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  • Messe de la Nativité à Moscou : c’était le 9 janvier dernier, selon le calendrier orthodoxe

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    Vu sur le site du petit Placide :

    Ref. Messe de la Nativité

    Une liturgie qui nous parle. A Poutine aussi, semble-t-il.

    JPSC

  • Mariage gay : la Communion anglicane prend des "sanctions"

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    L’ "Église" épiscopale des États-Unis vient d’être exclue des réunions et événements officiels de la Communion anglicane pour une durée de trois ans. Cette décision collégiale fait suite à des prises de positions contestées sur la question du mariage homosexuel, qu’elle accepte de célébrer depuis un an. Hugues Lefèvre dans « famille chrétienne :

    « Justin Welby, l’archevêque de Cantorbéry, avait annoncé la semaine dernière sur Twitter que la Communion anglicane allait être secouée. Il ne s’est pas trompé. À l’issue d’un sommet rassemblant à huis clos les prélats des trente-huit provinces de la Communion anglicane, l’Église épiscopale – qui représente dans les faits la branche américaine de l’Église anglicane – a été sanctionnée. « Pendant trois ans, l’Église épiscopale ne sera plus considérée comme un de nos membres. […] Ses dirigeants ne prendront plus part aux décisions sur les sujets doctrinaires ou de règlements », peut-on lire dans un communiqué en date du 14 janvier.

    Cette suspension est justifiée par les positions très libérales de l’Église épiscopale sur la question du mariage homosexuel. « En changeant récemment ses règles sur le mariage, l’Église épiscopale a créé une rupture fondamentale sur la foi et l’enseignement de la doctrine du mariage portée par la majorité de nos Provinces », détaille le communiqué.

    L’année dernière, après un vote interne, l’Église épiscopale avait en effet décidé d’autoriser les mariages entre les personnes de même sexe. Elle avait également adopté un nouveau rite afin de pouvoir marier aussi bien les couples hétérosexuels qu’homosexuels. Ces décisions avaient alors choqué certaines Églises de la Communion anglicane, notamment en Afrique.

    Le communiqué stipule également que « la majorité » des prélats rassemblés à Cantorbéry réaffirme que « la doctrine traditionnelle de l’Église en ce qui concerne l’enseignement des écritures considère le mariage comme l’union à vie entre un homme et une femme ».

    Ref. Mariage gay : la Communion anglicane prend des sanctions 

    La communion anglicane est l’équivalent religieux du commonwealth britannique : un club sans portée contraignante autre que celle d’exclure les membres qui contreviennent à son règlement d’ordre intérieur.Comme l’a précisé l’ « archevêque » Welby, primat de l’Eglise anglicane, «  nous n’avons pas le pouvoir de sanctionner une Eglise (sic) dans ses activités, seule sa participation à la vie de communion sera impactée », une  « vie commune » qui représente bien peu de chose…

    JPSC  

  • Un juge confirme la décision prise par un hôpital catholique dans le respect de ses convictions

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    Au moment où, en Belgique, les politiques et les journaleux ne reconnaissent pas aux institutions catholiques le droit de refuser dans leurs murs des pratiques qui controviennent à leur orientation éthique et religieuse, il est intéressant de prendre acte de cette décision d'un juge californien

    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UN JUGE CALIFORNIEN CONFIRME LA DÉCISION PRISE PAR UN HÔPITAL DANS LE RESPECT DE SES CONVICTIONS

    Un juge de San Francisco a refusé jeudi d’obliger un hôpital catholique à autoriser la stérilisation d’une patiente qui venait d’accouché de son troisième enfant.

    Le juge Ernest Goldsmith a de facto reconnu le droit pour l’hôpital catholique, le Merci Medical Center Redding, de respecter ses positions éthiques et religieuses. « Les tribunaux n’ont pas à interférer avec leurs croyances religieuses ». « Il n’y a pas de loi déclarant que les hôpitaux doivent réaliser des stérilisations » a-t-il déclaré pendant l’audience. Il a en outre précisé que ce refus ne causerait pas de tort à la patiente, mais seulement le désagrément de devoir se déplacer dans un hôpital autorisant la ligature des trompes. 

    La plaignante, Rebecca Chamorro doit accoucher à la fin du mois au Merci Medical Center Reddinget devait être stérilisée par son gynécologue-obstétricien dans la foulée de sa césarienne.

    Sources: SF Gate (14/01/2016) - The Guardian (14/01/2016)

  • Téqui propose des livres pour l'Année de la Miséricorde

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    I-Grande-8010-mon-jubile-de-misericorde-avec-marie.net.jpgMon Jubilé de miséricorde avec Marie

    Père Guénolé Feugang, C.M.
    Recteur de la chapelle de la Médaille miraculeuse

    Le sanctuaire de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse invite à vivre la tendresse de Dieu en contemplant la Vierge Marie, première disciple du Seigneur. Le père Feugang propose un chemin de miséricorde qui guidera le pèlerin pour mieux vivre le sacrement de Réconciliation, en laissant résonner dans son cœur les paroles de l'Écriture sur Marie, Mère de toute miséricorde, et le message du pape François sur l'indulgence.
    Diffusion Téqui 

     

    Le visage de la miséricordeI-Grande-7698-le-visage-de-la-misericorde.net.jpg

    Bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la miséricorde Misericordiæ vultus

    Pape François

    Misericordiæ vultus est la bulle d'indiction proclamant une année sainte extraordinaire, sous le signe d'un jubilé de la Miséricorde. La bulle donne des explications théologiques et spirituelles sur la miséricorde et y souligne le « mystère de la miséricorde ». Elle s'élève ensuite contre la corruption et appelle à la combattre.
    Elle proclame le 8 décembre 2015, jour marquant le 50e anniversaire de la clôture du concile Vatican II comme date d'ouverture de l'Année Sainte car, selon François, « l'Église ressent le besoin de garder vivant cet événement. » 

     

    I-Grande-7531-sainte-faustine-la-messagere-de-jesus-misericordieux.net.jpgSainte Faustine, la messagère de Jésus miséricordieux

    Francine Bay
    illustrations : Anne-Charlotte Larroque

    Hélène doit arrêter l'école pour aider ses parents, qui ont besoin d'argent. Comment fera-t-elle pour leur dire qu'elle aimerait tant suivre Jésus et ne vivre que pour lui ? Comment Jésus l'aidera-t-il et la guidera-t-il dans la grande ville où elle fuira, où tout lui sera inconnu ?
    Album illustré en couleurs - dès 7 ans 

     

     

    I-Grande-7302-c-est-la-misericorde-que-je-veux.net.jpgC'est la miséricorde que je veux !
    Les plus belles citations des papes

    Collectif

    Depuis le Concile Vatican II, les papes n'ont cessé de manifester au monde l'aspect miséricordieux de l'amour de Dieu.
    « L'Église doit être le lieu de la miséricorde gratuite, où tout le monde peut se sentir accueilli, aimé, pardonné et encouragé à vivre selon la bonne vie de l'Évangile. » (Pape François)

     

     

    I-Grande-7638-la-misericorde-divine.net.jpgLa Miséricorde divine
    Ultime planche du Salut

    Nicolas Journé

    Cet ouvrage voudrait contribuer à propager le culte de la Miséricorde tel qu'il a été transmis par Jésus. Dictée par Jésus à sainte Faustine, voici la démarche de prière, composée de cinq points : le Dimanche de la Miséricorde (Neuvaine), la vénération de l'image du Christ, le chapelet, l'heure de la Miséricorde et la propagation de la mission de sainte Faustine
    Éditions Saint-Paul

     

     

     

    I-Grande-1900-la-spiritualite-de-sainte-faustine.net.jpgLa spiritualité de sainte Faustine

    Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde

    Sainte Faustine compte aujourd'hui parmi les saints les plus renommés de l'Église du IIIe millénaire. C'est par son intermédiaire que le Seigneur Jésus transmet au monde le grand message de sa Miséricorde divine.
    Ainsi pouvons-nous, grâce à Sœur Faustine, avoir une confiance d'enfant envers Dieu et un cœur miséricordieux à l'égard de nos proches. Sa spiritualité s'enracine dans la contemplation du mystère de la Miséricorde divine.

  • Et si c'était le néant de la société de consommation qui suscitait le néo-djihadisme ?

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    De Frédéric Nissac sur le site de l'Observatoire Sociopolitique de Fréjus-Toulon :

    Le néo-djihadisme, réaction au néant de la société de consommation 

                Alors que la France se remet difficilement du traumatisme des attentats du 13 novembre, le temps est venu de chercher le sens profonds de ces événements. Pourquoi est-il si difficile d’appréhender l’impensable ? Sans doute parce que l’expérience a perdu contact avec la raison. D’un côté, les attentats posent avec acuité la question du Mal et du sens de la vie. D’un autre, ils soulèvent de nombreuse questions.

                Pourquoi naissent cette radicalisation et cette interprétation fondamentaliste de l’Islam qui conduit au terrorisme ? Pourquoi dans notre civilisation, le dialogue, la raison ne parviennent-ils pas à vaincre la folie religieuse qui s’empare de la violence pour la sacraliser ?  « Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam, mais de l’islamisation de la radicalité (1). » répond le politologue Olivier Roy. Le djihadisme ne serait que le masque pris par une jeunesse révoltée au point de céder à la haine et au Mal le plus absolu. Peut-être, mais la question demeure : pourquoi la révolte se manifeste-t-elle aujourd’hui d’une façon aussi nihiliste, meurtrière et suicidaire ?

                Benoît XVI a rappelé que « l’homme doit chercher la vérité ; il est capable de de vérité. » Mais celui-ci doit « s’assurer qu’elle n’a pas été falsifiée [et] a besoin de critères qui permettent de la vérifier (2). »  Or, que constatons-nous ? Que l’Occident post-moderne, au nom de la « dictature du relativisme », a annihilé toute forme de réflexion et de pensée critique. En voulant libérer l’individu, l’Occident l’a asservi. Pourtant, l’idée prédomine qu’en arrachant la personne à tous ses enracinements, qu’ils soient familiaux, culturels ou religieux, nous l’aurions fait accéder à la liberté politique et individuelle. N’est-ce pas Vincent Peillon, ancien ministre de l’Éducation nationale, qui affirmait vouloir « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » afin de lui « donner la liberté absolu du choix. » ?

                Cette thèse est ancienne. Elle a été résumée dans les années 1980 par le philosophe américain Christopher Lasch. Selon elle, seuls les déracinés pourraient accéder à la liberté intellectuelle et politique, ce qui « exigerait au préalable un programme éducatif ou un processus social (ou les deux) capable d’arracher les enfants à leur contexte familier, et d’affaiblir les liens de parenté, les traditions locales et régionales, et toutes les formes d’enracinement dans un lieu (3) ». Le résultat de ce processus est l’apparition d’une culture de masse planétaire qui, en s’imposant aux hommes comme n’importe quelle autre marchandise, éradique les anciennes cultures populaires. Or, cette nouvelle culture, loin d’engendrer une mentalité éclairée et indépendante, a fabriqué un nouvel asservissement.

                Chez nous, ce phénomène s’impose aujourd’hui à tous, aux Français comme aux populations issues de l’immigration récente. Une société qui se décompose entièrement est évidemment moins apte à accueillir sans trop de heurts une grande quantité d’immigrés que pouvait l’être une société cohérente et relativement heureuse. Que constate-t-on dans les « quartiers difficiles » où le néo-djihadisme recrute si ce n’est l’illettrisme généralisé et la banalisation de la violence ? Conséquences funestes de ce double déracinement : les immigrés ont perdu leur culture et leurs pays, très notoirement, sans pouvoir en trouver d’autre. Et les Français sont dans le même cas, et à peine plus secrètement.

                La proposition de la revue de l’Association des maires de France de réclamer une loi interdisant les crèches de Noël dans les lieux publics illustre cette violence symbolique extrêmes contre les traditions populaires. La crèche est un symbole religieux qui fait partie de notre histoire depuis le haut Moyen Âge. Sous une forme mêlant le profane et le religieux, à travers la tradition des santons, elle fait partie de la culture populaire provençale depuis le XVIIIème siècle. Laisser croire que l’on résoudra le problème de l’islam radical en s’attaquant à la plus innocente des traditions chrétiennes est ahurissant.

                Français ou étrangers, issus de l’immigration ou non, nous incarnons tous ce post-humain sans attaches et sans possibilités de s’enraciner dans une culture qui s’est elle-même sabotée. Ce n’est donc pas en tant qu’étrangers à la France que les déracinés de banlieue posent problème, mais en tant qu’ils sont les parfaits produits de la nouvelle France, celle qui se renie elle-même.

                On impute aux jeunes issus de l’immigration le « rejet du mode de vie occidental », rejet qui résonne comme le pire acte de barbarie aux yeux de nos élites. Mais comment pourrait-il en être autrement lorsqu’une civilisation qui n’est plus que l’ombre d’une ombre se présente comme un modèle indépassable ? Lorsque celle-ci a noyé le souci du prochain dans les eaux glacées du calcul égoïste et ne propose d’autre horizon spirituel à la société que celui de la consommation ?

                Face à la chute du modèle occidental, la jeunesse déracinée que nous avons fabriquée, qu’elle soit issue de l’immigration – et donc doublement déracinée – ou qu’elle ne le soit pas, cherche à reprendre racine. Que certains se tournent vers l’islam radicalisé doit être compris comme une réaction au néant de la société de consommation et une quête de nouvelles racines. Le fait que tout rejet du mode de vie occidental et de sa culture de masse soit présenté comme la pire des barbarie explique la radicalité de ce rejet. Que cela se fasse exclusivement ou presque au profit de l’islam salafiste n’est pas étonnant : notre société veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. Mais que l’on ne s’en étonne pas. Christopher Lasch nous avait prévenu, « le déracinement détruit tout, sauf le besoin de racines. » Il est temps de retrouver nos racines.

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    (1) Olivier Roy, « Le djihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste », Le Monde, 24 novembre 2015.

    (2) Benoît XVI, Lumière du monde, éditions Bayard, 2010.

    (3) Christipher Lasch, Culture de masse ou culture populaire ? Éditions Climats, 2001.

  • France : la Marche pour la Vie annulée au nom de l’état d’urgence

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    Lu ICI :

    La Marche pour la Vie annulée au nom de l’état d’urgence

    Une dérive de plus. Alors que le gouvernement (français) avait déjà invoqué l’état d’urgence pour interdire les manifestations de SOS Tout-Petits en novembre dernier, il renouvelle cette interdiction pour la grande Marche pour la vie qui devait avoir lieu le 24 janvier 2016. De quoi exaspérer les organisateurs qui réagissent : « La vie de l’enfant à naître reste plus que jamais menacée, notamment à travers les dispositions de la loi santé qui vient d’être votée à l’Assemblée Nationale. L’ensemble de ces mesures participent d’un véritable acharnement politique et idéologique à promouvoir l’avortement qu’il nous faut plus que jamais continuer à dénoncer. 600 enfants continuent d’être supprimés, chaque jour, par l’avortement ! Il y a ‘état d’urgence’ autour de l’enfant à naître ! »

    Choisir la Vie invite donc à faire du 24 janvier 2016 la Journée internationale de l’enfant à naître et à se mobiliser autour d’une vaste campagne de sensibilisation au respect de la vie qui prendra la forme d’affichages, de tractages, de distribution d’autocollants.

    Marche pour la Vie

  • L’ « année de la miséricorde » portera-t-elle de bons fruits ?

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    Nous sommes entrés depuis le 8 décembre dernier dans l’Année de la Miséricorde comme l’a voulu le Pape François. Cette année jubilaire, année de grâce, de joie et de pénitence, donne le vrai « ton » à 2016 et sa véritable orientation. Mais de quelle « miséricorde » s’agit-il ? Extrait de l’éditorial de Philippe Maxence dans le bimensuel « L’Homme Nouveau » (14 janvier 2016) : 

    L’Homme Nouveau a consacré en novembre dernier un numéro hors série aux jubilés, qui aborde dans sa première partie ce qu’est la miséricorde et son rôle dans l’économie du Salut (1). Aussi, ne devrais-je pas revenir plus avant sur ce sujet, pourtant par nature inépuisable tant il invite à plonger dans les mystères de Dieu lui-même et à les méditer.

    Il faut cependant parfois constater chez certains catholiques un double mouvement étonnant vis-à-vis de la miséricorde. Certains s’en méfient, la réduisant à une notion vague et floue, propre au sentimentalisme, une sorte d’irénisme moderne, dissolvant de la force et du jugement. Parallèlement, d’autres chrétiens, certainement les plus nombreux, évacuent sous prétexte de miséricorde tout l’ordre moral, toute notion d’efforts, de réparation et jusqu’à l’idée même de justice divine.

    Les deux erreurs sont évidemment symétriques et pèchent en raison d’un fondement identique : un dévoiement de ce qu’est réellement la miséricorde. Dans la Catena Aurea, merveilleux recueil de commentaires des évangiles par les Pères et divers auteurs spirituels, saint Thomas d’Aquin rapporte cette sentence dans les pages consacrées aux Béatitudes : « La justice sans la miséricorde n’est que cruauté, et la miséricorde sans justice n’est que faiblesse. » (2)

    C’est une indication assez claire de cet équilibre que nous avons perdu, oscillant sans cesse d’une erreur à l’autre, rejetant la miséricorde auquel nous appelle pourtant le Christ (cf. les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles), dans une dénaturation de cette vertu morale (du côté de l’homme) qui finit par atteindre dans notre perception la miséricorde divine elle-même. Saint Augustin nous avertit pourtant à propos de la séparation radicale que notre époque veut introduire entre la miséricorde et la justice divine : « Toutefois, mes frères, gardez-vous de croire que ces deux attributs puissent être séparés en Dieu. Il semble, en effet, qu’ils soient contradictoires, et que la miséricorde ne devrait point se réserver le jugement, comme le jugement devrait se faire sans miséricorde. Dieu est tout-puissant, et dans sa miséricorde Il exerce la justice, comme dans ses jugements il n’oublie point la miséricorde. » 

    Tout l’article ici : Dans la perspective de la miséricorde     

    JPSC

  • Avec Jésus à Manhattan ou quand une élue démocrate athée se convertit au catholicisme

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    Kirsten_Powers.jpgAvec Jésus à Manhattan, la conversion d’une élue démocrate athée

    "Demain, je serai catholique !" Très appréciée des médias new-yorkais, l’athée revendiquée Kirsten Powers était une des voix montantes du parti démocrate. Elle s'est convertie l'an dernier.

    Début octobre dernier, alors qu’elle se trouvait dans un studio de télévision de Manhattan, la journaliste a fait une surprenante annonce à ses téléspectateurs : « Demain, je serai catholique ! ». C’était la dernière étape d’un voyage spirituel qui aurait difficilement pu être plus inhabituel.

    Kirsten Powers est née en 1969 en Alaska. Si sa famille appartenait à l’Église épiscopalienne, elle-même ne montrait aucun intérêt pour la foi. En étudiant les sciences politiques et le journalisme à l’Université du Maryland dans la banlieue de Washington, elle s’était construite une vision du monde complètement coupée de Dieu. Entre 1992 et 1998, elle a travaillé pour le gouvernement de Bill Clinton. « À la Maison-Blanche, j’étais entourée de personnes très intellectuelles qui, si elles avaient des croyances, ne souhaitaient pas en parler », explique-t-elle dans le magazine Christianity Today. À New York, où elle a ensuite travaillé pour l’entreprise AOL Time Warner puis pour le parti démocrate en tant que consultante en stratégie, elle a vécu dans un environnement agressivement athée. L’expression de toute foi en Dieu y était la cible de moqueries et d’un profond rejet.

    C’est l’amour qui lui a fait opérer un tournant. Pour son partenaire de rêve, elle avait un critère principal : « Qu’il ne soit pas croyant pratiquant ». Quand celui qu’elle commençait à fréquenter lui demanda : « Crois-tu que Jésus est ton Sauveur ? », elle fut très surprise. Elle pensa d’abord : « Oh non, il est fou lui aussi ! ». Et le voilà qui tentait de lui raconter l’évangile et la passion du Christ ainsi que sa résurrection.  Elle restait persuadée qu’elle ne pourrait jamais croire de telles absurdités. Mais un nouveau sentiment prenait progressivement forme en elle : « Et si c’était vrai ? Devrais-je au moins prendre en considération cette potentialité ? ».

    Elle retrouva alors son compagnon pour une célébration dans une église presbytérienne. « Ce que j’ai vu alors m’a paru choquant et répugnant ». Un groupe jouait de la musique – elle apprit plus tard qu’il s’agissait de louanges. Puis vint l’homélie et elle fut fascinée. C’était la paroisse de Timothy Keller, un auteur mondialement connu, apologète du christianisme et spécialiste de la pastorale auprès des jeunes urbains embourbés dans la postmodernité. « Son prêche était bâti avec une grande précision intellectuelle. On y sentait l’amour de l’art, de l’histoire et de la philosophie ». Kirsten Powers revint dans cette paroisse où Keller s’était fait le champion pour détecter les points faibles d’une vision toute déchristianisée du monde. Ce n’est que lorsqu’il parlait du Christ que la journaliste démocrate retrouvait son scepticisme habituel.

    Elle commença alors à lire la bible. Huit mois plus tard, elle arriva à la conclusion que sa réflexion et ses interrogations s’étaient faites au bénéfice du christianisme. Elle vécut une expérience forte lors d’un voyage à Taiwan, au beau milieu d’une nuit : « Je m’éveillai et semblai entre le rêve et la réalité », raconte-t-elle. « Jésus vint à moi et me dit : “Me voilà” et cela me semblait si réel ! ».

    À son retour à New York, elle se sentait désemparée : « Je sentais Dieu partout et c’était angoissant. J’ai cru devenir folle ». Elle a alors participé à un groupe de prière avec Eric Metaxas, un auteur chrétien lui aussi sensible aux âmes perdues de notre temps troublé. Elle ne se rappelle plus du sujet de réflexion. Tout ce dont elle se souvient, c’est qu’elle en fut toute retournée : « J’ai enfin reconnu que Dieu était la seule vérité. Ce fut une paix indescriptible, j’avais l’impression de voir le monde avec de tout autres yeux ». Mais de peur de devenir comme ces chrétiens qu’elle trouvait ridicules, elle continuait d’essayer d’ignorer Dieu. « Mais cela n’avait aucun sens. Peu importe où j’allais, il était déjà là ».

    Pas plus de gauche que conservatrice

    Cette femme à la carrière bien tracée et couronnée de succès devait alors, à près de 40 ans, trouver ses repères en tant que chrétienne. Sa famille, ses amis, ses collègues ne comprenaient pas pourquoi tout à coup, elle s’était mise à croire en Dieu. « Mon plus gros souci, dit-elle, c’était que les chrétiens tentaient de faire de moi une partisane du camp républicain. » Pourtant, Powers est restée fidèle au parti démocrate, elle défend ses positions dans des talkshows et des éditoriales. Mais elle n’est pas pour autant devenue ce qu’on pourrait appeler en France une « catho de gauche ». Elle se positionne ouvertement pour la protection de la vie dès sa conception. Dans son livre The silencing. How The left is killing Free Speech – que l’on peut traduire par Condamnant au silence. Comment la gauche anéantit la liberté d’expression – elle tente une autocritique de son propre camp, mais sans le fuir. C’est de ce point de vue qu’elle dénonce la profonde intolérance de nombreux libéraux de gauche et notamment un certain féminisme qui se prend pour une véritable police de la pensée. Le politologue Charles Krauthammer, une icône pour les républicains, voit ainsi en Kirstin Powers la personnalité de gauche la plus fidèle aux principes qu’elle promeut et l’une des plus justes dans ses jugements. C’est très certainement l’une des grandes consciences catholiques qui va compter aux État-Unis dans les années à venir.

  • Le plus grand scandale de l’année 2015 aux USA "censuré" par les médias en Europe

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    de la revue de presse "le Prezzo" :

    le plus grand scandale de l’année 2015 aux USA "censuré" par les médias en Europe

    • En juillet 2015 après près de 2ans d’enquête par un petit groupe de personnes déterminés. treize vidéos ont été diffusées à un rythme de une vidéo tous les 10jours. La première vidéo montrait un repas entre une directrice d’une clinique de planning familial aux USA qui négocie avec un acheteur des membres de bébés avortés pour un prix de 30$ à 100$ le membre, soit près de 500$ par foetus. La première vidéo a été vue plus de 3Millions de fois.
    • https://www.youtube.com/watch?v=jjxwVuozMnU
    • Troisième vidéo: Le langage est très perturbant-choquant (ainsi que dans la 4ième vidéo). Tous les détails sur les avortements qui ne sont faits plus pour « protéger » la maman, mais pour que les bébés naissent vinant avant de les disséquer coeur battant, pour les vendre membre par membre à des intermédiaires. Ces sociétés intermédiaires les revendent à des universités et à des laboratoires pharmaceutiques. «  A StemExpress supervisor “gave me the scissors and told me that I had to cut down the middle of the face. And I can’t even describe what that feels like »
      https://www.youtube.com/watch?v=Xw2xi9mhmuo
    • Bien que la plupart des articles de la presse sont pro-avortement inconditionnelle. Les détails du traffic des organes de bébé ont choqué l’opinion public aux USA. 
      http://www.washingtontimes.com/news/2015/aug/19/planned-parenthood-kept-aborted-babies-alive-to-ha/?page=all
    • On pourrait se demander si les journalistes en France et en Belgique ont encore un coeur, ont-il encore du courage? sont-ils encore capable de faire leur travail d’information? Si on fait parler les statistiques alors la réponse est Non. En Belgique aucune couverture sur ce sujet, hormis deux dépêches de l’AFP, copiées sans commentaire. En France: un article par journal, principalement pour dire qu'une indemnisation, ce n'est pas de vente d’organe, il n’y pas de problème...
    • Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, un très bon résumé des 5 premières vidéos
      http://www.ieb-eib.org/fr/bulletins/etats-unis-trafic-dorganes-de-ftus-avortes-au-planning-familial-international-336.html
     
     
    • House approves #HR3504 (Born-Alive Abortion Survivors Protection Act) by vote of 248-177. Le Sénat bloquera dans un deuxième temps la fin des subsides du planning familial de 500M$/an. Sachant que tous les candidats démocrates au Sénat récupèrent de manière indirecte 1M$ pour leur campagne électoral tous les 4 ans. Tandis que le candidat démocrate à l’élection présidentiel lui est soutenu à hauteur de 20M$ tous les 4 ans...
    • Carly Fiorina (ex CEO de HP), est candidate à la primaire Républicaine, elle s'est fait connaitre dans la course à la maison blanche notamment en faisant la promesse de stopper tout subside au planning familial (500M$/an). Cette proposition a été reprise par la plupart des candidats Républicains. Hilary Clinton a répondu que l'indemnisation pour les membres de foetus "moissonnés" était légal car ce n'était pas une rémunération...
      http://www.newsjs.com/us/fetus-harvesting/
  • Un synode pour relancer la question d’un clergé marié dans l’Eglise latine ?

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    Et ouvrir une brèche par laquelle l’exception devienne ensuite la règle ?  Nous en avons déjà parlé. Voici quelques précisions: les allemands sont, encore une fois, à la manœuvre. Après l’agitation confuse de deux assemblées synodales sur la question de l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle, soulevée par le cardinal Kasper à l’instigation du pape, un autre pétard pourrait être lancé maintenant dans l’hémicycle : doter l’Eglise latine de prêtres mariés. Celle-ci manquerait-elle à ce point de sujets plus fondamentaux de préoccupation? Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister  (JPSC). Extraits :     


    "ROME, le 12 janvier 2016 – Un échange de lettres, un entretien, et une innovation qui est déjà devenue une loi confirment que le pape François a la volonté de développer dans l’Église catholique la présence d’un clergé marié, comme www.chiesa l’indiquait déjà par avance dans cet article :

    > Le prochain synode est déjà en chantier. Sur les prêtres mariés (9.12.2015)

    L’échange de lettres a eu lieu à l’initiative d’un théologien allemand de premier plan, Wunibald Müller, âgé de 65 ans. Au mois de décembre 2013, il a écrit au pape une lettre ouverte, dont le site officiel de la conférence des évêques d’Allemagne s’est largement fait l’écho, sous le titre “Pape François, ouvrez la porte”, pour lui demander de supprimer l’obligation du célibat pour les prêtres.

    Müller n’est pas le premier venu. Psychologue et écrivain prolifique, il a fondé et dirige, à l’abbaye bénédictine de Münsterschwarzach, dans le diocèse de Würzburg, la “Recollectio-Haus”, dont l’activité consiste à aider les prêtres et religieux qui traversent une crise existentielle. Elle est également financée par sept autres diocèses (Augsbourg, Fribourg, Limburg, Mayence, Munich-Freising, Paderborn, Rottenburg-Stuttgart) et elle a comme assistant spirituel Anselm Grün, le bénédictin le plus lu non seulement en Allemagne mais dans le monde.

    L'orientation de Müller apparaît clairement dans les titres de son mémoire de maîtrise et de sa thèse de doctorat : "Le prêtre comme guide spirituel des personnes homosexuelles" et “L’homosexualité, un défi pour la théologie et pour le soin des âmes”.

    N’ayant pas reçu de réponse à sa première lettre, Müller est revenu à la charge au mois d’avril 2014  : il a de nouveau écrit à Jorge Mario Bergoglio. Et, presque vingt mois plus tard, le pape lui a enfin répondu.

    Le 25 novembre dernier, la "Katholische Nachrichten-Agentur", l’agence de presse des évêques allemands, a fait état de la correspondance et des signes d’"ouverture" venus du pape. Et, le 4 janvier, le quotidien allemand "Süddeutsche Zeitung" a interviewé Müller et lui a demandé des informations plus détaillées :

    Q. – Vous avez écrit une lettre au pape François.

    R. – J’ai demandé un assouplissement du célibat. Il devrait y avoir des prêtres mariés comme il y a des prêtres célibataires, des homosexuels comme il y a des hétérosexuels.

    Q. – Et quelle a été sa réponse ?

    R. – François m’a remercié de mes réflexions, ce qui m’a fait grand plaisir. Il dit que mes propositions ne peuvent pas être réalisées au niveau de l’Église universelle, mais je pense qu’il n’exclut pas que des solutions soient mises en œuvre au niveau régional. François a déjà demandé à l’évêque brésilien Erwin Kräutler de vérifier si, dans son diocèse, il y aurait des hommes mariés, à l’expérience éprouvée, qui pourraient être ordonnés prêtres. Le pape cherche des domaines dans lesquels il pourrait effectuer un changement qui pourra par la suite développer une dynamique propre.

    Erwin Kräutler , évêque démissionnaire, pour raisons de santé, de l'immense prélature amazonienne de Xingu, reste néanmoins très actif en tant que secrétaire de la commission épiscopale pour l’Amazonie. C’est justement cet évêque brésilien qui, quelques jours avant Noël, a eu avec le pape François un énième entretien, qui a porté précisément sur l'éventuel recours à un clergé marié, dans les territoires dramatiquement dépourvus de clergé célibataire.

    Radio Vatican a fait connaître cet entretien entre lui et le pape par le biais d’une interview que Kräutler lui a accordée le 22 décembre :

    Q. – Que vous a dit le pape à propos des communautés qui ne disposent pas d’un prêtre qui célèbre l'eucharistie ?

    R. – Il m’a dit qu’il faut que nous fassions des propositions concrètes. Y compris des propositions téméraires, audacieuses. Il m’a dit que nous devons avoir le courage de parler. Il ne prendra pas d’initiative tout seul, mais en ayant écouté les gens. Il veut qu’un consensus se crée et que l’on commence dans quelques régions avec des essais dont le but sera que les gens puissent célébrer l’eucharistie. Lorsqu’on lit l’exhortation apostolique “Dies Domini” de Jean-Paul II, on constate qu’elle affirme très clairement qu’il n’y a pas de communauté chrétienne sans réunion autour de l’autel. Dès lors la volonté de Dieu est que nous ouvrions des voies afin que cela se produise. Quant à savoir ce que seront ces voies, une commission y travaille déjà au Brésil.

    Q. – Alors que faut-il attendre du pontificat de François à ce sujet ?

    R. – Un changement. D’ailleurs, nous en sommes déjà en train de changer. Je crois que nous avons déjà atteint un point de non retour. Même le prochain pape, ou celui qui viendra après lui, ne pourra pas revenir en arrière par rapport à ce qu’est François et à ce qu’il est en train de faire aujourd’hui.[…]

    La question de l'ordination sacerdotale d’hommes mariés, "dans des cas particuliers et en raison de nécessités pastorales", a déjà été examinée par un synode, celui de 1971, qui avait pour thème "Le sacerdoce ministériel et la justice dans le monde".

    Cette hypothèse fut mise au vote en compétition avec une autre, qui maintenait le célibat pour tout le clergé latin, sans exceptions.

    Et c’est la seconde hypothèse qui l’emporta, par 107 voix contre 87.

    Depuis cette date, 45 années ont passé et le pape François considère évidemment que le moment est venu de réexaminer la question et d’ouvrir un passage au clergé marié, en commençant par certaines régions d'Amérique latine qui sont particulièrement touchées par la pénurie de prêtres.

    Sans drames. Parce qu’il s’agit – dit-il – d’"une question de discipline, pas de foi".
     

    Tout l’article ici : Prêtres mariés. L'axe Allemagne-Brésil

  • Bientôt la création d'embryons génétiquement modifiés ?

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    La société accélère ses dérives eugéniques.

    Les plus hautes autorités scientifiques de la Grandre Bretagne se posent la questions d’accepter que des chercheurs utilisent des embryons surnuméraires (abandonnés par leur parent). Ces embryons (porteurs de tous les attributs d’un enfant) seront décongelés, manipulés génétiquement, puis ils seront ramenés dans le temps présents pour 2 semaines avant d’être abandonnés à leur mort naturelle.

    La science sans conscience n’est que ruine de l’âme et de notre humanité. Nous n’avons rien appris de l’histoire?

    VERS LA CRÉATION D'EMBRYONS HUMAINS GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS ? 

    de la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    Les premiers embryons humains génétiquement modifiés pourraient être créés en Grande-Bretagne d’ici quelques semaines. Les scientifiques du Francis Crick Institute in London en ont formulé la demande en septembre dernier (cf. La Grande Bretagne autorisera-t-elle la manipulation génétique d’embryons ?).

    Aujourd’hui, la Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA), autorité britannique de la fertilisation humaine et de l’embryologie, se réunit pour discuter de l’octroi d’une possible licence afin que le génome d’embryons « surnuméraires » conçus lors d’une FIV soit édité et utilisé à de fins de recherches. La validation finale de l’autorisation devrait être annoncée courant janvier.

    Si la proposition du Francis Crick Institute était approuvée, l’embryon transgénique créé ne pourrait  ni vivre au-delà de quatorze jours, ni être implanté in utero. Cependant, les chercheurs espèrent que leur travail aboutira un jour à la naissance du premier bébé génétiquement modifié.

    Pour David King, directeur du groupe Human Genetic Alert, opposé à toute édition du génome, il s’agit « de la première étape d’un chemin que les scientifiques ont pavé vers la légalisation de bébés génétiquement modifiés ».

    Sources: The Independent (13/01/2016) - Science (13/01/2016)

  • 10 extraits à retenir du livre-entretien du pape intitulé "Le nom de Dieu est miséricorde"

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    Source : i.media :

    “Le nom de Dieu est miséricorde“ : les 10 extraits à retenir du livre-entretien du pape François

    S’il ne contient pas de grandes révélations, le livre d’entretiens entre le pape François et le vaticaniste italien Andrea Tornielli publié à travers le monde à compter du 12 janvier 2016 est un guide idéal pour vivre le Jubilé de la miséricorde. Le nom de Dieu est miséricorde (éditions Robert Laffont et Presses de la Renaissance) permet d’approfondir l’intime conviction de ce pape pasteur d’une Eglise qu’il veut toujours plus au contact des pécheurs. Une Eglise “en sortie“, comme il l’aime à le répéter, tel un véritable “hôpital de campagne“ pour aider ceux qui tombent à se relever. Voici 10 extraits significatifs de cet ouvrage qui sort dans plus de 80 pays.


    La place centrale de la miséricorde
    La miséricorde, qui représente pour moi le message le plus important de Jésus, a pris, peu à peu, une place de plus en plus centrale dans ma vie de prêtre ; elle est le fruit de mon expérience de confesseur, de toutes les expériences, belles et positives, que j’ai connues.

    D’où vient le Jubilé de la miséricorde ?
    Avant d’arriver ici, quand je vivais à Buenos Aires, j’ai participé à une table ronde avec des théologiens, et elle est restée gravée dans ma mémoire : nous nous demandions ce que pouvait faire le pape pour être plus proche des gens, face à une multitude de problèmes qui semblaient insolubles. L’un des participants a répondu : “Un jubilé du pardon“. Cette phrase m’a beaucoup marqué.

    Définition de la miséricorde
    La miséricorde, c’est l’attitude divine qui consiste à ouvrir les bras, c’est Dieu qui Se donne et qui accueille, qui Se penche pour pardonner. Jésus a dit qu’Il n’était pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs. Il n’est pas venu pour ceux qui sont en bonne santé, qui n’ont pas besoin d’un médecin, mais pour les malades. On peut donc dire que la miséricorde est la carte d’identité de notre Dieu.

    Conseil aux confesseurs
    Aux confesseurs, j’ai envie de dire : parlez, écoutez patiemment, dites avant tout, à ceux qui viennent vous voir, que Dieu les aime. Et si le confesseur ne peut pas absoudre, qu’il explique pourquoi, mais qu’il donne une bénédiction, quoi qu’il en soit, même sans absolution sacramentelle.

    La curiosité des confesseurs
    Un jour, j’ai entendu une femme, mariée depuis des années, dire qu’elle ne se confessait plus parce que, quand elle était une adolescente de treize, quatorze ans, le confesseur lui avait demandé où elle mettait les mains lorsqu’elle dormait. Il peut y avoir un excès de curiosité, surtout sur le plan sexuel. Ou une insistance qui pousse à expliciter des détails qui ne sont pas nécessaires. Il est bon que celui qui se confesse ait honte de son péché : la honte est une grâce à demander, c’est un facteur positif, parce qu’elle nous rend humbles. Mais dans le dialogue avec le confesseur, on a besoin d’être écouté, pas interrogé. C’est ce que je voulais dire en parlant des confessionnaux qui ne doivent jamais être des chambres de torture.

    Beaucoup pardonner
    J’ai toujours essayé de consacrer mon temps aux confessions, même quand j’étais évêque ou cardinal. Aujourd’hui, je confesse moins, mais il m’arrive encore de le faire. Parfois, j’aimerais pouvoir entrer dans une église et m’asseoir de nouveau devant un confessionnal. (…) En ce qui me concerne, quand j’ai confessé, j’ai toujours pensé à mes propres péchés, à mon besoin de miséricorde ; et donc, j’ai cherché à beaucoup pardonner.

    Les prisonniers
    J’ai une relation spéciale avec ceux qui vivent en prison, privés de leur liberté. J’ai toujours été très attaché à eux, justement à cause de la conscience que j’ai d’être un pécheur. Chaque fois que je franchis le seuil d’une prison, pour une célébration ou pour une visite, je me demande toujours : pourquoi eux et pas moi ? Je devrais être ici, je mériterais d’y être. Leurs chutes auraient pu être les miennes, je ne me sens pas meilleur que ceux qui sont en face de moi.

    Dire la vérité
    L’Eglise condamne le péché parce qu’elle doit dire la vérité : ceci est un péché. Mais en même temps, elle embrasse le pécheur qui se reconnaît tel, elle est proche de lui, elle lui parle dans l’infinie miséricorde de Dieu. Jésus a pardonné même à ceux qui L’ont crucifié et méprisé.

    Les homosexuels
    Avant tout, j’aime que l’on parle de “personnes homosexuelles“ : il y a d’abord la personne, dans son intégrité et sa dignité. Et la personne ne se définit pas seulement par sa tendance homosexuelle ; n’oublions pas que nous sommes tous des créatures aimées de Dieu, destinataires de Son amour infini. Je préfère que les personnes homosexuelles viennent se confesser, qu’elles restent proches du Seigneur, que nous puissions prier ensemble. On peut leur conseiller la prière, la bonne volonté, leur indiquer le chemin, les accompagner.

    Les docteurs de la loi
    Dès que quelqu’un se sent un peu plus sûr de lui, il commence à s’emparer de facultés qui ne sont pas les siennes, mais celles du Seigneur. (…) Et si quelqu’un est un ministre de Dieu, il finit par se croire différent du peuple, propriétaire de la doctrine, détenteur d’un pouvoir, fermé aux surprises de Dieu. La “dégradation de l’étonnement“ est une expression qui me parle particulièrement. Parfois, je me suis surpris à penser qu’une bonne glissade ferait du bien à certains personnages si rigides, car ainsi, en se reconnaissant pécheurs, ils rencontreraient Jésus.