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  • Le pape a rencontré le pape émérite

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    Benoît et François : la rencontre historique de deux papesImprimer

    1_0_676246.JPGRadio Vatican 

    Une première historique : samedi un pape en exercice rencontre un pape émérite. Dix jours après son élection, le premier pape à porter le nom de François se rend à Castel Gandolfo pour s’entretenir avec son prédécesseur Benoît XVI, à l’abri des médias. Départ du Vatican en hélicoptère à midi, il a été accueilli par son prédécesseur. Aucune cérémonie officielle, un programme simple pour un événement inédit ; ce face-à-face extraordinaire sera guetté par les journalistes comme par les simples fidèles qui risquent fort, pourtant, de rester sur leur faim. 

    Avant de se retirer, Benoit XVI, qui doit s’installer au début du mois de mai dans un ancien monastère situé dans l’enceinte du Vatican, avait clairement assuré son obéissance inconditionnelle au futur pape et annoncé qu'il assisterait son successeur de sa prière, à l’écart de la vie publique. Les deux hommes ont déjà eu des conversations téléphoniques ces jours derniers : le jour même de l’élection, et le 19 mars, fête du Saint Patron du pape Ratzinger : Joseph. Depuis son élection, le pape François a plusieurs fois exprimé son affection, ses sentiments fraternels et son estime pour son prédécesseur avec lequel il a, malgré les apparences, de nombreuses similitudes, à commencer par le gout de la simplicité et la fidélité à la doctrine. 

    Différents quant à la forme, proches sur le fond

    Le 15 mars, deux jours après son élection, il affirmait devant le collège cardinalice : « Mes pensées, pleines d'affection et de gratitude, se tournent vers mon vénérable prédécesseur qui durant ses années de pontificat a enrichi et nourri l'Eglise de son magistère. Sa bonté et sa foi, son humilité et sa prudence resteront pour tous un patrimoine spirituel. Notre prière fervente, le souvenir impérissable que nous gardons de lui, notre fidèle et affectueuse reconnaissance l’accompagneront toujours. Sa prière soutiendra encore l’Eglise sur son chemin spirituel et missionnaire ». 

    Si le style informel du pape venu des Amériques et ses gestes symboliques sont perçus comme une rupture, il ne fait aucun doute que le riche héritage de Benoît XVI continuera à influencer ce pontificat. Contrairement à ce que l’on a pu entendre ou lire ces jours dernier, ce pape « venu du bout du monde » s’inscrit dans les pas de son prédécesseur dont il est très proche sur le fond, en dépit des différences quant à la forme. 

    Romilda Ferrauto  (Photo : le pape François accueilli à l'héliport de Castel Gandolfo par le pape émérite Benoît XVI)

    Video : http://video.repubblica.it/dossier/il-nuovo-papa/a-castel-gandolfo-lo-storico-incontro-tra-i-due-papi/123281/121771

    Le compte-rendu officiel (VIS) : 

    Cité du Vatican, 23 mars 2013 (VIS). Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le P.Federico Lombardi, S.I., a qualifié de "moment de profonde communion" la rencontre de ce matin à Castel Gandolfo entre le Pape François et le Pape émérite Benoît XVI. Bien qu'une vidéo de la rencontre n'était pas initialement prévue, quelques images ont été filmées des deux Papes priant ensemble et dans la bibliothèque. Voici la déclaration du P.Lombardi:

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  • Le Père Jalics lave le Pape de toute accusation

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    Source: http://www.catholicnewsagency.com/news/priest-kidnapped-in-argentina-clears-pope-of-accusations/

    Dans une mise au point par rapport à des commentaires entendus récemment, un prêtre, kidnappé dans les années 70 lors de la dictature en Argentine, a insisté sur le fait que le Pape François n’était pas responsable de sa détention.

    Dans un communiqué publié sur le site officiel de la Compagnie de Jésus en Allemagne, le Père Francisco Jalics a dit que s’il avait pu croire, dans le passé, que son kidnapping de 1976 était dû à une dénonciation par le Père (d’alors) Bergoglio, il avait réalisé, il y a plus de 20 ans, que cette conviction était erronée.

    Après l'élection du Cardinal Jorge Bergoglio à la papauté le 13 mars, plusieurs commentaires de presse ont tenté de faire un lien entre le nouveau pontife avec la dictature argentine de Rafael Videla. A l'époque de la dictature, le Père Bergoglio était provincial des Jésuites en Argentine.

    Le Père Jalics - qui est maintenant à la retraîte en Allemagne - a publié une déclaration lors de l’envoi de ses meilleurs voeux au nouveau Pape, en assurant que les deux hommes sont en bon termes. Le prêtre de 86 ans a dit que ses déclarations antérieures ont été mal interprétées par les médias. Il a catégoriquement nié que le Père Bergoglio d’alors a joué un rôle quelconque en rapport avec sa captivité qui dura cinq ans, pas plus que dans celle d’un autre prêtre, le Père Orlando Yorio, mort en 2000.

    “Depuis ma déclaration faite le 15 mars de cette année, j'ai reçu de nombreuses questions. Alors je voudrais ajouter ce qui suit. Je me sens presque obligé de le faire, parce que certains commentaires sont en contradiction avec ce que je voulais dire”, a dit le Père Jalics. “Les faits sont les suivants: ni moi, ni Orlando Yorio n’avons été dénoncés par le Père Bergoglio”. Comme je l’ai déjà clarifié dans ma déclaration précédente, nous avons été arrêtés à cause d’une catéchiste qui avait d’abord travaillé avec nous, et qui a rejoint la guérilla plus tard”, a-t-il expliqué. "Pendant neuf mois, nous ne l’avons plus jamais vue. Mais deux ou trois jours après sa détention, nous nous sommes retrouvés détenus également”, a-t-il poursuivi. “L’agent qui m’a interrogé m’a demandé mes papiers. Quand il a vu que j’étais né à Budapest, il a pensé que j’étais un espion russe”. "Dans la congrégation jésuite d’Argentine et dans les milieux catholiques, de fausses informations ont été répandues, selon lesquelles nous avions rejoint les quartiers pauvres parce que nous appartenions à la guérilla. Mais ce n’était pas le cas. Je suppose que ces rumeurs trouvent leur source dans le fait que nous n’avons pas été immédiatement libérés”, a poursuivi le Père Jalics.

    Le Père jésuite a aussi expliqué ceci: “Pendant un temps, j’ai été enclin à penser que nous avons été victimes d’une trahison. Mais à la fin des années 1990, j’ai réalisé, après de nombreuses conversations, que  cette hypothèse était sans fondement”. De même, il a declaré: “Pour cette raison, il est faux d’affirmer que notre capture s’est produite à cause du Père Bergoglio”.

  • "Le petit François" selon Jean Vanier

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    Jean Vanier, "le petit François"

     

    "Qu'il donne comme vision de son règne celle du petit pauvre François m'a profondément ému." Jean Vanier, fondateur de l'Arche, répond aux questions de Thierry Lyonnet sur RCF.

  • Un nouvel ordre moral à rebours, intolérant et totalitaire

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    Excellente analyse de Henri Hude sur Liberté Politique :

    Nous sommes devant un Nouvel Ordre moral "à rebours". Le philosophe, auteur d’un récent essai sur La Force de la liberté explique les mécanismes pervers par lesquels il s'impose autour du consentement universel qu’il existe des propositions morales vraies… y compris pour prétendre qu’il n’y a pas, en vérité, de morale !

    Que chacun regarde en lui-même, ou autour de lui, surtout s’il habite un pays occidental. Qu’il veuille bien se demander qui sont les moralistes et les censeurs les plus ardents et les plus puissants. Qui légifère pour restreindre la liberté d'opinion ? Il est très clair que ce ne sont pas les tenants des morales se présentant ouvertement comme objectives et normatives, mais au contraire les négateurs de telles morales. (Négateurs qui en plus se moquent du monde et manipulent, puisqu'en réalité ils sont plus dogmatiques que tout autre.)

    Aux yeux de ces « négateurs » prétendus, en réalité bigots intolérants du nihilisme d'État, la morale objective et normative est très exactement un mal, voire le mal, et le principe de l’action bonne réside précisément dans le rejet de ce genre de morale objective et normative. Il est patent qu’ils tirent de là toute une doctrine des mœurs, et qu’ils mettent cette doctrine à la base de toute la vie sociale. Ils établissent ainsi un ordre moral d’un nouveau genre, qui, pour le contenu, se situe souvent au rebours de l’ordre antérieur, mais qui ne manque ni de violence culpabilisatrice, ni d’énergie impérative, ni de vigueur coercitive. 

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  • Le droit à l'avortement, un nouveau droit de l'homme ?

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    Friday-Fax-Header-French.jpgD'après Austin Ruse, "il est difficile de mesurer l’ampleur du succès en termes défensifs. Mais le débat sur la vie à l’Onu nous y oblige. L’objectif du mouvement pro vie à l’ONU est d’éviter que l’avortement devienne un droit de l’homme. De ce point de vue, les militants pro vie ont arraché une victoire de plus lors de la Commission de l’Onu sur la condition de la femme. Stefano Gennarini était sur place et vous explique pourquoi."

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  • La doctrine catholique sur la sexualité sera-t-elle bientôt hors-la-loi ?

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    Durant les années où j'ai enseigné la religion à des élèves du secondaire, je me suis souvent posé la question de savoir si un jour on ne nous interdirait pas de dispenser des contenus en contradiction avec les nouvelles orientations éthiques de la société. Peut-on, par exemple, continuer à professer que la sexualité repose sur la différence sexuelle sans être taxé de facto d'"homophobie"? Et, dans la mesure où l'enseignement libre est subventionné par la collectivité, a-t-on le loisir d'y délivrer un message en contradiction avec les lois autorisant l'IVG, l'euthanasie, la procréation assistée, etc ? La situation telle qu'elle se présente aujourd'hui à l'ouest du Canada et que Jeanne Smits analyse sur son blog permet de voir plus clairement dans quelle direction nous allons :

    Le ministre de l'Education du Yukon (ouest du Canada) a interdit, de manière publique, l'enseignement du point de vue catholique sur l'homosexualité dans les écoles catholiques recevant des fonds publics. Par une lettre ouverte envoyée le 19 mars à l'évêque local, Mgr Gary Gordon, Scott Kent a explicitement ordonné que cet enseignement ne soit plus donné, rapporte LifeSite.

    Dans un premier temps, la semaine dernière, Mgr Gordon avait donné un début de suite aux injonctions ministérielles en acceptant de ne plus faire figurer sur le site d'une école catholique le contenu de cet enseignement, tout en précisant que cet enseignement serait bien donné aux élèves au sein des écoles catholiques dépendant de son diocèse. Le ministre Scott Kent a donc réagi en disant que cela ne suffisait pas.

    En clair : la loi du Territoire prime l'enseignement religieux dans toutes les écoles confessionnelles du Yukon. Ou encore : la morale laïque a préséance sur la morale confessionnelle (ou naturelle). Ou encore : non à une loi morale qui primerait sur la loi civile, comme le déclarait naguère Jacques Chirac, suivi en cela par quelques autres qui avaient pu nous sembler plus proches…

  • Il vaut mieux qu'un seul homme meure

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    L'Evangile du jour : Jean, chapitre 11, vv 45-57

    Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait.
    Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil ; ils disaient : « Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
    Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ;
    vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. »
    Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés. 
    A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir. C'est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
    Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête.
    Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu'en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
    Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter.

     

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr - Archive 2009)

    La réanimation de Lazare porte son fruit de conversion : les témoins, nombreux, « crurent en Jésus ». L’Evangile précise qu’il s’agit de juifs venus entourer la famille dans son deuil ; aussi, vu la situation sociale de Lazare, on peut supposer qu’il s’agissait de notables. Probablement même du parti des pharisiens puisque « quelques-uns allèrent trouver leurs confrères pour leur raconter ce que Jésus avait fait ».

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  • Une analyse sur l’élection du pape François

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    Un entretien d’Olivier Figueras avec l’abbé Claude Barthe, sur le site de la Revue Item :

    — L’élection du premier pape du nom de François est vécue comme un grand changement. Est-ce aussi votre avis ?

    — Fondamentalement, non. Malheureusement, non. Je veux dire que le contexte de cette élection est celui d’une crise, sans aucun précédent dans l’histoire de l’Église, de la foi, de la transmission de la foi, de la catéchèse, crise qui ne cesse de croître. Elle est liée à un démantèlement de la liturgie romaine qui la reflète et l’accentue. Elle se propage en outre par une sécularisation (et un effacement) du clergé et des religieux, et une perte étonnante chez tous du sens du péché, qui banalise en somme la sécularisation du point de vue moral. On parlait jadis de croyants non pratiquants. Or, aujourd’hui, en France et dans un certain nombre de pays d’Occident, la pratique devient résiduelle et, en outre, les pratiquants qui restent sont bien loin d’être tous des croyants. Dans le reste du monde, notamment dans des pays où le nombre des prêtres est important voire croissant, la montée de l’hétérodoxie et de l’absence de formation théologique est plus qu’angoissante. Cette tempête qui secoue l’Église au sein de l’ultra-modernité et d’un monde agressivement sécularisé réduit considérablement l’événement de l’élection pontificale du 13 mars, par ailleurs important. Mais la réalité massive reste inchangée : la barque prend eau de toute part, pour citer le pape précédent.

    — Qui est le pape François ?

    — Il est né en 1936 en Argentine d’une famille d’émigrés italiens (il a 76 ans, c’est-à-dire à quelques mois près l’âge auquel a été élu le pape Jean XXIII). Il est entré chez les jésuites, a été provincial de son ordre en Argentine, de 1973 à 1979. Jean-Paul II l’a nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992, puis coadjuteur (avec droit de succession) en 1997. Il devint archevêque de la capitale d’Argentine en 1998, cardinal en 2001, et véritable chef de l’Eglise d’Argentine.

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  • Un slogan clef de la Marche pour la Vie du 24 mars : touche pas à mon objection de conscience

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    Marche Pour la Vie: Touche pas à mon objection de conscience

    Depuis dix ans que la loi sur l'euthanasie a été adoptée en Belgique, plusieurs élus ont tenté de restreindre l'objection de conscience des médecins et autres personnels soignants. Leur manœuvre consiste à priver le médecin de l'une de ses libertés les plus fondamentales en tant que praticien: le choix de guider son patient en âme et conscience. Sous l’appellation fallacieuse « d’usage responsable » de la clause de conscience (Proposition de loi 5-1919/1 de Mr. Ph. Mahoux), certains voudraient interdire l’objection de conscience aux institutions de soins en général (idem.) et risquerait d’obliger les médecins refusant de pratiquer l’euthanasie à transférer le dossier médical à un confrère acceptant de mettre fin à la vie de son patient.

    Dans les faits, l’objection de conscience serait bridée, tant pour les praticiens que pour les institutions de soins. Des propositions faites par Mmes K. Lalieux et Chr. Defraigne rejoignent cet esprit dangereux pour la liberté médicale.

    L'objection de conscience des médecins et membres du personnel soignant doit être préservée ! Le Collectif "Marche Pour la Vie" organise le dimanche 24 mars à 14h à Bruxelles un grand rassemblement pour dénoncer cette restriction des libertés et pour défendre le droit de tout personnel de santé à agir "pour l'utilité des malades, selon son pouvoir et son jugement" (Serment d'Hippocrate).Nous serons rejoints par des médecins, infirmières, personnels para-médicaux, travaillant en secteur hospitalier et en soins palliatifs, qui témoigneront publiquement de leur accompagnement de la souffrance dans la dignité.Des personnes atteintes de handicap s’exprimeront également sur la dignité de toute vie, malgré les difficultés.Tous, nous participerons à un rassemblement pluraliste et non-confessionnel, avec pourentre autres pour mot d'ordre: Touche pas à mon objection de conscience !

    www.march4life.be

  • La Libre prise la main dans le sac (mise à jour 22.3 à 14h13)

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    Entre midi et midi trente, j'écrivais :

    Nous venons d'assister, ce vendredi vers midi, à un petit épisode très significatif qui s'est produit sur le site de La Libre. On ne sait trop comment, mais par miracle, une opinion (celle d'un enseignant, Jean-François Nandrin) extrêmement critique à l'égard de la façon malhonnête dont la RTBF a commenté les premiers moments du nouveau pontificat a été mise en ligne sur La Libre. De nombreux lecteurs ont alors embrayé et posté leurs commentaires sous cette opinion. En très peu de temps, la quasi-unanimité des intervenants (35 environ) se sont exprimés en renfort de l'opinion de Jean-François Nandrin et ont manifesté leur désapprobation à l'égard de la RTBF. Cela a dû déplaire aux modérateurs de La Libre qui ont brutalement fermé ce "forum" sans autre forme de procès et sans aucune explication. J'ai pu constater cela "en direct". Vraiment surprenant !

    ... mais, à 14H et quelques minutes, le fil des commentaires a été remis en ligne dans La Libre; nous nous sommes peut-être emballés un peu vite. C'était sans doute la pause de midi !

    Nous venons de recevoir (14H16) cette explication de Dorian de Meeus, rédacteur en chef de LaLibre.be : 

    "Juste un bug de serveur. Accusation gratuite et sans vérification... Tous les sujets étaient sans commentaires entre 12h et 14h. Rédacteur en chef de LaLibre.be"

    Nous en prenons bonne note et nous retirons donc la supposition que nous avions formulée de façon trop rapide à propos de cette fermeture surprenante. 

    En tout cas, nous vous invitons à aller lire ces commentaires qui manifestent une attitude extrêmement lucide à l'égard de la RTBF. Celui-ci, par exemple :

    • lolo - Belgique
    • 22.03.13 | 12h20

    Comparez le JT de la RTBF avec d'autres JT, comme ceux de la très laïque France et vous vous rendrez compte que la RTBF n'est absolument pas laïque mais bien militante Franc-Maçonne! C'est du prosélytisme.

    De Brigode avec son sourire moqueur quand il parle des chrétiens, ses questions puériles et dénigrantes, ses remarques déplacées et détournées, l'association permanente Eglise-pedophilie et surtout le fait d'éviter systématiquement les sujets (90% de ce qui se passe avec l'Eglise) qui n'entrent pas dans la ligne anti-cléricale et dénigrante.

    Malheureusement leur effet est plutôt réussi. Mentez, mentez, endoctrinez, faites des amalgames et il en restera toujours quelque chose.

    YW

  • RTBF : ignorance et dérision antichrétiennes

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    Nous y avions déjà insisté mais nous lisons avec plaisir, sur la Libre, cette opinion d'un enseignant intitulée : La RTBF et la propagande anti-chrétienne

    Jean-François Nandrin, Enseignant

    En boucle, le présentateur a demandé si le rituel de la présentation (gardes, musique, balcon) était de la "propagande".

    Le direct de la RTBF lors de l’élection du pape laisse pantois par sa propagande antichrétienne goguenarde. Où est le service public d’information neutre ? Dans la France laïque, l’objectivité voire même la sympathie envers le pape ne semble pas poser problème aux grands médias ?

    En boucle, le présentateur a demandé si le rituel de la présentation (gardes, musique, balcon) était de la "propagande". Quelle curieuse obsession! Quel mot chargé de sens! L’inflexion donnée à ce "reportage", ce n’est pas de la propagande?

    On imagine mal le nouveau chef spirituel d’un milliard de personnes et chef d’Etat être élu, enfiler son pyjama et aller se coucher : oui, il y a un rituel bien huilé - tout comme d’ailleurs celui qui préside à un journal télévisé. Oui, il y a une présentation publique empreinte de fierté. En boucle aussi, la question de la doctrine : va-t-il la changer ou non ? Mauvaise question, bonne propagande : la doctrine serait donc à changer d’urgence, bonnes gens. Comme l’a finement répondu notre Archevêque, les cardinaux "ont probablement élu un pape catholique" ; il aura donc la doctrine catholique.

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  • Le pape au Corps diplomatique : pas de ponts entre les hommes en oubliant Dieu

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    Le pape François invite les Nations du monde à "lutter contre la pauvreté soit matérielle, soit spirituelle ; édifier la paix et construire des ponts". (source : zenit.org)

    Mais il avertit: "On ne peut pas construire des ponts entre les hommes en oubliant Dieu." 

    Voici le texte intégral du premier discours du pape François au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, ce vendredi 22 mars 2013 en la Sala regia du palais apostolique du Vatican.

    Discours du pape François

    Excellences,

    Mesdames et Messieurs,

    Je remercie de grand coeur votre Doyen, l’Ambassadeur Jean-Claude Michel, pour les paroles courtoises qu’il m’a adressées au nom de tous, et avec joie, je vous accueille pour cet échange de saluts, simple et en même temps intense, qui veut être en principe l’accolade du Pape au monde. À travers vous, en effet, je rencontre vos peuples, et je puis aussi, dans un certain sens, rejoindre chacun de vos concitoyens, avec ses joies, ses drames, ses attentes, ses désirs.

    Votre présence en si grand nombre est aussi un signe que les relations que vos Pays entretiennent avec le Saint Siège sont fructueuses, sont vraiment une occasion de bien pour l’humanité. C’est cela, en effet, qui tient à coeur au Saint-Siège : le bien de tout homme sur cette terre ! Et c’est bien avec cette intention que l’Évêque de Rome commence son ministère, en sachant qu’il peut compter sur l’amitié et sur l’affection des Pays que vous représentez, et dans la certitude que vous partagez un tel propos. En même temps, j’espère que ce soit aussi l’occasion d’entreprendre un chemin avec les quelques Pays qui n’entretiennent pas encore de relations diplomatiques avec le Saint Siège, dont certains – je les remercie de grand coeur – ont voulu être présents à la Messe du début de mon ministère, ou ont envoyé des messages en signe de proximité.

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