Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Sur CNEWS : "La conversion par amour de la Vérité", avec le cardinal Müller, Fabrice Hadjadj et Mehdi-Emmanuel Djaadi

    IMPRIMER

    En Quête d’Esprit sur la vérité, la foi, la conversion

    (via Le Salon beige)

    28 septembre 2020

    Avec le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, Fabrice Hadjadj, Mehdi-Emmanuel Djaadi :

  • Et si le christianisme était la dernière chance de la liberté en Occident ?

    IMPRIMER

    Une tribune de Jean-Michel Castaing publiée sur le site d'aleteia.org :

    Le christianisme, dernière chance de la liberté en Occident

    27 septembre 2020

    La conception chrétienne de la liberté est une rencontre entre la liberté de choix et la liberté d’accomplissement de son identité. Cette liberté est la réponse aux deux impasses actuelles que sont le fondamentalisme religieux et la tyrannie des désirs arbitraires.

    La liberté représente plus que la capacité de faire « ce que je veux », que l’expression de désirs arbitraires. Elle relève davantage de l’être que du faire. L’homme est libre dans son intériorité avant que d’agir librement. De ce point de vue, toutes les incantations ne serviront à rien : si l’homme ne se ressaisit pas spirituellement, s’il ne fortifie pas son être intérieur, il est probable qu’il finisse par succomber à la tyrannie, que celle-ci soit extérieure ou intérieure. Toutes les déclarations de droits, toutes les juridictions extranationales, seront impuissantes à réfréner cette servitude. Car la vraie liberté, loin de résulter de principes juridiques, est d’abord une question d’état d’esprit. Or la liberté des postmodernes s’avère être un simple droit abstrait qui ignore toute finalité.

    La synthèse chrétienne

    C’est ici qu’il convient de considérer la liberté que la foi chrétienne a engendrée dans l’histoire. En Occident, la liberté est née de la rencontre entre une autonomisation croissante de l’individu et la prise de conscience de son identité.

    Dans la civilisation chrétienne, l’homme a été capable de concilier les deux caractéristiques fondamentales de la liberté : le pouvoir de décider par soi-même et l’acceptation de son identité.

    Dans la civilisation chrétienne, l’homme a été capable de concilier les deux caractéristiques fondamentales de la liberté : le pouvoir de décider par soi-même et l’acceptation de son identité. En effet, la liberté consiste autant dans la liberté de choix que dans l’accomplissement de ses virtualités, ce que l’on appelle la liberté de qualité. Décider de faire ce qui me passe par la tête ne suffit pas. Je ne serai libre qu’en cultivant les talents que Dieu a déposés en moi. La liberté n’est pas caprice mais capacité à porter à l’excellence les potentialités que je recèle en moi-même pour m’accomplir.

    La révolution de l’Incarnation

    Pourquoi le christianisme a-t-il pu réaliser la synthèse de ces deux caractéristiques de la liberté ? La cause réside dans la révolution apportée par l’Incarnation. En se faisant chair, le Verbe de Dieu a conféré une dignité incomparable à l’homme. Celui-ci est devenu capable de refléter quelques-uns des attributs de l’Être divin.D’autre part, parce que dans le Christ les deux natures, humaine et divine, sont unies sans être confondues, son humanité possède une autonomie relative par rapport à sa divinité. Cette spécificité de l’être du Christ va rejaillir sur tous les hommes. Grâce à l’Incarnation, la consistance propre de l’être humain est reconnue. En Jésus, les natures humaine et divine sont pleinement sauvegardées dans leur consistance propre. 

    Voilà pourquoi, dans les créatures que nous sommes, la liberté humaine n’entre pas en contradiction ni en concurrence avec le salut théologal. La Rédemption ne fait pas l’impasse sur les libérations terrestres, qu’elles soient sociales, économiques ou culturelles.

    Lire la suite

  • Le retour du cardinal Pell à Rome après la mise en disgrâce du cardinal Becciu

    IMPRIMER

    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    Le cardinal Pell rentrera à Rome cette semaine

    Sep 27, 2020

    Le cardinal George Pell devrait rentrer à Rome mardi pour sa première visite au Vatican depuis 2017, date à laquelle il a pris un congé de son rôle de préfet du Secrétariat à l'économie du Vatican pour se rendre en Australie.

    Le cardinal devrait s'envoler le 29 septembre, ont confirmé dimanche des sources proches de Pell à l'agence CNA, suite à un premier reportage du journaliste australien Andrew Bolt dans le journal Herald Sun.

    Pell vit dans son ancien archidiocèse de Sydney depuis son acquittement par la Haute Cour d'Australie en avril dernier pour abus sexuels.

    En 2014, le cardinal a été nommé par le pape François pour prendre en charge le Secrétariat à l'économie nouvellement créé et pour diriger les efforts de réforme des affaires financières du Vatican. Après que des accusations d'abus sexuels ont été portées par la police de Victoria, Pell a pris un congé temporaire de son poste en 2017 afin de retourner en Australie et de prouver son innocence.

    Pell a dû faire face aux allégations d'un seul accusateur liées à son époque en tant qu'évêque de Melbourne. Il a passé 13 mois en isolement cellulaire après avoir été initialement condamné et s'être vu infliger une peine de six ans de prison, avant d'être innocenté en appel devant la Haute Cour.

    Le mandat de M. Pell à la tête du secrétariat financier du Vatican a expiré pendant son incarcération, le pape François ayant nommé le père Juan Antonio Guerrero Alves, SJ, pour lui succéder en 2019.

    La nouvelle du retour de Pell à Rome arrive quelques jours après la démission dramatique du cardinal Angelo Becciu, à qui le pape François a demandé de démissionner de son poste de préfet de la Congrégation des Causes des Saints et des droits accordés aux membres du Collège des cardinaux le 24 septembre, après qu'il ait été lié à une enquête en cours sur des irrégularités financières au Vatican.

    M. Becciu avait auparavant travaillé comme fonctionnaire numéro deux à la Secrétairerie d'État du Vatican, où, selon un rapport antérieur de la CNA, il s'est heurté à plusieurs reprises à M. Pell au sujet de la réforme des finances du Vatican.

    Pell, qui n'avait pas parlé publiquement de son ancien rôle au Vatican depuis sa disculpation, a réagi avec gratitude à la nouvelle de la démission de Becciu.

    "Le Saint-Père a été élu pour assainir les finances du Vatican. Il joue un long jeu et doit être remercié et félicité pour les récents développements", a écrit M. Pell dans une déclaration envoyée à l'ANC le 25 septembre.

    "J'espère que le nettoyage des écuries se poursuivra tant au Vatican qu'à Victoria", a déclaré M. Pell.

    CNA a rapporté qu'en 2015, Becciu semblait avoir tenté de déguiser les prêts sur les bilans du Vatican en les annulant par rapport à la valeur de la propriété achetée dans le quartier londonien de Chelsea, une manœuvre comptable interdite par les nouvelles politiques financières approuvées par le pape François en 2014.

    La prétendue tentative de dissimuler les prêts hors livres a été détectée par la Préfecture de l'économie, alors dirigée par Pell. De hauts fonctionnaires de la préfecture de l'économie ont déclaré à la CNA que lorsque Pell a commencé à exiger des détails sur les prêts, en particulier ceux impliquant la banque suisse BSI, l'archevêque Becciu a appelé le cardinal à la Secrétairerie d'État pour un "blâme".

    En 2016, Becciu a contribué à mettre un terme aux réformes initiées par Pell. Bien que le pape François ait donné à la préfecture de l'économie nouvellement créée une autorité de contrôle autonome sur les finances du Vatican, Becciu est intervenu lorsque le secrétariat financier de Pell a prévu un audit externe de tous les départements du Vatican, qui devait être mené par la firme PriceWaterhouseCooper.

    Unilatéralement, et sans la permission du pape François, Becciu a annulé l'audit et a annoncé dans une lettre à tous les départements du Vatican qu'il n'aurait pas lieu.

    Lorsque Pell a contesté en interne l'annulation de l'audit, Becciu a persuadé le pape François de donner son approbation ex post facto à sa décision, ont déclaré des sources au sein de la préfecture à la CNA. L'audit n'a jamais eu lieu.

    Becciu a tenu une conférence de presse à Rome le 25 septembre, au cours de laquelle il a protesté contre son innocence en matière de malversations financières.

  • La mort de Denis Tillinac

    IMPRIMER

    De Louise Alméras sur Aleteia.org :

    L’écrivain Denis Tillinac, sa plume et son panache sont morts

    Journaliste de formation, Denis Tillinac a fait ses armes à La Montagne et à La Dépêche du Midi, avant d’écrire pour Valeurs Actuelles et Marianne. Son métier d’éditeur à la Table Ronde, pendant quinze ans, lui permet de publier des auteurs comme Anne Carrière, Éric Neuhoff et Michel Déon. Ce qui ne l’empêche pas d’être très prolifique dans l’écriture d’essais et de romans, comme Le jeu et la chandelle et Retiens ma nuit, publiés dans différentes maisons d’édition. 

    Associé à la littérature dite “de terroir”, cela ne l’a pas empêché d’être membre du prix littéraire de l’Armée de terre, d’avoir reçu le Grand prix de littérature sportive en 1993 et surtout d’avoir été honoré cette année, peu avant sa mort, du prix annuel de l’Enracinement-Simone Weil pour l’ensemble de son oeuvre et de son parcours.

    Âme française et plume catholique

    Un temps proche de Jacques Chirac, décédé il y a un an jour pour jour, Denis Tillinac était un amoureux de la Corrèze et plus généralement de la France. On lui doit d’ailleurs un Petit dictionnaire amoureux de la France (2014), publié trois ans après son Dictionnaire amoureux du catholicisme, et dans lequel il écrivait : “L’Europe, c’est l’espace du catholicisme et du protestantisme sécularisé. En niant cet héritage, on vide le mot de tout contenu car les Droits de l’Homme, la démocratie, la laïcité ne sont plus l’apanage de notre continent.” 

    Son attachement à la foi catholique était donc largement assumé, si bien que son propre compte Twitter nous apprend, de manière anecdotique, qu’il “était parrain d’une cloche de Notre-Dame” qui sonnera peut-être en son honneur.

    Il participait de son talent littéraire à la transmission des valeurs traditionnelles de la France, de ses racines chrétiennes et de l’esprit haut, fidèle à la liberté, de ces hommes trempés dans la passion de vivre à la française sans oublier toute la finesse d’esprit qu’elle suppose. 

    Lire la suite

  • Le cardinal Mamberti à Bruxelles pour les 150 ans de « Pro Petri Sede »

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Belgique: le card. Mamberti à Bruxelles pour les 150 ans de « Pro Petri Sede »

    L’option de l’Eglise « pour les pauvres » et le soutien au pape

    Le cardinal français Dominique Mamberti a été choisi par le pape François comme son envoyé spécial pour les 150 ans de l’association Pro Petri Sede, à Bruxelles (Belgique).

    Le cardinal Mamberti, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique présidera en effet  la messe à l’occasion du 150e anniversaire de la fondation de Pro Petri Sede, le 28 novembre prochain dans la basilique du Sacré-Coeur de Koekelberg.

    Le pape a lui-même reçu des membres de cette association belge en pèlerinage à Rome le 24 février dernier. Ils se rendent à Rome tous les deux ans.

    Le pape les avait spécialement remerciés de leur soutien à on ministère: « Je vous exprime ma gratitude pour votre constant appui à ma responsabilité comme successeur de saint Pierre. »

    Le pape a réaffirmé l’option de l’Eglise « pour les pauvres  » et pour la défense de toute personne humaine: « En effet, la personne humaine doit toujours être défendue et protégée dans son intégrité et sa dignité quels que soient son origine ou son statut social. »

    « Pro Petri Sede » compte des sections en Belgique, aux Pays-Bas et au Grand-Duché de Luxembourg. L’organisation a ses origines au 19ème siècle. Entre 1860 et 1870, de nombreux jeunes gens de nos pays se sont rendus à Rome et, à la demande du Pape Pie IX (1846-1878), ont courageusement (mais en vain) défendu les Etats pontificaux.

    Comme leur uniforme rappelait l’uniforme d’une unité de l’armée française en Algérie, ils furent appelés « zouaves pontificaux ». De retour dans leur pays d’origine après la « Chute de Rome » en 1870, ils décidèrent de continuer à soutenir le Saint-Père d’une autre manière et, dans cet objectif, fondèrent le 6.11.1870 l’alliance “Pro Petri Sede”.

  • Les évêques de Belgique s’adressent « aux formateurs d’un gouvernement fédéral »

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Belgique: les évêques s’adressent « aux formateurs d’un gouvernement fédéral »

    « La solidarité doit être la base de la société de demain »

    La solidarité doit être la base de la société de demain 

    Vivre autrement est devenu un nouveau concept. S’agit-il de belles pensées en temps de pandémie ou d’actions réfléchies qui nous changent intérieurement ? Car « autrement » signifie « changement ».

    Il ne suffit pas de respecter les règles de prudence, il faut faire surgir la question du sens de la vie !

    Notre peur est quelque peu maitrisée ; alors nous sommes tentés de relâcher les efforts longuement consentis ; et pourtant notre responsabilité citoyenne est plus que jamais engagée.

    Notre préoccupation 

    Notre préoccupation va d’abord

    • vers les plus fragiles, les malades et ceux qui les soignent,
    • vers les personnes qui se sentent seules, ne reçoivent plus de visite et ne savent pas comment continuer à vivre,
    • vers les membres des familles qui vivent dans l’incertitude, car ils ne savent pas s’ils vont garder leur emploi,
    • vers les gens en situation de pauvreté, qui souffrent du fossé qui continue à se creuser entre riches et pauvres
    • vers les jeunes désemparés et sans perspectives,
    • vers les demandeurs d’asile qui cherchent à être accueillis et qui viennent de pays en guerre où ils sont menacés, discriminés, abandonnés ou sans espoir de survie,
    • vers les pays souffrant de la faim et de la pauvreté extrême, qui comptent plus que jamais sur notre aide au développement,
    • vers les responsables politiques et économiques, qui tentent de chercher une riposte adéquate à cette pandémie imprévisible.

    Nous demandons 

    Dans cette crise totale qui touche chacune et chacun dans tout l’univers, et qui fait vaciller tous les équilibres et les projets,

    Nous osons demander, avec tous les hommes et femmes de bonne volonté,

    • qu’on mette à l’avant-plan le respect et l’épanouissement de chacun, jeunes et vieux, hommes et femmes.
    • Que la vie soit respectée, dans ses dimensions écologique, sociale, économique et éthique, à toutes ses étapes, en particulier la vie qui va naître et celle qui s’en va
    • Que les citoyens puissent vivre des valeurs de solidarité qui donnent sens à leur vie et qu’ils aient l’occasion de faire l’expérience d’une vie spirituelle qui les arme contre les épreuves, même s’ils sont plongés dans des drames humains.
    • Que la solidarité avec les gens en situation de pauvreté soit une pierre angulaire dans tous les choix et décisions politiques.

    Tout cela relève de la mission des cultes reconnus, dont fait partie l’Église catholique. Il y a incontestablement une soif spirituelle chez nos contemporains.  Il faut donc intensifier le dialogue permanent avec les responsables de tous les cultes pour le plus grand bien de tous. Nous nous y engageons pour notre part. Comme précédemment, il serait bon que le gouvernement réunisse tous les cultes et la laïcité une fois par an pour traiter de certains sujets importants.

    Notre espérance 

    Notre vivre ensemble est blessé gravement par la pandémie. Nous en avons fait et en faisons l’expérience jour après jour. Dieu sait si l’humanité a plus que jamais besoin d’espérer et d’aimer.

    Dans nos rencontres avec les autres, nous devons garder les distances, mais notre souci pour les autres doit être sans frontières !  

    Nous osons vous demander de prendre prioritairement des décisions qui donnent sens à la vie et qui, dans le respect des convictions de chacun, permettront de « vivre autrement ».

    Tout en « maintenant les distances », nous serons à vos côtés…

    Les évêques de Belgique 

    Le 26 septembre 2020

  • Causer une souffrance inutile aux animaux est contraire à la dignité humaine; l'éclairage de Marie Hendrickx

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Laudato si’: la souffrance des animaux, par Marie Hendrickx

    La sainteté, la réconciliation avec la nature et avec Dieu

    « Causer une souffrance inutile aux animaux est contraire à la dignité humaine », affirmait la théologienne belge Marie Hendricks dans un article publié par L’Osservatore Romano en italien en janvier 2001 et accessible ici en anglais sur le site de EWTN.

    Elle commentait en cela le Catéchisme de l’Eglise catholique. Un point important de ce Catéchisme aussi pour Joseph-Ratzinger Benoît XVI, ami des animaux depuis l’enfance: il en parle avec son biographe Peter Seewald…

    Elle souligne le lien entre la sainteté, la réconciliation avec la nature, de meilleures relations avec Dieu.

    Revenir sur cette réflexion bien en harmonie avec le « Temps de la Création », célébré du 1er septembre au 4 octobre 2020, et avec l’Année Laudato si’, est aussi une façon de rendre hommage à la théologienne, Auxiliaire de l’Apostolat, qui a travaillé dans l’équipe du cardinal Joseph Ratzinger à la Doctrine de la foi et nous a quittés le 16 août dernier à l’âge de 67 ans. Elle avait commencé sa formation universitaire par des études en communication, elle aurait pu être journaliste.

    La souffrance évitable

    Dans son article sur la souffrance des animaux, Marie Hendrickx explique notamment : « Il y a une souffrance qui frôle le mystère, le mystère de la présence du mal dans le monde. Cette souffrance est inévitable. Il y en a une autre qui appartient à la constitution de la création elle-même, qui peut être contrôlée. »

    « Dans le premier cas, explique la théologienne, la souffrance a été assumée par le Christ crucifié et il l’a transformée, en en faisant, pour lui et pour ceux qui le «suivent», le chemin qui mène à la vie en Dieu. »

    « Dans ce dernier cas, continue-t-elle, il est demandé à l’homme de ne pas la provoquer sans raison valable et de l’arrêter autant que possible. Ce devoir s’applique à chaque individu et aux autres avec qui l’individu est en contact. La prédication de Jésus et les écrits apostoliques sont pleins d’instructions de ce genre. Il suffit de citer la «règle d’or» proposée par Jésus, qui résume la loi et les prophètes: «Tout ce que vous voudriez que les hommes vous fassent, faites-leur» (Mt 7, 12; cf. Lc 6, 31; Rm 13, 8-10). »

    Lire la suite

  • Tensions vaticano-américaines

    IMPRIMER

    D'AgenziaNova.com en traduction française sur le Forum catholique

    Tensions américano-vaticanes sur les relations avec la Chine: le Pape rejette la rencontre avec Pompeo

    Rome, 27 sept. 11:09 - (Agenzia Nova) - Le pape François ne rencontrera pas le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, en visite en Italie les 29 et 30 septembre. Selon ce qui a été appris de "Agenzia Nova", le pontife ne rencontre généralement aucun chef d'État pendant une période électorale, alors que la nomination à l'ordre du jour avec le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, reste confirmée. Selon une note du département d'État américain, Pompeo rencontrera également le secrétaire aux relations avec les États, l'archevêque Richard Gallagher, au Vatican, tandis que le 30 septembre il prononcera un discours à l'ambassade des États-Unis auprès du Saint-Siège. à l'occasion d'un colloque sur la promotion et la défense de la liberté religieuse par la diplomatie.

    La nouvelle de la non-rencontre entre le pape François et le chef de la diplomatie américaine s'inscrit dans le contexte des tensions récemment enflammées par Washington concernant le renouvellement de l'accord entre la Chine et le Vatican sur les modalités de nomination des évêques catholiques chinois. "Il y a deux ans, le Saint-Siège est parvenu à un accord avec le Parti communiste chinois dans l'espoir d'aider les catholiques en Chine", mais entre-temps "les abus contre les fidèles n'ont fait qu'empirer", a écrit le chef de la diplomatie à Washington la semaine dernière sur magazine néo-conservateur «First Things», ajoutant que s'il renouvelait l'accord, «le Vatican mettrait en danger son autorité morale».

    La «nouvelle guerre froide» entre les États-Unis et la Chine fait sentir ses réverbérations dans les bâtiments du Vatican depuis un certain temps. La Maison-Blanche s'est fermement opposée, depuis le début, à l'ouverture du Saint-Siège à la République populaire et, ces derniers mois, a continué à faire pression pour que l'Église catholique annule l'accord de 2018. La précédente visite de Pompée à Rome, en octobre 2019, elle a été précédée de vingt-quatre heures par une perquisition par la gendarmerie papale dans les bureaux de la secrétairerie d'État du Vatican dans le cadre de l'enquête concernant les investissements du Saint-Siège à Londres. Le procureur général des États-Unis, William Barr, était également à Rome les mêmes jours. Par la suite, en janvier 2020, le vice-président Mike Pence serait également reçu au Vatican.

    Dans ce contexte, la démission du cardinal Giovanni Angelo Becciu de la fonction de préfet de la Congrégation pour les causes des saints et sa démission du cardinalat, récemment communiquées par le Saint-Siège, tombent également. Un fait que la presse a immédiatement lié à l'enquête sur l'achat d'une propriété de luxe à Londres avec 200 millions de dollars provenant d'un fonds de la section des affaires générales de la secrétairerie d'État, dont l'ancien cardinal était désormais ère de remplacement. Cependant, il ne semble pas sans importance que la démission de Becciu soit intervenue quelques jours avant la visite de Pompeo.

    Angelo Becciu était le numéro deux du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État et véritable architecte de l'accord avec la Chine qui a tant irrité les États-Unis. Le 14 septembre, cinq jours avant l'attaque de Pompeo contre les «premières choses», Parolin avait défini les chances de renouvellement de l'accord avec Pékin comme «bonnes». L'accord "provisoire" a expiré le 22 septembre, mais jusqu'à présent aucune annonce n'est parvenue du Saint-Siège. Le jour du départ de Becciu, il a été officialisé que le secrétaire d'État du Vatican décidera de l'avenir des relations avec la Chine le 3 octobre à Milan, à l'occasion d'une conférence organisée par le diocèse de Milan et intitulée "Une autre Chine . Temps de crise, temps de changement ».

    Source en italien : https://www.agenzianova.com/primopiano/1209/tensioni-usa-vaticano-per-i-rapporti-con-la-cina-il-papa-rifiuta-l-incontro-con-pompeo

  • Foyer de Charité, Père Finet : les anciennes élèves portent plainte contre X

    IMPRIMER

    FOYER DE CHARITE, PÈRE FINET 
    Les anciennes élèves portent plainte contre X

    Le 7 mai 2020, un communiqué de presse diffusé par les Foyers de Charité condamnait « sans réserve » des « agissements gravement déviants » attribués à l’abbé Georges Finet (1898-1990), père cofondateur avec Marthe Robin, d’une œuvre au rayonnement international : les Foyers de Charité (78 foyers, présents dans 44 pays sur 4 continents).

    La condamnation publique du père Finet, résulte uniquement des conclusions que la gouvernance des Foyers de Charité tire, elle-même, du rapport d’une « Commission de recherches indépendante » nommée par elle-même, alors même qu’il s’est agi d’une simple « écoute de personnes » selon les propres termes du Père Modérateur des Foyers de Charité, Moïse Ndione.

    Cette « écoute de personnes » aurait dû aboutir à l’ouverture d’une enquête et non à une condamnation.

    Nous, anciennes élèves de Châteauneuf-de-Galaure rassemblées en « Collectif des Anciennes » (154 membres) soutenues par d’anciens élèves de Saint-Bonnet et amis des Foyers, rassemblés en « Amis du Collectif » (83 membres) ne comprenons pas comment de simples « écoutes », il a pu être tiré une condamnation ; comment la culpabilité du Père Georges Finet a pu être largement diffusée à la presse française et internationale comme un fait incontestable sans qu’il n’y ait eu ni accusation, ni plainte ni enquête ; comment les médias ont pu accuser le père Finet d’« abus sexuels » et de « pédophilie » alors qu’aucun des termes « accusation », « enquête », « plainte »,  « attouchement », « agression sexuelle », ou « abus sexuel » ne soit employé dans la synthèse du rapport, rédigées par la gouvernance des Foyers de Charité, synthèse par  laquelle on apprend d’une part que les témoignages avaient été appelés et d’autre part que la Commission de recherches avait précisé « Il ne nous appartient pas de qualifier juridiquement les actes repérés, ce qui incomberait à un tribunal ».

    Nous nous interrogeons et sur cette condamnation publique de portée internationale, faite sans légitimité, ni autorité, et sur les responsables de cette manipulation calomnieuse et diffamante pour le père Finet.

    Si le travail de la Commission de recherches était simplement celui d’« une écoute de personnes qui avaient quelque chose d’important à dire », comme l’a affirmé le père modérateur, pourquoi ce mystère autour de ses membres ? Pourquoi aucune précision factuelle n’a été apportée, quant à son mode de procédé ?

    Pourquoi une responsable des Foyers de Charité a-t-elle appelé nos témoignages par un email personnel avec la volonté affichée d’« établir la vérité » (« Établir la vérité est un devoir », disait le Père Modérateur), sans en prendre les moyens ? Pourquoi cette conclusion, hâtive, hors de toute juridiction, mais présentée comme une étape décisive dans le processus de réforme des Foyers de charité et diffusée via une stratégie et un plan de communication internationale (communiqué de presse en trois langues) ?

    Lire la suite