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  • Feuillet du Jeudi (18 juin) de la Fête-Dieu : l'encyclique "Mysterium Fidei" de Paul VI

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  • Le racisme est en contradiction immédiate avec Dieu

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    De kath.net :

    "Le racisme est une contradiction directe avec Dieu"

    9 juin 2020

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller : "Je prie et j'espère que les chrétiens croyants et engagés ne seront en aucune façon séduits par le racisme" Interview de kath.net sur la mort violente de George Floyd et les émeutes qui ont suivi. Par Lothar C. Rilinger.

    Vatican (kath.net) La mort violente de l'Afro-Américain George Floyd, causée par des policiers le 25 mai 2020, soulève la question cruciale de la validité des droits de l'homme - la question qui découle de la compréhension de l'État, à savoir si les droits de l'homme, dont la validité indiscriminée a été établie dans la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'ONU en 1948, s'appliquent vraiment à tous les peuples - en particulier aux États-Unis. Les doutes sont dissipés lorsque l'on considère la violence qui se produit sans cesse contre la partie afro-américaine de la population aux États-Unis. Nous avons interrogé l'ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, sur ces questions juridiques, mais surtout théologiques.

    Rilinger : À votre connaissance, la ségrégation raciale aux États-Unis a-t-elle été surmontée avec succès ?

    Cardinal Müller : Il y a une grande différence si les gens de toutes les couleurs de peau ont des droits égaux uniquement devant la loi ou aussi dans la mentalité de la majorité et des milieux dirigeants. On sait que dans une grande partie de la société américaine, la bonne coexistence des citoyens d'origine africaine et européenne n'est pas sans tensions. Cependant, il y a aussi des millions de personnes qui font un effort honnête et réussi pour bien vivre ensemble. J'ai récemment lu l'histoire profondément impressionnante de la vie de l'ancien esclave Augustus Tolton (1854-1897) par Harold Burke-Sivers (EWTN-Publishing 2018). Malgré tous les obstacles, le jeune Tolton finit par devenir prêtre catholique, mais il doit aussi combattre de nombreux préjugés au sein de l'église. L'Église est appelée par l'Esprit de Dieu à la Pentecôte par des personnes de toutes langues et cultures. Mais les chrétiens doivent aussi surmonter dans leur tête et dans leur cœur les préjugés qui ont été transmis par l'éducation et la mentalité dominante. Car par la foi et le baptême, toutes les différences séparatrices sont abolies. "Nous sommes un en Christ" (Galates 3:28). Le racisme n'est pas seulement un défaut intellectuel et moral, mais aussi un grave péché et donc une contradiction directe avec Dieu, qui nous inclut tous dans son amour paternel et fait de nous des frères et sœurs.

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  • Assemblée des évêques de France : Mgr de Moulins-Beaufort défend la "liberté de l'Église"

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    De Vatican News :

    Assemblée CEF: Mgr de Moulins-Beaufort défend la "liberté de l'Église"

    Fin de l’assemblée plénière de printemps des évêques de France qui s’est déroulée sur 3 jours en vidéoconférence, pandémie de Covid-19 oblige. La crise sanitaire a d’ailleurs occupé une large partie des discussions. Dans son discours de clôture, Mgr Éric de Moulins-Beaufort en tire les premiers enseignements et s’est attaché à défendre la «liberté de l’Église».

    En quoi consiste cette «Libertas Ecclesiae» ? Pour le président de la CEF, elle ne consiste pas, pour l’Église, à «échapper aux lois des entités politiques» ni «à demander des privilèges»; elle est plutôt et avant tout «la revendication de la liberté de vivre l’amour de Dieu et l’amour du prochain, de servir tout être humain, quelle que soit sa condition sociale, de choisir la chasteté ou la fidélité conjugale, de préférer la pauvreté à la richesse, de s’efforcer de transmuer l’exercice de l’autorité en service de la vie des autres». Cette liberté se traduit aujourd’hui, dans le contexte de la séparation de l’Église et de l’État, par «le fait que l’État laisse l’Église du Christ, et donc, non seulement l’Église catholique mais les Églises protestantes et orthodoxes, et les autres cultes s’organiser à leur guise, du moment que l’ordre public est respecté». Ce principe demeure, martèle Mgr de Moulins-Beaufort, cela, en dépit du confinement et du dé-confinement et le Conseil d’État l’a rappelé: «l’État est dans son droit lorsqu’il édicte des règles sanitaires; il sort de son rôle lorsqu’il prétend déterminer comment les citoyens vont mettre en œuvre ces règles dans l’organisation de leur foi religieuse et du culte qui y est lié». En défendant et en revendiquant sa liberté, l’Église a donc réclamé «le respect de la dignité de chaque citoyen, personne libre, appelé à l’être pleinement en menant sa vie de manière à porter lumière et paix autour de lui, selon sa religion ou sa non-religion».

    Enseignements du confinement

    L’archevêque poursuit avec une longue réflexion sur la période de confinement qui n’a pas permis aux fidèles de s’approcher des sacrements ou de participer à des célébrations eucharistiques. L’assemblée salue ainsi la créativité dont ont fait montre les fidèles et les prêtres pour que le plus grand nombre puisse s’associer aux messes célébrées. «Les efforts déployés ont permis de vivre le confinement non pas comme un enfermement en soi mais dans l’ouverture du cœur et de l’esprit vers les autres».

    La question de l’impatience manifestée par beaucoup de fidèles de renouer avec les célébrations a aussi été évoquée. Cette soif sacramentelle ainsi que le lien entre corps eucharistique et corps ecclésial doit donner lieu à un «travail théologique»: «que cherchons-nous dans la communion sacramentelle, ou plutôt qu’y recevons-nous? Peut-elle être dissociée du «sacrement du frère»? (…) Le désir ardent de la communion sacramentelle ne trouve toute sa vérité qu’en nourrissant la charité qui édifie le Corps du Christ», souligne Mgr de Moulins-Beaufort.

    L’ouverture vers les autres qu’a induit ce confinement a donné lieu à de multiples initiatives de partage et de solidarité, qui n’ont, au demeurant, pas été le seul fait de chrétiens. L’assemblée des évêques, par la bouche de son président, a ainsi tenu à rendre hommage «aux femmes et hommes qui se sont donnés avec dévouement»: personnel soignant, enseignants, et détenteurs de «métiers que l’on dit “petits”». Et de souhaiter que ces personnes reçoivent des marques concrètes de reconnaissance sociale, «que ce soit par une nouvelle organisation des hôpitaux ou par des revalorisations salariales».

    (...)

  • La nouvelle technocratie de la santé : un cauchemar de plus

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    De Joseph Junker dans la rubrique "Opinions" (contribution externe) de la Libre :

    Un cauchemar de plus : la nouvelle technocratie de la santé est désormais devenue un fait

    Une opinion de Joseph Junker, ingénieur civil et père de famille.

    Je me suis endormi un tantinet agité hier. Non pas que je sois angoissé par le virus, non. Ce qui cause mon tourment, vraiment, ce sont toutes ces procédures. Les 40 pages du plan Covid de l’école des enfants m’avaient déjà passablement énervé. La signature obligatoire de l’instruction Corona présentée par la société de titre-service quant à elle m'a donné mal à la tête. Puis sont venus le "logigramme décisionnel" régissant les interactions sociales au boulot ; la procédure #safetogether de mon coiffeur ; Le pictogramme dans les WC sensé m’expliquer comment faire ; la gamme opératoire de sécurité inventé par mon patron (et donc géniale) ; l’analyse de risques du travail du livreur de pizzas…Et ne parlons même pas de la procédure édictant les règles pour les camps de jeunesse, qui m'a appris que l'infortuné Akéla de mes fils sera contraint et forcé de tenir un "registre de contacts" détaillé durant tout le camp, à présenter aux "inspecteurs Corona" en cas de contrôle... Horresco Refferens !

    Tous documents aussi ridicules les uns que les autres, et au but plus ou moins avoué de couvrir les arrières des personnes qui les ont édictées. Bref, mes nuits de jeune père de famille se sont trouvé un cauchemar de plus : la technocratie de la santé est désormais devenue un fait.

    Qu'est-ce qu'une technocratie ?

    Il fut un temps où la bureaucratie du Plan régnait sur le monde. Son économie planifiée tenait d'une main de fer l’espace marxiste, prétendant y planifier l’économie d’une manière rationnelle et égalitaire. Dans l'espace capitaliste également, c’était l’ère des super-organisateurs et de l’état stratège et du bureau du Plan. Petit à petit, toute cette technocratie fut conspuée, répudiée comme non efficiente, et remplacée uniformément par le marché et sa fameuse main invisible sensée maximaliser les gains de tout échange économique. Ce fut la prise de pouvoir de la finance, sans doute certes plus efficace, mais qui n’en a pas moins remplacé la vieille technocratie du plan par sa propre technocratie, ses grands argentiers, ses directeurs des finances et Project officers, ses costs controllers, ses tableaux de résultats absurdes à n’en plus finir, ses revues de projets mensuelles etc.. Toutes choses destinées à garantir à l’actionnaire la valeur de l’entreprise qu’il achète et les profits qu’il peut en escompter. Transformant petit à petit l’entreprise en tableur Excel géant, la nouvelle technocratie financière, surpuissante, a fait la pluie et le beau temps, détermine ce qui compte ou ne compte pas dans l’entreprise, ce qui mérite d’être monitoré et ce qui ne mérite pas de l’être, et par là-même, ce qui existe… et ce qui n’existe pas.

    Le futur ne s’annonce pas meilleur, et déjà on voit poindre de nouvelles technocraties. La technocratie carbonique par exemple. Tout comme son prédécesseur financier qui prétendait de rationaliser les ressources, elle part d’un objectif honorable : mieux respecter l’environnement. Sauf que, plutôt que de remettre en question les technocraties qui l’ont précédée, elle tente de purement et simplement s’y substituer. Ainsi l’empreinte écologique et son étonnante métrique, ou encore le bilan carbone font office de nouveau PIB, quand on ne tente pas de remplace ce dernier par le Bonheur national brut. Tous calculs qui possèdent leurs propres modes de quantification, leurs hypothèses et leurs propres dynamiques, et une manière implicite de faire exister ou disparaître les choses auxquelles par essence ils s’intéressent ou non. Une étonnante (et décevante) manière qu'on certains écologistes de remettre en question le système… sans réellement le remettre en question.

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  • Inde (Etat d'Odisha) : un jeune adolescent chrétien a été sauvagement assassiné

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    De la rédaction d'Aleteia :

    Inde : un chrétien de 14 ans sauvagement assassiné

    10 juin 2020

    Un jeune chrétien de 14 ans a été assassiné le 4 juin 2020 dans l’État d’Odisha (Inde) par des fanatiques religieux. Cet acte barbare témoigne de la difficile situation des chrétiens là-bas.

    « Samaru était un chrétien passionné ». C’est ainsi que le pasteur Bijay Pusuru décrit Samaru Madkami, un chrétien de 14 ans sauvagement assassiné dans la nuit du 4 juin 2020 dans le village de Kenduguda, dans le Malkangiri (État d’Odisha, est de l’Inde). L’adolescent, qui faisait partie de l’église protestante Bethel House, a été emmené à l’écart dans la jungle voisine avant d’être tué et taillé en morceaux par un groupe de villageois et de fanatiques religieux.
    Tony Braich@TonyBraich2

    Attacks on Christians in India. 14 Yearold Christian boy Samaru Madkami was murdered by the group of Religious Fanatics in Odisha India. Appeal to Indian government give punishment to Culprits and save Christians and Minorities India. IOC Uk

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  • "Euthanasie, une pente glissante ?" Incontestablement ! (Reportage)

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    [REPORTAGE] « EUTHANASIE, UNE PENTE GLISSANTE ? » SANS AUCUN DOUTE

    10 juin 2020

    Bruno Aguila était « jusqu’il y a peu favorable à l’euthanasie », « sans y avoir vraiment réfléchi ». Un jour, un soignant belge l’invite à s’y intéresser de façon moins superficielle. Ce qui le conduira à un documentaire Euthanasie, une pente glissante ? qui a été diffusé sur KTO lundi 8 juin dernier.

    Légalisée en Belgique en 2002 après avoir brandi « l’épouvantail de la souffrance », le nombre d’euthanasies n’a cessé d’augmenter dans ce pays, pour atteindre près de 2700 personnes en 2019 (cf. En 2019, +12,5% d'euthanasies en Belgique ). Alors qu’Eric Vermeer, infirmier en soins palliatifs et psychiatrie témoigne : « J’ai pu recevoir certaines demandes d’euthanasies. Devant lesquelles de manière très très douce, très respectueuse, j’osais me permettre de poser des questions parfois un peu frontales du style ″Est-ce que vous désirez mourir ou ne plus souffrir ?″ » « Dans la majeure partie des cas, les personnes demandaient une meilleure qualité de vie plutôt qu’un arrêt de vie », affirme-t-il.

    Un témoignage que ne démentirait sans doute pas Nora, accueillie dans un service de soins palliatifs après le verdict de l’oncologue qui ne lui donnait que quelques jours à vivre. Après un bain, des soins reçus en musique et une séance de maquillage, sa fille s’est exclamée « Que tu es belle maman ! » Ce à quoi elle a répondu : « Ce n’est pas le maquillage qui m’a rendue belle, c’est le regard des infirmières ». Nora a rejoint son domicile après six mois passés dans l’unité.

    N’évacuant aucun sujet, de la confusion entretenue avec la sédation palliative à l’acharnement thérapeutique, le documentaire évoque toutes les dérives successives : l’euthanasie de personnes qui ne sont pas en phase terminale, pour démence, pour souffrance psychique -schizophrénie, anorexie, autisme, dépression, l’euthanasie des enfants... Finalement la logique est implacable : l’euthanasie légale devient « normale, banale et presque morale ». A tel point qu’un établissement ne peut plus obtenir d’accréditation s’il ne propose pas de procédure d’euthanasie.

    La Belgique a mis en avant le besoin d’encadrer les euthanasies clandestines pour la légaliser. Mais pour le philosophe Jacques Ricot, « quel que soit l’endroit où vous mettez le curseur, il y a toujours des transgressions. Nous sommes ainsi faits nous autres les humains que quelles que soient les lois qui existent, il y a toujours des transgressions. C’est vrai pour le code de la route et c’est vrai pour le reste de la vie en commun. » « Légaliser, c’est tout de même banaliser, affirme-t-il. On encadre une pratique qu’on n’a pas su interdire, qu’on n’a pas su éradiquer. » Ainsi pour le philosophe, la légalisation est plus « un aveu d’impuissance » qu’« une volonté de s’attaquer réellement aux causes de l’euthanasie ».

    Alors la légalisation de l’euthanasie, tout en faisant mine de répondre à « une demande sociétale », devient en fait « une offre de la société » qui amène ceux qui ne la demandent pas à « culpabiliser ». Car les pressions familiales et les arguments économiques ne sont pas loin. « Un jour ou l’autre, un peu comme la génération d’aujourd’hui critique celle d’avant pour avoir été inconsciente sur les problèmes de l’écologie, une génération viendra qui dira ″mais qu’est-ce que vous avez fait ?″ », annonce Jacques Ricot.

  • De curieux ustensiles eucharistiques pour temps d'épidémie

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    De Lucas Viaron sur le site Liturgical Arts Journal :

    Ustensiles eucharistiques

    A priest uses forcipes to distribute Communion during the plague of 1813. Pietro Paulo Caruana.
    National Museum of Fine Arts, Malta.

    Paille

    La paille pour la boisson liturgique, appelée calamo, canule, arundo, calamus, pipa, pugillaris, sipho ou sumptorium est le seul ustensile qui a survécu à l'usage cérémoniel jusqu'au XXe siècle. L'utilisation de la paille semble avoir son origine dans l'antiquité tardive à la cour papale, où elle était utilisée au moins depuis l'époque du pape Saint Grégoire le Grand. Elle est explicitement mentionnée dans les rubriques de l'Ordo Romanus du 7e siècle, où l'évêque lui communique le Saint-Sang. L'utilisation de cet instrument s'est étendue pendant la période carolingienne en Italie, en France, en Allemagne, en Angleterre et en Pologne ainsi que dans les ordres cisterciens et chartreux. Il est devenu la méthode la plus répandue pour administrer le Sang du Seigneur aux fidèles jusqu'au XIIIe siècle, lorsque la coutume de recevoir les deux espèces a été abandonnée.

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  • L'accord Chine-Vatican reconduit pour un ou deux ans ?

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    De Nicolas Senèze sur le site du quotidien La Croix :

    L’accord Chine-Vatican pourrait être reconduit

    L’accord entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, et qui arrive à échéance en septembre prochain, devrait être reconduit, a laissé entendre, dimanche 7 juin au soir, Mgr Claudio Maria Celli, responsable des relations avec la Chine au Vatican.

    « Je pense que nous devrions probablement le reconfirmer pour un ou deux ans encore », a-t-il expliqué lors d’un entretien à l’émission de TGCom24 « Stanze Vaticane », en précisant que « le Saint-Siège n’a pas encore pris de décision à ce sujet ». Tout en se félicitant du « climat de respect, de clarté, de coresponsabilité, de clairvoyance » qui avait permis cet accord signé en septembre 2018, le diplomate du Saint-Siège met aussi Pékin devant ses responsabilités face à certains « nœuds » et « situations qui nous laissent plus que pensifs ».

    « Le Saint-Siège veut aller de l’avant »

    « Je dirais même inquiets », a-t-il reconnu, par rapport à certaines situations locales où, sous couvert de « sinisation » de l’Église, les catholiques ont reçu des demandes inacceptables de responsables des affaires religieuses ou du Parti communiste.

    « Il est indéniable qu’il existe des situations et des événements qui nécessitent un cheminement qui ne sera pas facile », a-t-il concédé, tout en réaffirmant la volonté vaticane de continuer le dialogue. « Le Saint-Siège veut aller de l’avant et arriver à une normalité à partir de laquelle les catholiques chinois pourront exprimer toute leur fidélité à l’Évangile tout en respectant leur “être chinois”, a-t-il expliqué. L’Église catholique en Chine doit être entièrement chinoise mais entièrement catholique ! Il n’y a pas de compromis à faire là-dessus. »

    Nicolas Senèze, correspondant à Rome (Italie)
  • Le Décalogue : un « kit de survie minimal » pour toute société

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    «  Être libre dans nos têtes  »

    propos recueillis par Robin Nitot sur le site de France Catholique

    vendredi 5 juin 2020

    Pour Rémi Brague, le Décalogue constitue un « kit de survie minimal » pour toute société.

    En ces temps de déconfinement, Rémi Brague, intellectuel catholique parmi les plus reconnus, nous prend à contre-pied. Quand certains se projettent dans le futur utopique du «  monde d’après  », le philosophe, fin connaisseur de l’histoire occidentale et auteur de Des vérités devenues folles (Salvator), préconise le retour à la sagesse des Anciens ! Entretien à bâtons rompus.

    Mondialisation, croissance, absence de frontières… L’actualité nous force à remettre en question certains «  dogmes  » que nous héritons de ce que vous appelez le «  projet moderne  » et sa démesure. Cette actualité vous donne raison ?

    Rémi Brague : Je ne suis quand même pas assez paranoïaque pour m’imaginer qu’un virus se serait mobilisé pour confirmer mes bouquins. Et pas assez cruel non plus pour me réjouir de ce que l’expérience soit concluante, si elle doit coûter la mort de milliers de cobayes… Très nombreux sont ceux qui font remarquer que les phénomènes et les «  dogmes  » correspondants que vous nommez trouvent leurs limites avec la pandémie qui nous frappe. Il est bien clair qu’un monde globalisé permet la diffusion des virus autant qu’il facilite les voyages des personnes, l’échange des marchandises ou services et la diffusion de la culture. Tout ceci a été cent fois redit et je n’ai pas à le répéter.

    En revanche, il serait peut-être intéressant de se demander quel est le moteur de ces transformations, qui en sont la monnaie. C’est ce que j’ai appelé, après quelques autres, le «  projet moderne  ». Il me semble se situer plus profond et trouver également ses limites à un niveau plus fondamental. J’ai essayé de le dégager : une grande aptitude à produire des biens, couplée à une totale incapacité de dire en quoi l’existence des êtres humains, en tant qu’espèce, sur cette planète est un bien. La pandémie actuelle nous rappelle que notre vie ne va pas de soi, et nous force à nous demander si la vie vaut la peine non pas d’être vécue — puisque nous sommes de toute façon embarqués —, mais d’être donnée.

    Alors que le projet moderne prétendait libérer l’homme, nous voici contraints de nous enfermer dans nos domiciles. Quelle leçon en tirez-vous ?

    La liberté que visait le projet moderne ne consistait pas à sortir d’une cage matérielle. Notre enfermement actuel ne change pas ce qu’il y a dans nos crânes, à l’intérieur desquels nous sommes de toute façon confinés en permanence. Si nous ne sommes pas capables d’être libres dans nos cervelles, nous ne le serons nulle part ailleurs, même seuls dans les grands espaces. Essayons d’abord de penser par nous-mêmes, loin de la doxa obligatoire. Essayons de ne pas vouloir seulement ce qu’on — publicité, propagande, médias, etc. — nous demande de vouloir.

    Pouvait-on être libre en confinement ?

    L’un des mensonges modernes consiste peut-être à nous faire croire que la liberté consiste uniquement à ne pas avoir d’entraves extérieures, qu’elles soient physiques ou politiques, les menottes ou la menace d’une répression exercée par une police secrète d’État. Cette absence de contraintes est évidemment une excellente chose, et qui a la chance d’y avoir échappé en naissant au bon endroit et à la bonne époque doit s’en féliciter. Mais une telle liberté négative n’est qu’un début. Encore faut-il savoir quoi faire une fois les mains «  libres  », comme on dit. Et c’est là que commencent les vraies difficultés.

    Car «  Serré, fourmillant, comme un million d’helminthes, / Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons  » (Baudelaire) qui n’ont de cesse que de nous réduire à une captivité d’autant plus efficace qu’elle est discrète, voire inconsciente. Ces démons sont, comme leur père Satan, tout ce qui nous amène à désespérer du destin que Dieu veut pour nous, à savoir la sainteté, tout ce qui limite notre désir, né pour l’infini, en l’orientant vers des biens de pacotille : plaisir, puissance, richesse, etc.

    Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le magazine 'France Catholique'.

  • 16 juin : philo à BXL avec Stéphane Mercier : l'étude, la mémoire et la réminiscence

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  • Feuillet du mercredi (10 juin) de la 2ème semaine après la Pentecôte : notice biographique et chronologique sur le bienheureux Edward Poppe

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    A l'école des Saints | Eglise Sainte-Catherine

  • Le bienheureux Edouard Poppe, apôtre de l'Eucharistie et de la Mission (10 juin)

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    Bx Édouard Poppe

    Du site "Evangile au Quotidien" :

    Bx Édouard Poppe - PRÊTRE († 1924) - Fête Le 10 Juin

    Prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission »

    Edward Poppe naît à Moerzeke (Belgique) le 18 décembre 1890 dans une famille de boulangers très pieuse. En mai 1909, il entra au séminaire et fut ordonné prêtre en 1916.

    Il commença son ministère comme vice-curé de Sainte-Colette, dans un quartier ouvrier de Gandt. C'est là que naquit son amour pour les pauvres, les marginaux et les enfants. Cela l'incita à vivre une vie de grande pauvreté personnelle et à prêter une attention particulière à l'éducation à la foi de ses fidèles à travers la catéchèse et l'Eucharistie.
     
    À la fin de la Première Guerre mondiale, il alla vivre dans la zone rurale de Moerzeke, où il fut aumônier d'une communauté religieuse. Il se consacra à la contemplation et à l'étude, à la prédication et à l'apostolat. Sa maison était ouverte à tous et se transforma en lieu de prière.
     
    Le 15 septembre 1920, il se rendit sur la tombe de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à Lisieux, ce qui fut un moment fondamental de sa vie spirituelle. Il fut un précurseur de son temps, mobilisant tous les éducateurs pour une campagne de réévangélisation, dont le point de départ et d'arrivée devait être l'Eucharistie.
     
    En octobre 1922, il alla à Leopoldsburg, où il se chargea de la direction spirituelle des prêtres de tout le pays appelés au service militaire. Ce furent ses derniers mois d'activité apostolique. Il y fit passer son message, non seulement auprès des prêtres soldats, mais aussi auprès des fidèles, sensibilisés ainsi à l’Évangile et à leur mission. Il apprend à « se livrer, mains vides, au feu du brasier de l'amour de Dieu pour la sanctification de ses confrères ».

    Il meurt le matin du 10 juin 1924, les yeux fixés sur l'image du Sacré-Cœur,  pleuré par toute la Flandre. Il avait 34 ans.

    Édouard Poppe a été béatifié le 3 octobre 1999 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, durant la cérémonie de béatification, a dit : « Le Père Poppe, qui a connu l'épreuve, adresse un message aux malades, leur rappelant que la prière et l'amour de Marie sont essentiels à l'engagement missionnaire de l'Église ».

    Pour un approfondissement biographique : >>> Vie et spiritualité d'Édouard Poppe

    Un nouveau livre : "Le héros de mon enfance", sur le Bienheureux Edouard Poppe, prêtre du diocèse de Gand, figure emblématique de l’église du 20e siècle, et béatifiée par Saint Jean-Paul II en 1999 à Rome. Le livre est composée d'une introduction de la main du recteur du sanctuaire du Bx. Poppe, abbé Edward Janssens, et de 52 méditations tirée des lettres, des livres et des notes du journal spirituel du Bx Poppe. Le livre est une traduction du livre "De held van mijn kinderjaren" paru en 2018 en Néerlandais et éditée par les Editions Betsaïda (Boîs - le - Duc, Hollande). Le livre est en vente pour 10 euro. Le prix d' achat pour les librairies est fixée à 6 euro. Pour votre commande vous pouvez contacter le secrétariat du comité du Bx. Edouard Poppe: priester.poppe@edpnet.be Ou bien téléphoner: 0475 / 69 25 59 ou 03/ 344. 92 15 Nous vous assurons un transport sans frais supplémentaires. Merci pour votre attention et en attendant votre réponse nous vous saluons avec le plus grand respect, Mme Gracy Peelman, secrétaire du comité Priester Edward Poppe comité Molenstraat 7 9220 Hamme (Moerzeke)"