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  • Oubli ou omission ? Quand un prêtre des Pays-Bas est sanctionné.

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    Quand la presse titre : "Pays-Bas : un prêtre suspendu pour avoir oublié son texte", on peut être surpris par un tel intitulé quand on prend connaissance des faits. Voici ce qu'on peut lire sur le Figaro

    ... Le diocèse d'Utrecht, aux Pays-Bas, a annoncé mardi la suspension de Harry Huis in 't Veld, un prêtre catholique de 64 ans de la localité de Vinkeveen. En avril dernier, lors de la cérémonie du Jeudi saint, il n'avait pas prononcé les mots de la consécration lors de l'Eucharistie. La communion a été invalidée et le prêtre ne pourra pas officier pendant un an, selon une décision du diocèse.

    Lors de la cérémonie à l'église de la paroisse Sint Johannes de Doper (Saint-Jean-Baptiste), «le prêtre n'a pas prononcé tous les mots de la consécration du pain et du vin, ce qui rend celle-ci et la communion qui a suivi invalides», a déclaré Hans Zuijdwijk, le porte-parole de Willem Jacobus Eijk, cardinal archevêque d'Utrecht, dont dépend la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Lors de la consécration de l'hostie, le prêtre n'a, notamment, pas prononcé les mots qui transforment le pain et le vin en corps et sang du Christ, selon la tradition catholique: «Ceci est mon corps livré pour vous» et «ceci est mon sang livré pour vous».

    La paroisse déjà connue pour ses oublis

    C'est le prêtre lui-même qui s'est dénoncé auprès de sa hiérarchie à Utrecht. Selon le diocèse, il ne s'agit pas d'un oubli de quelques mots, c'est l'ensemble de la prière eucharistique qui a été oubliée. Cet oubli est très «grave» parce qu'il invalide la totalité de la célébration du Jeudi saint, le jour même où l'Église catholique célèbre l'institution de l'Eucharistie en commémorant l'épisode de la Cène, lorsque le Christ a partagé le pain et le vin avec ses apôtres. «Il s'agit du sacrement le plus important et les fidèles qui étaient venus communier n'ont, en fait, pas pu le faire», a ajouté Hans Zuijdwijk.

    Selon le diocèse, cette paroisse est habituée aux «manquements» aux textes sacrés lors de célébrations, rapporte le site d'informations néerlandais ad.nl. À la suite de ces précédents faux pas, le diocèse avait d'ailleurs mis explicitement en garde le prêtre contre des sanctions en cas de nouvel oubli. «Le cardinal a donc décidé de suspendre le prêtre, qui ne pourra pas célébrer de messe pendant un an», a expliqué le porte-parole.

    Même s'il avait espéré une punition moins lourde, Harry Huis in 't Veld a déclaré avoir compris la décision du cardinal.

    Il est donc beaucoup plus approprié de parler d'omission - et d'omission volontaire - plutôt que d'oubli. Il s'agit bien d'une manifestation publique de la part d'un clerc exprimant sa volonté de se distancer à l'égard de ce que veut faire l'Eglise lorsqu'est célébrée l'Eucharistie. On comprend dès lors que son évêque ait pris acte de cette attitude et ait sanctionné son auteur.

  • Vietnam : plusieurs dizaines de responsables religieux séjournent dans des camps de prisonniers

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    (Fides.org) ASIE/VIETNAM - Plus de 60 responsables religieux présents dans des camps de prisonniers

    Hanoi – Au moins 63 pasteurs chrétiens et autres responsables religieux se trouvent détenus dans des conditions déplorables dans quatre camps de prisonniers au Vietnam. Ils se trouvent là afin d’y purger des peines de détention allant de 5 à 18 ans et vivent dans des conditions très difficiles, soumis à des travaux forcés pouvant occuper 14 heures par jour, sachant que leur accès aux soins médicaux est très limité. Telle est la dénonciation qui est parvenue à l’Agence Fides de la part de l’organisation International Christian Concern ayant son siège à Washington, organisation qui s’occupe de la liberté religieuse et de la condition des chrétiens dans le monde. « Presque tous les prisonniers – indique un rapport d’ICC envoyé à Fides – sont des membres des minorités ethniques des hauts plateaux centraux du Vietnam ». A cause de leur appartenance, « les chrétiens affrontent un niveau de discrimination et d’oppression supérieur par rapport à la majeure partie des autres vietnamiens ».

    Le Père Ambroise Nguyen Van Si, OFM, théologien vietnamien et Recteur du Collège international Saint Antoine de Rome, interpellé par l’Agence Fides, estime les chiffres et les contenus du rapport d’ICC « parfaitement crédibles ». « La situation est celle-ci : il existe encore – explique à Fides le Père Van Si – des limitations claires et des restrictions de la liberté d’expression et de conscience. Ceux qui ont des opinions différentes du gouvernement se trouvent pénalisés ou parfois fortement sanctionnés. Ceci est déplaisant, surtout parce les jeunes qui défendent les droits humains font l’objet d’arrestations arbitraires. Ce sont les membres des minorités ethniques, collectivement connus sous le nom de montagnards, qui en font les frais. Ils sont en effet encore considérés comme un danger pour la stabilité nationale. Il s’agit en majorité de chrétiens protestants. J’espère une attention plus grande envers ces frères et sœurs qui souffrent et prient ».Selon le rapport d’ICC, sur les hauts plateaux, la surveillance du gouvernement sur les institutions religieuses est très forte. Certains des 63 prisonniers susmentionnés sont probablement en prison depuis 2004, lorsque les autorités vietnamiennes déclenchèrent une dure répression à l’égard de ceux qui protestaient contre la confiscation illégale de terrains et l’oppression anti-religieuse. Dans la province de Binh Phuoc, les autorités locales insistent encore actuellement pour démanteler 116 chapelles chrétiennes construites par les fidèles du groupe ethnique stieng. Il s’agit de structures appartenant légalement à l’église évangélique du Vietnam du Sud, officiellement enregistrée dans le pays. Les autorités vietnamiennes craignent que, parmi les minorités, ne se développe un mouvement « séparatiste et indépendantiste ». Au cours de ces dernières années, des centaines de personnes signalées et arrêtées pour « menaces contre la sécurité nationale » ou pour « activités illégales » sont en réalité des chrétiens protestants, même si existent également les membres du groupe catholique peu connu dénommé Ha Mon, qui vénère la Vierge Marie, même s’il n’est pas inséré au sein de l’Eglise catholique locale. (Fides)

  • La vie d'Adèle

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    La Vie d'Adèle, le zèle du désir

    A lire sur le Figaro, LA CHRONIQUE D'ÉRIC NEUHOFF:

    Palme d'or à Cannes, le film d'Abdellatif Kechiche raconte une histoire passionnelle entre deux filles. Les scènes d'amour s'étirent et se répètent.

    Il faudrait vraiment que quelqu'un offre une montre à Abdellatif ­Kechiche. Son film dure trois heures. Tout ça pour raconter quoi? La guerre de Sécession? La révolution russe? Vous n'y êtes pas: juste l'histoire d'amour entre deux filles dans le nord de la France.

    Soupçonnant la fragilité de son sujet, Kechiche l'étire, l'étale, confond ampleur et redondance. L'absence d'un producteur à la Selznick se fait cruellement sentir. Déçue par son expérience avec un garçon, une lycéenne jette son dévolu sur une demoiselle aux cheveux bleus. Ce détail prouve que cette dernière est une artiste. Elle sirote du lait fraise, parle de Sartre. La cadette l'écoute bouche bée. Elles se plaisent, se rapprochent. Leurs corps se découvrent dans des étreintes sonores, ponctuées de bruits d'évier. Elles s'épuisent dans des gymnastiques pas encore homologuées aux Jeux olympiques. Ces séquences n'en finissent pas. Au bout d'un moment, cela ressemble à un combat de catch de Borat. Ça n'était visiblement pas le but recherché.

    Lire la suite sur le Figaro

  • Maroc : Mohammed El Baldi a été libéré

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    Maroc : libération surprise de Mohammed El-Baldi (Portes Ouvertes)

    Mohammed El-baldi, qui avait été condamné début septembre à une peine de prison pour évangélisation, vient d’être libéré de façon tout à fait inattendue.

    Les pressions nationales et internationales ont payé." s’est réjouit l’Association Marocaine pour la Défense des Droits de l’Homme. "La procédure qui a mené à sa condamnation était truffée d’irrégularités et ses accusateurs n’étaient même pas présents au procès !" a rappelé Mohammed Oulad Ayad, le président de l'Association  pour la région de Fès.

    En effet, moins d’une semaine s’était écoulée entre l’arrestation de Mohammed, sa condamnation et son emprisonnement. Une rapidité qui ne lui avait pas laissé suffisamment de temps pour organiser sa défense.

    Ses avocats avaient fait appel et une nouvelle audience doit se tenir le 10 octobre. C’est lors de cette audience que l’on saura si cette libération provisoire est définitive ou pas.

    Le 28 août, la police avait fouillé la maison de Mohammed, et l’avait arrêté pour évangélisation. Le 2 septembre, le tribunal le condamnait à deux ans et demi de prison et à une amende de 5000 dirhams (450 euros), pour avoir "ébranlé la foi d’un musulman".

    Finalement, il n’aura passé qu’un mois derrière les barreaux avant que, le 26 septembre, la cour d’appel de la ville de Fès ne lui annonce sa libération provisoire.

  • Verviers, 19 octobre : concert du duo Olivy

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    Invitation cordiale au concert du samedi 19 octobre
     
    Ce samedi 19 octobre à 20H en l’église Saint-Remacle (place Saint-Remacle,12 à 4800 Verviers) aura lieu un concert tout à fait original et exceptionnel.
    Le duo Olivy , une soprano et une basse, interprétera vingt-trois airs religieux classiques de dix-huit auteurs différents.
    Avec ce couple de chanteurs passionnés...et passionnants, nul doute que nous passerons une soirée magnifique.
    Nous espérons bien  vous y retrouver.
    C’est une organisation du comité culturel de Saint-Remacle.
    Entrée libre.
    Renseignements:
    Jacques WYNANTS - Rue Carl Grün, 54 - B - 4800 Verviers
    Tél/fax: +32 87 33 87 04 - jacques.wynants@skynet.be

  • Je crois en l'Eglise, catholique

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    (V.I.S.) Durant l'audience générale tenue ce mercredi 9 octobre sous la pluie Place St.Pierre, le Pape a traité de la catholicité et de l'être catholique. Pour ce il a développé trois réflexions à partir du mot grec Katholòn signifiant totalité. L'Eglise est catholique, a-t-il dit, car elle constitue l'espace dans lequel la foi est intégralement annoncée et où le salut apporté par le Christ est offert à tous... Chacun de nous trouve dans l'Eglise ce dont il a besoin pour croire, vivre chrétiennement, devenir saint et avancer quelque soit le lieu et le temps... L'Eglise est catholique parce qu'elle est universelle, diffuse de par le monde pour annoncer à tout homme l'Evangile. Elle n'est pas une élite, elle n'est pas fermée et s'adresse à l'humanité toute entière. Cette unique Eglise est présente jusque dans les plus petites expressions ecclésiales... Elle embrasse une variété de peuples professant la même foi, se nourrissant de la même Eucharistie, servis par les mêmes pasteurs... L'Eglise est catholique parce qu'elle est une demeure d'harmonie, où unité et diversité se conjuguent pour être richesse". Pour exécuter une symphonie, les instruments doivent jouer à l'unisson, chacun dans son registre, mais sous la direction d'un chef d'orchestre qui créé l'unité harmonique de toutes ces diversités. L'harmonie ne détruit pas le timbre particulier des divers instruments. Dans le grand orchestre de l'Eglise "nous sommes tous égaux malgré notre diversité. Il n'y a ni conflit ni contraposition...dans une harmonie qui vient de l'Esprit. Lui qui est l'harmonie même est le véritable Maestro. C'est à lui qu'il nous fait demander de vivre en harmonie, dans l'acceptation de l'autre et de la diversité afin de ne pas tomber dans l'uniformité. Prions donc l'Esprit pour qu'il nous rende toujours plus catholiques!".

  • Euthanasie : la Belgique sur la pente glissante ?

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    La Belgique repousse les limites de l'euthanasie

    JOSÉPHINE BATAILLE, dans la Vie, fait le point sur la situation en Belgique :

    Cas inédit, la mort récente d’un transsexuel, à sa demande, semble changer l’interprétation de la loi belge sur la fin de vie.

    Né femme, Nathan Verhelst, Belge de 44 ans, cherchait depuis de nombreuses années à devenir physiquement un homme. Après avoir subi une amputation de la poitrine, l’opération destinée à lui fabriquer un pénis avait échoué, le laissant dans une profonde détresse. Il a demandé l’euthanasie. Et il est mort, le 1er octobre, avec l’aide des médecins. 

    Dans tous les médias, on a entendu l’avocate ­Jacqueline Herremans, membre de la commission euthanasie (chargée d’examiner la conformité des dossiers a posteriori) et présidente de l’ADMD Belgique (Association pour le droit de mourir dans la dignité), expliquer que selon la loi belge, en effet, « la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances », mais que « le législateur a précisé que ces souffrances peuvent être d’ordre psychique ou physique ». Autrement dit, lorsque la douleur physique a pu être soulagée, la souffrance existentielle liée à une mort certaine, même à plus ou moins long terme, justifie en ­Belgique qu’on accède à une demande d’euthanasie. Ce que personne n’a relevé, pourtant, c’est que, dans le cas présent, Nathan, quoique en souffrance ­profonde, n’était pas à proprement parler malade, et encore moins proche de la mort.

    Cette interprétation de la loi est donc aussi inédite que la situation est dramatique, comme le reconnaît le psychiatre de la clinique wallonne d’Ottignies, ­Raymond Gueibe. Il est persuadé que cela « va provoquer des débats dans le pays, parce que justement, la décision n’est pas reliée à une fin de vie probable ». « Nous devons reconnaître que dans certaines maladies psychiatriques nous sommes impuissants à soulager la souffrance », commente pourtant cet autre médecin belge, à qui il arrive de pratiquer des euthanasies dans le cadre des soins palliatifs. « Les médecins préfèrent parfois accompagner la mort demandée plutôt que de laisser ces personnes se suicider dans des conditions terribles et avec des conséquences dramatiques pour les proches. » Dans le plat pays, on est « plus pragmatique face à la souffrance et moins idéologique, car on fonctionne au cas par cas, sans généraliser », estime-t-il.

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  • Banneux Notre-Dame - 12 octobre : Veillée mariale mondiale avec le Pape François en liaison par satellite

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    Communiqué de Presse

    PRECISIONS

     

     

     

    Sanctuaire de la Vierge des Pauvres

    Banneux Notre-Dame

     

    Veillée mariale mondiale avec le Pape François

    en liaison par satellite avec Banneux

     

    12 octobre 2013

    Grande Eglise de Banneux

    De 18h00 à 22h00

     

    Dans le cadre de l’année de la Foi,

    le Pape François consacre le monde à la Vierge Marie.

    Il invite 10 sanctuaires marials dans le monde, dont Banneux, à participer à une veillée mariale internationale par satellite (multiplex) et en Eurovision

     

    A Banneux, Mgr Jean-Pierre Delville (Evêque de Liège)

    et Mgr Giacinto Berloco (Nonce Apostolique) participeront à cette veillée

     

    Présence à Rome de la statue originale de la Vierge de Fatima

     

     

    Dans le courant du mois d’août, le Sanctuaire de Banneux a  reçu de Rome une demande particulière accueillie avec une grande joie. Le Pape François invite le Sanctuaire de Banneux à participer le samedi 12 octobre, de 18h00 à 22h00, à la diffusion télévisée d’un chapelet international entre le Vatican et dix sanctuaires marials importants dans le monde, à l’occasion de la journée mariale internationale.

     

    La Journée Mariale est l’un des grands événements pontificaux prévus dans le calendrier de la célébration de l’Année de la Foi. Elle rassemblera à Rome des centaines de mouvements et d’institutions liées à la dévotion mariale.

     

    Unis par satellite avec Banneux et le Pape François à Rome, les sanctuaires de Lourdes (France), Czestochowa (Pologne), Nazareth (Israël), Buenos Aires (Argentine), Aparecida (Brésil), Nairobi (Kenya), Akita (Japon), Vailankanny (Inde), Washington, D.C. (U.S.A.) prieront simultanément les mystères joyeux du chapelet diffusé en direct.

    Retransmise en Eurovision par la télévision italienne (RAI), en collaboration avec le Centre de Télévision du Vatican (CTV), cette prière mariale internationale a lieu dans le cadre de l’année de la Foi. En effet, le Vatican avait décidé de consacrer les dates du 12 et du 13 octobre à une journée mariale internationale. Toutes les réalités liées au culte marial seront mises en évidence, avec la Vierge Marie, Mère de Dieu, comme icône de la foi des croyants.

     

    Pour répondre au désir du Pape François, le 12 octobre, à 17h00, jour de la retransmission télévisée, la statue originale de Notre-Dame de Fatima (celle dont la couronne est sertie de la balle offerte par Jean-Paul II suite à l’attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 à Rome),arrivera Place Saint-Pierre, en présence du Pape François, qui dispensera alors une catéchèse mariale.

     

    Entre 18h30 et 19h00, la statue de la Vierge de Fatima sera accueillie au Sanctuaire Marie de l’Amour divin (http://www.santuariodivinoamore.it), à Rome, pour le début de la veillée mariale « Avec Marie au-delà de la nuit », avec le Pape. La veillée est organisée par le diocèse de Rome sous le patronage du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation.

     

    Vers 19h00 débutera la récitation du chapelet en liaison permanente par satellite avec les dix sanctuaires marials choisis dans le monde, dont le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres à Banneux. Chaque Sanctuaire invité sera présenté. Dans la soirée, le Pape François  fera également une allocution, suivie par un message du cardinal vicaire de Rome.

     

    Le 13 octobre, date de la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima (Portugal), le Pape François présidera une célébration sur la Place Saint-Pierre à 10h30.

     

    L’invitation aux pèlerins à rejoindre la grande église de Banneux est lancée à tous les diocèses belges. À l’honneur qui lui est réservé, le Sanctuaire de Banneux associe l’Eglise de Belgique et l’ensemble des sanctuaires belges.

     

    Le message de Banneux, à la portée internationale immense (plus de 90 nationalités représentées au Sanctuaire), trouve dans cette veillée mariale télévisée un merveilleux écho. Lors des Apparitions, la Vierge Marie a dit par trois fois à Mariette Beco Priez beaucoup, et a déclaré Je suis venue pour toutes les nations.

    La Vierge Marie avait demandé la consécration de la Russie et du monde, à Fatima le 13 juillet 1917 lors des apparitions aux trois pastoureaux Jacinta et Francisco et leur cousine Lucia (soeur Lucie), et de nouveau lors d'une apparition à Lucie, à Tuy, le 13 juin 1929, avec mission de transmettre au pape cette demande. En réponse à cette demande, le monde avait été consacré au Coeur Immaculé de Marie par Pie XII puis Jean-Paul II. Le Pape François s’apprête à renouveler cette consécration les 12 et 13 octobre.

    Les pèlerins qui désirent participer à cette veillée mariale sont invités à prendre place avant 18h00 dans la Grande Eglise. De grands écrans leur permettront de suivre toute la cérémonie en direct de Rome, ainsi que les interventions du Pape, tout en communiant par la prière et les moyens modernes de communication avec Marie, Mère de Dieu, et le monde entier.

     

    Lien vers le site de l’année de la Foi :

    http://www.annusfidei.va/content/novaevangelizatio/fr/eventi/giornatamariana.html

     

    Lien vers le site internet du Sanctuaire de Banneux

    www.banneux-nd.be

  • Egypte : d'après Amnesty, des chrétiens sont traités en boucs émissaires

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    Égypte : des chrétiens boucs émissaires (Amnesty international)

    Un nouveau rapport d’Amnesty International se penche sur les événements survenus pendant les attaques sectaires sans précédent qui ont fait suite à la dispersion de deux rassemblements pro-Morsi au Caire, le 14 août.

    Le rapport, publié mercredi 9 octobre 2013, raconte en détail que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour empêcher des foules en colère de s'en prendre et de mettre le feu à des églises, à des écoles et à des bâtiments associatifs coptes, dont certains ont été entièrement détruits. Au moins quatre personnes ont été tuées.

    Il est extrêmement troublant qu'à travers toute l'Égypte la communauté chrétienne ait été prise à partie par des sympathisants du président destitué Mohamed Morsi qui voulaient se venger pour les événements du Caire ».

    Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    Exigez la protection des Coptes en Egypte.

    Pétition au ministre égyptien de la défense

    SIGNEZ

    À la lumière des attaques qui avaient déjà eu lieu auparavant, surtout depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, il aurait fallu anticiper les représailles contre les coptes. Pourtant, les forces de sécurité n'ont pas empêché les attaques et ne sont pas intervenues pour faire cesser les violences.

    Amnesty International enjoint les autorités égyptiennes d'ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces attaques sectaires et de prendre immédiatement des mesures pour empêcher qu'elles ne se reproduisent. Il faut mettre en place et appliquer une stratégie exhaustive visant à combattre les discriminations envers les minorités religieuses. Les lois et politiques discriminatoires doivent être abrogées et annulées.

    Ne pas poursuivre en justice les responsables présumés de ces attaques équivaut clairement à dire que les coptes et les autres minorités religieuses sont des cibles légitimes. Les autorités doivent veiller à ce qu'il soit parfaitement clair que des attaques sectaires ne seront en aucun cas tolérées ».

    Hassiba Hadj Sahraoui

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  • Rome : un synode extraordinaire pour changer la position l’Eglise sur les divorcés-remariés ?

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    Lu sur le site de « La Vie » (extraits)

    Le pape François avait déjà évoqué cette possibilité en juillet dernier, dans l'avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse de Rio de Janeiro, au Brésil et le Vatican a officialisé l'information mardi 8 octobre : une assemblée extraordinaire du Synode des évêques sera convoquée à Rome du 5 au 19 octobre 2014 afin de travailler aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », d'après l'agence I.Media. En d'autres termes : le premier synode du nouveau pontificat sera consacré à la famille (…)

    Dans la perspective de cette réunion, c'est la pastorale des personnes divorcées et remariées civilement qui attire évidemment les regards, et notamment la question d'un potentiel assouplissement des règles qui entourent leur accès aux sacrements de l'Eglise catholique. En effet, le mariage étant un sacrement indissoluble pour les catholiques, ceux qui se séparent et se remarient ne peuvent actuellement plus recevoir les sacrements – au premier rang desquels la communion eucharistique – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (souvent après des démarches longues de plusieurs années)

    (…) Ces dernières semaines, plusieurs signes ont pu laisser entrevoir un possible changement. Le pape a par exemple évoqué le sujet à deux reprises en des termes, certes prudents, mais ouverts à une nouvelle réflexion. Ainsi, aux journalistes qui l'accompagnaient dans l'avion au retour du Brésil, fin juillet, François avait appelé à étudier cette question « dans la totalité de la pastorale matrimoniale », tout en suggérant que « le problème juridique de la nullité du mariage » devait être revu. Par ailleurs, le 16 septembre dernier, lors d'une rencontre avec les prêtres du diocèse de Rome, il avait admis que « l’Eglise doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie, dans la justice »,sans entrer dans le détail de ce que pourrait être cette « autre voie ».

    Autre signe récent, hors du Vatican cette fois, un service du diocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau a publié un document qui autorise les prêtres à « ouvrir la possibilité de recevoir les sacrements » pour les personnes divorcées et remariées civilement, sous condition d'un discernement spirituel appuyé sur des points précis.

    Lire notre article à ce sujet

     

    Cette décision du pape a été qualifiée de « très importante » par le père Lombardi, qui a également mis en garde contre l'initiative du diocèse de Fribourg et appelé à se mobiliser« communautairement » pour « prendre des orientations pastorales communes ».

    Réf. : Le pape convoque un synode sur la famille

    Quo vadis ?

    JPSC

  • Le nouvel évangile

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    En 1972 sortait la version française d’un petit livre écrit par Don Giacomo Biffi, lequel sera nommé Archevêque de Bologne par Jean-Paul II puis créé cardinal en 1985. L’Auteur imagine que des fragments de l’Evangile viennent d’être découverts par des archéologues : ils éclairent d’un jour nouveau les textes reçus jusqu’ici et corrigent l’exégèse couramment reçue. Dans son opuscule plein d’humour, Giacomo Biffi donne les passages de l’Evangile selon S. Mathieu puis, en parallèle, les fragments du « nouvel évangile ». Il y ajoute ses explications : « Si tu veux entrer dans ta vie, observe les commandements. » (Mat. 19, 17) .« Si tu veux entrer dans la vie éternelle, observe la loi de ta conscience » (Nouvel évangile). Explication : Ce fragment fera sans doute la joie des moralistes contemporains, qui ont de plus en plus tendance à simplifier leur travail en faisant appel à la conscience de l’individu.
    Plus que tout, il donnera une claire justification scripturaire à la notion, de plus en plus répandue parmi les chrétiens, qu’il n’y a lieu de chercher aucune règle morale en dehors du sentiment intérieur du bien et du mal.
    A dire la vérité, ce n’est pas là une doctrine nouvelle : depuis toujours la morale chrétienne a enseigné que la norme prochaine de l’action pour l’homme concret est sa propre conscience, à laquelle il doit toujours obéir quoi qu’elle ordonne ou interdise. La nouveauté consiste plutôt en une conception réformée de la conscience et de ses fonctions. La mentalité antique affirmait que la conscience n’était qu’un haut-parleur intérieur destiné à transmettre la loi de Dieu ; aussi était-il de son essence d’être en mesure de demeurer en phase avec la voix divine, faute de quoi elle devenait aussi inutilisable qu’un récepteur de radio qui ne réussirait plus à rester en contact avec l’émetteur. Dans cette perspective, le premier devoir qui s’imposait à la conscience n’était pas de retrouver en soi son contenu, mais de le rechercher dans les commandements du Seigneur. Le premier impératif de la conscience était de scruter la loi. Par contre, selon l’opinion qui se généralise aujourd’hui, la conscience n’aurait pas à sortir d’elle-même ; il lui suffirait d’être attentive à ses propres désirs, à ses propres répugnances, à ses propres enthousiasmes, à ses propres langueurs. La connaissance des normes objectives lui est étrangère et donc indifférente.
    Et ainsi est-on enfin parvenu à mettre un terme à une équivoque. On croyait jusqu’ici que la conscience était un moyen donné par Dieu pour la connaissance de sa volonté. Aujourd’hui, on a compris qu’elle constitue en réalité un don beaucoup plus précieux : elle est un moyen pour l’homme de se dispenser de l’ennui de connaître la volonté de Dieu. Tout est ainsi plus facile : la connaissance est l’abolition de la loi, elle est la libération de l’esclavage des préceptes et de la casuistique. L’impératif moral est parfaitement simplifié :

    - les rapports prématrimoniaux sont-ils licites ? Obéis à ta conscience.
    - Comment dois-je remplir ma déclaration d’impôts ? Obéis à ta conscience.
    - Ai-je le droit de procéder à un avortement si j’ai déjà trois enfants à faire vivre ? Obéis à ta conscience.

    Il ne s’agit plus du tout de l’informer, cette conscience, mais de lui obéir. Et ce n’est pas seulement le métier du moraliste qui se trouve ainsi facilité, c’est aussi celui de l’homme, qui engage bien plus profondément.
    D’autant plus que, malgré les apparences, rien n’est plus docile qu’une conscience qui ne se réfère pas constamment à la loi divine. Pour l’homme qui obéit à sa conscience sans se préoccuper le moins du monde de connaître l’avis de Dieu, la récompense est immanente : sa conscience finit toujours par lui obéir sans désormais lui créer d’ennuis.
    Même celui qui a pris l’habitude d’empoisonner de temps à autre ses tantes pour avoir leur héritage un peu plus tôt, quand il suivra l’enterrement de la quatrième il s’apercevra que sa conscience (tout comme sa pauvre tante) n’a plus aucune protestation à élever.

    Ici : Pro Liturgia  L'ACTUALITE DU 9 OCTOBRE 2013

    JPSC

  • La simplicité du coeur

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    Un peu « fleur bleue », mais après tout le monde serait meilleur si on commençait vraiment par là. C’est dans « Famille chrétienne » :

    « Faire, penser, dire du bien, ne va pas nécessairement de soi, mais demande une vraie décision. Voici trois résolutions, à décliner dans la vie quotidienne comme autant de bienfaits, pour moi… mais aussi pour les autres.

    Une visite anodine chez le médecin m’interpelle : « Vous savez, on se fait du mal avec notre alimentation – trop de viande rouge, trop de calories… c’est de la maltraitance envers nous-mêmes ! ». Je suis choquée par ce mot : « maltraitance », tout ça pour de la viande ! Alors une idée germe en moi. Et si je décidais de choisir ce qui me fait vraiment du bien ? Voilà une bonne résolution pour l’année. Après un petit tour d’horizon, je décide trois « biens » : bientraitance, bienveillance, « biendisance ».

    La bientraitance. Comment la définir ? Je m’aperçois que c’est une notion nouvelle, qui n’existait pas dans les dictionnaires de nos parents. Elle consiste en une attitude de respect, de confiance,une vision positive de la personne, au-delà des gestes posés, de bons soins prodigués. Elle s’applique surtout aux personnes vulnérables : enfants, vieillards, personnes handicapées, prisonniers. Je trouve intéressant de me considérer ainsi comme une personne faible, qui a besoin de soins, de soutien, d’espérance ! Et de savoir que c’est à moi de me prendre en charge à travers mon hygiène de vie, mon sommeil, mon alimentation, mes relations, ma vie intérieure. Bientraitance envers moi-même qui m’entraînera à une bientraitance envers autrui.

    Ensuite, la bienveillance. Une bien-veillance, c’est une vigilance sur et en vue du bien. La bienveillance touche la conscience, la pensée, le regard. Elle fait fi du qu’en-dira-t-on, du jugement, des reproches, pour voir plus loin. Sans tomber dans la complaisance, elle suscite la compassion et implique une certaine protection. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, je vais m’attacher à cette disposition favorable d’abord envers moi. L’attitude du veilleur m’aide. Il garde la flamme, cette lueur intérieure que nul ne peut ravir. 

    Enfin, la « biendisance » (je suis fière de mon néologisme !). Pour contrer la médisance, ce poison qui finit par tout infiltrer. Dire du bien de l’autre est une attitude constructive, féconde. Mais elle ne va pas de soi, loin de là ! Je commencerai donc par dire du bien de mes plus proches : mari, enfants, parents, beaux-parents (oups !)… tout en m’apercevant qu’il faudra parfois me taire, parfois défendre des positions contraires, chercher le compliment ou l’atout qui ne me venait pas d’emblée à l’esprit. Il me faudra peut-être lutter, tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de l’ouvrir ! Mais je suis sûre que (la bienveillance aidant) cela finira par devenir plus facile et même porter du fruit. 

    Je sais aussi que ces biens, très relatifs et modestes à mon échelle, viennent de plus loin que moi. Le seul bien dont nous sommes capables – pour nous-mêmes comme pour autrui – c’est Dieu qui l’accomplit. 

     Raphaëlle Simo »

     Ici : Bienfaits pour moi…

    JPSC