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  • Bernard de Clairvaux (20 août) : une remarquable fécondité

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    S-Bernard-BR.jpgDu Livre des Merveilles, Fleurus-Mame, 1999, pp. 352-355 :

    ENFIN, GUILLAUME TIENT SON MANUSCRIT. L'ABBÉ DU MONASTÈRE DE SAINT-THIERRY, près de Reims, contemple l'ouvrage qu'il attend depuis des mois. En parcourant une première fois cette Apologie à Guillaume de Saint-Thierry, il sait immédiatement que ce texte va bouleverser la vie monastique. En fait, en demandant à Bernard de Clairvaux de prendre parti dans les querelles entre monastères, il n'en attendait pas moins et connaissant la personnalité de ce diable d'homme, il avait la conviction qu'il ne pouvait en être autrement.

    L'abbé champenois caresse les parchemins, contemple la graphie épurée, l'harmonie des lettrines et des caractères, l'absence totale d'enluminures... Il sourit. Dans l'apparence même de ces pages, il reconnaît le style et l'esprit de Bernard. Depuis dix ans, depuis toujours, il lutte contre le luxe et l'ostentation dans les monastères. Des manuscrits à l'architecture, des ornements à la statuaire, il demande aux moines es d'imiter la simplicité du Christ. Il appelle à la pratique stricte de l'observance bénédictine, condamne la richesse des mets et des mœurs et affronte sans faiblir les moines de Cluny et tous les abbés qui ont renoncé à la pauvreté évangélique. À l'opulence des abbés bénédictins et de nombreux prélats qui se comportent souvent en princes de ce monde, Bernard répond par la rigueur et la sobriété de l'idéal cistercien. Prêchant un retour aux valeurs de l'Évangile, il n'a de cesse de fustiger le manque de charité des princes comme des bourgeois, des nobles dames aussi bien que des paysans.

    Diable d'homme, ce Bernard, mais surtout homme de Dieu I La première fois que Guillaume a entendu parler de lui, c'était à propos de son arrivée, en avril 1112, aux portes de l'abbaye de Cîteaux. Accompagné d'une trentaine de compagnons, parmi lesquels plusieurs de ses frères et de ses cousins, Bernard avait décidé de rejoindre cette communauté que l'on disait désireuse de vivre une réforme, mais dont la volonté commençait à faiblir. La stricte observance, le respect absolu de la règle de saint Benoît, voilà la réforme à laquelle Bernard croyait. Il voulait retrouver le modèle de vie imaginé par saint Benoît quelque sept siècles plus tôt : équilibre entre prière et travail, ora et labora, recherche de la pauvreté. En trois ans, c’est cela qu'il réussira, avec ses amis, à imposer à l'abbaye.

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  • Soudan Sud : deux religieuses assassinées de sang froid

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/SOUDAN SUD - Deux religieuses prises en embuscade ; "assassinées de sang froid" dénoncent les sœurs

    18 août 2021
    Juba (Agence Fides) - "Nos sœurs ont été tuées de sang-froid", déclare Sœur Christine John Amaa, de la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus, en fournissant des détails sur le meurtre de Sœur Mary Daniel Abut, et de Sœur Regina Roba, victimes d'une embuscade le long de l'autoroute Juba-Nimule le 16 août. Selon les rapports, les deux religieuses faisaient partie d'un groupe de neuf sœurs lorsque des hommes armés ont attaqué leur bus.

    "Notre ancienne supérieure générale, Sr Mary Daniel Abut, qui a servi la Congrégation des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus de 2006 à 2018, et Sr Regina Roba, qui avait siégé deux fois au Conseil général, ont été tuées de sang-froid alors qu'elles rentraient à Juba après les célébrations du centenaire de la paroisse de l'Assomption de Notre Dame", explique Sr Amaa. Après l'embuscade tendue par des inconnus armés, raconte Sœur Amaa, les neuf religieuses "ont tenté de s'échapper et se sont cachées dans les buissons alentour". Les criminels ont réussi à trouver les deux religieuses et les ont tuées de sang-froid.

    L'Archidiocèse de Juba a annoncé cinq jours de deuil pour commémorer les deux religieuses. "Au nom de l'administration de l'Archidiocèse catholique de Juba, je souhaite informer le public que toutes les institutions de l'Église catholique (universités, séminaires, collègues, jardins d'enfants, écoles primaires et secondaires) de l'Archidiocèse catholique de Juba seront fermées pendant quatre jours pour commémorer les défuntes Sœur Mary et Sœur Regina d'aujourd'hui 17 jusqu'au 20 août et le travail reprendra le 23 août", lit-on dans un communiqué du père Samuel Abe, Secrétaire Général de l'Archidiocèse de Juba.

    Sœur Mary Daniel était la directrice de l'école Usra Tuna à Juba, tandis que Sœur Regina était tutrice et administratrice au Catholic Health Training Institute (CHTI) dans le diocèse catholique de Wau.

    La messe de requiem et l'enterrement auront lieu le 20 août à la paroisse de la cathédrale Sainte-Thérèse-Kator. (L.M.) (Agence Fides 18/8/2021)

     
  • "Non" aux politiques anti-natalistes

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    De Camille Mukoso, SJ, sur Vatican News :

    Le Cardinal Ouédraogo dit «non» aux politiques anti-natalistes

    Le Cardinal Philippe Ouédraogo appelle les fidèles chrétiens à s’ériger aux antipodes des fausses politiques en matière de procréation et de vie familiale. Pour lui, il est plus que temps de se tourner vers un christianisme de la vie.

    L’archevêque de Ouagadougou au Burkina Faso, le cardinal Philippe Ouédraogo, a mis en garde ses ouailles contre les fausses politiques en matière de procréation et de vie familiale en Afrique, notamment les tentatives de lier la pauvreté en Afrique au nombre de la population. «Nous [Ndlr : les Africains] devons dire NON à tous les concepts et politiques anti-natalistes», a déclaré l’archevêque de Ouagadougou lors de la célébration eucharistique marquant le 26e pèlerinage archidiocésain au sanctuaire de Notre-Dame de Yagma.

    Le contrôle des naissances n’est pas l’autre nom du développement

    Pour le cardinal Ouédraogo, il faut rejeter toutes les fausses politiques qui imputent à la démographie africaine le lourd tribut de la pauvreté du berceau de l’humanité. Il est vrai que l'Église est appelée à éduquer les chrétiens à la parentalité responsable, mais qu'on ne s'y trompe pas: «la voie du développement de nos pays n'est pas d'abord conditionnée par le contrôle des naissances», a souligné le président du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, SCEAM. Selon lui, pour sortir l’Afrique du marasme de sa pauvreté tant décriée, les gouvernements doivent lutter contre la corruption, l'analphabétisme, la mauvaise gouvernance et les injustices sociales qui minent le continent plutôt que de s’en prendre à la vie. Et d’ajouter: «nous sommes convaincus que l'avenir de nos sociétés, et de notre Église en tant que famille de Dieu, dépend de l'avenir de nos familles».

    Promouvoir une culture de la vie

    Dans cette optique, le cardinal Ouédraogo a invité les fidèles à revenir aux valeurs traditionnelles africaines qui valorisent et promeuvent la vie. Il a également souligné le rôle de la famille dans la construction des sociétés et la promotion des valeurs humaines. «Nos familles chrétiennes doivent être de véritables communautés de vie et d'amour, unies dans la prière à l'exemple de la famille de Nazareth, qui était un lieu de prière», a exhorté l’archevêque de Ouagadougou.

    Le rôle des grands-parents et des personnes âgées 

    Faisant référence à la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, décrétée par le pape François, le cardinal Ouédraogo a lancé un appel à la solidarité et à la proximité, sans distinction de tribu ou de religion :«nous devons donc, à l'exemple de Marie, vivre la charité en rendant visite à toutes ces personnes âgées [Ndlr :référence faite à la visite à Elisabeth] qui se sentent seules et qui ont besoin de nous, même si elles ne sont pas de notre famille ou de notre religion». «La solidarité avec les personnes âgées est une forme très élevée de charité», a-t-il déclaré, avant de conclure: «dans notre contexte de médias sociaux, cela peut également s’étendre aux appels téléphoniques ou à des messages, sans oublier la joie que procure la présence physique».

  • La stratégie militaire occidentale en Afghanistan : une longue litanie d'erreurs

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    De Ludovic Lauvaucelle sur La Sélection du Jour :

    Afghanistan : une sortie piteuse après 20 ans d’errements

    « Quand vous êtes blessé, étendu sur une plaine afghane, et que des femmes approchent pour vous couper en morceaux, ayez la force de vous faire sauter la cervelle pour rejoindre votre Dieu comme un soldat ». Nul ne sait si ces mots du poète Rudyard Kipling, qui participa à l’expédition britannique au 19ème siècle, résonnaient dans les oreilles du Président Joe Biden quand il a annoncé, le 14 avril dernier, le retrait définitif des troupes américaines. L’Oncle Sam voulait donner à son départ un avant-goût de victoire. Pensez donc ! La formidable armée afghane comptait 300 000 soldats et 30 000 membres de forces spéciales bien équipées. Le mois dernier, le même Président Biden déclarait qu’il était « très improbable de voir les Talibans prendre le contrôle du pays ». La stratégie US, explique David Loyn pour The Spectator (article en lien ci-dessous), était de laisser les forces afghanes contenir les Talibans pendant qu’un accord de paix honorable serait négocié.

    Les Américains n’ont rien vu venir ou rien voulu voir. Pourtant, les soldats afghans étaient éparpillés dans des bastions. Ils étaient mal nourris, rarement payés. Les munitions et le carburant disparaissaient régulièrement avant de les atteindre. Des unités entières étaient composées de « fantômes » dont les salaires étaient empochés par les officiers supérieurs. Naïfs ou cyniques, les Américains étaient décidés à partir coûte que coûte. Les hélicoptères de l’US Army évacuent maintenant les personnels de leur ambassade comme ils l’avaient fait à Saïgon en 1975…

    La stratégie militaire occidentale est une longue litanie d’erreurs. George W. Bush, en approuvant le plan de Donald Rumsfeld, a d’abord fait des chefs de guerre tribaux la première force pour contrer les Talibans et Al-Qaeda. Le soutien occidental se limitait à des bombardements aériens tactiques et quelques forces spéciales. Des millions de dollars ont été versés à des malfaiteurs dont la violence pendant la décennie 90 a fait le lit du soutien aux Talibans. Après 2001, ces mêmes chefs de guerre corrompus se sont imposés pour obtenir des postes de pouvoir dans l’administration afghane, une fois les Talibans chassés. Juste avant de fuir, le 15 août, le président afghan Ashraf Ghani a appelé ces chefs de milices à combattre avec l’armée afghane. Appel dérisoire : ceux qui avaient été des parasites pendant 20 ans se sont rendus sans résistance. Le terrain était donc miné avant l’arrivée massive des troupes occidentales. On peut ensuite évoquer le manque d’objectifs militaires, le fourvoiement de la guerre en Irak, l’échec à s’assurer le soutien des Pakistanais… Après les attentats de septembre 2001, les forces internationales ont graduellement augmenté pour atteindre 150 000 hommes et femmes sans qu’une stratégie claire soit établie. D’un engagement limité à des forces locales, on est passé à un « Plan Marshall » dont le but utopique était de transformer une société tribale en démocratie embrassant l’ « American dream ».

    20 ans après, un coût équivalent au « Plan Marshall » d’après-guerre a été dépensé. L’Afghanistan de 2021 est bien différent de celui de 2001. Près de 70% de la population a moins de 30 ans. Ces jeunes n’ont pratiquement pas connu la précédente dictature de ces islamistes pashtouns. Comment ceux-ci vont-ils conserver leur pouvoir sans exercer une violence constante ? Ceux qui étaient vus comme des libérateurs contre les milices mafieuses avant 2001 ont montré leurs limites. Non seulement ils n’ont pas de compétences pour gouverner mais ils se comportent comme ceux qu’ils ont combattus jadis. Ils dédient au moins autant d’énergie au trafic de drogues qu’à l’imposition de la sharia… Les Talibans vont être confrontés à une situation inédite pour conserver le pouvoir.

    Il est frappant de constater la vitesse avec laquelle la Chine a reconnu la nouvelle donne afghane. Comme au 19ème siècle entre Britanniques et Russes, comme au 20ème siècle entre Soviétiques et Américains, l’Afghanistan reste un point clé sur l’échiquier du 21ème siècle. Le Secrétaire d’Etat US, Anthony Blinken, a mis en avant que les « intérêts américains et chinois étaient alignés en Afghanistan ». On imagine mal en effet les Chinois tolérer un nouveau foyer du terrorisme islamique s’y développer alors qu’ils partagent une longue frontière avec l’Afghanistan. Ils auront donc des arguments forts auprès du Pakistan pour garder les Talibans « sous contrôle ». C’est l’espoir (lâche) des Occidentaux.

    Placer ses espoirs dans le pouvoir totalitaire chinois pour éviter un nouveau bain de sang en Afghanistan reste un aveu d’impuissance pour l’Occident. Les Chinois pourraient disposer d’un nouveau pion pour progresser dans la région (face aux Russes et aux Indiens). Un pion qui ressemble à un « fou » dangereux mais aux ordres. Ces « Talibans 2.0 » ont par exemple déjà indiqué qu’ils ne s’attaqueraient pas à la communauté chiite. On voit là l’influence d’un autre allié de la Chine : l’Iran. 

    Ludovic Lavaucelle

    Pour aller plus loin : What went wrong in Afghanistan

    >>> Lire l'article sur : The Spectator

  • Après le provax et l'antivax, le freevax

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit en français par Diakonos.be :

    Vaccins. Réponse à ceux qui refusent de servir de cobayes. Débat.

    À en juger par l’abondant courrier des lecteurs et par les réactions que nous avons reçus, l’intervention du professeur Pietro De Marco (photo, avec ses œuvres d’art exposées) sur Settimo Cielo le 9 août dernier ont véritablement fait mouche :

    > Apocalyptiques et libertaires. Les velléités de rébellion suicidaire des cathos antivax

    À proprement parler, la critique de De Marco ne touche pas seulement les catholiques, surtout issus des milieux traditionnalistes, qui se rebellent contre les règles en matière de vaccination qui ont été adoptées dans le monde entier. Certains penseurs laïcs et progressistes de premier plan, tels que les philosophes réputés Massimo Cacciari et Giorgio Agamben en Italie soutiennent des contestations analogues.

    À tous, De Marco leur reproche l’erreur grave de revendiquer la liberté de quelque imposition que ce soit, sans comprendre qu’ainsi, on se remet corps et âme à « un sympathique dictateur libertaire » qui « concède, et légitime même, toutes les libertés privées » et ce faisant, c’est non seulement la conception chrétienne de la politique et de l’État mais en définitive celle de l’homme lui-même qui part en fumée.

    Une voix au-dessus de tout soupçon est venue reconnaître la solidité de l’analyste de De Marco, celle d’Andrea Grillo, professeur de théologie à l’Athénée pontifical Saint-Anselme de Rome, qui a souvent débattu avec De Marco en adoptant des positions progressistes.

    « Contrairement à De Marco – conclut Grillo dans son commentaire – je ne suis nullement convaincu que le tournant libéral soit une catastrophe. Mais il me semble qu’il a effectué l’analyse des dynamiques en jeu dans les polémiques actuelles de main de maître et avec une détermination qui force le respect. Pour cela, je le remercie en me réjouissant pour son courage : chanter hors du chœur n’est jamais chose aisée ».

    Cependant, d’autres s’opposent à De Marco en adoptant une position médiane, ni favorable ni hostile au vaccin, mais en faveur d’une totale liberté de choix et donc également du refus de se faire vacciner, en tenant compte en toute conscience des potentiels effets indésirables du vaccin.

    C’est le cas du P. Mauro Gagliardi, 46 ans, théologien de premier plan et auteur, entre autres, d’un épais traité de dogmatique catholique, « La Verità è sintetica », édité chez Cantagalli et présenté en décembre 2017 avec force louanges au Vatican par le cardinal Gerhard L. Müller, le préfet sortant de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Voici ci-dessous la lettre dans laquelle Gagliardi argumente sa position, avec la réplique de De Marco.

    *

    La lettre de Mauro Gagliardi

    Cher M. Magister,

    J’ai lu avec attention la contribution de Pietro De Marco, qui nous a habitués à des réflexions de grande qualité, comme l’est – surtout par ses références savantes – également son récent article concernant les antivax. N’étant pas compétent en la matière, je n’entrerai pas dans le débat sociologique ou politique et, de plus, vu le climat dogmatique qui s’est désormais créé, je déclare d’emblée ne pas être antivax. Je pense toutefois que polariser le débat entre provax et antivax, entre illuminés et rétrogrades, entre « nomiques » – du grec « nomos », loi – et « anomiques », est réducteur. Il me semble qu’il existe au minimum une troisième option, celle du vaccin libre, de ce qu’on appelle le freevax.

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  • L'état de santé du cardinal Burke, contaminé par la covid, est préoccupant

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    De Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne :

    Atteint par le Covid, le cardinal Burke serait dans un état préoccupant

    Atteint par le Covid, le cardinal Burke serait dans un état préoccupant
    A.GIULIANI-CPP-CIRIC

    17/08/2021

    Quatre jours plus tard, à la veille de la fête de l’Assomption, un nouveau message annonçait que l’ancien archevêque de Saint-Louis, connu pour ses positions pro-vie et son attachement à la liturgie traditionnelle, avait été « admis à l’hôpital et est assisté par un ventilateur ». Ce second tweet se voulait rassurant : « les médecins sont encouragés par ses progrès ».

    Cardinal Burke has been admitted to the hospital with COVID-19 and is being assisted by a ventilator. Doctors are encouraged by his progress. H.E. faithfully prayed the Rosary for those suffering from the virus. On this Vigil of the Assumption, let us now pray the Rosary for him.

    — Cardinal Burke (@cardinalrlburke) August 15, 2021

    Opposé aux vaccins utilisant des foetus avortés

    Le cardinal âge de 73 ans n'a pas fait savoir publiquement s'il avait été vacciné contre le coronavirus. Il avait exprimé son opposition à la production et à l’utilisation de vaccins ayant eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés. « Il n’est jamais moralement justifié de développer un vaccin en utilisant ces lignées », avait-il déclaré en mai 2020 lors du Rome Life Forum sur la crise sanitaire internationale. « L’idée de l'introduction d'un tel vaccin dans son corps est à juste titre odieuse ». Cette prise de position allait à l’encontre de celle développée dans le même temps par la Congrégation pour la doctrine de la foi qui, en décembre 2020, affirmait « moralement acceptable d'utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production » en l’absence d’autres alternatives.

    Dans un article du 21 mars 2020, « Combat against the Coronavirus, COVID-19 », sur son site internet, le cardinal estimait justifié « de connaître et d'utiliser tous les moyens naturels pour nous défendre contre la contagion. C'est un acte de charité fondamental que d'utiliser tous les moyens prudents pour éviter de contracter ou de propager le coronavirus ».

  • "Le christianisme n'est pas à vendre"

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    Lu sur De Standaard : 

    18 août 2021

    p. 26 : Le christianisme n'est pas à vendre

    Opinion de Monseigneur Johan Bonny :

    Dans le document de vision du gouvernement flamand, l'usage pastoral ou ecclésiastique d'un bâtiment d'église est à peine mentionné, au contraire. S'il est mentionné (à la toute fin, d'ailleurs), c'est de façon négative : l'usage ecclésiastique est vu comme un obstacle à la réaffectation par le pouvoir civil. Dans le cas de la réaffectation d'une gare, d'un cinéma ou d'un théâtre, ce langage serait approprié, mais pas pour un bâtiment religieux. Les évêques ont toujours insisté - et continueront à le faire - sur le fait que les bâtiments d'église sont des édifices sacrés et, en tant que tels, méritent le respect, également en cas d'utilisation secondaire ou de réutilisation. ... le christianisme n'est pas en vente. Ce que les juifs ne peuvent imaginer dans une synagogue, les musulmans dans une mosquée ou les francs-maçons dans un temple de la Loge, les chrétiens ne peuvent l'imaginer dans une église. Le respect mutuel s'applique à tous et, in fine, par fidélité à la tradition chrétienne qui, par la nature même de son message, donne la priorité au social sur le privé, au non-profit sur le profit, au commun sur le privé. Bien sûr, toute activité a un aspect social, mais tout aspect social ne profite pas à la société dans son ensemble. 

  • "Abject" : tempête médiatique et politique autour du film "Unplanned" programmé par C8

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Polémique après la diffusion du film pro-vie « Unplanned » par C8

    Michael Kubeisy Unplanned, Saje Distribution

    17/08/21

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a enregistré plusieurs saisines après la diffusion du film pro-vie "Unplanned" par C8 lundi 16 août. D’après ces signalements, le film pourrait constituer une entrave à l’IVG.

    La polémique n’en finit plus autour de la diffusion du film pro-vie « Unplanned » sur la chaîne C8 lundi 16 août dans la soirée. Plusieurs signalements ont été enregistrés auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) dénonçant une entrave à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Car si les chaînes déterminent librement le choix de leurs programmes, il est possible d’alerter le CSA après diffusion « au sujet d’un éventuel manquement à la loi ou à une obligation ». L’organisme a donc annoncé qu’il allait instruire ce dossier. Pour mémoire, le délit d’entrave à l’IVG est passible, en France, de 30.000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement.

    En amont de la diffusion de ce film, plusieurs personnalités avaient réagi quant à la programmation de C8. Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Morano avait ainsi dénoncé « un outil de propagande anti-avortement abject » et « une fiction allant à l’encontre de nos valeurs ». Sans surprise, la ministre Marlène Schiappa avait emboîté le pas en twittant : « Accéder à l’IVG est un droit en France, nos aînées se sont battues pour l’obtenir, nous nous battons pour le garantir ! Non à l’entrave, non à la culpabilisation ».

    Mais de quoi parle exactement ce film ? Unplanned est l’histoire vraie d’Abby Johnson, jeune directrice de Planned Parenthood, l’équivalent américain du Planning Familial, devenue militante « pro-life » après avoir assisté à l’avortement par aspiration d’un fœtus de treize semaines. Taxé, à tort, de propagande anti-avortement, le film a rencontré un franc succès lors de sa sortie en salles aux États-Unis : 6 millions de dollars de recettes en un week-end, 21 millions de dollars de Box-Office et quatrième place au classement des sorties de la semaine. Un succès inattendu, au vu de la complexité du sujet abordé.

    « Ce film courageux a le mérite de traiter un sujet aujourd’hui tabou et de le faire à partir d’un fait réel », avait réagi l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, après avoir vu ce film en septembre 2020. « Il reflète ce que vivent bien d’autres femmes qui n’ont parfois pas la chance d’être accompagnées par un homme aimant et responsable comme celle dont il est question dans le film ».

  • L'homélie de l'évêque de Fréjus-Toulon pour l'Assomption à Cotignac : "revenir à l'âme de la France"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Homélie de Mgr Rey pour la messe de l'Assomption à Cotignac

    17 août 2021

    Homélie de Mgr Rey pour la messe de l'Assomption <br>à Cotignac

    Ce dimanche 15 août Mgr Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, célébrait la messe de l'Assomption au sanctuaire Notre-Dame de Grâces à Cotignac dans le Var. Il cloturait du même coup la Grande Marche de Saint Joseph, un pèlerinage entamé le 7 juin, au Sacré-Coeur de Montmartre. La messe était rediffusée sur la chaine de télévision C8. Mgr Rey nous autorise à publier le texte de son homélie.

    En ce dimanche où l’Eglise célèbre l’Assomption de la Vierge Marie, chers pèlerins, nous voici rassemblés en ce sanctuaire de Notre-Dame de Grâces, lieu d’apparition de La Vierge en 1519 à un pieux bûcheron, Jean de la Baume.

    Au cœur de la Provence, ce lieu est très lié à l’histoire de la France. En 1637, le frère Fiacre, religieux augustin effectuera un pèlerinage à N-D de Grâces, accompagné de beaucoup de prières dans tout le Royaume. Il intercéda auprès de la Vierge pour que le roi Louis XIII et son épouse Anne d’Autriche, après plus de 20 ans de mariage, obtiennent une descendance. Sa prière sera exaucée. Ainsi naîtra quelque temps après, Louis XIV. Celui-ci, en compagnie de sa mère, se rendra plus tard à Cotignac pour rendre grâce de sa naissance providentielle. Louis XIII fera officiellement consacrer la France à Notre-Dame de l’Assomption en 1638.

    Cotignac souligne le lien profond qui existe entre la France et la Vierge Marie, et plus particulièrement en ce jour où la Mère de Dieu est vénérée par l’Eglise comme la patronne principale de la France.

    Un antique adage proclamait d’ailleurs « Regnum Galliae, Regnum Mariae »« royaume de France, royaume de Marie ». La multitude de cathédrales, églises, chapelles, oratoires et sanctuaires dédiés à Notre Dame et qui drapent notre pays, attestent de son patronage.

    Chaque peuple, comme chaque personne ou chaque famille est aimée de Dieu d’un amour unique qui correspond à sa vocation particulière, selon son histoire, selon son patrimoine spécifique, sa physionomie singulière… c’est ce que rappelle le catéchisme de l’Eglise catholique. « Une fois l’unité du genre humain morcelée par le péché, Dieu cherche à sauver l’humanité en passant par chacune des entités qui la composent » (n° 36).

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  • Nouvel appel du pape en faveur de la vaccination

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    De Vatican News :

    «Se vacciner est un moyen de promouvoir le bien commun»

    Dans un nouveau message vidéo, le Pape François lance un appel à se faire vacciner. Un message enregistré en particulier pour les populations d'Amérique Latine.

    Le Pape François invite une nouvelle fois à la vaccination face au Covid 19. Dans un message vidéo enregistré en espagnol, le Saint-Père s'adresse en particulier aux populations d'Amérique Latine, où de nombreuses personnes n'ont toujours pas reçu d'injection vaccinale. Le Pape s'associe en effet à un message conjoint lancé par plusieurs hautes personalités de l'Église latino-américaine: les cardinaux Hummes, archevêque émérite de Sao Paulo, le cardinal Oscar Maradiagua, archevêque de Tegucigalpa, le cardinal Carlos Aguiar Retes archevêque de Mexico, le cardinal Rosa Chavez, évêque auxiliaire de San Salvador ainsi que Mgr Miguel Cabrejos archevêque de Trujillo au Pérou et actuel président du Celam.

    «Dans un esprit fraternel, je m'associe à ce message d'espérance pour un meilleur avenir» explique le Pape dans ce message. «Grâce à Dieu et au travail de nombreuses personnes, nous disposons aujourd'hui de vaccins pour nous protéger du Covid-19. Ils donnent l'espoir de mettre fin à la pandémie, mais seulement s'ils sont accessibles à tous et si nous travaillons ensemble» poursuit le Saint-Père.

    Un acte d'amour

    «Vacciner, avec des vaccins autorisés par les autorités compétentes, est un acte d'amour», souligne François, «Et contribuer à ce que la plupart des gens soient vaccinés est un acte d'amour». L'amour est également social et politique explique le Pape, « il est universel, toujours débordant de petits gestes de charité personnelle capables de transformer et d'améliorer les sociétés».

    «Se vacciner est un moyen simple mais profond de promouvoir le bien commun et de prendre soin les uns des autres, poursuit le Souverain Pontife dans son message,  notamment des plus vulnérables». «Je demande à Dieu, conclut le Saint-Père, que chacun de nous puisse apporter son petit grain de sable, son petit geste d'amour. Aussi petit soit-il, l'amour est toujours grand. Contribuez par ces petits gestes à un avenir meilleur».

  • Le cardinal Wyszyński sera béatifié le 12 septembre

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    Le Pape Jean-Paul II et son compatriote, le cardinal Stefan Wyszyński

    Le Pape Jean-Paul II et son compatriote, le cardinal Stefan Wyszyński 

    De Vatican News :

    Pologne: béatification du cardinal Wyszyński le 12 septembre

    L’ancien primat de Pologne sera élevé à la gloire des autels le 12 septembre prochain. L’accès à la célébration sera limitée en raison de la crise sanitaire. Les évêques du pays appellent à l’union spirituelle et à a la prière.

    Dans moins d'un mois, la Pologne vivra la béatification du cardinal Stefan Wyszyński, qui fut le primat du pays. La cérémonie se déroulera à Varsovie, la ville qui abrite sa tombe, à midi, au Temple de la Divine Providence. Le cardinal Wyszyński, mort il y a quarante ans, le 28 mai 1981, a toujours été considéré à la fois comme un saint et un père de la patrie polonaise qu'il a défendue à la fois contre le nazisme et le communisme. Son amour pour l'Église lui valut la prison où, de 1953 à 1956, il fut soumis à la torture et à de nombreuses vexations. Le 19 décembre 2017, ses vertus héroïques ont été reconnues par le Pape François : deux ans plus tard, en 2019, un miracle dû à son intercession a été constaté, à savoir la guérison d'une jeune femme atteinte d'un cancer de la thyroïde.

    Au regard des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, le comité organisateur de la béatification a fait savoir que seules les personnes munies d’une carte d’accès pourront assister à la cérémonie. La participation sera donc limitée aux «délégations diocésaines, groupes et institutions» associés au défunt cardinal.

    Le Pape François autorise la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer huit décrets reconnaissant notamment trois miracles, dont un attribué à l’ancien Primat de Pologne ...

    Soulignant donc que «le processus d'enregistrement des participants est terminé» et que «les différents diocèses ont déjà distribué les cartes d'inscription à la disposition des fidèles», le comité appelle à «ne pas organiser de groupes de paroisse pour participer à la béatification sans consulter les organisateurs». Il invite plutôt les fidèles «à l'union spirituelle et à la prière commune», précisant que, de toute façon, la célébration sera transmise en direct à la télévision, à la radio et en streaming sur internet.

    Le programme du 12 septembre prévoit l'ouverture du Temple de la Divine Providence aux fidèles à 9h, le début de la préparation spirituelle à 10h30, suivie de la Sainte Messe à 12h, présidée par le cardinal Marcello Semeraro, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints et légat du Pape, avec la participation de l'épiscopat polonais et des prêtres représentant les différents diocèses. Enfin, le comité d'organisation demande à tous les participants à la fête de respecter scrupuleusement les règles d'hygiène anti-Covid.

    Avec le cardinal Wyszyński, sera également béatifiée Mère Elżbieta Róża Czacka (1876-1961), fondatrice de la Congrégation des Sœurs franciscaines Servantes de la Croix qui se consacrent particulièrement au service des malvoyants.

    Vatican News Service - IP

  • Tremblement de terre; urgence en Haïti : faire un don

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    Aidez les victimes les plus vulnérables du coronavirus.

    AIDEZ LES VICTIMES DU VIOLENT TREMBLEMENT DE TERRE

    Un tremblement de terre de magnitude de 7,2 a secoué Haïti samedi. Presque toutes les heures, le bilan des victimes doit être revu à la hausse. « Les gens sont sous le choc », revient Thor Maeder-Gerber, employé de Caritas présent sur place. « Les nombreux traumatismes de ces dernières années hantent les gens ». Depuis l’horreur du tremblement de terre en 2010 et l’ouragan Matthew en 2016, Haïti n’a jamais connu la paix. Une épidémie de choléra, des crises de la faim, des ouragans dévastateurs, des troubles politiques…

    Aujourd’hui, dans le sud-ouest d’Haïti, c’est une question de survie pour les personnes touchées. Des milliers de bâtiments et de maisons sont dévastées et inhabitables. Les hôpitaux sont débordés. Les gens passent les nuits dehors. Et pour ne rien arranger, l’ouragan « Grace » menace de frapper le pays ces prochaines heures, avec vents tempétueux et pluies diluviennes. 

    Les habitant-e-s de la zone sinistrée ont tout perdu. La Caritas locale apporte son soutien partout où elle le peut. Et aussi vite qu’elle peut : les tentes et les bâches, la nourriture, les nécessaires d’hygiène pour la prévention du choléra et du Covid, et l’eau potable. Une aide absolument indispensable à la survie de la population.

    Aidez-nous à aider les personnes touchées dans ces heures sombres. Faites un don. Aujourd'hui.

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    Témoignage du directeur de Caritas Haïti


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