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  • Avortement : assiste-t-on à un changement culturel ?

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    Pour Gregor Puppinck, le changement culturel est en marche... (Valeurs Actuelles)

    Le gouvernement espagnol se propose de limiter l’accès à l’avortement. Ce projet a suscité un tollé dans certains milieux, et a été présenté comme un cas isolé, qui irait à l’encontre d’une tendance générale. Gregor Puppinck, analysant le cas français, offre au passage des données qui contredisent cette vision et invitent à une nouvelle approche de la « culture de la vie ».

    Le 19 janvier (dernier a eu lieu) la IXe Marche pour la Vie (en France), alors que le Gouvernement français a décidé de transformer « l’exception d’avortement » dépénalisée en 1975 en véritable « droit à l’avortement » garantissant la liberté dont disposerait fondamentalement toute femme de mettre fin à sa grossesse. Dans cette logique, le gouvernement a décidé de sanctionner de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables ». Cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression, si elle est adoptée par le Parlement, rendra pénalement répréhensible le fait d’essayer d’aider une femme en détresse à conserver son enfant. Rappelons que jusqu’en 2001, c’est la publicité en faveur de l’avortement qui était interdite.

    En agissant ainsi, le gouvernement met en œuvre une politique rétrograde et liberticide. Il n’a pas compris que l’avortement est un problème, et non pas une solution. Faire de l’avortement un droit intouchable ne solutionnera pas le problème des 220.000 IVG pratiquées chaque année en France. C’est ce que commencent à comprendre d’autres gouvernements européens qui adoptent une politique de prévention et de réduction de l’avortement, à tel point que l’on peut constater à présent un véritable progrès de la « culture de vie » en Europe.

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  • Des échos de l'enquête réalisée en Belgique en vue du prochain synode sur la famille

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    On sait qu'un questionnaire a été adressé aux conférences épiscopales en vue d'une consultation de leurs ouailles en vue du prochain synode sur la famille. Le "Rapport de synthèse de la Conférence épiscopale de Belgique sur le questionnaire en vue du synode 2014 : Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation" est consultable ICI. Soulignons que cette enquête où les "répondants" sont à 70% francophones ne prétend aucunement fournir une image représentative de "l'Eglise qui est en Belgique".

    La lecture de ce rapport de synthèse (3000 personnes représentées) n'a rien de tonifiant et nous renvoie à la situation de délitement moral et spirituel dont nous constatons chaque jour l'ampleur et la gravité. Qui s'étonnera que les gens connaissent si peu et si mal l'enseignement de l'Eglise? que l'idéal proposé soit jugé hors de portée ou éloigné des réalités vécues? que l'Eglise soit priée de "revoir sa copie" pour proposer quelque chose qui s'harmoniserait avec les situations telles qu'elles se vivent de plus en plus courramment aujourd'hui? que soit dénoncé un "moralisme étouffant" qui serait même contraire à l'Evangile? Bref, que l'Eglise soit priée de s'aligner sur les "nouveaux standards" de la vie du couple et des "familles de fait"?

    Cela correspond assez avec les échos que l'on peut avoir des résultats de la même enquête dans des pays semblables au nôtre. On pourra se réjouir que l'Eglise ne s'identifie heureusement pas à la situation telle qu'elle existe dans la vieille Europe malade d'une crise généralisée de toutes les valeurs qui l'ont constituée jadis, mais pour nous qui y vivons, c'est une maigre consolation. Reste à voir ce qui va se passer lors de ce prochain synode et comment le grain récolté par cette vaste enquête y sera moulu...

    extraits :

    "La distance grandissante entre la famille sous toutes ses formes telle que nous la connaissons aujourd’hui et l’enseignement de l’Eglise sur le mariage et la famille, forme selon l’enquête, la principale préoccupation des répondants. Des relations trop tendues entre foi et famille compliquent dangereusement la confession de foi dans la vie quotidienne. Les répondants demandent donc que l’Église fasse mieux coïncider son enseignement et plus souvent l’interprétation pastorale qui en est faite, avec la réalité vécue. Parallèlement, ils signalent ne pas marquer leur accord en tant que chrétiens, à plusieurs évolutions dans la société belge, elles aussi à l’origine de cette tension. Il est donc demandé à l’Eglise de réduire une série de tensions entre foi et famille. Ils demandent aussi à l’Eglise de soutenir la famille pour qu’elle puisse se situer face aux évolutions sociétales inconciliables avec une vision chrétienne de la famille. Cette double question est sans conteste le sujet principal qui ressort de ce rapport."

    "La connaissance de l’enseignement de l’Eglise est majoritairement faible, seules quelques personnes intéressées sont mieux au courant. Des répondants indiquent cependant que l’enseignement peut intervenir indirectement par son vécu au sein de la famille et de la société. Mais on se heurte ici à un point d’achoppement. Sur certains éléments de la doctrine de l’Eglise concernant le mariage et la famille, on n’est majoritairement pas d’accord avec le magistère et il est devenu difficile si pas impossible, de vivre cet enseignement au sein de la famille et de le défendre en société. Ces points sont connus : la contraception dite artificielle, la position des divorcés remariés, la condamnation des actes homosexuels, la sexualité en dehors du mariage dans diverses circonstances … Les gens s’étendent longuement sur cette question et motivent principalement de trois manières, la difficulté par rapport à l’enseignement de l’Eglise. Premièrement: quelques positions ecclésiales sont condamnées par plusieurs répondants, comme contraire à l’esprit de l’évangile. De plus, on considère l’enseignement comme dépassé, détaché de la réalité, témoignant d’une incompréhension de la famille actuelle et l’on se pose des questions concernant la compétence de l’Eglise sur des questions médicales complexes. Troisièmement, on indique que ce qui est peut-être un idéal s’avère inaccessible en raison des tendances sociales, ce qui complique terriblement le ‘vivre en chrétien’ dans notre société. Néanmoins, les répondants estiment qu’il faut protéger la famille et le mariage et que cette protection est une tâche prophétique pour l’Eglise. Une minorité se dit partisane de l’intégralité de l’enseignement de l’Eglise et insiste particulièrement sur la nécessité de grandir dans la foi et la grâce pour apprendre à vivre de cet enseignement..."

    "Une majorité demande que l’Eglise reconnaisse les relations homosexuelles, aussi sous une forme juridique plus stable et sans rejet moral. Mais il est clair qu’un doute subsiste parmi les répondants concernant le terme mariage et sur l’alignement de telles relations avec ce dernier. De nombreux répondants demandent à l’Eglise de ne pas renoncer à son opposition à ce sujet."

  • Ethique sociale : une initiative de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège à l’Ulg

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    Affiche lunch-débat Javaux Image.jpg

    Durant ces trente dernières années, les sociétés occidentales se sont profondément libéralisées. Cette libéralisation a rendu possible de réels progrès sociaux, mais elle s’est également accompagnée d’une perte de confiance dans l’Etat, d’une instabilité financière et d’une dilution du lien social, ainsi que d’un affaiblissement de la solidarité interpersonnelle et d’un sentiment de perte de sens. Cette face sombre de la libéralisation nourrit aujourd’hui l’émergence de phénomènes réactifs dont témoigne la recrudescence des replis « identitaires » de type nationaliste, populiste et autres.

    Vouloir poursuivre le mouvement de progrès social nécessite par conséquent de repenser le sens que doit avoir aujourd’hui le politique. La philosophie politique dominante dans les principaux partis de gauche comme de droite, le libéralisme politique, doit être dépassée au profit d’une conception humaniste de la nature, de la raison et de la conscience, comme l’a justement montré le pape Benoît XVI dans son discours mémorable au Bundestag à Berlin le 22 septembre 2011:  

     Plus de détails, cliquez ici:

    Université de Liège, le 12 mars 2014 : écologie de la nature et écologie de l’homme

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à L’AVANCE par TEL. 04.344.10.89 ou e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org


    RSVP avant le
     7 mars 2014 
     

  • Consistoire sur la famille : le récit du cardinal Ricard

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    Pour « Famille Chrétienne », Jean-Marie Dumont a interviewé le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux :

    A Rome, le Consistoire extraordinaire qui réunissait à Rome quelque 150 cardinaux autour du thème de la famille vient de se terminer. Le récit du cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux. Le Consistoire s’est ouvert jeudi matin : quelle impression gardez-vous de ces premiers moments ?

     Le pape était à l’entrée de l’aula pour nous accueillir, nous serrer la main... C’est le style François ! Nous étions environ 150 cardinaux, avec à la fois des électeurs et des cardinaux de plus de 80 ans. Le pape a prononcé quelques mots d’introduction soulignant l’importance de la famille comme cellule de base de la société. Il a déclaré que la famille était aujourd’hui malmenée et qu’il fallait annoncer le message d’espérance de l’Eglise sur la famille, de façon constante, courageusement.

    Les cardinaux ont ensuite pris la parole …

    La première matinée a été occupée presque intégralement par une longue conférence sur la bonne nouvelle de la famille donnée par le cardinal Walter Kasper. Une conférence en deux temps, entrecoupée d’une pause café ! C’est une intervention que le pape lui avait demandée, en l’encourageant à poser des questions. C’est ce qu’il a fait, en particulier dans sa dernière partie. Le cardinal a bien rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un document magistériel mais qu’il avait simplement pour but d’ouvrir des questions.

    Pouvez-vous nous parler du contenu de cette intervention ?

    Dans la première partie, plutôt classique, le cardinal a repris l’enseignement actuel du magistère sur le mariage : la famille dans l’ordre du créé ; les structures de péché au sein de la famille ; la famille dans l’ordre de la rédemption. C’était clair, précis. Un bon résumé de l’enseignement de l’Eglise. Puis sont venues deux parties plus innovantes : l’une concernait sur la famille comme Eglise domestique, comme lieu où la foi se vit, où l’on apprend à vivre en écoutant l’Evangile. Avec une dimension évangélisatrice. Je pense que creuser ces points et les expliquer pastoralement peut être d’un grand intérêt. Une autre partie concernait les divorcés remariés.

    Quelles pistes de travail le cardinal Kasper a-t-il évoqué à ce sujet ?

    Le cardinal a d’abord rappelé ce que dit l’Eglise, qui souligne l’impossibilité pour les chrétiens mariés à l’Eglise ayant contracté un nouveau mariage civil d’accéder à la pénitence et à la confession. Il a également proposé deux questions pouvant servir de piste de travail : faut-il simplifier les procédures de déclaration en nullité de mariage, qui sont souvent longues et complexes ; peut-on ouvrir un chemin pénitentiel pour des personnes civilement remariées qui remplissent certaines conditions, notamment : regretter l’échec de son premier mariage ; être dans une situation stable ; être dans une situation dont on ne peut pas sortir car des enfants sont nés de la 2e union ; avoir un véritable désir des sacrements, de transmettre la foi à ses enfants, de la porter aux autres ; accepter d’entrer dans un parcours d’accompagnement par l’Eglise, qui prendrait du temps. Il a précisé que cette idée ne concernerait pas la masse mais qu’elle pourrait permettre d’apporter certaines solutions à la diversité des situations.

    D’autres cardinaux ont ensuite pris la parole …

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  • Cardinaux : le pape n'y va pas par quatre chemins

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    De Jean-Marie Guénois sur le Figaro :

    Le pape François passe un « savon » à ses cardinaux

    «Un cardinal entre dans l'Église de Rome, pas dans une cour.» Il faut remonter loin dans l'histoire pour trouver une telle admonestation publique du Pape contre les cardinaux. Et pourtant François l'a fait, dimanche matin, au lendemain de la création de 19 nouveaux cardinaux, lors de son homélie dans la basilique Saint-Pierre, en présence des promus mais aussi de tous les autres cardinaux qui l'ont élu il y a presque un an.

    En s'adressant directement aux cardinaux, les yeux dans les yeux, le Pape a lancé: «Jésus n'est pas venu pour nous enseigner les bonnes manières, des manières de salon! Pour cela, il n'y avait pas besoin qu'il descende du Ciel et meure sur la Croix. Le Christ est venu pour nous sauver, pour nous montrer le chemin, l'unique chemin de sortie des sables mouvants du péché, et ce chemin, c'est la miséricorde. Être saints n'est pas un luxe, c'est nécessaire pour le salut du monde.» Puis il a décliné ce qu'il lui apparaît comme la sainteté d'un cardinal: «La sainteté d'un cardinal consiste vraiment en ce supplément d'oblativité gratuite. Par conséquent, aimons ceux qui nous sont hostiles ; bénissons celui qui dit du mal de nous ; saluons d'un sourire celui qui peut-être ne le mérite pas ; n'aspirons pas à nous faire valoir, mais opposons la douceur à la tyrannie ; oublions les humiliations subies. Laissons-nous toujours guider par l'Esprit du Christ, qui s'est sacrifié lui-même sur la Croix, pour que nous puissions être des “canaux” par lesquels s'écoule sa charité. C'est l'attitude, c'est la conduite d'un cardinal.»

    Aucune ambiguïté

    Enfin, cette charge de François en réponse à cette semaine où les discussions entre cardinaux sur la réforme de l'Église et sur les perspectives concernant les divorcés remariés n'ont pas été tendres: «Le cardinal entre dans l'Église de Rome, il n'entre pas dans une cour. Tous évitons et entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour: intrigues, bavardages, cercles, favoritismes, préférences. Que notre langage soit celui de l'Évangile, nos attitudes celles des Béatitudes, et notre route celle de la sainteté.»

    Si le Pape, en début d'homélie, avait insisté sur la «docilité» des hommes d'Église et de tous les fidèles à «l'Esprit de Dieu trois fois saint» alors que «nous sommes si différents, si égoïstes et orgueilleux», il a donc conclu son homélie par un appel sans ambiguïté - et étonnant si peu de temps après son élection le 13 mars 2013 - à «l'unité» des cardinaux mais aussi à leur fidélité: «Chers frères cardinaux, restons unis dans le Christ et entre nous! Je vous demande de me demeurer proches, par la prière, le conseil, la collaboration.»

  • Que veut exactement le Pape François ?

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    francois-video.jpgPrès d’un an après son élection, voit-on plus clair  (hormis le style de comportement et le volontarisme affiché) dans le programme du pape François ? Comme beaucoup, l’abbé Claude Barthe se pose encore la question sur le blog du bi-mensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Du nouveau Pape beaucoup attendent des changements dont on peut dire qu’ils sont très divers. Face à ces supputations le Pape François tient le gouvernail de l’Église avec fermeté et entend surtout « revenir à l’Évangile ».

    Assurément aucun pape depuis le dernier Concile n’a eu une « volonté politique » aussi forte que le Pape Bergoglio. La personnalité de ce jésuite, ayant exercé des hautes charges dans la Compagnie de Jésus et comme primat d’Argentine, est exceptionnelle. Homme d’une grande intelligence, mais non pas théorique comme celle de son prédécesseur, il a annoncé de diverses manières qu’il entendait ouvrir une période nouvelle.

     Une volonté réelle

    Mais peut-on parler de projet réformateur proprement dit ? Assurément, une volonté de tourner la page du gouvernement difficile de son prédécesseur, plein de secousses (affaire des fuites, mauvaise gestion financière), où le pape était devenu inaccessible à sa Curie. Volonté de changer le visage de l’Église et de la papauté, en lui donnant un style nouveau, une image plus attrayante et plus chaleureuse. Mais rien ne prouve pour autant que l’on soit au début d’une mutation structurelle semblable à celle qui a suivi le Concile…. »

    JPSC

    Lire la suite ici : Que va faire le Pape François ?

  • Samedi 23 février 2014: deux papes pour un consistoire public à Saint-Pierre de Rome

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    Un beau geste: le pape régnant a associé son prédécesseur à ce qui est aussi une grande fête de famille

    JPSC

  • Pour comprendre les origines de la crise en Ukraine

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    Sur le site web de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud  (extraits) :

    « Si la foule est descendue dans la rue en Ukraine, c'est parce que le Président Viktor Ianoukovitch a refusé de signer l'accord d'association négocié avec l'Union européenne lors du sommet de Vilnius le 29 novembre 2013. Le rendez-vous lituanien devait lancer le Partenariat oriental de l'Union européenne, porté depuis 2009 essentiellement par deux pays : la Pologne et la Suède. Il s'agit de procéder à un rapprochement entre l'UE et six anciennes républiques soviétiques. L'Azerbaïdjan, l'Arménie et la Biélorussie, comme l'Ukraine finalement, ont refusé de le signer. En revanche, la Georgie et la Moldavie l'ont paraphé. A terme, ces pays espèrent adhérer à l'UE. Une perspective qui ne fait pas l'unanimité parmi les 28. Pour certains, dont la France, association ne signifie pas adhésion. A noter que l'accord d'association, qui impliquerait la création d'une zone de libre-échange, comporterait la nécessité pour l'Ukraine d'opérer des restructurations, synonymes de sacrifices.

    Pourquoi le président ukrainien n'a t-il pas voulu signer cet accord

    Le président ukrainien, suite à des menaces publiques du Kremlin, a opéré une volte-face, en refusant au dernier moment de parapher cet accord d'association. Il semble préférer un rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine, lequel fait pression pour garder ses anciens satellites dans son giron. Le but ? Former avec eux une Union douanière eurasienne d'ici 2015, soit une Union politique et économique. L'Ukraine, berceau historique de la Russie orthodoxe, en constituerait un élément clé (…)

    Qui est Viktor Ianoukovitch ?

    Viktor Ianoukovitch, 63 ans, à la tête du Parti des régions, a été élu président en 2010 (…).Celui dont les manifestants réclament la démission a grandi dans l'est de l'Ukraine, le Donbass industriel, une région russophone liée à Moscou. Ex-gouverneur de Donetsk, il avait initialement accédé à la fonction suprême en 2004, avant que n'éclate la Révolution orange, motivée par des soupçons de fraude électorale le concernant : le scrutin a été annulé et de nouvelles élections ont eu lieu.C'est finalement son rival Viktor Ioutchenko qui a accédé au pouvoir. Mais Viktor Ianoukovitch, élu dans les règles cette fois, lui a succédé en 2010. Aimant la chasse et les voitures de luxe, niant être un leader populiste, il a su transformer son image à grands coups de promesses de « justice sociale ». Président autoritaire, il a favorisé son fils Alexandre, dentiste devenu roi du charbon, à la tête d'une fortune de 100 millions de dollars et l'une des personnalités les plus influentes du pays. Le Président a également fait emprisonner sa rivale, la femme d'affaire charismatique Ioulia Timochenko, condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir. Or l'Union européenne réclame sa libération.(…)

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  • Surprise à Rome : Benoît XVI assiste au consistoire public de création des nouveaux cardinaux

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    De Jean-Marie Guénois, ce matin sur le site web du Figaro :

    PHO56c58a50-9bab-11e3-9c35-807de69c803f-805x453.jpg"Humble, courbé, assis au premier rang des cardinaux dans la basilique Saint-Pierre, le pape émérite Benoît XVI a accepté l'invitation du pape François d'assister, samedi matin à Rome, à la cérémonie de Consistoire créant dix neuf nouveaux cardinaux.

    Le pape François, revêtu de ses habits liturgiques, présidait la procession d'entrée avec les futurs nouveaux cardinaux. Ils arrivaient du fond de la basilique. Il a alors quitté la file et a commencé par saluer son prédécesseur avant même de s'incliner devant l'autel. A ce moment Benoît XVI avait retiré sa calotte blanche en signe de respect. Les deux papes se sont pris les bras et se sont salués chaleureusement en souriant.

    Dans l'allocution d'ouverture, le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, a également salué le pape émérite pour lui dire «la joie» de l'Eglise «de sa présence parmi nous», ce qui a déclenché un tonnerre d'applaudissements.

    Que le pape émérite participe ainsi à une cérémonie religieuse publique de cettePHOf254d298-9bae-11e3-9c35-807de69c803f-805x453.jpg importance - elle réunit tous les cardinaux - est une première depuis sa renonciation du 11 février 2103 et son départ le 28 février. Mais c'est aussi une entorse à la règle que Benoît XVI s'était fixé de ne pas apparaître. C'est donc la force de conviction du pape François qui a dû l'emporter.

    Dès lors, il n'est plus impossible que Benoît XVI apparaisse à nouveau, non pas à côté mais en présence de son successeur, lors de la prochaine canonisation des papes Jean-Paul II et Jean XXIII, le 27 avril 2014."

    Réf. La surprise Benoît XVI pour le Consistoire

    Comme le note RTL, le pape Benoît est apparu en très bonne forme.

    JPSC

  • Consistoire sur la famille : le P. Lombardi tempère les ardeurs médiatiques

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    Dans le « Figaro » d’hier, Jean-Marie Guénois recadre les conclusions hâtives tirées des propos du pape François :

      «Il ne faut s'attendre à aucune conclusion.» Avec cet avertissement, le père Lombardi, porte-parole du Vatican a, vendredi, refroidi la curiosité des centaines de journalistes venus à Rome pour le consistoire extraordinaire des cardinaux convoqué par François pour réfléchir à la pastorale familiale et en particulier à l'épineux sujet des divorcés remariés. Ce jésuite polyglotte assiste aux réunions à huis clos du sénat de l'Église dans la fameuse salle du Synode où le pape, en tribune, assiste aux prises de parole des uns et des autres. Mais c'est ce religieux seul qui rend compte de l'essentiel à la presse.

    Le message qu'il a donc voulu faire passer vendredi est que l'Église veut prendre son temps pour réfléchir à ces sujets. Et que les cardinaux respectent le travail à venir des deux synodes des évêques (octobre 2014 et 2015) sur le thème de la famille, et qu'ils cherchent à tenir les deux bouts de la chaîne: «Les paroles exigeantes du Christ sur le mariage, la totalité de l'enseignement de l'Église, et l'ouverture et la miséricorde pour les situations difficiles.» Le père Lombardi s'est dit également impressionné par le climat de l'assemblée, qui s'est montrée très «concernée» par ces questions et «vraiment à la recherche d'une solution». Il a annoncé que le cardinal André Vingt-Trois, couronné par sa fermeté très appréciée du Pape lors des manifestations contre le mariage homosexuel, a été nommé par François vice-président de ce synode.

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  • Consistoire sur la famille : le pape François fait l’éloge du cardinal Kasper

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    Selon Anita Bourdin (agence Zenit), intervenant lors de la seconde journée du consistoire consacré à la famille, le pape François a exprimé son total soutien au cardinal allemand Kasper (dont nous avions déjà parlé ici  Morale de la famille : au consistoire des cardinaux réunis cette semaine à Rome )

    ROME, 21 février 2014 (Zenit.org) - Le pape François fait un éloge appuyé de l'intervention du cardinal Walter Kasper, rapporteur du consistoire sur la famille (20-21 février), comme un exemple de "théologie sereine".

    Le cardinal Kasper est en effet intervenu hier, jeudi matin, sur le thème de la famille et dans la ligne de la "miséricorde", selon le titre du livre dont le pape a déjà fait l'éloge lors de son premier angélus, en mars dernier.

    Le pape a confié avoir relu la communication du cardinal Kasper, "hier, avant de dormir - mais pas pour m’endormir -".

    Le texte ne sera pas publié par le Vatican, étant destiné seulement au pape et aux cardinaux, a expliqué le P. Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, qui en a indiqué quelques aspect, dans sa rencontre avec la presse du 20 février.

    Le pape a salué ce qu'il appelle une "théologie sereine": "Et je voudrais remercier [le cardinal Kasper], parce que j’ai trouvé une théologie profonde, et une pensée sereine dans la théologie. Cela fait plaisir de lire une théologie sereine. J’ai aussi trouvé ce que disait saint Ignace, ce sensus Ecclesiae, l’amour de la Mère Eglise… Cela m’a fait du bien et il m’est venu une idée – excusez-moi Eminence si je vous fais rougir – mais l’idée est que cela s’appelle « faire la théologie à genoux ». Merci. Merci."

    Déjà, lors de son introduction, jeudi matin, le pape avait soutenu à l'avance le président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens en disant: "Nous remercions, au nom de tous, le Cardinal Walter Kasper pour la précieuse contribution qu’il nous offre avec son introduction."

    Le pape avait invité à tenir les débats loin de la casuistique et à mettre en évidence la "beauté" de la famille, comme "cellule fondamentale" de la société, "indispensable pour la vie du monde, pour l’avenir de l’humanité". Il a demandé une pastorale familiale "intelligente, courageuse et pleine d'amour".

    200px-Kardinaal_III_Danneels_en_Kasper.JPGMgr Kasper (photo, ici avec Mgr Danneels) est ce cardinal aux yeux duquel ceux qui ont contracté un 2e mariage après un 1er échec matrimonial devraient « dans certains cas » pouvoir participer pleinement à la vie sacramentelle de l’Eglise. « Ce qui est possible à Dieu, à savoir le pardon, doit valoir aussi pour l’Eglise » a-t-il déclaré, de manière un peu obscure.

    La question est loin d'être simple. Si rompre un lien conjugal légitime est toujours une faute, vivre ensuite dans un nouveau lien matrimonial, par hypothèse illégitime, n’en est-il pas une autre ? Peut-on absoudre une infraction continue à laquelle son auteur n’a pas résolu de mettre fin ? Qualifier cette question de « casuiste » est peut-être un peu court.

    JPSC

  • Ukraine : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk

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    ACN-20140219-05304-300x199.jpgL’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) vient d’avoir au téléphone (20.02.14) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk l’évêque auxiliaire du diocèse de rite latin de Kiev – Jitomir. Il décrivait hier comment l’Eglise était présente sur la place Maidan (voir article). Aujourd’hui, face aux violences, l’évêque réitère à nouveau sa demande de prière et donne les dernières nouvelles :

     « 1) Les tentes de la chapelle sur la place Maidan ont brûlé hier soir lors des émeutes (ce n’était pas pour autant une attaque sur les chapelles en tant que tels).

    2 ) La statue de Notre Dame de Fatima, seulement 5 minutes avant que le feu n’éclate, avait été déplacée pour une prière . Ainsi, la statue a été sauvée et est toujours là . « Un signe d’espoir pour nous » a déclaré l’évêque

    3 ) Tous les jours, à 15 heures, le chapelet est récité sur la place.

     4 ) L’évêque explique qu’il est réconfortant de voir la grande solidarité entre les personnes, sans aucune différence faites entre les différentes confessions. Les gens partagent tout (vêtements, couvertures, nourriture), se confortent mutuellement, et se soutiennent spirituellement. Beaucoup donnent aussi de leur sang.

     5 ) La cathédrale Saint-Alexandre a été transformée en une salle d’opération selon l’évêque:  » C’est une église, un hôpital et une salle d’opération en même temps  »

     6 ) Mgr Stanislav Szyrokoradiuk exprime sa reconnaissance pour notre solidarité, et demande à chacun de prier pour la paix en Ukraine.

     Source  UKRAINE : dernières nouvelles par Mgr Szyrokoradiuk Puisse aussi l’Ukraine libre garder la foi, si elle devait s’occidentaliser. JPSC