(fresque (vers 1500) - monastère moldave)
« Aujourd'hui, L'Eglise est une Eglise de martyrs! »
(RV) Lors de l’homélie ce mardi matin à Sainte-Marthe, le Pape François est revenu sur le martyr dont la liturgie fait mémoire en relatant la lapidation d’Etienne, premier martyr de l’histoire chrétienne. Le souverain pontife a ainsi rappelé combien l’Eglise était marquée ces temps-ci par le sang, et combien d’hommes et de femmes étaient aujourd’hui martyrisés en raison de leur fidélité au Christ.
« Les paroles de Dieu déplaisent toujours à certains cœurs, a rappelé François. La Parole de Dieu est gênante, quand tu as le cœur endurci, parce que cette Parole de Dieu t’invite à aller de l’avant en cherchant et en se nourrissant de ce pain dont parlait Jésus. Les martyrs a souligné le Pape, n’ont pas besoin d’autre pain que Jésus. Dans l’histoire de la Révélation tant de martyrs ont été tués en raison de leur fidélité à la Parole de Dieu, à la Vérité de Dieu.
La bénédiction de Dieu à travers leur témoignage
Faisant référence à la lapidation d’Etienne, relatée dans les Actes des Apôtres, le Pape ainsi commenté avec force : « Combien d’Etienne peut-on voir ces jours-ci dans le monde ! Pensons à nos frères égorgés sur une plage en Libye, pensons à cet adolescent brûlé vif (au Pakistan) parce que chrétien, pensons à ces migrants qui ont été jetés à la mer parce que chrétiens, à ces Ethiopiens assassinés avant-hier et à tant d’autres que nous ne connaissons pas, qui souffrent dans les prisons parce que chrétiens. Aujourd’hui, a précisé François, l’Eglise est une Eglise de martyrs : ils souffrent, donnent leur vie et nous recevons la bénédiction de Dieu à travers leur témoignage ».
Le Saint-Père a évoqué aussi ces nombreux martyrs qui vivent cachés pour rester fidèles et dont les familles souffrent tant par fidélité. « Notre célébration va nous faire voir le premier martyr, Celui qui a donné plus qu’un témoignage, mais le salut, à chacun de nous a conclu le Pape. Unissons-nous à Jésus dans l’Eucharistie et unissons-nous a tant de frères et sœurs qui souffrent le martyr de la persécution, de la calomnie et du meurtre pour être fidèles à l’unique pain qui rassasie, c’est-à-dire Jésus. »


Les immigrés clandestins en provenance de Libye sont de plus en plus nombreux. Une réalité qui ne manque pas de faire écho au roman de Jean Raspail, "Le camp des saints" (1973), dans lequel l'auteur décrit les conséquences d'une immigration massive (et soudaine) sur la civilisation occidentale. Sur le site « Atlantico », Frédéric Encel (professeur de relations internationales à l’ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris) interroge Maxime Tandonnet (historien, et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, auteur de "

