Un texte du IIe siècle :
"Les chrétiens ne se distinguent pas des autres hommes par leur pays, ni par leur langue, ni par l’habillement. Car ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n'emploient pas un dialecte spécial, et leur genre de vie n'a rien de singulier. Leur doctrine n'est pas sortie de l'imagination fantaisiste d'esprits excités ; ils ne prônent pas, comme tant d’autres, une doctrine humaine quelconque.
Ils habitent donc, au gré des circonstances, des cités grecques ou barbares ; ils suivent les usages locaux pour ce qui est des vêtements, de la nourriture, des coutumes. Et cependant, ils témoignent clairement d'une manière de vivre qui sort de l'ordinaire. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais ils y sont comme des gens de passage. Ils prennent part à tout comme des citoyens, mais ils supportent tout comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie une terre étrangère… Ils vivent dans la chair, mais pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais leur cité est dans les cieux (He 11,16). Ils obéissent aux lois établies, mais leur façon de vivre va bien au-delà de la loi.
Ils aiment tous les hommes, et pourtant tous les persécutent. Ils sont méconnus, condamnés, tués ; et c’est ainsi qu'ils viennent à la vraie vie. Pauvres, ils enrichissent un grand nombre ; manquant de tout, ils surabondent en toutes choses… Insultés, ils bénissent ; outragés, ils honorent les autres… Pour tout dire : ce que l'âme est dans le corps, voilà ce que les chrétiens sont dans le monde."
Lettre à Diognète, §5-6 : PG 2, 1174B-1175C (trad. Orval). Datant des environs de 160, cette épître anonyme adressée à un païen de haut rang est une des plus ancienne apologies qui nous soit parvenues. Quoique l'on ignore tout de son auteur, elle est généralement classée parmi les écrits des Pères apostoliques.
A 18 heures, ce dimanche 20 mai 2012 à l’église des capucins (ruelle des capucins) à Malmedy, quatrième édition déjà de cette messe dominicale mensuelle restaurée selon la forme traditionnelle du rite romain, qui accueille des fidèles venus de toute la région :
Laïcité, neutralité, démocratie, pluralisme ont-ils le même sens dans l’Occident sécularisé et l’Orient islamisé ? Comment l’Islam comprend-il les notions de majorité et de minorité inhérentes à tout système démocratique ? A quelles conditions un Etat confessionnel peut-il être pluraliste ? Qu’est-ce que la dhimmitude ? Atatürk a-t-il réussi à imposer le modèle européen à la Turquie ? Que représentent exactement des défenseurs sécularisés des droits de l’homme dans le monde musulman ? La démocratie ne sert-elle pas finalement l’islamisme ?
bâtiment central de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7. Accueil et parcours fléché à partir de la grande entrée. Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 € (à régler sur place). 