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  • « Enjeux bioéthiques en Belgique : où en sommes-nous ? » : un webinaire de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Webinaire IEB - "Enjeux bioéthiques en Belgique : où en sommes-nous ?"

    17/12/2020

    En ce début d'année 2021, l'Institut Européen de Bioéthique vous propose une conférence en ligne :

    « Enjeux bioéthiques en Belgique : où en sommes-nous ? »

    Qu'est-ce que la procréation médicalement assistée, et comment est-elle pratiquée chez nous ?

    Où en sont les discussions parlementaires sur l'extension de l'avortement ?

    La gestation par autrui est-elle autorisée et pratiquée en Belgique?

    Que penser des opérations transgenres chez les mineurs ?

    L'euthanasie, où en sommes-nous et où allons-nous ?

    Profitez de ce webinaire, gratuit et ouvert à tous, pour vous former et faire le point sur l'agenda bioéthique belge.

    Rendez-vous le 7 janvier sur Zoom, de 20h à 21h30.

    Inscription obligatoire via http://bit.ly/3r5OXqS

  • Arlon : une célébration en "drive-in" pour Noël

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    De Vatican News :

    Une messe drive-in à Arlon pour Noël

    Combiner respect des règles sanitaires anti-covid et volonté d'offrir la communion aux fidèles à Noël : la paroisse Saint-Martin d'Arlon, en Belgique, a décidé d'organiser une célébration «drive-in» pour permettre au plus grand nombre possible de personnes d'assister à la messe du 24 décembre.

    Ce n'est certes pas une nouveauté, mais pour une messe de Noël c'est sans doute une première, en tout cas en Belgique. Les autorités limitent à quinze personnes le nombre de fidèles pouvant assister à la messe à cause de la pandémie de covid-19, ce qui est très peu. L'équipe pastorale de Saint-Martin, à Arlon propose donc une célébration de Noël en mode «drive-in» accueillant sur un parking un maximum de deux cents véhicules, comme l'indique Cathobel.

    Vitres fermées, les occupants des voitures écouteront la messe à la radio à 18h. Le doyen Pascal Roger célébrera la messe sur une estrade ou une remorque de camion face aux véhicules stationnés. La communion sera donnée aux fidèles par la vitre précise le portail de l'épiscopat belge. Son prévus également pour animer l'office, des choristes et des musiciens, ainsi qu'une crèche vivante.

    Une messe exceptionnelle

    «Quand on suit la messe à la télévision, même si on est en communion avec les autres, nous sommes tout seul. Or dans les célébrations chrétiennes, c’est quand même important de vivre quelque chose ensemble. La communauté est rassemblée. C’est ce qu’on a recherché en organisant cette messe,» souligne Karine Burnotte, assistante paroissiale, citée par Cathobel.

    Si cette célébration n'est pas une première, l'expérience ayant été menée en France au mois de mai et aux États-Unis, elle ne sera pas répétée à Arlon en raison de la lourdeur de l'organisation. Mais cela permettra aux paroissiens de Saint-Martin de célébrer la venue du Seigneur tous ensemble mais à distance. 

  • "Dieu existe, je l'ai rencontré"

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    De KTO :

    Jean-Marie Twanbazemungu "Dieu existe, je l’ai rencontré"

    15/12/2020

    Né dans une famille catholique pratiquante et une maman très fervente, le rwandais Jean-Marie Twanbazemungu se plonge dans la Bible à 12 ans et la lit de bout en bout. Il y découvre des histoires d’hommes, des vies proches de la sienne. Plus grand, à la lecture du Nouveau Testament, il aspire à vivre lui aussi auprès du Christ. Mais un jour, son père se fait assassiner pour des questions d’héritage. Où est le Dieu vengeur ? Comment peut-il me demander de pardonner ? Le jeune homme ne trouve plus le sommeil. La tristesse grandit en lui et il s’éloigne de Dieu. A ce moment, Dieu lui fait signe... Enregistré en février 2020 au Forum d’Hiver à Paray-le-Monial (Bourgogne).

  • Les prêtres belges pourraient offrir l'Eucharistie à 60 personnes le jour de Noël, mais le feront-ils ?

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    4 X 15 = 60...

    Du site Aleteia.org :

    Les prêtres autorisés à célébrer jusqu’à quatre messes le jour de Noël

    I.Media17/12/20

    La Congrégation pour le culte divin accorde une dérogation exceptionnelle afin de permettre aux prêtres de célébrer jusqu’à quatre messes le jour de Noël en raison du contexte sanitaire.

    Pour faciliter la participation des fidèles aux messes en temps de pandémie, la Congrégation pour le culte divin accorde une dérogation exceptionnelle dans un décret, signé par son Préfet, le cardinal Robert Sarah, et son secrétaire, l’archevêque Mgr Arthur Roche, et publié le 16 décembre 2020 sur le site de la Congrégation. Rédigé en latin, le décret autorise notamment la célébration par un même prêtre de quatre messes le jour de Noël.

    Dans le décret publié par la Congrégation pour le culte divin, le cardinal Sarah prend acte de la situation difficile « déclenchée par la propagation mondiale de la pandémie ». Alors que plusieurs pays, comme la France, maintiennent des restrictions concernant le nombre de participants aux messes, la Congrégation s’assure par ce décret que les chrétiens pourront se joindre aux célébrations lors des solennités de Noël.

    Une dérogation valable pour l’Épiphanie

    Ainsi, la Congrégation déclare qu’il sera permis cette année, « pendant la période de Noël, de célébrer quatre messes » le jour de Noël (25 décembre), le jour de Marie Très Sainte Mère de Dieu (1er janvier) et le jour de l’Épiphanie (6 janvier). Cette dérogation s’adresse aux « prêtres résidant dans leur diocèse, chaque fois qu’ils le jugeront nécessaire pour le bien des fidèles », lit-on encore dans le décret.

    Pour légitimer sa décision, le cardinal Sarah mentionne le canon 951 du code de Droit canonique qui établit qu’en cas de pénurie de prêtres l’évêque peut accorder que « les prêtres célèbrent deux fois par jour et également, si la nécessité pastorale l’exige, trois fois les dimanches et les jours saints d’obligation ». Le haut prélat étend exceptionnellement ce canon à quatre messes.

  • Le nouvel archevêque de Lyon : "Nous ne sommes pas là pour gérer la fermeture de l’usine mais pour annoncer le Christ qui vient sauver le monde !"

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    Du site de Famille Chrétienne :

    16 décembre 2020

    Mgr Olivier de Germay à Lyon : "Je ne sais pas ce qui m’attend"

    Olivier de Germay, nouvel archevêque de Lyon en remplacement de Philippe  Barbarin

    À vue humaine, cela peut paraître fou. Mais le jour de mon ordination, j’ai remis ma vie dans les mains du Seigneur. J’ai choisi de me laisser guider par lui, d’être disponible pour la mission. En 2012, lorsque le nonce m’a dit que le Pape m’avait nommé évêque de Corse, j’ai dit oui tout de suite. Cette année, en rencontrant le nonce, j’étais dans le même état d’esprit. Mais j’avoue avoir été tellement surpris de sa demande, que j’ai mis 24 heures avant de donner ma réponse. Je ne sais pas ce qui m’attend. Des épreuves ou de grandes joies ? L’important c’est de faire la volonté du Seigneur.

    En devenant Primat des Gaules, c’est une histoire et une tradition dont vous allez hériter, dans quelle démarche vous inscrivez-vous ?

    Le christianisme à Lyon est très ancien. S’inscrire dans cette tradition est un honneur ; c’est aussi une responsabilité qui m’impressionne. J’essaierai de me laisser guider par l’Esprit Saint, lui qui fait toutes choses nouvelles !

    Et peut-être aussi par Saint Irénée ? Le connaissez-vous et vous inspire-t-il ?

    J’ai lu des choses sur saint Pothin et les premiers martyrs de Lyon. Je découvre effectivement la vie de saint Irénée, en particulier grâce à une BD ! Son combat contre les gnoses est finalement plutôt d’actualité. Aujourd’hui encore il existe cette tentation de vouloir tout expliquer par une simple connaissance humaine. La science est parfois considérée comme la seule source de vérité, la seule connaissance digne de foi…

    Le Primat des Gaules a une responsabilité spirituelle nationale. Vous y avez songé ?

    Cela me met la pression ! (rire) Honnêtement il s’agit plus d’un titre honorifique qu’autre chose. Ma priorité sera de me consacrer au diocèse de Lyon. J’aurai également des responsabilités au niveau de la province ecclésiastique. Pour le reste, on verra…

    Avez-vous rencontré votre prédécesseur le cardinal Barbarin ?

    Je l’ai bien entendu rencontré. Mgr Barbarin m’a parlé avec passion du diocèse de Lyon. On sent qu’il s’est beaucoup investi dans cette mission. Nous avons évoqué un certain nombre de dossiers en cours. J’ai été impressionné par le dynamisme de ce diocèse ! Je pense par exemple à la pastorale des jeunes, aux initiatives en faveur des plus pauvres, aux missions d’évangélisation, aux entretiens de Valpré, etc. On ne peut évidemment pas réduire l’épiscopat du cardinal Barbarin aux affaires douloureuses qui ont eu lieu ces dernières années, même si c’est une réalité à prendre en compte.

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  • Qui est la famille Lefèvre qui a remporté "La France a un incroyable talent" ?

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Qui est la famille Lefèvre, gagnante de La France a un incroyable talent ? Grande gagnante de l'édition 2020 de l'émission La France a un incroyable talent, la famille Lefèvre vit depuis quelques semaines un rêve éveillé. Après avoir fait vibrer la France avec ses chants lyriques et sacrés, elle nous livre les secrets de son succès en vidéo.

    D'où vient l'incroyable talent de la famille Lefèvre ?

  • Une messe de Noël au drive-in

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    De Vatican News (en) :

    L'évêque néerlandais célébrera la messe de la veille de Noël au drive-in

    Un évêque catholique néerlandais met tout en œuvre pour rendre les célébrations de Noël joyeuses et engageantes pour les fidèles, malgré les restrictions strictes de Covid-19.

    La créativité est essentielle en cette période de fêtes de fin d'année, car les couvre-feux, les fermetures, les restrictions de voyage et les autres mesures prises par les gouvernements du monde entier pour freiner la propagation de Covid-19 pourraient mettre un véritable frein aux célébrations de Noël.

    Les citoyens néerlandais, par exemple, viennent d'entrer dans une deuxième période de confinement sévère d'au moins cinq semaines, les familles étant priées de ne pas accueillir plus de deux visiteurs de plus de 13 ans, bien qu'une exception soit faite pour trois jours autour de Noël où elles peuvent en accueillir trois.

    Pour les croyants, la plus triste réalité est de ne pas pouvoir célébrer la naissance du Christ avec les services traditionnels de chant et les merveilleuses messes de minuit et du jour de Noël parce que le chant n'est pas autorisé et parce que le nombre de fidèles autorisés à l'intérieur des églises est si limité. 

    Drive-in

    Ainsi, dans un effort créatif pour permettre aux familles de célébrer ensemble, et de manière digne, l'évêque de Roermond, Harrie Smeets, a décidé de présider la messe de la veille de Noël le 24 décembre lors d'un "Drive-in"

    Le lieu de réunion est la ville de Landgraaf, dans le sud des Pays-Bas. Il a choisi un grand site normalement dédié aux festivals de musique pour permettre au plus grand nombre de personnes possible d'assister à la messe ce soir-là. Le diocèse révèle que les 500 places de parking disponibles sont déjà épuisées.

    Un communiqué du diocèse informe les fidèles qu'ils pourront suivre la messe depuis l'intérieur de leur voiture grâce à deux méga-écrans installés sur le podium et à un autoradio qui en assure l'écoute. Il leur est demandé de rester dans leur véhicule pendant toute la durée de la Messe et seules les personnes d'un même foyer sont autorisées à monter dans chaque voiture. Malgré cela, des règles de sécurité strictes sont en place : aucune communion n'est donnée, pour s'assurer qu'il n'y aura aucun contact entre les personnes dans les voitures et celles à l'extérieur.

    Le communiqué précise également que pendant la messe, les lumières et le moteur de la voiture doivent être éteints, ce qui signifie que pour la plupart des voitures, le chauffage sera également coupé, et il est donc conseillé aux participants de s'habiller en conséquence.
    Aider les fidèles à célébrer
    Les nombreuses personnes qui n'ont pas pu s'inscrire pourront suivre la messe à la télévision sur une chaîne locale.

    En ce qui concerne les mesures dans les autres lieux de culte physiques, celles-ci restent inchangées, avec un maximum de trente personnes présentes, et toujours dans le strict respect des protocoles sanitaires.

    Pour aider les fidèles à célébrer un Noël différent, la Conférence épiscopale néerlandaise a lancé un site web pour la période de l'Avent (www.Vierkerstmis.nl) où il est possible de rechercher la paroisse la plus proche, de réserver une place à la messe ou de suivre la cérémonie en streaming. 

    Le site propose également des livrets liturgiques pour les dimanches de l'Avent et le message vidéo des évêques néerlandais pour Noël.

  • Transgenre : un phénomène de mode ?

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    De la revue de presse de l'Homme Nouveau :

    Transgenre, un effet de mode ?

    Aux États-Unis, la pression de l’entourage et des réseaux sociaux, ainsi que le militantisme, poussent des jeunes filles à vouloir changer de sexe. Pour le Figaro (16 décembre), Eugénie Bastié a réalisé un entretien avec Abigail Shrier qui vient de publier une enquête à ce sujet. Extraits.

    Le phénomène de contagion sociale fait référence à un type d’influence exercée spécifiquement par les « pairs », qui vous encouragent à imiter un certain comportement. Dans le cas de la dysphorie de genre, les « influenceurs » en ligne jouent un grand rôle dans la propagation du sentiment de malaise vis-à-vis de son propre corps, et encouragent l’idée selon laquelle n’importe quel symptôme d’échec à être parfaitement féminine signifie qu’une fille est probablement transgenre. Les amis jouent également un grand rôle dans la diffusion et l’encouragement de ce sentiment - à la fois la propension à s’identifier comme transgenre et l’incitation à obtenir des traitements hormonaux ou des chirurgies de réassignement sexuel. (…)

    Nous n’avons pas de médecine centralisée aux États-Unis et un patient n’a pas besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre d’un professionnel de la santé psychologique pour obtenir des hormones dans une clinique de genre (« gender clinic » : établissements spécialisés dans le changement de sexe, NDLR).

    Ces deux facteurs rendent difficile l’obtention d’une comptabilité précise de ce pic soudain. Mais voici ce que nous savons : depuis 2007, l’Amérique est passée de deux cliniques de genre à bien plus de 50. Entre 2016 et 2017, le nombre de chirurgies de genre sur des personnes nées femmes a quadruplé aux États-Unis. Historiquement, seulement 0,01 % de la population américaine était atteinte de dysphorie de genre, mais en 2018, 2 % des lycéens américains disaient être transgenres et la plupart d’entre eux semblent être des femmes. (…)

    La dysphorie de genre traditionnelle commence dans la petite enfance et a toujours été, dans une très large majorité, ressentie par des hommes. Les adultes transgenres qui souffrent véritablement de dysphorie de genre (et j’en ai interviewé beaucoup) n’ont pas choisi cette identité pour se faire des amis, et n’y sont pas non plus arrivés après avoir subi l’influence des réseaux sociaux. Ils ont simplement éprouvé un malaise sévère dans leur sexe biologique aussi longtemps qu’ils s’en souviennent. (…)

    Les réseaux sociaux accélèrent cette tendance de la même manière qu’ils le font avec des choses comme l’anorexie - des adolescentes en véritable souffrance partagent cette souffrance avec des amies et la diffusent. Comme je l’explique dans le livre, cela a à voir avec les modes d’amitié que les filles partagent - leur tendance à assumer la souffrance de leurs amis, à être en accord avec leurs croyances, au point même de suspendre la réalité pour se mettre de leur côté. Et ainsi, elles s’encouragent dans leur dysphorie, se poussant mutuellement aux hormones et aux chirurgies.

  • Une nouvelle Sécession américaine ?

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    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE : LA NOUVELLE SÉCESSION

    Le 12 décembre, la Cour Suprême a rejeté la plainte initiée par le Texas, soutenu par une vingtaine d’autres États, contre les quatre États « pivots », dont l’objet était d’invalider leurs scrutins du 3 novembre et donc d’empêcher que leurs grands électeurs puissent voter le 14 décembre (cf. LSDJ 1142). Le vote a donc bien eu lieu le 14 et a logiquement désigné Joe Biden vainqueur. Les sages ont jugé qu’un État de la fédération n’avait pas l’autorité de s’immiscer dans la législation d’un autre État. Elle n’a donc pas jugé sur le fond. Pour de nombreux juristes, cette décision n’est pas étonnante car la faille repérée par le Procureur Général texan risquait d’ouvrir la boite de Pandore avec de multiples disputes à venir entre les États. La Cour Suprême tient par-dessus tout à garder son image neutre de gardienne du temple. Il n’empêche : la division est déjà là. Si les grands électeurs ont désigné Joe Biden le 14 décembre, Trump et son équipe légale menée par Giuliani ont déclaré qu’ils n’allaient pas baisser les bras.

    L’Amérique a bien changé depuis 1860. Pourtant, la démarche du Texas a eu le mérite d’éclairer une situation inédite depuis la guerre civile : les États ont rejoint deux coalitions opposées. S’il ne s’agit plus du Nord industriel et expansionniste contre le Sud rural et enraciné, mais plutôt de l’Amérique libérale des côtes Atlantique et Pacifique et des métropoles contre l’Amérique conservatrice des campagnes du Sud et des plaines du MidWest, deux blocs se font à nouveau face. Comme dans les années 1850, ces deux parties du pays n’ont pas la même lecture de l’Histoire, ni la même vision de l’avenir. La situation dangereuse de 2020 ne vient pas tant d’une velléité d’indépendance de certains États rebelles ou d’une volonté de contrôle de l’État fédéral, que des soupçons d’ingérence de puissances étrangères, la Chine en premier lieu. Il s’agit aussi du radicalisme idéologique de l’Amérique libérale qui n’hésite plus à utiliser ses relais médiatiques pour imposer la censure, ou manipuler l’information, ce qui a aussi pour effet miroir de radicaliser le camp d’en face. Le chef du Parti Républicain du Texas n’a pas hésité à appeler à former « une nouvelle union d’États respectant la loi ».

    Dès la nuit du 3 au 4 novembre, les grands médias ont en chœur déclaré Biden vainqueur. Ces mêmes quotidiens, NY Times ou Washington Post en tête, et les chaînes de grande écoute CNN, CBS, qui avaient largement véhiculé la théorie de l’implication russe dans l’élection de Trump, ont sciemment caché l’énorme affaire de corruption liant le clan Biden et la Chine et l’Ukraine. Pire encore, ils ont crié au « complot russe » en octobre. Etrangement, cette semaine, les informations ont fusé ciblant le fils de Joe Biden mais aussi son frère, et les courriers électroniques retrouvés démontrent que le « President-Elect » était au moins au courant des agissements de sa famille, ce qu’il a toujours nié, voire même qu’il serait bénéficiaire de millions reçus de l’étranger. En France, on n’a pas hésité à exécuter judiciairement le favori de l’élection de 2017 pour des soupçons infiniment moins graves… Comment se fait-il que, brusquement, cette affaire ressorte, y compris via les réseaux sociaux, Twitter en tête, qui avaient jusque-là appliqué une stricte censure sur cette affaire ? Sans doute parce qu’ils considèrent que leur champion est maintenant certain d’être élu… Peut-être aussi que Joe Biden, candidat démocrate par défaut, n’est qu’un faire-valoir et que du point de vue de la gauche libertaire, il sert surtout de marchepied à la Vice-Présidente Kamala Harris. Car s’il devait tomber dans quelques mois, c’est elle qui accèderait au poste suprême. En attendant, les médias européens semblent peu émus par ce scandale…

    Qu’attendre d’ici le 20 janvier, date de la passation officielle du pouvoir ? Une guerre des tranchées légale et une autre échéance politique capitale. Tout d’abord, l’équipe de Giuliani a déjà fait savoir qu’elle allait multiplier les recours dans les États où elle a recueilli des témoignages de fraude présumée, et qu’elle ferait appel à la Cour Suprême à chaque fois que cela s’avèrerait nécessaire. Par ailleurs, l’autre équipe pro-Trump menée par l’ancien procureur fédéral Sydney Powell, une redoutable « superlawyer », suit la même stratégie au sujet des manipulations suspectées sur les machines de vote Dominion, y compris venant de l’étranger.

    L’échéance majeure aura lieu le 5 janvier, avec le vote en Géorgie pour 2 sièges de sénateurs. À ce jour, le Sénat est divisé entre 50 élus Républicains et 48 Démocrates. Si les Démocrates remportent cette élection, ils auront le contrôle du Sénat (car à 50 contre 50, c’est la Vice-Présidente qui arbitre) en plus de la Chambre des Représentants déjà de leur côté. Si les Républicains conservent ces sièges, ils pourront exercer un contre-pouvoir puissant, en attendant les prochaines élections de mi-mandat concernant les Représentants (équivalents de nos députés).

  • Le pape et l'avortement : censure médiatique ou réserve pontificale?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso. en traduction sur diakonos.be :

    Non pas une censure mais un silence calculé.  Une lettre d’Argentine sur le Pape et l’avortement

    L’article précédent de Settimo Cielo sur « Le Pape François censuré chaque fois qu’il s’exprime contre l’avortement » a provoqué la critique cinglante d’un lecteur argentin de premier ordre, le philosophe José Arturo Quarracino, neveu du cardinal Antonio Quarracino, le prédécesseur de Jorge Mario Bergoglio à la tête de l’archidiocèse de Buenos Aires.

    Selon lui, même si le Pape François prononce des mots durs contre l’avortement, il le fait de telle manière que ceux-ci ne trouvent pas d’écho dans les grands médias, il ne subit donc pas une forme de censure mais c’est plutôt lui qui s’adapte volontairement à ce silence.

    Car si le Pape voulait vraiment donner un plus grand impact à ses déclarations publiques sur l’avortement, pourquoi – se demande Quarracino – ne les prononce-t-il pas lors d’un Angélus dominical, ou au cours d’une grande audience publique, comme il le fait pour ses plaidoyers vibrants en défense de l’environnement ou des migrants, et pourquoi préfère-t-il les glisser dans des lettres privées dont même l’Osservatore Romano ne signalent pas l’existence ?

    En effet, si l’on repense aux années de Jean-Paul II, tout le monde se rappelle du formidable impact public de la bataille menée par ce pape en défense de la vie à naître.

    On se souviendra notamment de l’exemple donné en 1994, avant et pendant la Conférence internationale pour la population et le développement organisée au Caire par l’ONU.

    L’objectif de cette conférence était d’« assurer les droits reproductifs », une formule que Jean-Paul II avait traduite en « mort systématique des enfants à naître ».

    Et donc, à la veille de cet événement, ce Pape s’est dressé en défense de la vie et de la famille à l’occasion d’une série d’Angélus du dimanche, il a convoqué au Vatican les ambassadeurs du monde entier pour l’écouter, il a remis à tous les dirigeants de l’ONU un mémorandum avec toutes ses objections, il a reçu le président américain Bill Clinton dans une audience décrite comme « très tendue » par les témoins.

    Avec pour résultat que la Conférence du Caire est devenue dans les médias du monde entier une bataille rangée du Pape contre les puissants de ce monde, pro et anti avortement, les contraceptifs et la stérilisation.  Les plus grands correspondants de guerre avaient même été dépêchés au Vatican pour l’occasion, dont Christiane Amanpour pour CNN.

    Aujourd’hui, en revanche – objecte Quarracino – le Pape François préfère accompagner ses condamnations discrètes de l’avortement d’une cordiale entente avec les magnats du « capitalisme inclusif », ceux-là même qui financent les politiques d’avortement à grande échelle.

    On trouvera ci-dessous sa lettre. 

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