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  • Pour Noël, le chemin que nous vous souhaitons

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    adorazione dei pastori | La Nativité italienne

    Niccolò di Pietro Gerini, Adoration des bergers, 1383.

    "... Nous vivons dans les réflexions, dans les affaires et dans les occupations qui nous absorbent entièrement et depuis lesquelles le chemin vers la crèche est très long.

    De multiples manières, Dieu doit sans cesse nous pousser et nous aider, afin que nous puissions sortir de l’enchevêtrement de nos pensées et de nos engagements et trouver le chemin qui va vers Lui.

    Mais pour tous, il y a un chemin. Pour tous, le Seigneur dispose des signes adaptés à chacun. Il nous appelle tous, pour que nous aussi puissions dire: Allons, «traversons», allons jusqu’à Bethléem – vers ce Dieu, qui est venu à notre rencontre.

    Oui, Dieu s’est mis en chemin vers nous. De nous-mêmes, nous ne pourrions le rejoindre. Le chemin dépasse nos forces. Mais Dieu est descendu. Il vient à notre rencontre. Il a parcouru la plus grande partie du chemin. Maintenant, il nous demande: Venez et voyez combien je vous aime."

    (Benoît XVI, homélie de la messe de minuit, 24 décembre 2009.)

    L'équipe de Belgicatho vous souhaite une belle et lumineuse fête de Noël

  • "Dormi Jesu" : un beau cadeau de la famille Lefèvre

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    MERCI DE VOTRE SOUTIEN POUR LA FRANCE A UN INCROYABLE TALENT

    Pour continuer dans la lancée de la finale, un petit cadeau de remerciement : ce magnifique Noël venu tout droit de Norvège ! Une berceuse pour l'enfant Jésus

    Enregistré au printemps 2020

    Images tournées à l'Eglise ND de Versailles en novembre 2020

    Images de montagnes libres de droit....

    Également appelé Hymne du berceau de la Vierge, "Dormi, Jesu" est une pièce méditative inspirée de la musique chorale d'Europe de l'Est.

  • Messages et propositions pour Noël à défaut de pouvoir participer à la messe

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    Sur cathobel :

  • La lumière de Jésus illumine aussi ceux qui sont en prison (cardinal Pell)

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso (traduction de Diakonos.be) :

    Noël avec le cardinal Pell.  La lumière de Jésus illumine aussi ceux qui sont en prison

    La méditation de Noël qui va suivre a été offerte par le cardinal George Pell à Asia News, l’agence de l’Institut pontifical des missions étrangères dont le directeur, le Père Bernard Cervellera, est l’un de ses grands amis depuis des décennies.

    Asia News l’a publiée le 18 décembre et Settimo Cielo vous la propose ici avec son autorisation.

    Il y a un an, le cardinal Pell était enfermé dans une cellule de sécurité maximale de Melbourne, sans messe ni communion.  Un peu comme dans les icônes de la Nativité orientales qui représentent Jésus nouveau-né sinon dans une prison à tout le moins dans une grotte obscure comme un sépulcre et emmailloté comme dans un suaire.

    Settimo Cielo a d’ailleurs publié en primeur quelques pages de son journal de prison :

    > En avant-première. Le journal de prison du cardinal Pell

    A lui la parole, à la veille de la Nuit sainte.

    « Cette naissance vraiment miraculeuse »

    de George Pell

    Pendant toute cette année, le Covid-19 a répandu la maladie et la mort à travers le monde, quoique pas autant que certains craignaient.  La pandémie a bloqué les voyages internationaux et a porté un coup sévère aux activités commerciales.  Pour toutes ces raisons, cette année nous nous apprêtons à célébrer Noël dans une mauvaise période, même si cela pourrait être pire.  Nous ne sommes pas en proie à une guerre mondiale, il n’y a pas de grande pénurie et en plus, nous avons ces nouveaux vaccins qui nous promettent de ralentir la maladie et de la mettre sous contrôle.

    Cette année, les choses vont mieux pour moi.  Au milieu de cet isolement et de cette confusion, j’avance à contrecourant parce que Noël dernier, j’étais en prison à Melbourne (Australie) pour un crime sexuel que je n’avais pas commis.  Pendant les 404 jours que j’ai passés dans deux prisons, je n’ai jamais pu célébrer la messe ; je ne recevais la communion qu’une fois par semaine grâce à une religieuse merveilleuse, responsable de l’aumônerie catholique de la prison.  Je n’ai pas pu recevoir la communion le jour de Noël, qui avait cependant été rehaussé par un bon repas de Noël à l’anglaise, dinde et dessert aux prunes, et que j’ai pu souhaiter « Joyeux Noël » aux gardiens.

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  • Un pays où Noël n'existe pas

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    Du site Portes Ouvertes :

    Corée du Nord: le pays où Noël n’existe pas

    Il n’y a pas de Noël en Corée du Nord! La veillée du 24 décembre a été occultée et remplacée par une autre célébration: l’anniversaire de Kim Jong-suk, épouse du fondateur de la Corée du Nord, Kim Il-sung.

    La propagande, omniprésente en Corée du Nord

    Timothy Cho (pseudonyme) est un évadé nord-coréen qui est devenu chrétien. Il vit maintenant en Europe et, depuis qu’il a appris l’existence de Noël, le véritable cadeau de Dieu envoyant Jésus sur terre, c’est pour lui la plus grande fête de l’année. Mais à chaque Noël, il pense à ses frères et sœurs persécutés en Corée du Nord.
     
    Veillée de Noël détournée

    Timothy partage ses souvenirs du 24 décembre: «Les écoles, les universités, les usines et les institutions publiques doivent toutes observer l'anniversaire de Kim Jong-suk. J'avais l'habitude de participer dans mon école à une soirée de chants, semblables à des chants de Noël, pour célébrer son anniversaire. Pendant la journée, j'apportais aussi des fleurs à ses statues. Ce que je préférais ce jour-là, c'était de pouvoir rester à la maison et regarder des films, même si ce n'étaient que des films de propagande.» Cette célébration continue, bien que Kim Jong-suk soit décédée. Timothy ajoute :
     
    «Il n'était pas possible de célébrer Noël pendant ma vie en Corée du Nord. Je n'avais même pas entendu parler de Noël.»

    La volonté d’écarter le peuple nord-coréen de Noël est une action de propagande et la date anniversaire de Kim Jong-suk n’a pas été choisie au hasard. Il existe de nombreuses histoires qui la présentent comme un modèle de loyauté absolue envers Kim Il-sung.
     
    Quel Noël pour les chrétiens?

    On attend de chaque citoyen une loyauté infaillible envers la famille Kim. Or, les chrétiens nord-coréens reconnaissent une plus grande autorité que les Kim: Jésus. C'est pour cela que les chrétiens sont confrontés à une persécution aussi extrême.
     
    Si leurs célébrations secrètes de Noël sont découvertes, cela peut conduire à l'arrestation, l'emprisonnement, la torture et la mort de toute leur famille. Ils doivent garder Noël dans leur cœur. Malgré la persécution dont ils sont victimes, Dieu agit. Hea Woo, réfugiée nord-coréenne, raconte: «Alors que j’étais prisonnière d'un des pires camps d'internement, Dieu m’a inspirée par une vision un chant de Noël.» Voici ce chant:

     
    Ce Noël, nos frères et sœurs de Corée du Nord chuchoteront peut-être des hymnes et prieront dans un endroit caché, en lisant secrètement la Bible s'ils en ont une. Avec la crise alimentaire qui sévit dans le pays, il est difficile d'imaginer que les chrétiens aient une nourriture spéciale pour Noël. Cependant ils gardent espoir et ne prient pas seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs voisins, leurs amis, leurs collègues… Et même pour leurs oppresseurs, selon les paroles de Jésus: «Priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent.» Matthieu 5:44
  • "Défendez votre liberté !"

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    De Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron (source):

    "Défendez votre liberté !" Le Message de Noël de Monseigneur Aillet

    Ecoutez l'audio :

    A l’approche de Noël, c’est un monde épuisé qui s’offre à nos yeux. Epuisé en particulier par la gestion inédite d’une épidémie dont nous voyons se multiplier les conséquences désastreuses, d’ordre psychologique et spirituel, économique et social, directement liées aux mesures de confinement et aux nombreuses restrictions des libertés qui en découlent.

    Le climat d’anxiété qui pèse sur beaucoup, entretenu par un discours officiel volontiers alarmiste et culpabilisateur, révèle l’état actuel de l’humanité. Dépouillée de ces fausses sécurités qui lui donnaient une confiance excessive dans les progrès de la science et de la technique, elle apparaît plus que jamais fragilisée, dans une situation comparable à celle décrite par le livre de la Genèse, au soir de la chute, où Adam, entendant la voix du Seigneur Dieu dans le jardin, « Adam, où es-tu ? », répondit : « J’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché » (Gn 3, 9-10). 

    Et en effet, l’homme tend plus que jamais à se séparer de Dieu, son Créateur et Père : « A ce moment de notre histoire, comme l’écrivait Benoît XVI, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes, et tandis que s’éteint la lumière provenant de lui, l’humanité manque d’orientation et ses effets destructeurs se multiplient en son sein ». Les atteintes, pour raison sanitaire, « manifestement et gravement illégales » à la liberté de culte, dénoncées par le Conseil d’Etat, et le projet de loi pour renforcer les principes républicains, en vue de combattre le séparatisme islamiste, pourraient bien contribuer à restreindre un peu plus la liberté religieuse.

    En outre, l’homme est de plus en plus amputé de ses liens les plus naturels avec ses semblables. A l’éclatement de la famille, aux violences faites à l’enfant à naître, aux entorses à la filiation et aux multiples fractures qui déchirent le tissu social, s’ajoutent de nombreuses entraves à la liberté de réunion et de rassemblement, que viennent renforcer les mesures de distanciation physique et les gestes-barrières, conduisant à décourager les réunions familiales et amicales et à condamner un nombre croissant de personnes à l’isolement, voire à la solitude extrême. Quand les corps intermédiaires disparaissent, à commencer par la famille, première communauté naturelle et cellule de base de toute société humaine, l’individu se retrouve seul et démuni face à l’Etat, qui affiche une prétention exorbitante à régir la vie des citoyens dans les moindres détails ... jusqu’à limiter le nombre des convives pour le repas de Noël en famille ! Le principe de subsidiarité semble avoir volé en éclats et le principe de solidarité paraît quelque peu dénaturé : on prétend par exemple sauver des vies et des médecins ont été empêchés de soigner leurs patients ! 

    Le consentement des citoyens, qui se soumettent à des injonctions disproportionnées, ne laisse pas d’inquiéter. Comme s’ils étaient entraînés, par l’individualisme ambiant, érigé en modèle exclusif de vie sociale, à privilégier l’inclination naturelle à la conservation de leur être propre, dont la santé est en effet un facteur essentiel. Mais au détriment des autres inclinations qui révèlent les finalités plus hautes de la personne humaine : l’inclination à l’amitié, au-delà de l’utile, qui appelle des relations fondées dans la gratuité du don ; et l’inclination à la connaissance de la Vérité, en particulier sur Dieu, qui manifeste l’ouverture foncière de l’homme à la Transcendance, garantie de sa liberté.

    C’est alors que cette hymne adressée au Christ Rédempteur, au temps de l’Avent, prend tout son sens : « Tu as sauvé un monde épuisé, donnant aux pécheurs le remède ». C’est dans ce contexte de crise que nous accueillerons la naissance de Jésus à Noël. Dieu lui-même vient à notre secours et, comme dit le psalmiste : « Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants » (Ps 117, 8-9). 

    Dieu s’est fait petit enfant, pour ne pas nous effrayer. Depuis la crèche de Bethléem, il semble nous dire, comme aux heures les plus difficiles de l’histoire de son Peuple : « je suis Dieu, il n’en est pas d’autre » (Is 45, 21); et : « Confiance, c’est moi : n’ayez pas peur ! » (Mc 6, 50). Ne vous laissez pas gagner par la peur qui paralyse et empêche de prendre du recul pour évaluer la gravité de l’épidémie et de la hauteur pour discerner les vraies finalités de l’existence humaine. N’ayez pas peur de venir à Jésus ! Lui seul a les paroles de la vie éternelle. Avec lui, qui est toujours avec nous, nous ne craignons aucun mal : il ouvre devant nous, au cœur de nos plus lourdes épreuves, un chemin de lumière et de vie, d’espérance et d’amour. 

    Il est notre Sauveur et notre libérateur. Comme nous y exhortait de manière étonnamment prophétique le Pape saint Jean Paul II à Lourdes, le 15 août 2004 : « Soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous : la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, lui qui “nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres” (Ga 5, 1). Défendez votre liberté ! ». Demandez humblement à Jésus de vous libérer intérieurement de ce qui vous rend esclaves de vos penchants mauvais et de vos idoles. Et par tous les moyens légaux, unissez-vous pour défendre courageusement vos libertés fondamentales si menacées aujourd’hui.

    Résistez à la dispersion et à l’esprit de division : renforcez vos relations familiales, reconstituez vos liens de proximité et de solidarité pour agir de concert, « ne désertez pas vos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encouragez-vous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour du Seigneur » (He 10, 25).

    Venons à la crèche et supplions l’Enfant-Dieu de nous venir en aide. Prions avec confiance la Vierge Marie de nous porter secours.

    Saint et joyeux Noël !

        + Marc Aillet, Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

  • La catéchèse du pape à la veille de Noël : "le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous"

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    Du PAPE FRANÇOIS, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE à la Bibliothèque du palais apostolique le Mercredi 23 décembre 2020

    Catéchèse sur Noël

    Chers frères et sœurs, bonjour!

    Dans cette catéchèse, à la veille de Noël, je voudrais offrir quelques éléments de réflexion en préparation à la célébration de Noël. Dans la Liturgie de la Nuit retentira l’annonce de l’ange aux pasteurs: «Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe: vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche» (Lc 2,10-12).

    Imitant les pasteurs, nous aussi nous nous rendons spirituellement vers Bethléem, où Marie a donné le jour à l’Enfant dans une étable, «car – dit encore saint Luc – ils manquaient de place dans la salle» (2, 7). Noël est devenu une fête universelle, et même ceux qui ne croient pas perçoivent la fascination de cette célébration. Mais le chrétien sait que Noël est un événement décisif, un feu éternel que Dieu a allumé dans le monde, et qui ne peut pas être confondu avec les choses éphémères. Il est important que celui-ci ne se réduise pas à une fête uniquement sentimentale ou consumériste. Dimanche dernier, j’ai attiré l’attention sur ce problème, en soulignant que le consumérisme a pris Noël en otage. Non: Noël ne doit pas se réduire à une fête seulement sentimentale ou de consommation, riche de cadeaux et de vœux, mais pauvre de foi chrétienne, et également pauvre d’humanité. C’est pourquoi il est nécessaire de freiner une certaine mentalité mondaine, incapable de saisir le noyau incandescent de notre foi, qui est le suivant: «Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité» (Jn 1,14). Tel est le cœur de Noël ; c’est même la vérité de Noël, il n’y en a pas d’autre.

    Noël nous invite à réfléchir, d’une part, sur le caractère dramatique de l’histoire, dans laquelle les hommes, blessés par le péché, sont sans cesse à la recherche de vérité, à la recherche de miséricorde, à la recherche de rédemption; et, de l’autre, sur la bonté de Dieu, qui est venu à notre rencontre pour nous communiquer la Vérité qui sauve et nous rendre participants de son amitié et de sa vie. Et ce don de grâce, il est pure grâce, sans mérite de notre part. Il y a un Saint-Père qui dit: « Mais regardez de ce côté, de l’autre, par là: cherchez le mérite et vous ne trouverez rien d’autre que grâce». Tout est grâce, un don de grâce. Et ce don de grâce, nous le recevons à travers la simplicité et l’humanité de Noël, et il peut faire disparaître de nos cœurs et de nos esprits le pessimisme qui s’est aujourd’hui diffusé encore davantage à cause de la pandémie. Nous pouvons surmonter ce sens d’égarement inquiétant, ne pas nous laisser submerger par les défaites et par les échecs, dans la conscience retrouvée que cet Enfant humble et pauvre, caché et sans défense, est Dieu lui-même, qui s’est fait homme pour nous. Le Concile Vatican II, dans un passage célèbre de la Constitution sur l’Eglise dans le monde contemporain, nous dit que cet événement concerne chacun de nous: «Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché» (Const. past. Gaudium et spes, n. 22). Mais Jésus est né il y a deux mille ans et cela me concerne ? — Oui, cela concerne toi et moi, chacun de nous. Jésus est l’un de nous: Dieu, en Jésus, est l’un de nous.

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  • Les pièces grégoriennes de la Messe de Minuit avec les moines du Barroux

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    Du site d'Una Voce (France) :

    Nativité de Notre-Seigneur – 25 décembre – Messe de Minuit (Le Barroux )

    « Intr. Dóminus »Nativité de Notre-Seigneur - 25 décembre - Messe de Minuit (Le Barroux ♀)

    Nous vous proposons cette année la belle interprétations du chœur monastique de l’abbaye bénédictine de Notre-Dame de l’Annonciation du Barroux, tant pour les fichiers audio ci-dessus pour les choristes que pour l’émission complète avec les commentaires que vous pourrez entendre en cliquant sur le triangle du curseur qui suit. Le disque parut en 1992 sous le titre simple et évocateur : “Puer natus est”.

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  • Les Reines des Belges version RTBF

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    La RTBF s'est fendue de deux "soirées exceptionnelles" consacrées à l'histoire des reines de Belgique. Il s'agissait en fait de nous imposer une lecture féministe de ce parcours, émaillée d'interventions de spécialistes (ULBistes pour la plupart, dont l'ineffable Anne Morelli), et où la voix off du commentateur nous débitait tous les sacro-saints poncifs du politiquement et culturellement correct. Insupportable et irritant. Sur facebook, le commentaire que nous reproduisons ci-dessous s'attarde particulièrement sur la séquence consacrée à la reine Fabiola :

    "Je viens de regarder le documentaire de la RTBF sur Auvio "Les reines des belges", je me suis penchée davantage sur la reine Fabiola. Je ne vous cache pas que j'ai été très déçue de l'image qu'ils nous ont présenté de la reine avec des phrases chocs que je vais vous retranscrire, il y avait un côté très propagande à ce documentaire qui m'a beaucoup déçue.

    Je ne vais pas revenir sur tous les points mais sur ce qui m'a fait bondir. A un moment donné, on reproche au couple d'être trop simple, pas assez glamour, d'avoir supprimé certains fastes (comme les bals de la Cour,...), de ne pas être assez royal,... On explique que c'est inconcevable qu'ils aient supprimé des fastes et que ces fastes sont en place pour, soi disant, se différencier de la république. Je ne suis pas d'accord avec cette remarque. A mes yeux, il y a autant de fastes dans une république, il n'y a qu'à regarder des dîners officiels à l'Elysée et alors on suppose que c'était en raison de leurs convictions religieuses. Et si ce couple voulait vivre comme ça, sans fastes, sans glamour, sans luxe, sans bling-bling, je ne vois pas en quoi ce devrait être un problème, ça me les rend au contraire davantage sympatiques. Ils ne voulaient pas être des vedettes, des stars, ils s'en fichaient de leur image, de leur apparence. Ils ne voulaient pas paraître, ils voulaient être. Ils ne voulaient pas s'accomoder d'un mode de vie qui ne leur correspondait pas.

    On ose dire dans le documentaire qu'il n'y avait plus de fêtes, plus d'amusement durant leur règne. Je pense qu'il y a eu en 1976 les fêtes pour les 25 ans de règne du roi Baudouin, en 1980 pour les 150 ans de la Belgique, en 1985 pour les noces d'argent du roi et de la reine ou encore en 1990-1991 pour le double jubilé du roi (60 ans et 40 ans de règne). Il y avait des fêtes où justement la population pouvait se joindre, les gens étaient invités soit au château de Laeken ou au Palais royal de Bruxelles.

    Ce documentaire était une propagande féministe. On a évoqué l'évolution des femmes dans la société ( l'égalité des salaires pour un même travail, le droit des femmes pour ouvrir un compte en banque, le droit d'exercer les professions à la base destinées aux hommes,...). Ils ont osé faire passer la reine comme imperméable aux changements de la société et ils ont osé dire qu'elle creusait un fossé entre la monarchie et la population, et qui ne participait pas à l'évolution de la société, bref ils la présentent comme une femme effacée et pas beaucoup présente sur le terrain. Enfin, le roi Baudouin n'a pas signé la loi dépénalisant l'avortement donc pour eux Baudouin et Fabiola n'étaient pas féministes.

    Le documentaire n'a évoqué à aucun moment le combat du roi Baudouin contre la traite des êtres humains, le commerce sexuel des femmes, des réseaux de prostitution qui a été le dernier combat du roi, une victime de ces trafics a témoigné lors des funérailles du roi à l'invitation de la reine Fabiola. On n'a pas évoqué non plus l'engagement de la reine Fabiola, à la demande de son époux, en faveur des femmes rurales dans les pays en voie de developpement. Elle a pris la parole pour ces femmes, cela n'a pas été mentionné dans le documentaire. La reine Fabiola a été la première reine à embrasser publiquement une personne séropositive et ben cela n'a pas été évoqué non plus.

    Bref, le documentaire nous a fait passer cette reine pour une femme effacée, déconnectée de la réalité de la société (cela a été dit dans le documentaire), religieuse, sans gaieté. Le documentaire n'a pas évoqué le fait que cette reine avait de l'humour ( pomme en réponse aux menaces de mort), qu'elle était très bavarde, elle aimait discuter avec les gens et à tel point qu'elle prenait du retard sur le planning, qu'elle aimait la musique tout cela n'a pas été évoqué. Autre chose pour nous faire passer ce couple comme pas proche des gens (ce que veut nous faire dire le documentaire) les images lors du reportage n ont pas été choisies au hasard il n' y a aucune image du couple prendre des bains de foule (pourtant il y a quantité d'images à ce propos) mais on les voit surtout rien que tout les deux dans l'intimité pour nous faire passer cette image qu'ils étaient dans leur bulle, dans leur cocon.

    Et aussi, au moment d'évoquer la mort de la reine, on nous dit qu'elle était si peu accompagnée pour son dernier voyage. Je pense qu'ils n'ont pas beaucoup revu les images avant les funérailles et la file de personnes venues lui rendre un dernier hommage au Palais royal.

    Ce documentaire était très clairement orienté. Je trouve cela honteux de faire véhiculer des clichés et des idées reçues sur un couple hélas disparu et toujours regretté par les Belges. Ils étaient très populaires et aimés de la population. Et si on leur foutait la paix et que nous continuions à nous souvenir d'eux comme nous les avions vraiment connus."

  • Homélies de Benoît XVI pour la messe de minuit (2005 et 2006) (feuillets pour le temps du confinement)

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  • Un arrêt du Conseil d'Etat qui valide l'interdiction de fait du culte

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    Arrêt du Conseil d’Etat sur la liberté de culte (22 décembre)

    Les initiateurs de ce recours auquel belgicatho avait fait écho nous communiquent :

    Suite au recours introduit la semaine dernière (en même temps que 2 autres recours similaires), le Conseil d'Etat a rendu ce matin son arrêt, qui confirme l'interdiction de facto du culte par une limite de 15 participants aux cérémonies religieuses.

    "Il y avait trois recours en lice. Le nôtre (porté par le même groupe de jeunes complété de 3 prêtres catholiques et 3 prêtres orthodoxes roumains), un recours porté par une asbl et un prêtre de la fraternité St Pie X, et enfin un recours porté par un laïc et un prêtre catholique, un orthodoxe et un musulman. Notre recours était porté en langue néerlandaise, les deux autres en langue française.
     
    Les deux autres recours ont été rejetés sur "l'extrême urgence". Le Conseil argumente cependant également sur le fond, en estimant que les "moyens" invoqués ne sont pas "sérieux", ce qui revient en d'autres termes à rejeter notre argumentation. Pour notre recours par contre, le Conseil d'Etat ne statue pas sur "l'extrême urgence" et rejette uniquement les moyens.
     
    Ainsi, sur le premier moyen, la violation de la Constitution, le Conseil d'Etat se borne à constater que la situation est grave et que le gouvernement dispose d'un "large pouvoir d'appréciation" pour juger de telles restrictions. Le Conseil juge cette simple constatation suffisante pour ne pas répondre à nos arguments. Comme écrit dans notre communiqué (ci-dessous), c'est une justification très légère et un affaiblissement considérable et inquiétant de la liberté de culte, dont le gouvernement semble désormais libre de disposer. C'est également en contraste assez net avec la propre jurisprudence du Conseil d’État d'il y a deux semaines.
     
    Sur le deuxième moyen, une violation du principe d'égalité, le Conseil estime que la situation d'une cérémonie religieuse n'est pas comparable aux autres situations jouissant de meilleures conditions. Ainsi, le culte est une activité collective, tandis que le shopping est une activité exercée individuellement. Le risque d'attroupement est donc moindre dans ce dernier cas. Ensuite, si les manifestions statiques de 100 personnes en plein air sont bien autorisées, elles ne le sont qu'au cas par cas et non de manière régulière comme la messe dominicale. Le conseil juge que le principe d'égalité n'est pas conséquent pas violé.
     
    Pour répondre à une question qu'on nous pose souvent, le Conseil n'a pas pris argument de l'accord entre les évêques et le gouvernement pour rejeter notre recours. C'est bien le cas par contre des autres recours. On peut en déduire que ledit accord a sans doute affaibli la position des requérants, mais n'a probablement pas non plus influencé décisivement le résultat de la procédure."

    Réaction des requérants : Le Conseil d’Etat valide l’interdiction de fait du culte !

    Notre groupe de jeunes catholiques a porté un premier recours infructueux en mai 2020. C’est ce même groupe, élargi à six prêtres catholiques et orthodoxes roumains, qui a introduit la semaine dernière un nouveau recours, rejeté une nouvelle fois, auprès du Conseil d’Etat (Arrêt 249.315), en même temps que 2 autres recours.

    Les requérants prennent note et regrettent l'arrêt du Conseil d'Etat validant l'interdiction de fait du culte.

    Nous sommes doublement déçus de cet arrêt. Tout d'abord de ne pouvoir jouir de notre droit constitutionnel à la liberté de culte, en particulier pour la fête de Noël. Alors qu'une chaîne de grands magasins peut accueillir plus de 2000 personnes en ses murs pour les courses de Noël, la basilique de Koekelberg - un des plus grands édifices religieux du monde - ne pourra en accueillir qu'une quinzaine pour célébrer la naissance du Christ. Par son arrêt, le Conseil d’État consacre ainsi douloureusement la transformation de Noël en une fête consumériste, dont le (bon) sens a disparu.

    Autoriser une assistance proportionnelle à la surface de l’édifice ou en plein air aurait pourtant permis à chacun d’exercer sa foi sans mettre en danger qui que ce soit.

    Ensuite, en tant que citoyens, nous ne pouvons qu'être inquiets du peu de cas que fait le pouvoir exécutif des libertés constitutionnelles, en particulier de la liberté de culte. Le gouvernement ne peut contourner ces droits en décrétant une mesure aussi vexatoire et ridicule que la limite de 15 personnes, qui équivaut à une interdiction de fait du culte et s’applique en dépit de tout bon sens à nos chapelles comme à nos vastes cathédrales.

    Dans son arrêt, le Conseil d’État omet tout simplement de répondre à nos arguments selon lesquels la Constitution a été violée, et reconnaît au gouvernement "une large marge d’appréciation" pour apprécier la nécessité ou non de restreindre sévèrement la liberté de culte. Ce faisant, le Conseil affaiblit considérablement la liberté de culte et se dérobe à sa responsabilité de contrôler juridiquement l'intrusion excessive de l'exécutif dans les libertés publiques.

    C'est une grave évolution de la protection des droits des personnes, dont chaque citoyen de ce pays devrait s'inquiéter.

  • Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

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    Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

    Vincent Piessevaux a lancé cette pétition adressée à Cour Constitutionnelle

    La loi du 15 mars 2020 modifiant la loi euthanasie du 28 mai 2002 ne tient qu'en quelques paragraphes mais elle vise en réalité à opérer une transformation profonde de la société belge. 

    Ainsi, l'article 3, 1° de la loi oblige tous les hôpitaux et maisons de repos, même privés, à accepter que l'euthanasie puisse être pratiquée en leurs murs.

    Quant à l'article 3, 3°, il oblige tout médecin qui refuse de pratiquer une euthanasie, que ce soit pour des motifs de conscience ou médicaux, à fournir à son patient les coordonnées d'un centre spécialisé en matière de droit à l'euthanasie.

    Si l'objectif de la loi est clairement de faciliter encore davantage l'euthanasie, il est aussi de contraindre à l’inaction et au mutisme ceux qui considèrent que l'euthanasie n’est pas moralement acceptable.

    Elle constitue une atteinte très inquiétante à la liberté de conscience, et donc au pluralisme.

    Le recours invoque notamment une violation de l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme qui garantit la liberté de conscience, ainsi que de l'article 11 de la Constitution belge selon lequel le législateur est tenu de garantir les droits et libertés des minorités idéologiques et philosophiques.

    Soutenez notre recours en annulation devant la Cour Constitutionnelle qui vise à sauvegarder le pluralisme dans notre pays !