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  • Frank van den Bleeken ne sera finalement pas euthanasié

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Le ministre de la Justice, Koen Geens, a pris acte de la décision des médecins traitants de Frank Van Den Bleeken de ne plus continuer la procédure d'euthanasie. "Les motivations personnelles de cette décision relèvent du secret médical", ajoute-t-il.

    Le ministre de la Justice a décidé de transférer Frank Van Den Bleeken au FPC de Gand, qui a été ouvert récemment. Il y sera mis en observation en vue d'un traitement adéquat. Il pourrait aussi être rapidement transféré vers un centre aux Pays Bas, spécialisé dans les longs séjours d'internement, précise le ministre.

    Le ministre de la Justice annonce encore qu'il va s'atteler au développement d'une "capacité concrète d'accueil en Belgique, en conformité avec les critères modernes de suivi de ce type d'internés, et qui répondrait ainsi aux critiques et aux condamnations nombreuses dont notre pays a fait l'objet en la matière, de la part de la Cour européenne des droits de l'homme".

    La Ligue des droits de l'Homme avait critiqué le silence de l’Etat face aux demandes d’euthanasie introduites par une quinzaine d'internés suite à celle de Frank Van Den Bleeken. Elle y voit le résultat direct des manquements de l'Etat à son obligation de prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux.

  • Sur l'Eglise et sur la bioéthique : le ton nouveau du pape François

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog donchristophe.be :

    Un ton nouveau

    Voici quelques mots récents du pape François, sur l’Église et sur la bioéthique, un regard profond qui va à l’essentiel. D’abord sur l’Église : « Séparer Jésus de l’Église serait vouloir introduire une dichotomie absurde. C’est véritablement l’Église, la grande famille de Dieu, qui nous apporte le Christ. Notre foi n’est pas une doctrine abstraite ou une philosophie, mais une relation vitale et pleine avec une personne : Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous sauver et vivant au milieu de nous. Sans l’Église, Jésus-Christ finit par se réduire à une morale, une idée, un sentiment. Sans l’Église, notre rapport avec le Christ serait soumis à notre imagination, à nos interprétations, à nos humeurs. » (homélie de la messe du 1er janvier 2015).

    Puis sur les questions de bioéthique, à un groupe de médecins :

     « La pensée dominante propose parfois une “fausse compassion” : celle qui considère que c’est aider une femme que de favoriser l’avortement, un acte de dignité de procurer l’euthanasie, une conquête scientifique de “produire” un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don ; ou d’utiliser des vies humaines comme des cobayes de laboratoire en prétendant en sauver d’autres. En revanche, la compassion évangélique est celle qui accompagne au moment du besoin, c’est-à-dire celle du Bon Samaritain, qui “voit”, qui “a compassion”, qui s’approche et offre une aide concrète (cf. Lc 10, 33). Votre mission de médecins vous met quotidiennement en contact avec de nombreuses formes de souffrance : je vous encourage à les prendre en charge en “bons samaritains”, en ayant soin de manière particulière des personnes âgées, des malades et des porteurs de handicap. La fidélité à l’Évangile de la vie et au respect de celle-ci comme don de Dieu, demande parfois des choix courageux et à contre courant qui, dans des circonstances particulières, peuvent arriver à l’objection de conscience. Et aux nombreuses conséquences sociales que cette fidélité comporte. Nous vivons une époque d’expérimentation sur la vie. Mais une mauvaise expérimentation. Produire des enfants au lieu de les accueillir comme un don, comme je l’ai dit. Jouer avec la vie. Faites attention, car cela est un péché contre le Créateur : contre Dieu Créateur, qui a créé les choses ainsi. Alors que si souvent, dans ma vie de prêtre, j’ai entendu des objections. “Mais dis-moi, pourquoi l’Église s’oppose-t-elle à l’avortement par exemple ? C’est un problème religieux ?” — “Non, non. Ce n’est pas un problème religieux” — “C’est un problème philosophique ?” — “Non, ce n’est pas un problème philosophique”. C’est un problème scientifique, car il y a là une vie humaine et il n’est pas licite de tuer une vie humaine pour résoudre un problème. “Mais non, la pensée moderne...” — “Écoute, dans la pensée ancienne et dans la pensée moderne, le mot tuer signifie la même chose !”. Cela vaut aussi pour l’euthanasie : nous savons tous qu’avec autant de personnes âgées, dans cette culture du rebut, il existe cette euthanasie cachée. Mais il existe aussi l’autre. Et cela signifie dire à Dieu : “Non, la fin de la vie c’est moi qui la décide, comme je veux”. Un péché contre Dieu créateur. Il faut bien penser à cela. » (au Congrès des médecins catholiques, Rome, 15 novembre 2014)

  • Soumission de Houellebecq : une nouvelle bataille d'Hernani?

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    Soumission : le dernier Houellebecq entre mystique et politique [par l'abbé de Tanoüarn sur Metablog]

    Le roman doit paraître le 7 janvier. Son sujet est explosif : l'avenir de l'islam en France. Un bel avenir assurément nous dit Houellebecq, un avenir fécond. Un avenir... radieux ? Même Télérama, pourtant échaudé par la célèbre sortie de l'écrivain dans Plateforme sur "l'islam la religion la plus con", a daigné trouver qu'il fallait lire ce livre, que Houellebecq était "notre contemporain capital" de substitution (après Sartre, mazette !) et que, sur l'islam, heureusement, cette fois, sa perspective n'était pas totalement critique. 

    Je crois vraiment qu'il y a mille manières de lire ce livre et que c'est justement pour cela qu'il faudra l'avoir lu, que Soumission sera, mais en plus grave, notre "Bataille d'Hernani" à nous, qu'il y aura, dans la littérature et dans la Culture un avant Soumission et un après Soumission. On distinguera non seulement les pour et les contre, mais, l'ayant lu, les houellebecquiens, islamophiles guénono-nietzschéens et les houellebecquiens islamophobes identitaires et chrétiens. La Bataille d'Hernani sera une bataille interne... entre amateurs divergents... avec un enjeu bien plus grave que la manière de faire un vers selon le fameux enjambement de l'escalier... dérobé ou pas. L'enjeu de Soumission, c'est l'avenir de notre vieux pays, tout simplement. De quoi en venir aux mains comme au temps du Comte Hugo ? Sans doute pas : la plupart d'entre nous accepteront... la soumission, c'est manifestement ce que pense l'auteur de Soumission.

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  • Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour la fête de l'Epiphanie

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    Prédication du 8 janvier 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine – Fête de l’Épiphanie (Lc 2, 1-12) /  http://www.delamoureneclats.fr /

  • Le pape François a été élu dans les règles

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    Avec plus d'un mois de retard, la presse belge se fait l'écho de rumeurs concernant l'élection du pape dont certains vont jusqu'à contester la légitimité. Ces rumeurs s'inscrivent dans le sillage de la publication d'un livre dû au vaticaniste anglais Austen Ivereigh consacré au pape François, "The Great Reformer" [Le Grand réformateur], qui indique notamment que les cardinaux Cormac Murphy-O'Connor, Walter Kasper, Karl Lehmann et Godfried Danneels auraient été quatre promoteurs actifs de l'élection de Bergoglio. Ce livre d’Ivereigh a fait naître des polémiques, que le père Federico Lombardi, porte-parole officiel du Vatican, s’est empressé d’éteindre avec l’accord déclaré de ces quatre cardinaux. Sandro Magister a précisément consacré une note circonstanciée à cette question; elle a été publiée hier sur Chiesa Espresso :

    C’est lui le pape. Élu dans les règles

    Une canoniste qui fait autorité réfute les arguments de ceux qui considèrent que l’élection de Bergoglio est invalide et, pour cette raison, ne le reconnaissent pas comme pape. Mais des inconnues subsistent à propos des manœuvres qui ont précédé la fumée blanche 

    ROME, le 5 janvier 2015 – Les noms de ceux que le pape François va élever à la pourpre dans la seconde série de nominations cardinalices de son pontificat ont été communiqués, mais le conclave qui l’a élu pape est toujours effleuré par des ombres.

    Bien entendu, il n’y a pas de conclave où n’aient pas lieu des "manœuvres" ayant pour but l’élection de tel ou tel cardinal au souverain pontificat. Ce sont des "manœuvres" qui peuvent être effectuées en quelques jours, ou même en quelques heures seulement. Ou bien elles peuvent s’étendre sur plusieurs années. Leur innocence peut également être plus ou moins grande. C’est tellement vrai que la constitution apostolique "Universi dominici gregis", qui fixe les règles relatives à l’élection des papes, invalide expressément "toute forme de négociation, d’accord, de promesse ou d’autre engagement de quelque nature que ce soit" ayant pour but, en échange du vote promis, de lier le futur élu.

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  • Les doutes prudents de Vittorio Messori concernant la ligne du pontificat en cours

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    De Vittorio Messori dans le CORRIERE DELLA SERA du 24 décembre dernier, ces réticences exprimées avec prudence et respect. Cela correspond assez à notre état d'esprit comme nous l'avions signalé précédemment.

    LES DOUTES SUR LA LIGNE DU PAPE FRANÇOIS

    Pour un catholique non progressiste, Bergoglio est imprévisible. Il suscite un large intérêt, mais dans quelle mesure cet intérêt est-il sincère?

    (traduction du site "Benoît-et-moi")

    Je pense qu'il est honnête de l'admettre d'emblée: abusant, peut-être, de l'espace qui m'est alloué, ce que je propose ici, plus qu'un article, est une réflexion personnelle. Plutôt, une sorte de confession que j'aurais volontiers reportée, si on ne me l'avait pas demandée. Mais oui, reportée parce que mon évaluation (et pas seulement la mienne) de ce pontificat oscille continuellement entre l'adhésion et la perplexité, c'est un jugement variable selon les moments, les occasions, les thèmes. Le pape n'était pas imprévu: pour ce que cela vaut, j'étais parmi ceux qui s'attendaient à un Sud-Américain et à un homme de pastorale, d'expérience quotidienne de gouvernement, comme pour équilibrer un admirable professeur, un théologien trop raffiné pour certains palais, comme le bien-aimé Joseph Ratzinger. Un pape pas imprévu, donc, mais qui tout de suite, dès ce tout premier «buona sera», s'est révélé imprévisible, au point de faire progressivement changer d'avis même certains cardinaux qui avaient été parmi ses électeurs.

    Une imprévisibilité qui continue, troublant la tranquillité du catholique moyen, habitué à éviter de penser par lui-même en ce qui concerne la foi et la morale, et invité à simplement «suivre le pape».

    Certes, mais quel Pape? 

    Celui de certaines homélies matinales à Santa Marta, des sermons de curé à l'ancienne, avec de bons conseils et de sages dictons, et même avec des avertissements insistants à ne pas tomber dans les pièges que nous tend le diable? Ou celui qui téléphone à Giacinto Marco Pannella (voir par exemple ici), engagé dans un énième jeûne sans danger, et lui souhaitant «bon travail», quand pendant des décennies, le «travail» du leader radical a consisté et consiste à prêcher que la vraie charité c'est de se battre pour le divorce, l'avortement, l'euthanasie, l'homosexualité pour tous, la théorie du genre et ainsi de suite? 

    Le Pape qui, dans le discours de ces jours-ci à la Curie romaine, s'est référé avec conviction à Pie XII (mais, en vérité, à Saint Paul lui-même) définissant l'Eglise comme «Corps mystique du Christ»? Ou celui qui, dans la première interview avec Eugenio Scalfari, a ridiculisé ceux qui pensaient que «Dieu est catholique», comme si l'Ecclesia, une, sainte, apostolique, romaine était une option, un accessoire à accrocher ou non, en fonction de son goût personnel, à la Trinité divine?

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  • Grandes manoeuvres autour de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles

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    De correspondanceeuropeenne.eu (J. Soibinet) :

    Belgique: grandes manœuvres pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles

    Le 6 mai 2015 marquera le 75ème anniversaire de Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), et par conséquent la date à laquelle il devra officiellement remettre sa lettre de renonciation au pape François. Très souvent dans de tels cas, et a-fortiori pour des sièges archiépiscopaux, la nomination du successeur n’est pas immédiate et le Souverain Pontife demande au ‘démissionnaire’ de rester en poste quelques temps. Pourtant à Bruxelles, et même si l’échéance n’est pas proche, cette situation fait déjà des vagues du fait même, d’une certaine façon, de Mgr Léonard : en effet, pressé de questions par un journaliste d’une chaîne de télévision flamande sur la renonciation à son office, il a semblé espérer ne pas être prolongé «personne sur cette terre n’étant indispensable».

    Il n’en fallait pas plus pour que la machine médiatique se mette en route. La procédure de nomination peut pourtant être longue et son issue incertaine car dépendant de la seule et souveraine décision du Saint-Père. Mgr Léonard s’est beaucoup investi depuis sa nomination à Bruxelles en 2010, par le Pape Benoît XVI. Ayant trouvé à la suite du départ de son prédécesseur le Cardinal Danneels, un des diocèses belges les plus sinistrés avec une importante chute de la pratique et des vocations. Récemment encore, et malgré de nombreux avis contraires dans son propre entourage, il s’est opposé à la volonté des autorités bruxelloises de fermer l’historique église Sainte-Catherine, dans le centre de Bruxelles, et a décidé de la confier à la Fraternité des Saints Apôtres du Père Michel Marie Zanotti-Sorkine. Par ailleurs, il a activement participé aux travaux de la dernière Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur la Famille, où il était rapporteur du groupe linguistique francophone “B”. Mais il fait depuis toujours les frais de sa fidélité à la doctrine de l’Eglise : comme évêque de Namur puis archevêque de Malines-Bruxelles, il a continuellement subi l’épreuve de l’‘air du temps’ qui anime la vie belge, y compris ecclésiale. Cela n’a certainement pas affecté la Foi du pasteur mais sans aucun doute éprouvé la résistance de l’homme. S’y ajoute d’aussi incessantes qu’injustes attaques, tant verbales que physiques, qui ne peuvent que l’affecter ; ainsi le journaliste spécialiste (paraît-il) des questions religieuses d’un grand quotidien belge anciennement catholique, résumait le commentaire de Mgr Léonard sur sa renonciation à un « souhait de ne pas subir un nouvel affront » de la part du Pape ! Et enfin, dans toutes ces difficultés, il ne peut même pas compter sur le soutien de ses pairs. (Jérôme Soibinet)

  • Les Raisons de la Foi

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    les-raisons-de-la-foi-a-l-epreuve-de-la-modernite.jpgL’apologétique n’est pas morte ! Dans un style très accessible Mgr Manuel Cabello, Vicaire Régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique, vient de publier aux Editions du Laurier un ouvrage bien documenté sur les présupposés de la foi aujourd’hui (Les raisons de la foi à l’épreuve de la modernité, Le Laurier, Paris 2014). Manuel Cabello est docteur en sciences de l’éducation, diplômé de l’Université de Navarre. Commentaire de Georges Rouel sur le site web didoc.be :

    « Beaucoup de gens aujourd’hui ne croient pas ou plus en Dieu. Si vous êtes dans ce cas, ou si vous vous demandez pourquoi, ce livre vous aidera. En quatre chapitres, vous pourrez structurer votre pensée et comme le demandait St Paul à ses amis de Corinthe, vous pourrez vous laisser réconcilier avec Dieu.

    L’auteur passe en revue ce qui, depuis le 16ème siècle, a conduit à cette situation. Certains écrivains, penseurs, philosophes ou théologiens ont une responsabilité immense. C’est pourquoi beaucoup de nos contemporains pourraient être qualifiés de victimes consentantes. Mais pour celui qui cherche et frappe à la porte, elle s’ouvrira. En effet, les raisons de croire sont nombreuses et les obstacles peuvent être surmontés. Le principal obstacle est assurément le mal, qu’il soit moral ou physique, surtout s’il nous touche de près dans notre vie de tous les jours. La souffrance, la nôtre ou celle d’un proche, nous croyons qu’elle est permise par Dieu. Si nous comprenions Dieu, serait-il encore Dieu ? Nous croyons que par cette souffrance, Dieu veut nous faire savoir non seulement qu’il nous aime, mais encore que le péché, cause de tout ce mal, n’est pas quelque chose de banal.

    On peut alors se rendre compte qu’il est plus difficile d’être athée que de croire en Dieu. En effet, pour l’athée, la matière s’est créée toute seule, elle s’est organisée et a donné origine à la vie et à la conscience par ses seules forces. Ceci n’est pas prouvé mais est hautement improbable. En sens contraire, les raisons de croire en Dieu ne s’imposent pas de manière décisive à notre intelligence car il y a assez de lumière pour ceux qui désirent voir, et assez d’obscurité pour ceux qui ne désirent pas voir. L’athéisme pourrait donc bien être en train de mourir philosophiquement, même s’il reste présent dans le paysage sociologique

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  • Rauber, oui; Léonard, non

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    Sur son blog Settimo Cielo, Sandro Magister s'étonne des choix de François pour le prochain consistoire, en particulier de celui de Rauber (dont le profil est assez pâle) :

    "De Rauber, 81 ans, on se souvient en revanche de ses conflits avec Benoît XVI, dont le dernier, lorsqu'il était nonce à Bruxelles. Pour la succession au progressiste Danneels comme archevêque de Bruxelles, Rauber avait envoyé au pape une "terna" sur laquelle ne figurait pas le conservateur André Léonard, qui ne convenait pas d'après son jugement. Mais Benoît XVI resta ferme et désigna précisément Léonard. Retiré dans la vie privée, Rauber vida son sac en portant cette affaire sur la place publique ainsi que d'autres oppositions avec Joseph Ratzinger dans une interview acérée accordée à "Il Regno". Et voilà qu'à présent François le fait cardinal, délaissant pour la seconde fois Léonard pourtant bien plus indiqué."

    L'article en entier a été traduit ICI.

  • Frank Van den Bleeken sera euthanasié le 11 janvier

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Le prisonnier belge sera euthanasié le 11 janvier

    Les autorités belges pensaient ne pas annoncer l’euthanasie de Frank Van Den Bleeken, 51 ans, ce conduit par  minibus vers la section hospitalière de la centrale de Bruges vendredi prochain ; il devrait être euthanasié à la fin de sa « permission », dimanche. C’est ce qu’a annoncé une porte-parole du ministre de la justice Koen Geens au quotidien flamand De Morgen.

    Finalement, le prisonnier de Turnhout, a-t-on appris samedi, condamné pour viol et meurtre, a obtenu de la justice le droit d’être transféré vers un hôpital carcéral, afin d’y obtenir une piqûre létale.  

    La justice s’est en fait contentée d’approuver en référé la demande de transfert de 48 heures : la décision d’accorder l’euthanasie est d’ordre « médical » et ce sera son médecin qui décidera en dernière analyse.

    En attendant, le prisonnier, très atteint sur le plan psychiatrique, profite de ses derniers jours de vie pour prendre congé de ses amis de détention.

    Frank Van Den Bleeken avait demandé dans un premier temps un transfert vers un établissement carcéral spécialisé aux Pays-Bas pour y recevoir les soins psychiatriques requis par son état – il s’estime lui-même trop dangereux pour être remis en liberté – mais la justice belge avait décidé que le ministre de la justice, qu’il avait saisi de la demande, n’était pas compétent pour ordonner le transfert. Subsidiairement, l’avocat du prisonnier avait demandé qu’il puisse être placé en situation d’obtenir l’euthanasie, au motif que les souffrances psychiques du prisonnier étaient insupportables et sans aucun espoir. Il est en prison depuis près de 30 ans et n’a aucune perspective de libération.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • L'Eglise-Titanic ?

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    Du site "Benoît-et-moi" :

    Réflexion sombre mais formidable de Roberto de Mattei dans Il Foglio, traduction (3/1/2015)

    TANGO À SAINT PIERRE, PENDANT QUE LA BARQUE DÉRIVE
    Vittorio Messori, mis à l'index à cause de ses timides objections de la veille de Noël, est dépassé par ce spectable.
    http://www.ilfoglio.it 

    Roberto De Mattei
    3 janvier 2015
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    Les historiens de demain se souviendront peut-être qu'en 2014, sur la place Saint Pierre on dansait le tango, alors qu'en Orient les chrétiens étaient massacrés et que l'Eglise était au bord d'un schisme. Cette atmosphère de légèreté et d'inconscience n'est pas nouvelle dans l'histoire. 

    A Carthage, rappelle Salvien de Marseille, on dansait et banquetait à la veille de l'invasion des Vandales et à Saint Petersbourg, d'après le témoignage du journaliste américain John Reed, alors que les bolcheviks s'emparaient du pouvoir, les théâtres et restaurants ne cessaient d'être bondés. Le Seigneur, comme le dit l'Ecriture, rend aveugles ceux qu'il veut perdre (Jn, 2, 27-41).

    Le drame principal de notre temps n'est toutefois pas l'agression venant de l'extérieur, mais ce mystérieux processus d'auto-démolition qui parvient maintenant à ses ultimes conséquences, après avoir été dénoncé la première fois par Paul VI dans son fameux discours au Séminaire Lombard du 7 décembre 1968. 

    L'auto-démolition n'est pas un processus physiologique. C'est un mal qui a des responsables. Et ses responsables sont en ce cas ces hommes d'église qui rêvent de remplacer le Corps Mystique du Christ par un nouvel organisme, soumis à une perpétuelle évolution sans vérités ni dogmes.

    Un tableau impressionnant de la situation a été offert fin 2014 par deux dossiers sur l'Église publiés respectivement par le quotidien français le Figaro et par le quotidien italien Repubblica.

    Le Figaro, journal de centre-droite réputé pour sa modération, a consacré en décembre dans son supplément hebdomadaire "Le Figaro Magazine" un dossier à "Guerre secrète au Vatican. Comment le Pape François bouleverse l'Eglise" (cf. benoit-et-moi.fr/2014-II/actualites/pape-un-dossier-du-figaro-magazine): 11 pages, par Jean-Marie Guénois, considéré comme un des vaticanistes les plus sérieux et compétents.

    "Quelque chose semble avoir basculé dans l'Eglise depuis le Synode sur la famille de l'automne 2014, écrit Guénois, et l'accumulation des indices autorise à s'interroger: l'Eglise ne risque-t-elle pas d'affronter une tempête à la fin de 2015, après la seconde session du synode sur la famille?"

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  • Pas de nouveau cardinal belge lors du prochain consistoire

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    De Radio Vatican :

    (RV) Le 14 février prochain, François créera quinze nouveaux cardinaux, venant de quatorze pays et de tous les continents, manifestant « le lien indestructible entre l’Eglise de Rome et les églises particulières présentes dans le monde ». A l’issue de la prière de l’Angélus, le pape François a annoncé aux fidèles  la tenue de deux jours de consistoire avec « tous les cardinaux » au Vatican, le 12 et 13 février,  pour réfléchir aux orientations et propositions concernant la réforme de la Curie. Il a ensuite présenter la liste des futurs cardinaux.

    François a légèrement dépassé le chiffre habituel de 120 cardinaux électeurs en décidant de créer quinze cardinaux pour douze postes vacants ou sur le point de l’être. Cinq viennent d’Europe, trois d’Asie, trois d’Amérique latine, deux d’Afrique et deux d’Océanie, signes manifeste de l’universalité de l’Eglise. Il n’y a aucune création en Amérique du nord, le nombre de cardinaux étant, consistant et resté stable par rapport à l’an passé.

    Un seul des futurs cardinaux vient de la Curie romaine, Mgr Dominique Mamberti, et François n’a pas tenu compte de la tradition des « sièges cardinalices ». « Il ne s’y sent pas lié » affirme une note de la salle de presse du Saint-Siège.

    Ainsi, certains des archevêques ou évêques qui recevront bientôt une barrette pourpre viennent de diocèse n’ayant jamais eu de cardinaux précédemment, comme à Moralia au Mexique, à Vallodolid en Espagne, Agrigente en Italie ou David à Panama.

    Certains pays, où l’Eglise catholique est une petite réalité ou en minorité, ont pour la première fois un cardinal, comme au Myanmar, aux iles Tonga ou au Cap Vert. Sur les quatorze pays représentés, six n’avaient pas, ou n’avaient jamais eu de cardinaux auparavant.

    L’archevêque de Tonga, Monseigneur Mafi devient à 54 ans, le plus jeune électeur du collège cardinalice.

    Ci-dessous, la liste des nouveaux cardinaux avec lesquels François célèbrera une messe à Saint-Pierre, au lendemain de leur création :

    Mgr Dominique Mamberti, l’archevêque titulaire de Sagona, Préfet du Tribunal suprême de de Signature apostolique
    Mgr Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Patriarche de Lisbonne (Portugal) Mgr Berhaneyesus Demerew Souraphiel, C.M., Archevêque d’Addis Abeba (Ethiopie)
    Mgr John Atcherley Dew, Archevêque de Wellington (Nouvelle Zélande) Mgr Edoardo Menichelli, Archevêque d’Ancone-Osimo (Italie)
    Mgr Pierre Nguyên Van Nhon, Archevêque de Hanoï (VietNam) Mgr Alberto Suárez Inda, Archevêque de Morelia (Messique)
    Mgr Charles Maung Bo, S.D.B., Archevêque de Yangon (Myanmar) Mgr Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Archevêque de Bangkok (Thaïlande)
    Mgr Francesco Montenegro, Archevêque de Agrigento (Italie) Mgr Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B., Archevêque de Montevideo (Uruguay)
    Mgr  Ricardo Blázquez Pérez, Archevêque di Valladolid (Espagne) Mgr José Luis Lacunza Maestrojuán, O.A.R., Evêque de David (Panamá)
    Mgr Arlindo Gomes Furtado, Evêque de Santiago de Cabo Verde (Archipel du Cap Vert) Mgr Soane Patita Paini Mafi, Evêque de Tonga (Iles Tonga)

    Cinq archevêques et évêques mérites rejoignent également le collège cardinalice. « Il se sont distingués pour leur charité pastorale dans leur service auprès du Saint-Siège et de l'Eglise locale. Ils représentent tant d'évêques qui, avec le même sollicitude de pasteurs, ont donné un témoignage d'amour au Christ et au Peuple de Dieu au sein des Eglises particulières, de l'Eglise de Rome ou au sein du Service diplomatique du Saint-Siège » a affirmé le Pape à l'issue de la prière de l'Angélus. Il s'agit de : 

    Mgr José de Jesús Pimiento Rodríguez, Archevêque émérite de Manizales. (Colombie)

    Mgr Luigi De Magistris, Archevêque titulaire de Nova, Pro-Pénitencier Majeur émérite.

    Mgr Karl-Joseph Rauber, Archevêque titulaire de Giubalziana, Nonce apostolique

    Mgr Luis Héctor Villalba, Archevêque émérite de Tucumán (Argentine)

    Mgr Júlio Duarte Langa, Evêque émérite de di Xai-Xai (Mozambique)

    Commentaire à lire : Le pape s'affranchit de toutes les règles et aussi 

    Les nouveaux cardinaux. Tout selon François, c'est lui seul qui commande.