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  • Le Calife ou le Christ

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    marc-sarah-rome-1106 (1).jpgDe Marc Fromager directeur de l’œuvre « Aide à l’Eglise en détresse-France » (photo ici avec le cardinal Sarah), sur le site de « La Nef » :

    Dans une société en perte de repères et de plus en plus efféminée, on peut comprendre que des propositions fortes et viriles puissent être attirantes. Comment relever ce défi ? N’y a-t-il que le djihad comme réponse ?


    L’État islamique attire. Il fait également fuir, les chrétiens, les yézidis, les chiites et même les sunnites modérés, mais il attire. Les mercenaires qui s’y battent viennent de 84 pays différents et a priori, personne ne les y a obligés. D’où vient cette attraction ?
    On peut imaginer que certains doivent adhérer aux concepts clés de l’État islamique : califat, charia et retour vers le passé, en l’occurrence, la culture bédouine de la péninsule arabique du VIIe siècle, le terreau d’où a émergé l’islam. D’autres, un peu paumés et n’ayant rien pour les retenir, que ce soit en Afrique du nord, dans le Caucase ou chez nous en Europe, se laissent tenter par l’aventure. On leur promet des armes et des femmes, de la puissance.
    Ce qui est plus surprenant – et effrayant – c’est de constater que chaque décapitation entraîne une forte augmentation des départs pour le combat. Une tête en moins, c’est cent djihadistes de plus. On peut être attiré par l’aventure ou la proximité idéologique, demeure tout de même un malaise certain.

    On peut continuer à traiter ces personnes de cas psychiatriques mais il faudrait dans ce cas étudier de plus près le lien manifeste qui existerait alors entre le djihad et la folie. En attendant, et comme il est peu probable que quiconque s’aventure sur ce genre d’expérimentations, que faire pour limiter cette attraction et diminuer le nombre de départs ?

    On peut imaginer qu’il faudrait commencer par détruire « l’aspirateur », l’État islamique et la zone grise du nord-est syrien où se concentrent tous les djihadistes. Il semble que nous y travaillons, au moins à repousser l’État islamique hors de l’Irak. Pour la Syrie, c’est plus compliqué car le renversement de Bachar reste à l’ordre du jour pour l’Arabie Saoudite, le Qatar et leurs alliés objectifs, l’Occident. Or, ces fameux djihadistes sont censés y participer.

    Mais cela ne suffira pas. Il y a d’autres aspirateurs, comme la Libye, même si elle est plus difficile à rejoindre. Quoi qu’il en soit, on ne ferait que déplacer la pompe. En réalité, c’est bien également chez nous que nous devons réussir à retenir ces candidats au djihad. Objectivement, force est de constater que nous avons du travail sur la planche : il faut dire que la décadence de notre société n’est pas d’un grand renfort.

    Certes, ils n’ont en général pas voulu s’intégrer – la difficulté d’intégration ne vient pas que de nous ! – et ce principe de refus de l’intégration va malheureusement en se développant. Mais qu’est-ce qui pourrait les retenir ? Le nihilisme consumériste ? Les nouvelles normes sociétales (LGBT, PMA & GPA) ? La croissante insignifiance du monde politique ? Le blasphème ? La pornographie ? Notre société n’est pas que ça mais elle est de plus en plus ça. Même nous, ça finit par nous fatiguer…

    Et puis, il y a ce féminisme radical qui a fini par tout emporter. Le masculin est devenu suspect. Tolérance, pacifisme et indulgence constituent le nouveau triptyque républicain. Comment cette dévirilisation pourrait-elle attirer qui que ce soit et a fortiori des jeunes hommes issus d’une culture patriarcale et virile ?
    La question devient alors de savoir quels modèles masculins et quelles mesures de rééquilibrage nous pourrions proposer. Rendre le rugby obligatoire ? Proposer une mode moins androgyne ? Réserver à nouveau les galeries des églises basques aux chœurs d’hommes ? En terminer avec la théorie du genre ? Le chantier est vaste mais pas insurmontable.

    Pour les modèles, on pourrait commencer par proposer une redécouverte de nos héros nationaux et Dieu sait que la liste est longue ! De Clovis à Hélie de Saint-Marc, de saint Louis à saint Théophane Venard et de Samuel Champlain à Louis Pasteur, on doit bien réussir à en trouver un qui nous plaise.


    Extra-territorialement, même s’il est venu visiter la France à Cotignac, il y aurait bien sûr la figure de saint Joseph. Pas le vieux Joseph iconographique qui se promène, à moitié sénile, avec son bouquet de lys fanés pour bien faire comprendre son impuissance et par voie de conséquence la virginité de son épouse. Joseph était charpentier et architecte, Joseph était chef de famille, Joseph était fort et juste. Son rôle, dans ces temps qui sont les derniers, ne va cesser de croître.

    In fine, il reste le Christ. Certes, il n’était pas chef de guerre, n’a pas possédé d’innombrables femmes et n’a pas fait couler de sang hormis le sien. Il a bien chassé les marchands du temple mais bon, lorsqu’on a été à Lourdes, on comprend mieux… Il a fait le bien, opéré d’innombrables miracles et guérisons et offert la dignité et la liberté à tous ceux qui en étaient privés. Sur la Croix, il pouvait descendre à chaque instant mais il est resté pour nous sauver. Ça, c’est viril ! Entre le Calife et le Christ, il n’y a pas photo !
    M.F.
    *« Le monde est petit et les gens murmurent » (proverbe toscan) 

    Ref. Le Calife ou le Christ

    JPSC

  • Kenya, le massacre antichrétien de trop ?

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    Un assassinat est toujours un assassinat de trop, mais sur le site web de RTL info on peut lire  cette réflexion sur le traitement médiatique comparé des massacres perpétrés par les islamistes :

    61925_kenya-universite-garissa_440x260.jpg« Toutes les morts se valent-elles aux yeux des médias et de leur public? Si personne ne remet en cause le fait qu'une vie humaine ne vaut pas plus ou moins qu'une autre, il serait hypocrite de nier l'évidence sur la couverture médiatique de tels ou tels faits dramatiques. Hormis le décès de personnalités publiques, il existe en journalisme le concept de proximité que l'on qualifie aussi plus froidement de "morts au kilomètre" lorsqu'il s'agit de faits divers. Au plus les faits dramatiques se produisent près de chez soi, au plus on a tendance à s'y intéresser et à s'en émouvoir. "En journalisme, la loi de proximité est le principe suivant lequel les informations ont plus ou moins d'importance suivant leur proximité par rapport au lecteur. Cette proximité est généralement décomposée en quatre axes: géographique, temporel, affectif et sociétal/socio-professionnel", peut-on lire sur Wikipédia.

    Ce phénomène suscite souvent la révolte. Comme chez Gladys, une adolescente de 17 ans choquée que la mort de 12 personnes dans les attentats de Charlie Hebdo ait eu beaucoup plus de retentissements chez nous et une couverture médiatique nettement plus large que les 142 étudiants tués dans l'attaque de l'université à Garissa, au Kenya. Voici son cri du coeur.

    L'opinion de Gladys: " La vérité, c'est que 12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs"

    "L'indifférence des médias face à l'actualité du tiers-monde. À chaque fois que je regarde le journal télévisé, je suis scandalisée par l'effroyable et banale indifférence des médias face à ce qui se passe dans le tiers-monde. En effet, une vie en Europe en vaut cent en Afrique ou en Asie.

    Comment à l'heure actuelle pouvons-nous négliger plus de 70 % de la population mondiale comme si ce qui se passait là-bas avait peu voire aucune importance?

    Après les attentats du Kenya, je m'imaginais qu'un pays aussi avancé et évolué que la Belgique parlerait, se mobiliserait pour soutenir ce peuple en souffrance, par exemple en lançant une campagne digne de celle pour Charlie Hebdo. La vérité, c'est que 12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs.

    J'ai 17 ans et je suis dégoûtée des médias dont le rôle n'est plus d'informer la population mais de la distraire en allant même jusqu'à éviter certains sujets qui risqueraient d'ennuyer le public. Pourtant, le rôle des médias est important. Si nous ne sommes pas informés, comment pouvons-nous agir? RTL TVI devrait sérieusement revoir ces gros titres et l'ordre d'importance lié à ceux-ci."

    Ref. Gladys, une ado scandalisée par la couverture médiatique de Charlie Hebdo et du massacre au Kenya: "12 vies ici n'en valent pas 148 ailleurs"

    Sur son site « relooké », l’hebdomadaire « Famille chrétienne » estime que  l’assassinat des 148 chrétiens de Garissa au Kenya aura peut-être servi à cela : attester que la persécution antichrétienne est une réalité dramatique de notre monde. En effet, même si elle reste inférieure à celle causée par les attentats de Charlie Hebdo, l’indignation monte et n’est plus le seul fait des chrétiens. En France, elle n’est pas sans expliquer le scandale général soulevé par la censure de l’affiche des Prêtres par la RATP.

    Tous  des « Ponce Pilate » ?

    Lors du Vendredi Saint, le prédicateur de la maison pontificale, le père Raniero Cantalamessa, a dénoncé vigoureusement « l’inquiétante indifférence des institutions mondiales et de l’opinion publique » devant les massacres de chrétiens perpétrés sur le globe, en citant l’Égypte et le Kenya. « Nous risquons tous – institutions et individus du monde occidental – de devenir des Ponce Pilate qui se lavent les mains », a prévenu le capucin.

    Accéder au site :  La Vie

    Une indignation à géométrie variable ?

    Chiffres à l’appui, Nicolas Fertin dénonce une indignation à géométrie variable sur le site TF1.fr. « Aux USA par exemple, Charlie Hebdo avait été cité plus de 1400 fois en 24 heures dans les médias américains juste après l’attaque des frères Kouachi. L’attaque de Garissa, elle, n’a été citée que 214 fois », note le journaliste citant le site breaking3zero.com.

    Accéder au site : TF1.fr

    #JeSuisKenyan

    Laurent Marchand, du quotidien Ouest-France, pointe dans son éditorial le traitement en mode mineur du massacre de Garissa « alors que le monde s’est ému pour Charlie, alors que l’Europe s’est totalement concentrée pendant plus d’une semaine sur l’accident d’avion » de la Germanwings. Pour le journaliste, il faut y voir la gêne éprouvée en Occident de « condamner la persécution religieuse menée contre les chrétiens » car « l’image d’une Eglise triomphante et colonisatrice reste vivace dans les esprits de nombreux laïcs ».

    Accéder au site : Ouest-France

    Les oublis répétés de l’Élysée

    Son confrère de Sud-Ouest, Bruno Dive, est également revenu sur le massacre de Garissa. Il condamne « l’oubli » de l’Élysée et François Hollande quant à l’identité chrétienne des « nombreuses victimes » de Garissa. « Quand des Juifs sont assassinés pour ce qu’ils sont, comme ce fut encore le cas au début de l’année porte de Vincennes, chacun condamne et à juste titre, la résurgence d’un antisémitisme abject et inquiétant. Pourquoi se voiler la face lorsqu’il s’agit de chrétiens, même si cela se passe loin de chez nous ? »

    Accéder au site : Sud-Ouest

    Sans intérêt car noirs et chrétiens ?

    « Cachez ces chrétiens noirs que les médias ne veulent pas voir », s’insurge Causeur qui s’en prend aux médias – notamment Le Figaro – qui ont « étrangement omis de mentionner » que le massacre de Garissa « avait spécifiquement touché la communauté chrétienne ». « On suppose que Le Figaro attendait plutôt un communiqué du Souverain Pontife se félicitant de la découverte d’une seconde boîte noire de l’Airbus de Germanwings », aironisé la rédaction de Causeur.

    Accéder au site : Causeur

    Le Kenya grimpe au classement des persécutions chrétiennes

    L’association Portes Ouvertes, qui sensibilise à la condition des chrétiens persécutés dans le monde, classe le Kenya à la 19e place de son « index mondial de persécution ». En tête de ce sinistre classement se trouvent la Corée du Nord, la Somalie et l’Irak. Signe de la dégradation de la situation au Kenya – pourtant majoritairement chrétien –, celui-ci n’était classé « que » 40e en 2013.

    Accéder au site : Portes Ouvertes

    Le début d’une prise de conscience politique ?

    Pour Gérard Leclerc, la France est en train de prendre conscience que les chrétiens sont les premières victimes du terrorisme djihadiste. « Le fait que Laurent Fabius ait posé la question dans les termes les plus nets à l’ONU doit être salué ». L’éditorialiste situe dans la même lignée « le message tout à fait inédit du Premier ministre, insistant pour saluer les chrétiens de France à l’occasion de leur grande fête pascale. (…) Il est possible aussi que Manuel Valls ait voulu réagir à l’impression désastreuse produite par la direction de la RATP, refusant obstinément de mentionner la cause des chrétiens du Moyen-Orient sur les affiches annonçant un concert des Prêtres ». Sous la pression des chrétiens et de nombreux politiques de tous bords, la RATP a finalement fait marche arrière et annoncé qu’elle allait rétablir la mention « au bénéfice des chrétiens d’Orient» sur les affiches du groupe de chanteurs catholiques.

    Accéder au site : France Catholique

    Ref. Kenya, le massacre antichrétien de trop ? 

    JPSC

  • Chrétiens d’Orient : échec et mat pour la RATP parisienne

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    Monsieur Homais a perdu la partie : en refusant l’affiche du concert en faveur des chrétiens d’Orient, la Régie des transports publics parisiens avait réussi le tour de force de se mettre à dos non seulement l’Église mais tous les partis politiques et le gouvernement. De Philippe Oswald sur le site « aleteia » :

    « Encore une bonne nouvelle en ce lundi de Pâques après la libération d’un otage d’Aqmi par les forces françaises au Mali (Aleteia) : la RATP vient de s’extirper de la position absurde qu’elle avait adoptée en refusant sous prétexte  de « laïcité » la mention « au bénéfice des chrétiens d'Orient » sur l’affiche du concert du groupe des Prêtres (Aleteia).

    Après une semaine de déni et d’arguties, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) accepte que la mention « chrétiens d'Orient » figure sur la nouvelle campagne d'affichage : « Le président de la RATP vient de m'annoncer que la mention "Pour les chrétiens d'Orient" serait apposée sur les affiches », a tweeté Monseigneur Di Falco, évêque de Gap, à l'origine du concert (Le Figaro).

    Une position intenable

    Il faut dire que la position de la RATP devenait intenable. On cherche en vain l'exemple d’une société capable de se mettre à dos en une semaine non seulement l’Église, épiscopat en tête (Aleteia), mais quasiment tous les partis politiques et le Premier ministre lui-même appelant la RATP à « assumer ses responsabilités » ! L’un des premiers à réagir, dès mardi dernier, avait été le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, sur BFMTV : « Je suis sidéré, je suis profondément républicain. (...) Mais c'est honteux, je demande à la RATP de régler le problème dès demain ». Même réaction toujours sur BFMTV du président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde : « Sur les chrétiens d'Orient, avec le génocide qui est en cours par les barbares de Daesh et d' Al-Qaïda, je pense que la RATP aurait dû réfléchir à ce qu'est la solidarité, ce n'est pas une atteinte à la laïcité, quelle que soit la religion des gens. (…) La RATP a fait une faute de jugement à deux titres : sur la laïcité et sur la solidarité » (Le Point).

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  • Les catholiques sont-ils nuls en politique?

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    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - À l'occasion de la sortie de son livre Éloge de l'action politique, le théologien et philosophe dominicain Thierry-Dominique Humbrecht incite les jeunes catholiques, «ces intermittents du réveil», à devenir des réels acteurs de notre société. Extraits de son interview  par « Figarovox » :

    FIGAROVOX - Peut-on faire de la politique en se revendiquant d'une appartenance religieuse? N'est-ce pas faire le lit du communautarisme?

    Frère Thierry-Dominique Humbrecht  […] Ne servir que sa communauté serait contraire à la vie dans la cité. La politique vise le bien de tous par de belles actions.

    Depuis longtemps, ce sont des chrétiens -ou des personnes qui en ont conservé les cadres mentaux et la culture- qui font de la politique. La plupart sont contraints à ne pas paraître chrétiens, par intimidation ou par inhibition. C'est à ça qu'on les reconnaît.

    Les chrétiens doivent-ils se déclarer comme tels en politique? Cela dépend. C'est un arbitrage délicat qui nécessite de jouer sur plusieurs claviers, en estimant que l'on peut débattre de certains sujets rationnellement -encore faut-il que les interlocuteurs d'autres obédiences acceptent de faire usage de leur raison-, et d'autres selon les diverses théologies. Les questions qui concernent la personne humaine doivent être abordées sous leur aspect sociétal mais aussi dans leur dimension religieuse. Il s'agit de problèmes philosophiques qui nous concernent tous en tant qu'hommes; mais refuser de dire que certaines choses relèvent d'un engagement religieux, c'est avoir pris position par omission. Tous ont une idée de Dieu. La laïcité elle-même est une religion, athée plutôt que neutre. Il n'y a finalement pas de neutralité: ce sont toujours des religions qui s'affrontent.

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  • L’Airbus et les shebabs

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    Lu sur le « metablog » :

    On nous a beaucoup parlé du crash de l’Airbus A 320 de la Germanwings, et d’autant plus que l’avion s’était écrasé dans le massif des Trois évêchés à proximité de Barcelonnette, sans cause apparente. Aucune revendication terroriste. Pas de panne. Simplement un avion qui dévisse et qui s’écrase à flanc de Montagne. Comment cela a-t-il pu se passer ? 

    Les motivations d’Andreas Lubitz, le copilote, sont clairement suicidaires. Un journal allemand a évoqué l’attentat suicide, arguant que le pilote se serait converti à l’islam. Pour l’instant cette piste n’est pas confirmée du tout. Des recherches informatique qu’il n’avait même pas pris la peine d’effacer font état de ses préoccupations autour d’une entrée « porte de cockpit » et aussi autour des « procédures de suicide ». L’acte est prémédité.

    Andreas Lubitz a froidement programmé son acte de terrorisme individuel (une sorte de terrorisme à l'état pur) pour infliger son suicide à d’autres, ces gens de tous horizons qui avaient pris place dans le vol 4U9515, qui n’ont pas d’autres torts que d’être clients de la Germanwings. Les syndicats de pilotes stigmatisent les conditions de travail dans ces Compagnies low cost. Payé 3000 euros par mois, un pilote de la Germanwings doit encore rembourser sa formation à la Compagnie. Il devait rester au jeune Andreas quelque chose comme 1500 euros et il en avait pour quinze ans à ce régime, se farcissant une vie éclatée dans tous les aéroports du monde, sans contrepartie financière. Il vivait en partie chez ses parents ? On comprend qu’il n’air rien pu bâtir de solide et que ce garçon de 28 ans chez papa-maman est dans une situation sociale précaire, qui doit se répercuter sur sa psychologie. La sensation d’échec est là très probablement. Le cocon aussi. D’après sa petite amie, le pilote aurait laissé échapper : «  Un jour je vais faire quelque chose qui va changer le système, et là on connaîtra mon nom... ». Cette mise en cause du système doit être soulignée. 

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  • Homélie pascale de Mgr Monsengwo, archevêque de Kinshasa : renouveler les structures de notre société dans l’Esprit

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    (RV) « On a enlevé le Seigneur du tombeau » C’est ainsi que s’est exprimé le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa lors de la messe de Pâques 2015 en République Démocratique du Congo. Le Cardinal Monsengwo est notamment revenu sur la figure de Marie Madeleine, qui « mue par l’amour et l’affection personnelle vis-à-vis du Christ, se rend très tôt au tombeau. Ce qu’elle y voit la remplit de frayeur et d’inquiétude : Qu’est devenu le Seigneur ? Elle court en aviser Pierre et Jean, qui aussitôt se rendent au tombeau ». A leur arrivée, a ajouté le cardinal Monsengwo, « Jean constate la même chose que Pierre, et « croit  que le Christ est ressuscité ».

    Tout en évoquant l’appel et le rôle prédominant de la femme au sein de l’Eglise et dans la société, l’Archevêque de Kinshasa s’interroge également sur le choix porté par le Seigneur sur la femme pour annoncer le « mystère pascal à l’humanité ». « Est-ce parce que la femme donne la vie et la conserve ? »

    Le Christ est vainqueur de la mort, conclut le cardinal Monsengwo, qui invite les fidèles à prier la Vierge Marie, Mère du Rédempteur et de l’Eglise, pour qu’elle puisse nous accompagner dans nos efforts à respecter nos engagements baptismaux. 

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  • Pâques 2015: le Cardinal André Vingt-Trois devant le "Grand Jury" RTL-LCI

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    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Le Debrief du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro" du... par rtl-fr

    JPSC

  • Une praticienne en couches et trois autres enceintes; dur d'avorter à Liège

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    Du Soir.be, à propos du centre de Planning Familial Louise Michel à Liège :

    "La situation dans laquelle se trouve le centre liégeois de planning familial Louise Michel peut paraître anecdotique mais traduit un réel problème structurel : la pénurie de médecins acceptant de pratiquer des avortements. Au sein de l’organisme, quatre des cinq médecins sont, ou vont être, en indisponibilité dans les prochaines semaines : « L’une des praticiennes vient d’accoucher et trois autres sont enceintes, détaille Claudine Mouvet, la directrice du centre."

  • L'homélie "pro-life" et "pro-mother" de notre archevêque en ce jour de Pâques

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    Homélie de Mgr Léonard en ce jour de Pâques 2015

    Jean, le disciple bien-aimé, arrive le premier au tombeau. Mais c’est Pierre, le premier Pape, qui doit faire le constat officiel. Et Pierre voit, mais sans comprendre. Nous lui ressemblons souvent. Nous voyons, mais sans vraiment comprendre. Il constate que le linceul qui enveloppait le corps est resté là, dans un ordre intact. Il voit aussi le linge qui avait été noué autour de la tête pour maintenir la mâchoire fermée. Il n’est pas étendu à plat comme le linceul, mais enroulé à sa place, là où se trouvait la tête du défunt. « C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. » Jean comprend dans la foi ce que le regard de Pierre n’avait pas encore saisi à ce moment, à savoir qu’une force qui n’est pas de ce monde a vidé le linceul de son contenu et a inauguré un monde nouveau en faisant passer Jésus de la croix à la gloire.

    C’est le monde entier, c’est toute l’histoire du monde qui a basculé de la mort à la vie, du désespoir à l’espérance, avec la Résurrection de Jésus. Je sais bien qu’il n’est pas facile de croire à la résurrection de Jésus et à la nôtre, mais, sans Pâques, la naissance de l’Eglise et la rédaction du Nouveau Testament seraient totalement incompréhensibles. Même s’il est exigeant, le choix de la foi est le plus intelligent qui soit. Il vit et il crut. Nous aussi, nous osons croire que Jésus est ressuscité et que notre vie véritable est déjà, provisoirement cachée avec le Christ en Dieu. Mais « quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire ».

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  • Regard sur la croix et la gloire

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    Témoins

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    Le regard porté sur le Christ ressuscité tout comme le regard porté sur le Christ en croix, nous incitent à penser : " le mal est ce qui n'aurait pas dû être ".  Semblablement, le regard porté sur le Christ en gloire nous invite à penser que le mal n'est pas lié métaphysiquement à la finitude de l'existence humaine.

    Le regard porté sur le Christ glorifié nous enseigne plutôt, à mon sens, que le mal n'est pas lié à la finitude, puisque nous contemplons en Jésus glorifié une nature humaine qui reste toujours marquée par la finitude ; nous ne sommes ni des anges, ni des éléphants, ni des tulipes, nous sommes une nature humaine circonscrite, déterminée, nous ne sommes pas n'importe quoi, et Jésus ressuscité n'a pas perdu les contours qui déterminent la nature humaine. Et pourtant " le Christ ressuscité ne meurt plus, la mort n'a plus sur lui aucun pouvoir ", c'est une humanité qui n'est plus infectée par le mal.

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  • Belgicatho se met en repos jusqu'au 20 avril

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    Durant les deux prochaines semaines, le rythme des parutions sur notre blog sera plus espacé et notre newsletter ne sera plus envoyée régulièrement. Merci pour votre compréhension.

    Nous vous souhaitons de savourer la joie de Pâques durant cette période de repos.

  • La Resurrection (Vêpres de Rachmaninov)

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    USSR Ministry of Culture Chamber Choir
    Conductor: Valeri Polyansky
    Recording 1986 Smolensk, Dormition of the Theotokos Cathedral
    Updated HD version