Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Remettra-t-on en question la politique de l'enfant unique et des avortements forcés en Chine ?

    IMPRIMER

    C'est ce que laisse entendre un article du New York Times. Il semble que, même à l'intérieur de l'appareil dirigeant de la Chine communiste, la politique de l'enfant unique soit remise en question. Tant pour son impact négatif au niveau démographique que pour l'image extrêmement négative pour le régime qu'occasionne la publication d'informations aussi dramatiques que l'avortement forcé de femmes dans des conditions inacceptables. C'est le cas, notamment, de Pan Chunyan, enceinte d'au moins huit mois, et dont l'enfant est mort-né suite à une injection que cette mère a subie sous la contrainte.

    A lire ici : nytimes

  • Une question mal posée

    IMPRIMER

    Sur le site de l’agence EDA des missions étrangères de Paris :

    « Mis en ligne le 5 juillet 2012, par Chinese Church Voices, blog sur le christianisme en Chine, cet article de Liu Peng, membre éminent de la Chinese Academy of Social Sciences (CASS), considérée comme un think tank du gouvernement, illustre bien l’évolution récente du débat sur la religion en Chine. Celui-ci n’est en effet plus l’apanage des sites et magazines chrétiens, mais se retrouve également sur la toile des universitaires et de la sphère intellectuelle "officielle".

    Depuis 1994 où Liu Peng avait présenté une justification de la politique de Pékin en matière religieuse en tout point conforme au discours officiel, « la Chine a bien changé », comme le constate le chercheur lui-même, une quinzaine d’années plus tard. En 2009, dans un article du China Daily, il appelle en effet l’Etat à établir un nouveau système de gouvernance religieuse, fondé sur la loi et non sur des mesures administratives, proposant également que chaque groupe religieux puisse avoir la possibilité d’être enregistré légalement.

    Dans ce dernier texte, Liu Peng va encore plus loin, avançant le postulat que le développement de la Chine ne se fera qu’au prix d’une redécouverte de la spiritualité."

     Extraits :

    (…). Alors que le cœur des systèmes de valeurs et de croyances sur lequel reposait l’esprit chinois par le passé a été détruit, nous n’avons pas encore opéré les innovations nécessaires pour développer de nouveaux systèmes de valeurs et de croyances pour la Chine d’aujourd’hui. Quand l’ancienne foi est détruite, et la nouvelle pas encore établie, un véritable désert spirituel et moral s’instaure, accentuant un peu plus chaque jour le déséquilibre entre le spirituel et le matériel.

    Bien que la Chine ait fait des progrès visibles en terme de développement matériel, cette prospérité ne peut combler l’absence de spiritualité et de foi. A court de nouveau combustible, la lumière de la flamme spirituelle chinoise s’affaiblit. En réalité, la lumière de cette flamme est même trop faible pour indiquer une direction et fournir la force de cohésion nécessaire à une nation composée d’ethnies différentes, de classes sociales multiples, de groupes aux intérêts divergents ; à elle seule, cette flamme ne peut briller suffisamment pour dissiper l’obscurité et illuminer le moindre recoin du monde. Comment dans cette situation un pays peut-il s’élever au rang de grande puissance ? (…)

    (…) Si la Chine refuse de se confronter à la question de savoir ce en quoi elle croit, elle n’aura jamais le pouvoir d’une grande puissance. De la réponse à cette question dépend l’avenir de la Chine. Quiconque se soucie du devenir de la Chine et désire que celle-ci puisse grandir, doit affronter cette question, y réfléchir, et y répondre. »  

    Voir tout l’article ici : POUR APPROFONDIR- La religion, talon d’Achille du géant chinois ?

    Moins encore que les « valeurs », la foi ne se décrète pas. C’est ne rien comprendre au phénomène religieux que d’inviter l’Etat communiste à instrumentaliser celui-ci  au service de l’identité chinoise et sa volonté de puissance.  Les religions ou philosophies traditionnelles de l’ « Empire du milieu », et a fortiori le marxisme qui s’y est substitué, se font une idée  trop basse et impersonnelle du divin.

  • Quand le président Hollande se gourre

    IMPRIMER

    Rafle du Vél d'Hiv : les sept erreurs de François Hollande (source : Herodote.net)

    Dans son discours de ce dimanche 22 juillet 2012, en commémoration de la rafle du Vél d’Hiv (16 juillet 1942), le président de la République française a commis sept erreurs d'Histoire.

    Les voici dans l’ordre d’apparition, explicitées par l'historien franco-israélien Alain Michel :

    à lire ici

  • Cuba: Le leader catholique de la contestation du régime Castro meurt dans des circonstances mal éclaircies

    IMPRIMER

    Une information publiée sur le site de “La Vie” ce 23 juillet (extraits):

    (…) Dimanche 22 juillet, tard dans la soirée, les autorités cubaines ont annoncé la mort d'Oswaldo Paya par un communiqué officiel qui évoque « un accident regrettable survenu dans la localité de La Gavina, à 22 kilomètres de Bayamo ». Selon plusieurs témoins, cités par le journal Le Monde, le plus célèbre dissident cubain avait pris place dans une voiture de location. Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule qui se serait écrasé contre un arbre, près de Bamayo, à 800 kilomètres de La Havane. Un autre dissident qui se trouvait dans la voiture, Harold Cepero, a également été tué et deux autres passagers, un espagnol et un suédois, ont été blessés. Des blogs de dissidents cubains ont fait état d'une collision avec une autre voiture et il faut donc rester extrêmement prudent sur les circonstances de sa mort.

    Principale figure de la dissidence cubaine, Oswaldo Paya, un ingénieur spécialisé dans les appareils médicaux, avait fondé en 1988 le mouvement chrétien de libération (MCL). Il avait été notamment à l'origine du « projet Varela », une plate forme de revendication de l'ensemble de la dissidence cubaine, qui, au début des années 2000, réclamait la tenue d'un référendum sur l'organisation d'élection libres à Cuba et une amnistie pour les prisonniers politiques. Malgré l'attribution du prix Sakharov des droits de l'homme en 2002, la répression s'était accrue sur Oswaldo Paya et les dissidents cubains. Bien qu'étroitement surveillé, il avait reçu en août 2006 à son domicile à Thomas Cantaloube, alors correspondant de la Vie aux Etats-Unis. Pour une longue interview dans laquelle le dissident cubain nous confiait ses espoirs pour l'après Fidel Castro. Des propos qui gardent, encore aujourd'hui, toute leur pertinence malgré les quelques timides ouvertures de Raul Castro, le frère du leader Maximo.

    Tout l’article ici: Le dissident cubain Oswaldo Paya meurt dans un accident de la route

  • Exactions islamistes à Damas

    IMPRIMER

    ASIE/SYRIE - Groupes islamistes en action à Damas : les victimes sont des civils chrétiens et des réfugiés irakiens (Agence Fides)

    Damas (Agence Fides) - Des groupes islamistes radicaux se trouvant dans les rangs des troupes de l'opposition sèment la terreur parmi les civils à Damas. A en faire les frais, ce sont l'ensemble de ceux qui sont considérés comme « loyalistes », fidèles au régime de Bashar al Assad. Parmi les victimes, indiquent des sources de Fides à Damas, se trouvent également des chrétiens du faubourg de Bab Touma et des réfugiés irakiens qui occupaient les faubourgs d'Oujaira et de Sada Zanaim.

    Le groupe rebelle islamiste Liwa al-Islam (la brigade de l'islam) qui, ces jours derniers, a revendiqué le meurtre de hauts dignitaires du gouvernement syrien a décimé ce matin l'ensemble d'une famille chrétienne à Bab Touma. Parmi les fidèles locaux, raconte une source de Fides, règne la consternation et le mépris pour cette attaque à des civils sans défense. Les militants de Liwa al-Islam ont bloqué le véhicule d'un chrétien, Nabil Zoreb, fonctionnaire public, et l'ont fait descendre, lui, son épouse Violet et ses deux fils, George et Jimmy, les tuant tous à bout portant. Les militants du groupe en question sont très actifs surtout dans la région de Duma et dans d'autres zones de l'est de Damas où ils ont perpétré d'autres actes criminels.

    En outre, dans le sud-est de Damas, des combattants islamistes du groupe Jehad al nosra, proche des Frères Musulmans, ont attaqué les maisons de réfugiés irakiens, les saccageant, les incendiant et contraignant leurs occupants à la fuite. L'assaut a été relaté également par les moyens de communication de masse occidentaux tels que la BBC. Selon les réfugiés irakiens, « des bandes de terroristes musulmans nous ont attaqué et poursuivi ». La majeure partie des bandes qui opèrent dans le sud-est de Damas est considérée comme proches des Frères Musulmans, alors que les membres de Liwa al-Islam sont d'idéologie wahhabite. (PA) (Agence Fides 23/07/2012)

  • Vatileaks : l'instruction a été bouclée et Gabriele sort de prison

    IMPRIMER

    Selon Anita Bourdin, sur le site de l’agence zenit :

    « ROME, dimanche 22 juillet 2012 (ZENIT.org) – Paolo Gabriele, l’ancien majordome de Benoît XVI, soupçonné d’avoir subtilisé des documents réservés des appartements pontificaux a été assigné à résidence chez lui, au Vatican, samedi 21 juillet, annonce le P. Federico Lombardi, S.J., directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

    Le juge d’instruction du Tribunal de l’Etat de la Cité du Vatican, le prof. Piero Bonnet, a en effet estimé que l’instruction ne nécessitait plus son incarcération, après l’interrogatoire de ce 21 juillet, indique le P. Lombardi.

    Il précise donc que le suspect a été remis en liberté provisoire, avec les garanties indispensables.

    Il réside désormais avec sa famille, avec les conditions imposées par le juge en ce qui concerne les contacts et les relations avec d’autres personnes.

    Dans les jours qui viennent, le procureur prononcera son réquisitoire sur la responsabilité de Paolo Gabriele pour « vol avec circonstances aggravantes » et le tribunal décidera alors de son inculpation ou du non-lieu.

    Quant à la commission des trois cardinaux instituée par Benoît XVI pour enquêter sur les « fuites » répétées, elle a remis son rapport au pape, annonce également le P. Lombardi ».

    Tout cela ne semble pas voler bien haut. Sans vouloir préjuger des conclusions de la magistrature et de la commission d’enquête : un complot de sacristie, dans l’atmosphère confinée de la "cité interdite",  pas une affaire d’état. A suivre.

  • Culture de la Repentance

    IMPRIMER

    Le récent numéro paru de la revue Catholica  est consacré à la « Culture de la culpabilité » que les multiples « repentances » des autorités religieuses ont instillée dans la mentalité catholique postconciliaire. Extraits de l’éditorial  (les intertitres sont de notre rédaction):

    Stratégie manipulatrice ?

    (…) La so­cié­té post­mo­derne n’est guère ac­cueillante, elle va même au-​de­là de l’in­dif­fé­rence de masse en­vers la re­li­gion, par­ti­cu­liè­re­ment dans les pays d’an­cienne chré­tien­té eu­ro­péenne. Elle est même en pleine guerre cultu­relle, avec pour armes le dis­cours so­phis­tique, la ma­ni­pu­la­tion sé­man­tique, l’in­ti­mi­da­tion, la cor­rup­tion mo­rale, l’ex­clu­sion, sans ce­pen­dant omettre la contrainte lé­gale. Dans toute guerre psy­cho­lo­gique, la culpa­bi­li­sa­tion est une arme pri­vi­lé­giée. Elle tend à miner le moral de l’ad­ver­saire non seule­ment en le fai­sant dou­ter de sa cause mais en in­suf­flant en lui la honte de la dé­fendre, et ainsi ob­te­nir sans ef­fort sa mise hors de com­bat. (…).

    Lire la suite

  • Seize questions cruciales au sujet de l'Eglise

    IMPRIMER

    Questions sur l'Eglise - Emmanuel Cabello | Mardi, 17 Juillet 2012

    Source : didoc.be

    Comment peut-on encore croire en l’Eglise catholique aujourd’hui ?

    L’auteur aborde toute une série de questions très actuelles sur l’identité de l’Eglise et le bien-fondé de la foi en cette institution.

    1. Jésus a-t-il voulu fonder l’Eglise ?

    Le Nouveau Testament présente des faits suffisants pour l’affirmer. Entre autres : 1) Jésus s’est entouré de nombreux disciples et a donné une hiérarchie stable à ce groupe, en nommant les douze Apôtres comme chefs de cette communauté, avec Pierre à sa tête. Le fait que les Apôtres soient douze, comme les tribus d’Israël qui étaient également au nombre de douze, signifie que Jésus a voulu fonder un nouveau peuple. 2) Les Apôtres, qui étaient les mieux placés pour savoir ce que Jésus voulait, ont compris qu’ils devaient se donner des successeurs, ce qu’ils ont fait, comme le relatent les Actes des Apôtres et plusieurs épîtres de saint Paul. Cette succession apostolique est donc une dimension constitutive de l’Eglise. 3) Après sa résurrection, avant de quitter les Apôtres, Jésus leur a confié la mission de faire des disciples de toutes les nations et de célébrer l’Eucharistie en mémoire de Lui, « jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Co 11, 26), c’est-à-dire jusqu’à la fin des temps. 4) Il leur a promis, aussi jusqu’à la fin du monde, l’assistance du Saint-Esprit, qui s’est répandu sur l’Eglise dix jours après le départ de Jésus au Ciel, le jour de la Pentecôte.

    Tout ces faits montrent clairement l’intention de Jésus de fonder une communauté durable, l’Eglise, et de lui donner les moyens pour perdurer : l’aide du Saint-Esprit, la nourriture de l’Eucharistie, la fonction de guide des apôtres et de leurs successeurs, à savoir le pape et les évêques.

    Lire la suite

  • Un plaidoyer en faveur de l'enseignement séparé pour garçons et filles

    IMPRIMER

    Les avantages de l'école non mixte - Rosemary Salomone | Lundi, 23 Juillet 2012

    source : didoc.be

    Une professeur de droit américaine prend la défense de l’enseignement séparé pour garçons et filles. Elle va jusqu’à proposer ce modèle à l’école publique.

    Aux Etats-Unis, l’éducation mixte dans les écoles publiques était un principe intangible jusqu’aux années nonante et elle était protégée par des lois fédérales. En 1996, une journaliste millionnaire créa la Young Women’s Leadership School à l’est de Harlem, à New York. Il s’agissait d’une école destinée à des filles — seulement des filles — de familles pauvres, présentant un taux élevé d’abandon scolaire, de grossesses prématurées, etc. Des groupes féministes et de défense des droits civils attaquèrent le centre. Les experts du gouvernement se demandèrent s’il était légal que cette école reçoive de l’argent public. Mais les résultats académiques furent indiscutables : 100 % des élèves accédèrent à l’Université. C’est alors qu’éclata aux Etats-Unis le débat sur la question de savoir si l’éducation non mixte devait faire son entrée dans l’école publique. Rosemary Salomone, Professeur de Droit Constitutionnel de l’Université St. Johns de New-York et féministe déclarée, défend ces collèges lorsqu’on prétend réduire leurs droits à recevoir des subventions.

    Lire la suite

  • Faut-il intervenir militairement au Nord-Mali?

    IMPRIMER
    D'après Antonin Tisseron (Institut Thomas More), c'est la solution qui s'impose :
    L'intervention militaire | Seule solution au Mali (Jeudi, 19 Juillet, 2012)

    Intervenir au Nord-Mali ou pas ? C’est la question qui se pose actuellement avec acuité aux dirigeants de la CEDEAO ainsi que les pays occidentaux concernés par la zone, à commencer par les États-Unis et la France. Antonin TISSERON, chercheur à l’Institut Thomas More et spécialiste des questions sécuritaires dans la zone Maghreb/Sahel, livre ici son analyse. Selon lui, il n'y a pas de solutions satisfaisante, mais compte tenu de la dégradation dans la zone, il n'y a plus vraiment le choix : l'intervention militaire est le scénario le plus probable. Reste à en décider les modalités | Publié dans Le Soir (Maroc), 19 juillet 2012

    Lire la suite

  • Sur le blog de Jeanne Smits (23/7/2012)

    IMPRIMER

    Le blog de Jeanne Smits

     

  • Un secret mal gardé

    IMPRIMER

    Dans une lettre circulaire  adressée le 18 juillet aux seuls Supérieurs de districts, séminaires, maisons autonomes,  le secrétaire général de la Fraternité Saint-Pie X énonce les conditions que celle-ci  s'impose et qu'elle réclame des autorités romaines avant d'envisager une reconnaissance canonique.

    Mais le secret qui couvre ce document a été mal gardé.  Il se retrouve déjà sur le blog « salon beige » ou  sur « tradinews » par exemple.

    Voici l’énumération des exigences de cette société religieuse, dont le ton n'est pas très conciliant (c'est une litote) :

     « (…) Conditions sine qua non:

    1.Liberté de garder, transmettre et enseigner la saine doctrine du Magistère constant de l’Eglise et de la Vérité immuable de la Tradition divine ; liberté de défendre, corriger, reprendre, même publiquement, les fauteurs d'erreurs ou nouveautés du modernisme, du libéralisme, du concile Vatican II et de leurs conséquences ;

    2. User exclusivement de la liturgie de 1962. Garder la pratique sacramentelle que nous avons actuellement (y inclus : ordres, confirmation, mariage) ;

    3. Garantie d'au moins un évêque.

    Conditions souhaitables :

    1. Tribunaux ecclésiastiques propres en première instance ;

    2. Exemption des maisons de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X par rapport aux évêques diocésains ;

    3. Commission Pontificale à Rome pour la Tradition en dépendance du Pape, avec majorité des membres et présidence pour la Tradition.

    (…)

    Mgr Fellay me demande d'ajouter les considérations suivantes :

    La Maison générale est bien consciente des troubles et des inquiétudes - souvent exagérés qui ont pu être causés par certaines ambiguïtés, ambiguïtés que Rome n'a clarifiées que tout récemment, en particulier par la réponse de la Congrégation pour la Doctrine de la foi le 13 juin dernier. Mgr Fellay est d'ailleurs reconnaissant à Rome d'avoir enfin clarifié nettement sa position, ce qui permet désormais de traiter des problèmes plus facilement (…).

     Référence sur tradinews : Abbé Christian Thouvenot, fsspx - Menzingen] Lettre Circulaire aux Supérieurs du 18 juillet 2012

    Mais qui donc a commencé ? Il est hors de doute que Mgr Fellay a été profondément surpris par les exigences doctrinales relatives à la réception du concile Vatican II qui lui ont été réitérées sans concession  le 13 juin dernier (le texte n’a pas été rendu public, même par fuitage). Après quoi,  la nomination de Mgr Müller à la tête de la congrégation pour la doctrine de la foi n’a pas été faite pour détendre l’atmosphère. Raidissement pour raidissement, les conditions sèchement formulées ci-dessus non plus. Escalade pour escalade ?

    D’autre part, l’arbre de cette communauté, tout de même assez marginale, ne doit pas cacher la forêt des problèmes, d’une toute autre ampleur, qui se posent à l’Eglise postconciliaire…