Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Pour la catéchèse des plus jeunes : un cahier de baptême

    IMPRIMER

    Mon Cahier de baptême

    Dans la ligne de ses précédents albums à succès pour la préparation des enfants aux sacrements de l'Eglise, Transmettre vient de publier Mon Cahier de Baptême.

    Mon Cahier de baptême s’adresse à des enfants en âge scolaire, (de 7 à 11 ans environ) qui désirent recevoir le sacrement du baptême. Il propose une préparation en 4 étapes, conformément à la pratique prescrite par l’Eglise et décrite dans le Rituel du Baptême des Enfants en âge de scolarité (RBE).

    Ce cahier s’applique à fournir aux enfants les éléments indispensables pour comprendre le sens et la richesse du baptême, dans le plan du salut de Dieu, selon une progression qui suit au plus près ces 4 étapes. Elles leur sont présentées dans leur dimension spirituelle, les compléments pratiques ou autres, pouvant leur être donnés de manière plus détaillée à partir du RBE et des choix pastoraux propres à chaque paroisse.

    L’enfant est invité à lire et à comprendre les exposés, à faire les activités qui lui sont proposées à la suite, afin d’approfondir et de mémoriser ce qui a été vu, et ceci, sous la conduite d’un accompagnateur (parent ou catéchiste). Ce cheminement peut être fait en groupe, lorsque l’on aura pu réunir plusieurs candidats progressant au même rythme.

    Au sommaire :

    •  En route vers la première étape : l’appel au Baptême. Comment Dieu se fait-il connaître ? Le Notre Père.
    • En route vers la 2e étape : La foi de l’Eglise : le Credo
    • En route vers la 3e étape : la liturgie du Baptême
    • En route vers la 4e étape, ou Baptême : la vie dans le Christ. Les dons surnaturels du Baptême
    • Après le baptême.

    Seulement 7,90 euros

    Pour commander en ligne 

    www.transmettre.fr

  • Tite et Timothée

    IMPRIMER

    Sur le très précieux Missel.free.fr :

    Saint Timothée et saint Tite, compagnons de voyage et amis de saint Paul, furent choisis par l’Apôtre pour gouverner, l’un l’Eglise d’Ephèse et l’autre l’Eglise de Crète. Autrefois, le premier était fêté le 24 janvier et le second le 4 janvier.

    Saint Timothée

    Né à Lystres d’un père païen, fut, avec sa mère (Eunice) et sa grand-mère (Loïs), juives et croyantes, converti par saint Paul qui, sur la recommandation des prophètes de la communauté de Lystres, le prit comme compagnon de voyage. Saint Paul lui confia des missions près des communautés (Thessalonique, Macédoine, Corinthe) et l’utilisa comme secrétaire pour rédiger les épîtres. Après avoir partagé sa première captivité, il accompagna saint Paul jusqu’à ce que celui-ci lui demandât de rester à Ephèse dont il fut le premier évêque. La tradition dit qu’il fut massacré à coups de massue et de pierres dans une émeute populaire, pour avoir voulu dissuader le peuple de se mêler aux désordres d’une fête païenne. Le corps de saint Timothée fut enterré près de celui de saint Jean, à Ephèse, où il resta jusqu’à ce qu’on le transportât à Constantinople (356).


    Saint Tite

    Né dans le paganisme, aurait été, selon une ancienne tradition, de parents nobles, de la race royale de Minos, roi de Crète. Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes quand il aurait entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane des Grecs lui serait peu utile pour son salut. Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Ecritures des Hébreux. Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples. Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les Apôtres et adjoint à saint Paul.

    Plus probablement, on pense que Tite, né païen, fut converti par saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’ayant rencontré à Antioche, l’emmène jusqu’à Jérusalem où il assiste au fameux « concile » qui rejette la circoncision des païens. A partir de ce moment là, il accompagne saint Paul dans ses voyages et lui sert de messager, singulièrement vers les communautés de Corinthe et d’Ephèse. Après la première captivité de saint Paul, il aborda en Crète avec l’Apôtre qui l’y laissa jusqu’à ce qu’il l’envoie en Dalmatie. Après le martyre de saint Paul, Tite revint en Crète où, disent les byzantins, il mourut dans un âge très avancé (quatre-vingt-quatorze ans). Le corps de saint Tite resta dans la cathédrale de Gortyne jusqu’à ce que la cité fût détruite par les musulmans (823) ; on ne retrouva que la tête de Tite qui fut transportée à Venise où elle est vénérée à Saint-Marc.

  • Paris : une curieuse éducation scientifique au Palais de la Découverte

    IMPRIMER

    L'Homme Nouveau décrit cette curieuse exposition intitulée "Bêtes de sexe, la séduction dans le monde animal" :

    La scène se passe au Palais de la découverte (Paris) où se tient l'édifiante exposition « Bêtes de sexe, la séduction dans le monde animal » depuis le 23 octobre et jusqu'au 25 août prochain...

    « Les humains doivent-ils être monogames ? Oui, non, parfois ? » Une quinzaine de lycéens, sous le regard amusé de leur professeur, se pressent pour appuyer sur le bouton qui enregistrera leur vote. « C'est trop cool d'avoir plein de meufs », ricanent grassement les jeunes garçons tandis que les filles se forcent à glousser, sans pourtant pouvoir retenir une expression de dégoût : «  Ah non, c'est dégueu d'avoir plusieurs femmes ». Stéréotype d'une société hétéronormée ? Réalité surtout de la différence d'appréhension de la sexualité entre garçons et filles.

    Dans cette vaste salle d'exposition la lumière est tamisée, les murs sont noirs, ornés seulement de lourdes tentures rouges. Le décor est planté.

    Lire la suite de cette note sur le site de l'Homme Nouveau

  • Michel Lelièvre, une rédemption dans la foi ?

    IMPRIMER

    La Libre de ce jour relaie une dépêche de l'Agence Belga intitulée, très approximativement : "Michel Lelièvre veut aussi entrer dans les ordres". 

    En fait, on y apprend que "Michel Lelièvre, l'ex-complice de Marc Dutroux, s'est converti au protestantisme et a écrit à plusieurs couvents afin d'y être accueilli"; ce qui ne signifie évidemment pas qu'il veuille "entrer dans les ordres". D'après cette dépêche, Michel Lelièvre se serait "également adressé à l'archevêque Léonard (sic)" mais aurait essuyé une fin de non-recevoir.

    "Michel Lelièvre, 41 ans, est en prison depuis 1996. En 2004, il a été condamné à 25 ans de prison. Depuis huit ans, il entre déjà en considération pour une libération conditionnelle. Toutes ses tentatives ont jusqu'à présent été torpillées par le fait qu'il a été attrapé en prison en possession de drogue." Il serait aujourd'hui désintoxiqué. 

    "A partir du 26 février, cela fera un an que sa dernière demande de libération conditionnelle aura été introduite. Il pourra dès lors en faire une nouvelle. Il viserait également un congé pénitentiaire sous l'accompagnement de l'aumônier de la prison d'Ittre. Actuellement, il ne sortirait plus de sa cellule que pour participer à la messe du jeudi et aux chants gospel, selon son dossier."

  • Belgique : des prisonniers demandent l'euthanasie

    IMPRIMER

    C'est la très vigilante Jeanne Smits qui relève ce fait :

    Cinq détenus ont déposé une demande d'euthanasie qui est en voie d'examen, a répondu le ministre belge de la Justice à une question orale au Sénat. Ces demandes n'ont donc pas été rejetées d'office.
    Il semble s'agir de détenus de longue durée. Pour le ministre, la réponse à leur demande passe avant tout par une meilleure prise en charge psychiatrique des prisonniers afin que ceux-ci ne perçoivent plus leur situation comme source de souffrances insupportables et sans espoir d'amélioration. Ces souffrances, même si elles sont seulement d'ordre psychique, ouvrent droit en effet à l'euthanasie en Belgique…
  • Russie : la Douma proscrit la propagande homosexualiste

    IMPRIMER

    Nous lisons sur Le Vif : 

    Les députés russes ont adopté vendredi en première lecture une proposition de loi controversée punissant tout acte public constituant une "propagande de l'homosexualité auprès de mineurs".

    Le texte a été voté par 388 voix pour, une contre et une abstention. La proposition de loi a été déposée en mars 2012 à la Douma par le Parlement de la région de Novossibirsk, en Sibérie, qui l'a déjà adopté au niveau local et veut le généraliser à l'ensemble du pays. Outre Novossibirsk, d'autres villes, notamment Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, ont adopté des textes similaires, suscitant des critiques en Occident et celles des associations qui dénoncent une loi homophobe et liberticide. Selon le texte adopté par la Douma, une personne physique risque de 4.000 à 5000 roubles d'amende (100-125 euros), une personne dépositaire de l'autorité publique, de 40.000 à 50.000 roubles (1.000-1.250 euros) et une entité juridique, de 400.000 à 500.000 roubles (10.000-12.500 euros).

    En introduction des débats vendredi, un député du parti au pouvoir Russie Unie a déclaré qu'il fallait "protéger les mineurs des conséquences de l'homosexualité", tout en assurant que le texte ne condamnait pas l'homosexualité en tant que telle. Une députée de Russie Juste (centre gauche) a pour sa part estimé que la propagande de l'homosexualité limitait "le droit des mineurs à se développer librement" et à choisir librement leur orientation sexuelle. (...)

  • La mort de Jacques Heers

    IMPRIMER

    Nous lisons sur le blog de l'Histoire :

    Le médiéviste Jacques Heers est mort à Angers le 10 janvier à l’âge de 88 ans.

    Né à Paris, Jacques Heers a été élevé à La Ferté-Bernard dans la Sarthe, où ses parents tenaient un commerce. Après un bon parcours scolaire, il devient instituteur en 1945. Tout en accomplissant sa fonction, il prépare la licence d’histoire à la Sorbonne. Il réussit successivement le Capes puis l’agrégation d’histoire en 1948 et 1949. Entre 1949 et 1951, il devient professeur au Mans, puis à Alençon, et enfin au Prytanée national militaire.

    À partir de 1951, il est rattaché au CNRS. Dès lors, il côtoie Fernand Braudel qui l’envoie en Italie préparer un doctorat d’État consacré à Gênes au XVe siècle. Il soutient sa thèse à la Sorbonne en 1958. À son retour d’Italie, il devient l’assistant de Georges Duby à la faculté des Lettres d’Aix-en-Provence. En 1957, il est nommé professeur à l’Université d’Alger où il exerce pendant cinq ans jusqu’en 1962. Par la suite, il est successivement professeur à Caen, Rouen, Université Paris X et à la Sorbonne.

    Professeur honoraire de l’Université de Paris IV, il avait été vice-président de la SHMESP (Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Public) de 1971 à 1973.

    Jacques Heers fut un historien indépendant qui ne sacrifia pas au "politiquement et culturellement correct". Ses ouvrages font autorité, par leur rigueur, leur sérieux et leur honnêteté. C'est une référence incontournable pour ceux qu'intéresse l'histoire du Moyen Age et de la Renaissance.

    Lire la suite

  • "Il était une foi", un film pour aller à la rencontre des chrétiens persécutés à travers le monde

    IMPRIMER

    20413305.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgSortie en France du film «Il était une foi» de Pierre Barnerias : Deux vélos (Osservatore Romano)

    «Le christianisme est devenu de très loin la religion la plus persécutée. Mais l’occident fait l’autruche. Il fait semblant de rien. Ce n’est rien. Rien que des chrétiens qu’on égorge. Des communautés religieuses que l’on persécute. Mais où cela? – Un peu partout. ». Ainsi écrit le très laïc « Nouvel Observateur » à propos des chrétiens persécutés dans le monde et d’une opinion publique qui sous évalue, redimensionne, voire ignore, le phénomène.

    En France, deux jeunes, d’un peu plus de vingt ans, Charles Guilhamon et Gabriel De Lepinau, ont voulu les connaître et les faire connaître. Parce qu’ils savent qu’une grande partie d’entre eux est victime de violences que dans de nombreux pays ils risquent l’extinction. Mais l’objectif du film n’est pas pour autant de dénoncer cela. Les jeunes ont pris deux vélos et ils sont allés les chercher pour parler avec eux, de leur vie, pour essayer de comprendre la force de leur foi. Comment  celle-ci s’enracine-t-elle et reste-t-elle ferme ? Comment réussit-elle à être forte et même joyeuse dans des situations si difficiles ?

    Un film en est né Il était une foi de Pierre Barnerias qui a été sélectionné pour le festival du cinéma des journées mondiales de la jeunesse à Madrid, et au festival du film spirituel de Barcelone et de Rome et, depuis quelques jours, il est projeté à Paris. Un documentaire sans voiles qui pendant une heure et demie permet au spectateur de voyager avec les deux cyclistes, de parcourir des routes désertes ou noires de monde, du Moyen-Orient jusqu’aux rivages du Pacifique. Puis de traverser, en avion, l’océan jusqu’au Brésil, en pirogue, le fleuve Amazone et, encore, d’arriver jusqu’au Sénégal et l’Algérie avant de revenir, après 365 jours, dans les rues de Paris.

    Lire la suite sur le site de l'Osservatore Romano

  • Quand Mgr Lefebvre revient à Liège…

    IMPRIMER

    lefebvre.jpgOn projette demain (samedi 26 janvier) à Liège un film sur le fondateur de la Fraternité Saint Pie X. Cela me rappelle qu’en 1974, alors que la rupture avec Rome n’était pas encore consommée, Monseigneur Lefébvre vint dans la Cité Ardente où il donna une conférence au Palais des Congrès devant une petite assemblée. Il rencontra alors des personnalités phares du « combat » traditionaliste comme le Professeur Marcel De Corte et l’écrivain Alexis Curvers. Il nous a laissé le souvenir d’une personnalité affable, souriante, aimable, bien éloignée de l’image que l’on peut se faire d’un évêque va-t-en-guerre.

    Religieux spiritain (il en fut supérieur général) et évêque en pays de mission (archevêque de Dakar) avant de revenir en France, Mgr Lefebvre participa au concile Vatican II dont il signa les constitutions et les décrets tout en faisant partie de la minorité qui résistait au courant réformiste majoritaire. Foncièrement « pastoral », il fut effrayé par la dérive des milieux catholiques dans les années soixante. Il constata l’affaiblissement de la vie religieuse dans son ordre où, disait-il, il n’était pas rare de voir les bons pères assis devant la télévision plutôt qu’occupés à chanter les complies. Il s’inquiéta de voir les dévotions traditionnelles mises au rancart : dénigrement de la piété eucharistique et mariale, disparition des processions et autres formes de dévotion populaire. L’œcuménisme l’inquiétait ; il se demandait si « pour rester catholique, il allait falloir devenir protestant ». La « nouvelle messe » de Paul VI lui parut suspecte de faire oublier la réactualisation du sacrifice du Calvaire au profit du seul repas eucharistique. La chute des vocations, le comportement des « nouveaux prêtres », l’évolution des séminaires et des noviciats, le conduisirent à créer un lieu de formation pour de futurs prêtres dans l’esprit de la tradition, sans que, dans un premier temps, cela fit problème.

    L’année 1975 fut celle du tournant crucial qui conduisit l’archevêque vers la rupture avec Rome. Le gouvernement de l’Eglise sous Paul VI, contrairement à ce que l’on voit aujourd’hui, semblait peu disposé à se montrer compréhensif à son égard ou à entendre ses griefs et ses plaintes ; on préféra recourir à une « descente » canonique à Ecône et à des semonces peu fraternelles. Mais, de son côté, l’entourage de Mgr Lefebvre se radicalisait également. Alors que, jusque-là, des personnalités plus modérées fréquentaient le séminaire et y enseignaient, on assista à un resserrement des rangs dans une optique nettement plus intégriste : les éléments « suspects » furent écartés ou ne se présentèrent plus et la conviction d’incarner à soi seul  « l’Eglise de toujours » face à une Eglise dévoyée se fit de plus en plus forte. Doux mais têtu, Monseigneur Lefebvre fut-il bien assisté et conseillé ? On peut se permettre d’en douter. N’a-t-il pas été l’otage d’une coterie de clercs mal inspirés qui l’ont orienté vers des prises de position et des actes qui ne cadraient pourtant pas avec sa personnalité fondamentalement bonne et affable ? On peut le penser. Ainsi le vit-on venir confirmer et ordonner ici et là, et même consacrer des évêques en dépit de toutes les règles canoniques, convaincu qu’il était légitime d’obéir à Dieu et à la Tradition plutôt qu’à un pape et à des évêques apparemment égarés sur le mauvais chemin.

    Ceux qui ont approché ce « prélat », si peu protocolaire en fait, ne pouvaient pas ne pas être touchés par son extrême gentillesse. Son tempérament d'homme des Flandres (il venait de Tourcoing) ne le portait pas spontanément à l'intransigeance. Il a fallu l'y pousser. De même, fils d'un résistant mort dans un camp, il n'était pas naturellement attiré par les nostalgiques du maréchal. Là où il est aujourd’hui, acquiesce-t-il à toutes les attitudes de ceux qui se réclament de lui et cultivent une détestable propension à l’anathème et au rejet ? La tentation est forte, en effet, de se vouloir « purs comme des anges » mais en risquant « d’être orgueilleux comme des démons », comme ce fut autrefois le cas des disciples de Jansénius et de Port-Royal…

    Y.W.

  • Unité des chrétiens: orgueil, colère, impatience et zèle désordonné

    IMPRIMER

    En cette semaine de prière pour l'Unité, il n’est peut être pas inutile que nous relisions, chacun pour soi-même, une lettre de Mgr Di Noia, qui est au fond pour nous tous (extrait):

    « Afin de persévérer dans l'unité de l'Église, saint Thomas d'Aquin remarque que, d'après saint Paul, « il faut cultiver quatre vertus et proscrire les quatre vices qui leur sont opposés » (Commentaire de la Lettre aux Éphésiens, § 191). Que faut-il éviter sur la voie de l'unité ?

    L'orgueil, la colère, l'impatience et le zèle désordonné. D'après l'Aquinate, « le premier vice rejeté par [saint Paul] est l'orgueil. Quand une personne arrogante décide de diriger les autres, alors que ces autres, dans leur fierté, refusent de se soumettre, des désaccords surgissent dans la société, et la paix disparaît... La colère est le deuxième vice. Car un colérique est porté à l'injustice, verbale ou physique, ce qui provoque la confusion. .... Le troisième est l'impatience. Parfois, un homme humble et doux, qui s'interdit de provoquer le trouble, ne supporte pas avec patience les attaques effectives ou projetées qu'on porte contre lui. ... Le quatrième vice est le zèle désordonné. Le zèle désordonné peut porter sur n'importe quoi; à cause de lui, les hommes vont juger de tout ce qu'ils voient, sans attendre le bon moment ou le bon endroit, et c'est une catastrophe pour la société». 

    Comment pouvons-nous agir contre ces vices? Saint Paul nous dit: « Ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour » (Ep 4, 2).

    D'après l'Aquinate, en nous faisant voir la bonté présente chez les autres et reconnaitre nos propres forces et nos propres faiblesses, l'humilité nous aide à éviter l'esprit de rivalité dans nos rapports avec autrui. La douceur « aplanit les difficultés et préserve la paix » (Commentaire de la Lettre aux Éphésiens, § 191). Elle nous aide à éviter les manifestations désordonnées de colère en nous donnant la sérénité de faire notre devoir avec égalité d'humeur et dans un esprit de paix. La patience nous rend capables de supporter la souffrance pour obtenir le bien recherché, surtout s'il est difficile à atteindre ou si des circonstances extérieures militent contre la réalisation de l'objectif.

    La charité fait éviter le zèle désordonné en nous donnant de nous soutenir les uns les autres, « en portant les défauts des autres avec charité» (ibid.). Saint Thomas donne ce conseil: « Quand quelqu'un tombe, il ne faudrait pas immédiatement le corriger, à moins qu'il y ait un temps et un lieu pour cela. Il faudrait attendre avec compassion, puisque la charité supporte tout (1 Co 13, 7). Il ne s'agit pas de tolérer par négligence ou complicité, par familiarité ou amitié charnelle, mais par charité. ... Nous qui sommes forts, nous devons porter les infirmités des faibles (Rm 15, 1). » 

    Ici : Unité des chrétiens: orgueil, colère, impatience et zèle désordonné

  • Un ordinariat pour les luthériens : des éclaircissements bienvenus

    IMPRIMER

    Jean Mercier, sur son blog "paposcopie" revient sur cette question que nous avons déjà évoquée à deux reprises :

    En pleine semaine de l’unité des chrétiens, deux responsables luthériens critiquent vivement l’idée, suggérée par deux poids lourds du Vatican, de la création d’un ordinariat destiné à accueillir des luthériens attirés par Rome.

    L’Eglise catholique a t-elle le droit de braconner en terre protestante ? C’est, grossièrement résumée, la question qui sous-tend la polémique secouant les milieux de l’oecuménisme... Alors que nous sommes en plein dans la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, des responsables luthériens ont fait savoir leur mécontentement quant à la rumeur d’une possible création par Rome d’un ordinariat luthérien, à l’instar des ordinariats anglicans mis en place ces deux dernières années dans les pays anglo-saxons.

    Lire la suite

  • Avortement : le témoignage saisissant de l'archevêque de Denver

    IMPRIMER

    Sur le site de Campagne Québec-Vie (via le salon beige) :

    40 ans de culture de mort : une magnifique lettre pastorale à l’occasion de l’anniversaire de Roe vs Wade


    Un article de l’archevêque de Denver, Samuel J. Aquila (traduction CQV)
    Chers frères et sœurs dans le Christ
    Je suis allé à l'université en 1968 avec l'idée de devenir médecin, comme mon père. Les Campus à la fin des années 60 et tout au long des années 70 étaient des lieux de tourmente. Je n'ai pas bien pratiqué ma foi au cours des trois premières années de collège et je n'ai certainement jamais imaginé que le Seigneur, un jour, ferait de moi un évêque.
    J'ai passé mes trois premières années de collège à travailler comme infirmier hospitalier, aidant à la salle d'urgence, à un centre universitaire de santé des élèves et dans un hôpital de Californie, pendant les vacances d'été.
    Quand j'ai commencé ce travail, je n'avais pas beaucoup réfléchi à la souffrance humaine, ou à la dignité humaine.
    Mais au cours de mon emploi dans les hôpitaux, quelque chose a changé. À cette époque, certains États ont approuvé des lois sur l’avortement et je n'étais même pas au courant. En raison de ces lois, quand j'étais au collège, j'ai vu les résultats de deux avortements.
    Le premier était dans un service de chirurgie. Je suis entré dans une salle extérieure et dans l'évier, sans surveillance, était le corps du petit enfant à naître qui avait été abandonné. Je me souviens avoir été assommé. Je me souviens avoir pensé que je devais baptiser l'enfant.

    Lire la suite