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  • Les 35 ans du CriaBD (Centre religieux d'information et d'analyse de la bande dessinée)

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    Lu sur La Libre Belgique, 4 janvier 2021, p. 34 : 

    Les nouvelles aventures de la BD chrétienne 

    Il faut pousser la porte pour la découvrir. À l’étage du collège Saint-Michel, imposant paquebot jésuite situé à Etterbeek, se cache une salle remplie, du sol au plafond, de bandes dessinées récentes et anciennes, d’affiches et de dessins originaux. Autour de la grande table qui structure la pièce, le jésuite Roland Francart et Philippe de Mûelenaere, respectivement fondateur et président du CriaBD, veillent sur les lieux. Fondé en 1985, ce Centre religieux d’information et d’analyse de la bande dessinée “est une association œcuménique qui a pour but la promotion de la BD chrétienne en Europe” , expliquent-ils. … S’il ne s’agit pas d’un courant en tant que tel, la BD chrétienne compte sous son estampille 70000 pages réparties en près de 1 500 albums réalisés par 500 dessinateurs dans 15 pays différents. La BD chrétienne constitue donc un rayon modeste, mais qui “recèle des perles du 9e art” , note Roland Francart. … Entre Zep, l’auteur de Titeuf qui a publié en 2016 Un bruit étrange et beau , notamment consacré aux chartreux, Robin et ses beaux albums publiés chez Bayard ou les Aventures de Loupio joliment dessinées pour les enfants par Jean-François Kieffer, le paysage est désormais varié. Il donne tout son sens au CriaBD qui vient de fêter ses 35 ans, s’est offert un nouveau site et lancera une exposition sur les BD dédiées à Charles de Foucauld quand les règles sanitaires le permettront.
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  • L’Etat face aux Religions : de la laïcité française aux concepts belges de neutralité et de pluralisme

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    Laïcité ou religion républicaine

    Lu dans le mensuel « La Nef » de ce mois de janvier 2021 :

    " La laïcité « à la française » n’est pas quelque chose en creux, une absence, un non-cléricalisme, mais bien l’élément central d’une doctrine active et prosélyte, une foi. Alain Bauer, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers et ancien grand maître du Grand Orient de France (GOF), dans un débat face à Éric Zemmour, sur la chaîne Cnews, le 27 septembre dernier, l’a dit explicitement : il existe bien une « religion de la République », dont le corpus dogmatique est constitué par la philosophie des Lumières et dont l’« Église » – ou plus exactement la « contre-Église » – se confond avec la franc-maçonnerie. L’action de cette « contre-Église » émancipatrice se déploie sur deux axes, un axe défensif, se protéger contre les religions concurrentes en les confinant (c’est le cas de le dire !) à la sphère privée, la sphère publique, elle, étant le domaine réservé de la religion républicaine, et un axe offensif visant, sinon à éliminer, du moins à affaiblir les concurrentes. Longtemps ce fut la lutte contre l’Église catholique. La dernière « offensive », aux dires mêmes de Bauer, eut lieu en 1984, lors de la tentative d’instaurer un « grand service unifié et laïque de l’éducation », dont l’idée émanait directement du GOF. Échec du fait de la mobilisation catholique. Il ne resta plus que le harcèlement, la moquerie… le blasphème !

    L’insulte n’est pas un droit

    Blasphemein, en grec, signifie « insulte ». Théoriquement l’insulte n’est pas un droit, mais un délit. Seulement voilà, ce délit ne s’applique qu’aux personnes physiques, réelles, pas aux personnages fictifs. Ainsi l’on peut, en toute impunité, injurier l’inspecteur Javert des Misérables ou encore l’ignoble Iznogoud de la bande dessinée. Et, bien entendu, pour les athées, Dieu n’est qu’un produit de l’imagination, bref, un non-être. Par conséquent, pas de limite, taïaut, taïaut !… Toutefois, railler l’Église catholique ne paye plus, comme le dit Bauer : « on ne tire pas sur une ambulance » ; reste l’autre concurrente, celle-ci en plein essor, l’islam. Désormais, c’est elle qu’il faut attaquer, confiner, diminuer ; c’est elle la nouvelle figure de l’obscurantisme croyant. Alors, que se déchaînent les caricatures sous l’égide de la liberté d’expression ! Mais le combat contre la tentation hégémonique de l’islam radical embarrasse l’Église de la République. Comment, en effet, disjoindre une religion de ses fidèles ? L’islam des musulmans, afin de ne pas tomber dans l’accusation de racisme ? Et comment ne pas associer l’islamisme à la radicalité extrême de certains passages du Coran, tel le verset 30 de la sourate 9 : « les chrétiens ont dit : “Jésus est fils de Dieu”. Telle est leur parole venant de leur bouche. Que Dieu les anéantisse ! » La hantise de l’islamophobie pétrifie les « républicains ». Leur solution ? L’humour ! Histoire de dire : « Ne prenez pas tout ça personnellement, c’est juste pour rire ! » Faute d’appeler courageusement un chat un chat, l’on a recours à la badinerie moqueuse… et libertaire ! Quid alors du fameux « vivre ensemble » ? Railler n’est pas rallier, diffamer n’est pas rassembler, médire n’est pas dire. L’injure sème la zizanie et non la concorde, la guerre civile et non pas ce que les Romains appelaient Yotium, cette tranquillité, gage de paix entre les citoyens.

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  • Vatican : "annus horribilis" pour la Secrétairerie d'Etat, et ce n'est pas terminé

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit sur Diakonos.be :

    « Annus horribilis » pour la Secrétairerie d’État du Vatican.  Et ce n’est pas fini

    Entre Noël et Nouvel An, le Pape François vient de porter le coup de grâce sur ce qui reste de la jadis légendaire et toute-puissante Secrétairerie d’État, par un « motu proprio » qui la prive de son trésor de guerre, avec tout son contenu, c’est-à-dire une bonne partie de ce 1,4 milliard d’euros que le Cardinal George Pell avait déniché en-dehors des bilans officiels du Vatican pendant les quelques mois où le Pape lui avait donné carte blanche pour faire le nettoyage, au début du pontificat.

    Désormais, ce qui était le principal centre de pouvoir de la Curie vaticane ne disposera plus ni d’argent ni d’immeubles, car ceux-ci passent à l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique, l’APSA, et seront sous le contrôle du Secrétariat pour l’économie.  Du siège administratif de la Secrétairerie d’État, ne subsiste désormais qu’une pancarte et deux ou trois bureaux pour tenir la comptabilité interne de l’argent qu’ils devront à chaque fois demander à qui de droit.  Même le fond discrétionnaire qui était à la disposition du Pape ne sera plus géré par la Secrétairerie d’État mais bien par l’APSA.

    Par rapport à ce qu’elle était au temps des grandes heures de son histoire, la Secrétairerie d’État touche aujourd’hui le fond de la courbe.  Et ce n’est pas fini, parce qu’au cours des prochains mois, sa réputation et son pouvoir pourraient bien dégringoler encore plus bas.

    *

    C’est Paul VI, dans les années 1960, qui avait conféré un très grand pouvoir à la Secrétairerie d’État, dont il était issu, et qu’il continuait à gouverner dans les faits.

    Et c’est Jean-Paul II, en 1979, qui a nommé un cardinal de premier plan Secrétaire d’État, Agostino Casaroli, l’artisan de l’Ostpolitik au-delà du rideau de fer mais aussi l’homme qui en 1948, avait réussi à sauver le Saint-Siège et l’Institut pour les Œuvres de Religion, l’IOR, du crack de la Banque Ambrosienne, avec un transfert « volontaire » de 250 millions de dollars aux banques créditrices.

    En 1991, le cardinal Angelo Sodano succéda à Casaroli jusqu’à l’arrivée en 2006 du cardinal Tarcisio Bertone.  Sous ce dernier, le pouvoir de la Secrétairerie d’État avait amorcé une courbe descendante si manifeste qu’en 2013, Jorge Mario Bergoglio a été élu avec la demande d’une réorganisation drastique de cette dernière dans le cadre d’une réforme globale de la Curie.

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  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, dimanche 3 janvier 2021, la célébration de messe traditionnelle de la Fête de l’Épiphanie du Seigneur, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Ecce advenit »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Épiphanie veut dire apparition, et, à l’origine, cette fête avait, chez les Orientaux, la même signification que celle de Noël à Rome. C’était la fête du Verbe éternel se révélant, revêtu de chair, à l’humanité. On vénérait en particulier trois circonstances différentes de cette révélation historique, l’adoration des Mages à Bethléhem, la conversion de l’eau en vin aux noces de Cana et le baptême de Jésus dans le Jourdain.

    Bradi Barth 10bc30991ca90ebc3e6e22d382a135f2.jpgA Rome, dans un milieu très positif et tout à fait étranger à l’exaltation mystique des Orientaux, la fête historique de la Nativité de Jésus acquit toutefois une telle popularité, qu’aujourd’hui encore elle est l’idée dominante de toute la liturgie de cette période. Il y eut, il est vrai, quelque incertitude quant à la date, et un dédoublement s’ensuivit. La solennité du 6 janvier (*) fut avancée, sur les bords du Tibre, de deux semaines, en faveur exclusivement de Noël, mais l’antique théophanie demeura à sa place, quoique appauvrie dans sa conception, puisque la crèche de Bethléhem, comme par attraction, donna un plus grand éclat à l’adoration des Mages, aux dépens de la signification originaire du baptême dans le Jourdain.

    (*) Pour l’Église catholique, « l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier», ainsi que le soulignent les Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier(§37) annexées au Missel romain. Ce principe connaît toutefois des exceptions, en particulier dans les pays où le 6 janvier n’est pas un jour chômé, permettant ainsi aux fidèles de se rendre à la messe. Dans ces pays, l’Épiphanie est alors fixée «au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier».

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  • Pakistan : des chrétiens contraints de fuir leurs maisons

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    De Vatican News :

    2 janvier 2021

    Des chrétiens contraints de fuir leurs maisons au Pakistan

    Des centaines de familles chrétiennes pakistanaises ont fui un quartier de Lahore après que des musulmans aient menacé de mettre le feu à leurs maisons, rapporte l’Ucanews.

    Les chrétiens de Charar n’ont pas fêté Noël chez eux. Ils ont été contraints de chercher refuge chez des amis et des parents, loin de toute menace, peut-on lire sur le site de l’Union of Catholic Asian News.

    Le 22 décembre dernier, un pasteur de leur localité a publié un message évoquant sa foi sur Facebook. «Des musulmans se sont dit offensés par cette publication» a déclaré Saleem Khokhar, un chrétien déplacé de Charar à l'organisation International Christian Concern (ICC), une association basée à Washington.

    Le pasteur Raja Waris s’est excusé et aucune accusation de blasphème n’a été portée contre lui, mais il est néanmoins entré dans la clandestinité avec sa famille, après avoir été menacés par des extrémistes locaux, écrit la ICC dans un communiqué datant du 27 décembre.

    Rien ne semble s’être arrangé par la suite, malgré le déploiement des forces de l’ordre pour protéger les chrétiens de la zone. «La situation est devenue dangereuse lorsque quelqu'un a découvert que les musulmans prévoyaient de mettre le feu aux maisons des chrétiens. Cela a forcé les chrétiens à fuir le quartier» affirme Saleem Khokhar à l’ICC. En ce temps de Noël, des centaines de familles auraient ainsi pris la route pour se réfugier chez des proches.

    L’International Christian Concern a appelé les autorités pakistanaises à protéger les foyers chrétiens de Charar. «Personne ne devrait être forcé de fuir sa maison à cause d’une publication sur les réseaux sociaux» a estimé William Stark, le directeur régional de l’organisation.

  • Pièces grégoriennes de la fête du Saint Nom de Jésus (forme extraordinaire du rit romain)

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    Dimanche 3 janvier : la Sainte Eglise Catholique dans la forme extraordinaire du rit Romain célèbre la Fête du Saint Nom de Jésus « Le très saint Nom de Jésus, devant qui doit fléchir tout genou, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, pour la gloire de la divine majesté. »

    Du site d'Una Voce :

    Fête du Saint Nom de Jésus

    Les cinq chants du Propre de cette fête étaient interprétés par la Schola Bellarmina qui a enregistré une seconde version, en octobre 2009, avec des chanteurs professionnels.

    La suite sur le site d'Una Voce

  • Les homélies du pape Benoît XVI pour l'Epiphanie (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Chine : la mort d'un évêque, leader de l'Eglise clandestine

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    De CNA (Catholic News Agency) :

    Un évêque catholique clandestin meurt en Chine

    31 déc. 2020

    Selon la chaîne catholique AsiaNews, dont le siège est à Rome, l'évêque Andrea Han Jingtao, 99 ans, leader de l'Eglise catholique clandestine en Chine, est décédé le 30 décembre. Han Jingtao était l'évêque clandestin de Siping.

    Au cours de ses premières années d'enfance dans une famille catholique, Han a reçu une formation et une éducation de qualité des missionnaires canadiens du Québec, qui dirigeaient le vicariat apostolique dans sa région de Chine avant la révolution communiste.

    Après l'arrivée au pouvoir de Mao Zedong, le défunt évêque a été envoyé dans un camp de concentration où il a été emprisonné pendant 27 ans (1953-1980) "pour avoir refusé de participer à l'Église 'indépendante et autonome', comme le voulait Mao Zedong", rapporte AsiaNews.

    Une fois libéré, sa maîtrise de la langue anglaise a fait de lui un atout pour le régime communiste, qui l'a enrôlé comme professeur d'anglais à l'université de Changchun, puis à l'université du Nord-Est pour des programmes de maîtrise et de doctorat. Selon AsiaNews, "il a initié de nombreux Chinois à l'étude des langues et cultures classiques, latines et grecques".

    Après sa retraite académique en 1987, il a consacré ses efforts pastoraux à la Légion de Marie locale et à la congrégation religieuse qu'il a fondée, les Sœurs du Mont Calvaire.

    Selon AsiaNews : "Il se souvient lui-même que dans les années 1950, le régime voulait "se débarrasser de l'ingérence du pape et expulser les missionnaires étrangers". À cette époque, j'ai réalisé que l'Église était confrontée à un grand défi et qu'elle avait besoin d'une forte endurance, sinon elle ne pourrait pas tenir debout. C'est pourquoi j'ai décidé de créer une congrégation religieuse".

    Il a été secrètement nommé évêque de Siping en 1982, mais son ordination clandestine n'a pu avoir lieu qu'en 1986.

    Après avoir été placé sous haute surveillance à la maison en 1997, il a continué à garder son troupeau sous la menace constante, organisant des rassemblements secrets et encourageant les laïcs à rester fermes dans la foi et la charité.

    Selon des statistiques récentes fournies par AsiaNews, son diocèse compte quelque 30 000 catholiques, dont les deux tiers appartiennent à l'Église clandestine. Il compte 20 prêtres et plus de 100 religieuses.

  • Année saint Joseph : Comment sortir du trouble par rapport au pape François et resserrer les rangs autour de son pontificat

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    D'Arnaud Dumouch :

    Année saint Joseph : Comment sortir du trouble par rapport au pape François et resserrer les rangs autour de son pontificat (30 mn) 

    https://youtu.be/qC3zBS5EYQI 

    En cette année saint Joseph, un premier bilan du Pontificat du pape François :  

    Le pontificat du pape François a été fragilisé et attaqué selon cinq axes :  

    1° L’affaire Vigano est terminée. Monseigneur Vigano a montré sa fragilité par sa croyance aux vastes théories du complot, comme celles du vaccin et de la 5G. 

    2° Les communications imprudentes du pape François avec un journaliste falsificateur. 

    3° La faute des médias maintream et des médias anti-maintream : l’absence de lecture en direct des textes. 

    4° Les prophéties (saint Malachie, La Salette) mal comprises et répandues par des prophétesses d’Internet (Maria de la miséricorde, Fabienne Guerrero). Sur le secret de la Salette : "Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist", qui ne figure pas dans l’original retrouvé par l'abbé Corteville au début des années 2000. 

    5° Le vrai trouble est venu des positions pastorales du pape François, mal comprises par les théologiens de la doctrine universelle : Or il a canonisé Jean XXIII et Jean-Paul II ensemble pour expliquer son pontificat. Quelques propositions problématiques :  

    « C’est une sage volonté de Dieu qu’il y ait plusieurs religions ». 

    « La peine de mort n’est plus admissible en aucun cas ».  

    « Un chrétien pourrait volontairement choisir de violer une loi divine connue de lui sans commettre un péché mortel » 

    Devenons-nous adhérer au revenu universel, aux "unions" civiles homosexuelles, à la suppression de la peine de mort et aussi de celle de l'enfermement à vie à laquelle le Pape s'est montré opposé ? Devons-nous ouvrir de larges voies pour l'immigration, en particulier musulmane, à laquelle le Pape François est favorable ? Devenons-nous considérer comme le dit le Pape qu'il faut "toujours faire passer la sécurité personnelle [des migrants] avant la sécurité nationale", que "chaque pays est aussi celui de l'étranger" ? S'agit-il de considérations politiques, ou d’interdits impératifs moraux posés par le Pape ?  

  • Nos voeux pour 2021

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    (comète, détail de l'Adoration des Mages de Giotto)
     

    L'équipe de BELGICATHO vous adresse ses meilleurs voeux pour 2021.

    Que cette année nouvelle soit riche en grâces.

    Puisse l'étoile de Bethléem continuer à briller au milieu de notre nuit après tous ces sombres moments vécus au cours de l'année écoulée.

    Qu'elle rallume les feux de l'espérance et ravive les liens meurtris par l'éloignement et les séparations.

    Que, dans la confusion ambiante, elle nous garde vigilants et attentifs à interpréter avec justesse les signes des temps.

  • La mort de Robert Hossein

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    De Caroline Becker sur Aleteia.org :

    Mort de Robert Hossein, acteur et metteur en scène habité par Dieu

    31/12/20

    Monument du théâtre, le comédien et metteur en scène Robert Hossein est mort ce jeudi 31 décembre 2020 à l'âge de 93 ans des suites du Covid-19.

    Homme de théâtre et de cinéma français à la grande popularité, l’acteur Robert Hossein est décédé ce jeudi 31 décembre à l’hôpital des suites d’un problème respiratoire, a indiqué son épouse, la comédienne Candice Patou. Fort d’une vingtaine de productions scéniques, comme Jésus, Le Cuirassé Potemkine et Une femme nommée MarieRobert Hossein a toujours été très actif dans le milieu du spectacle, trouvant, à en croire sa vitalité, sa véritable vocation dans la mise en scène.

    L’artiste était aussi très croyant. Il avait été baptisé dans les années 1970, à l’aube de la cinquantaine. Il avait monté en 2007 un spectacle intitulé N’ayez pas peur sur la vie de saint Jean Paul II et en 2011 Une femme nommée Marie à Lourdes. Il a, toute sa vie, porté une dévotion particulière à sainte Thérèse de Lisieux. En avril 2016, il avait été invité à rencontrer le pape François à Rome. Plus récemment, touché par l’incendie de Notre-Dame, il avait fait part, en août 2020, de sa volonté de relancer, quarante-quatre ans après, son spectacle inspiré de l’œuvre « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo.

    Robert Hossein, c’était la générosité faite homme.

    « Robert Hossein, c’était la générosité faite homme », assure à Aleteia Bernard Lecomte, biographe de Jean Paul II et conseiller historique de Robert Hossein pour son spectacle sur le souverain pontife. « Une générosité sans limites, aussi démesurée que ses projets, ses spectacles, ses mises en scène. Il était croyant, oui, profondément. Mais il traitait le Christ (Un homme nommé Jésus), comme Jean-Paul II (N’ayez pas peur), comme le général de Gaulle (L’homme qui a dit non) : en personnages historiques dont il mettait en valeur, de façon unique, l’humanité ».

    Figure populaire Robert Hossein attirait naturellement la sympathie des gens et ils sont nombreux aujourd’hui à pleurer sa disparition. Dans la sphère catholique, les hommages se multiplient. Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, a salué l’homme « généreux » habité par la foi et a tenu à rappeler le souvenir du magnifique psaume lu par Robert Hossein durant les JMJ de Paris en 1997.

    Lire également : De Notre-Dame à Jean-Paul II, l’art de Robert Hossein au service de l’espérance

  • Les bergers à la crèche (tropaire de Limoges) (feuillet pour le temps du confinement)

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