jupe" et, un an plus tard, elle a lancé "la Conférence catholique des baptisé-e-s de France" qui "entend d’une part faire émerger une opinion publique dans une Église où trop souvent les fidèles sont tenus pour des mineurs, et de l’autre ne pas laisser le monopole de la prise de parole à la « marée noire » (sic) du traditionalisme." Fin 2010, elle publiait, toujours avec Anne Soupa, un stimulant “Les pieds dans le bénitier” où elle ne se contentait pas de régler des comptes avec la hiérarchie mais témoignait d’une foi à déménager les cathédrales endormies (resic).

    Sa vision du Concile :

    "En fait de Concile, c’est presque une guerre de tranchée que rapporte l’historienne, loin de la légende dorée d’une assemblée d’évêques heureux de se retrouver, emportés par l’effusion de l’Esprit Saint. Si l’Esprit souffle, c’est en tempête, en coup de gueule ou de tabac, à travers de sourdes luttes d’influences, tant dans les réunions qui se tiennent officiellement que dans les cafés romains et les pizzerias ou dans l’antichambre des appartements pontificaux.

    Ce qui était en jeu, c’était – comme l’avait voulu Jean XXIII, pape de transition qui avait pris la Curie à contre-pied – un aggiornamento, qui devait réconcilier l’Église catholique et le monde. L’heure était venue, pensait-il, de tourner la page de la crise moderniste qui avait vu ses prédécesseurs obnubilés par la dénonciation de l’erreur et obnubilés par la menace du communisme athée.

    Une bonne part de la Curie n’en voulait pas. Elle allait résister pied à pied, perdant bataille sur bataille, si bien que Vatican II fut à bien des égards un tournant. Cependant, la minorité parvint à allumer des contre-feux non négligeables, bien déterminée à reprendre la main plus tard quand le moment serait venu.

    Christine Pedotti ne raconte pas ce qui s’est passé ensuite, mais si son livre rend hommage à l’extraordinaire courage de ceux qui se sont battus pour que l’Église accompagne le monde dans les formidables transformations qui s’annonçaient, il montre aussi pourquoi les promesses de Vatican II ne seront pas toutes honorées, loin s’en faut.

    Tout cela permet de réfléchir aux raisons qui font que le catholicisme, dans sa forme institutionnelle, semble aujourd’hui, au moins dans le monde occidental, passablement à bout de souffle, explique-t-elle en buvant tranquillement un thé sous l’œil placide d’Alma, sa chienne qui fait celle qui en a vu et entendu d’autres et ne s’étonnerait pas de voir sa maîtresse parmi les cardinaux." (On peut lire la suite, du même tonneau, ici.)

  • Désacralisations : un échevin pressé

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    L'échevin des travaux de Ferrières considère qu'il est grand temps de désacraliser :

    FERRIÈRES/MY/VIEUXVILLE/WERBOMONT/XHORIS - Selon l'échevin des travaux Joseph Bonfond, les édifices religieux représentent trop de dépenses pour la commune de Ferrières.

    « Je n’ai aucune rancune particulière vis-à-vis de l’une ou l’autre communauté mais je pense que sept ou huit églises pour Ferrières, c’est trop ! Il est grand temps de faire le ménage. »» Il ne fait pas dans la dentelle, l’échevin Joseph Bonfond. Sa sortie a au moins le mérite de mettre en lumière des difficultés financières liées aux églises auxquelles sont confrontées la plupart des communes. « Il est grand temps de désacraliser certains édifices », ajoute l’échevin pour enfoncer le clou.

    Tout l'article est sur l'avenir.net

  • Mais où sont donc passés les garçons ?

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    Le Salon Beige, dont nous saluons le travail remarquable, nous oriente vers une étude de Claire de Gatellier intitulée : "Mais où sont passés les garçons?" parue sur un site consacré à la famille (française).

    J'y renvoie à mon tour, me souvenant de ces innombrables conseils de classe auxquels j'ai participé et où les problèmes évoqués étaient le plus souvent ceux des garçons. De là à penser que "la mixité tue le mâle" comme je n'arrêtais pas de le rabâcher...

    Les statistiques tombent et enfoncent le clou. Quelques chiffres au hasard: les 2/3 des jeunes sortant du système éducatif sans aucune qualification sont des garçons. En médecine 62% des titres de doctorat ont été accordés à des filles (2008), à l’Ecole Nationale de la Magistrature 82% sont des filles. L’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort compte, en 2012 80% d’étudiantes. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, 56% de filles. 86% des femmes contre 80% des hommes âgés de 20-24 ans sont titulaires d'un diplôme de second cycle de l'enseignement secondaire .

    Il n’y a plus que dans les écoles d’ingénieur, de technologie ou d’informatique que les garçons soient largement majoritaires…pour combien de temps ?

    Les rapports internationaux Pisa et Eurydice soulignent le retard des garçons par rapport aux filles. Eurydice parle même de crise de la masculinité...

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  • 18 mai – 26 mai 2012 de l’Ascension à la Pentecôte 9 jours de prière pour notre pays

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    De l Ascention a la Pentecote03(1).pngLe Renouveau charismatique catholique en Belgique propose cette neuvaine :

    Nous vous le demandons : priez avec nous durant les neuf jours qui précèdent la Pentecôte.

    Que l'Esprit Saint touche le coeur de tous les habitants de notre pays et le remplisse de sa Présence, afin qu'ils connaissent ou re-connaissent Jésus, Parole vivante de Dieu, et Notre Père, plein de tendresse et de miséricorde.

    Le groupe de prière national et trilingue qui se réunit chaque mois vous propose un carnet pour vous guider dans cette prière.
    Ce carnet est disponible et est à donner largement autour de vous.

    Pour télécharger la carnet de la neuvaine: CLIQUEZ ICI

  • Cour européenne : Une belle victoire pour la liberté de l’Eglise.

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    May 15, 2012 - Grégor Puppinck - Directeur de l’ECLJ (Centre Européen pour le Droit et la Justice).

    Strasbourg, le 15 mai 2012. - La Cour européenne publie aujourd’hui son arrêt dans l’importante affaire Fernandez-Martínez c. Espagne (requête no 56030/07) par lequel elle conclut, à six voix contre une, que le « choix de l’épiscopat ne pas renouveler le contrat d’un enseignant prêtre marié et militant du Mouvement Pro-célibat optionnel relève du principe de la liberté religieuse, protégée par la Convention ».

    L’ECLJ est intervenu dans cette affaire comme tierce partie (amicus curiae) et comme représentant légal de la Conférence Episcopale Espagnole, également tierce intervenante dans l’affaire. Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ, salue une importante victoire pour la liberté de l’Eglise ; il se réjouit que la Cour ait énoncé avec force et clarté le principe de la liberté et de l’autonomie de l’Eglise. Cet arrêt reflète le raisonnement développé par l’ECLJ dans ses observations écrites du 20 octobre 2011.

    L’affaire concerne le non-renouvellement du contrat d’enseignant de religion et de morale catholiques d'un « prêtre marié », père de 5 enfants, à la suite de la publication d'un article rendant publique son appartenance au « Mouvement pro-célibat optionnel ». En Espagne, les professeurs de religion au sein des établissements publics sont des employés contractuels de l’Etat nommés sur désignation et avec l’agrément préalable de l’Evêque du lieu, celui-ci ayant le pouvoir de retirer ou de ne pas renouveler cet agrément, l’établissement public employeur étant lié par la décision de l’évêque.

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  • Fraternité Saint-Pie X : un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège (mise à jour)

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    FRATERNITE SAINT PIE X (source : Vatican Information Service)

    Cité du Vatican, 16 mai 2012 (VIS). En début d'après-midi, la Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé le communiqué suivant: "Comme cela a été indiqué par la presse, aujourd'hui s'est tenue la session ordinaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, au cours de laquelle a notamment été discutée la question Fraternité St.Pie X. A l'examen de la réponse de Mgr.Bernard Fellay, parvenue le 17 avril, ont été formulées certaines observations qui seront prise en compte lors des prochaines discussions entre le Saint-Siège et la Fraternité St.Pie X. Etant donnée la position par eux prise, les cas des trois autres évêques de la Fraternité devront être traités séparément et individuellement".

    Le sort semble donc en être jeté : le sort de Mgr Fellay et de ceux qui seront loyaux à l'égard de leur Supérieur général est dissocié de celui des trois autres évêques qui préfèrent ne pas accepter la main tendue de Rome. Il y a fort à parier que la Fraternité Saint-Pie X "ralliée" au pape aura un statut approprié au sein de l'Eglise où existent déjà plusieurs instituts de ce type (notamment la Fraternité Saint-Pierre et l'Institut du Bon Pasteur); quant aux dissidents, on peut craindre qu'ils ne se raidissent et poursuivent une aventure "extra-ecclésiale" dans un schisme qui ne dit pas son nom.

    Ajout : Il semble que l'accord entre Rome et Mgr Fellay ne soit pas pour demain, c'est du moins ce que laisse entendre le Père Lombardi :

    Répondant à la presse, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, a fait observer qu’en effet de « nouveaux approfondissements » avaient été demandés par Rome. Mais il serait, a-t-il dit, « prématuré » de se prononcer sur le temps que prendront les discussions actuellement en cours.

    Il a constaté que les « divisions » apparues dans la Fraternité Saint-Pie X ont eu récemment un grand écho dans les media, et le communiqué, dit-il « indique clairement que les tractations en vue d’une réconciliation vont se poursuivre, sans préciser à quel niveau ».

    « Contrairement à ce qui avait été annoncé par certains analystes, a-t-il poursuivi, la question ne devrait pas être réglée à courte échéance. Les organismes chargés du dossier ne semblent pas avoir terminé leur travail ». Il a enfin rappelé que « le dernier mot reviendra au Pape ».

  • Quand le recours à l'affect dispense de penser...

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    Excellente réflexion de Natalia Trouiller sur son blog (Nystagmus) intitulée : "Mon nombril, mon bon droit et moi":

    Il est quelque chose qui me déplaît souverainement dans le débat public actuel. Une dérive qui s'apparente à une forme de totalitarisme : je veux parler de la mort de la pensée devant l'affect.

    Sur les questions dites ''de société'', depuis des années, c'est toujours le même schéma : on prend un cas particulier excessivement dramatique, et on le matraque partout de façon à ce que l'adversaire passe pour un épouvantable cœur de pierre s'il ose émettre un semblant de réflexion contradictoire. Le Pacs ? Il faut voir les débats de l'époque : la France était alors peuplée de personnes homosexuelles qu'aucune loi ne protégeait, qui se retrouvaient jetées à la rue sans possibilité de recours à cause de l'épouvantable famille de leur conjoint décédé qui captait leur héritage légitime. Jusque-là, les concubins hétérosexuels trouvaient bien le moyen de ne pas se marier sans que cela n'inquiète personne ; mais peu importe. On fit donc une loi pour pallier cette épouvantable atteinte à l'Amour.

    Avec le débat sur l'euthanasie, même chose. Voici un cas particulier, celui d'une mère contrainte ''d'aider son fils à mourir'' parce que l'on refuse au malheureux le DROIT de mourir. Nos chaumières, abreuvées du sublime façon Nous deux + un roman et tétanisées par les larmes de cette famille brisée, trouvèrent absolument admirable qu'une maman administre à son fils pour le tuer du pentobarbital de sodium, un produit que les Etats-Unis eux-mêmes récusent dans la mise à mort de leurs condamnés.

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