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  • La grande pitié de l'Egllise de France : 11 évêques, dont le cardinal Ricard, ont quelque chose à se reprocher

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    "... les attaques contre le Pape et contre l’Église ne viennent pas seulement de l’extérieur, mais les souffrances de l’Église viennent proprement de l’intérieur de l’Église, du péché qui existe dans l’Église. Ceci s’est toujours su, mais aujourd’hui nous le voyons de façon réellement terrifiante : que la plus grande persécution de l’Église ne vient pas de ses ennemis extérieurs, mais naît du péché de l’Église et que donc l’Église a un besoin profond de ré-apprendre la pénitence, d’accepter la purification, d’apprendre d’une part le pardon, mais aussi la nécessité de la justice. Le pardon ne remplace pas la justice. En un mot, nous devons ré-apprendre cet essentiel : la conversion, la prière, la pénitence et les vertus théologales. Nous répondons ainsi, nous sommes réalistes en nous attendant que le mal attaque toujours, qu’il attaque de l’intérieur et de l’extérieur, mais aussi que les forces du bien sont toujours présentes et que, à la fin, le Seigneur est plus fort que le mal, et pour nous la Vierge est la garantie visible, maternelle, de la bonté de Dieu, qui est toujours la parole ultime dans l’histoire." (Benoit XVI aux journalistes dans l'avion vers Fatima - 11 mai 2010)

    D'Agnès Pinard Legry sur aleteia.org :

    Abus dans l’Église : combien d’évêques mis en cause ?

    C’est un nouveau coup de massue que vient de recevoir l’Église catholique. Onze évêques ou anciens évêques ont été ou sont actuellement mis en cause « devant la justice de notre pays ou devant la justice canonique » pour des faits d’abus a indiqué ce lundi 7 novembre le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Parmi eux figure Mgr Michel Santier, évêque émérite de Créteil, dont les faits ont été révélés en octobre et le cardinal Jean-Pierre Ricard, ancien archevêque de Bordeaux, qui a reconnu dans un communiqué lu ce lundi 7 novembre s’être conduit de façon « répréhensible » avec une jeune fille de 14 ans il y a trente-cinq ans, alors qu’il était curé.

    Outre ces deux prélats, « il y a aujourd’hui six cas d’évêques qui ont été mis en cause devant la justice de notre pays ou devant la justice canonique et qui sont connus de vous », a indiqué Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Parmi eux figurent le cardinal Philippe Barbarin, relaxé en 2020 pour non-dénonciation d’agressions sexuelles, Mgr Pierre Pican (décédé en 2018) et Mgr André Fort condamnés respectivement en 2001 et 2018 pour non-dénonciation d’agressions sexuelles également, Mgr Emmanuel Lafont (Cayenne), Mgr Hervé Gaschinard et Mgr Jean-Michel Di Falco pour des accusations d’abus. 

    Deux autres, qui ne sont plus en fonction, « font l’objet d’enquêtes aujourd’hui de la part de la justice de notre pays après des signalements faits par un évêque et d’une procédure canonique », a-t-il détaillé. Un troisième fait quant à lui l’objet d’un signalement au procureur « auquel aucune réponse n’a été donnée à ce jour et a reçu du Saint-Siège des mesures de restriction de son ministère ».

    Diversité « des faits commis ou reprochés »

    Réunis en assemblée plénière jusqu’à ce mardi 8 novembre, les évêques membres du conseil permanent et la présidence « ont pu vérifier avec les responsables concernés, l’état des procédures et de la situation concrète de chacun de ces évêques ». Sans donner d’autre détail quant à l’identité des personnes en question, le président de la CEF a insisté « sur la grande diversité des situations, des faits commis ou reprochés ».

  • "Et le Verbe s'est fait idéologie". Au Synode : une Église falsifiée

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    De Luisella Scrosati sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    "Et le Verbe s'est fait idéologie". Au Synode, une Église falsifiée

    7-11-2022

    Le document de travail pour le Synode sur la synodalité, présenté le 27 octobre, est une répétition de la formulation typique de l'idéologie pseudo-chrétienne avec laquelle les hiérarchies ecclésiastiques martèlent continuellement les fidèles : inclusion, Église sans portes, rejet de la division entre croyants et non-croyants.

    Le 27 octobre, le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Secrétariat général du Synode, a été le premier à prendre la parole lors de la conférence de presse présentant le document de travail pour la phase continentale du Synode, un document résumant les résultats des consultations. En fait, "Élargissez l'espace de votre tente", le titre du document, est la synthèse des synthèses. Les différentes réponses des fidèles ont en effet été envoyées par les diocèses respectifs à la conférence épiscopale compétente, qui a préparé un premier recueil. Ces résumés ont ensuite été envoyés au Secrétariat du Synode, qui, par l'intermédiaire d'un groupe d'"experts", a préparé un autre résumé, c'est-à-dire le document qui a été rendu public. Selon le cardinal Jean-Claude Hollerich, 112 des 115 conférences épiscopales, 15 églises catholiques orientales, 17 dicastères romains, l'Union des supérieurs majeurs et quelques mouvements et associations ont répondu. Rien n'a été dit sur le nombre de catholiques en chair et en os qui ont envoyé des commentaires.

    Le cardinal Grech a exprimé sa surprise et celle du "groupe qui a collaboré à la lecture de la synthèse et à la rédaction du Document" en raison de la "convergence singulière sur de nombreux points de contributions provenant de contextes ecclésiaux et culturels très différents". Mais ce qui est plus suspect que surprenant, c'est l'uniformité expressive, dans un strict "synodalisme", des citations citées. Grech s'avance en reconnaissant que "le Document a été rédigé à partir des synthèses des Conférences épiscopales et non pas directement à partir des contributions des Églises particulières" ; mais en même temps il revendique la fidélité aux contributions originales, excluant catégoriquement la possibilité "que toutes les Conférences épiscopales aient volontairement étouffé la prophétie du Peuple de Dieu", un soupçon qui serait "tout aussi idéologique que de supposer le contraire". Une déclaration qui implique, et peut-être que le Cardinal ne s'en est pas rendu compte, que même l'hypothèse qu'il n'y a pas eu de falsification est idéologique.

    En effet, l'hypothèse la plus probable, si l'on considère les résumés rapportés, est qu'une falsification substantielle et profonde est en cours dans l'Église dans deux directions : de l'institution vers les fidèles (ou au moins une partie d'entre eux), et de ces derniers vers l'institution. Le cardinal Grech l'appelle la "dynamique de restitution" ; en substance, un passage continu : "en écoutant le Peuple de Dieu, chaque évêque pourra vérifier si et dans quelle mesure son Église se reconnaît dans le Document ; les éventuelles observations sur le Document pourront être envoyées par les Églises individuelles aux Conférences épiscopales, qui pourront à leur tour produire une synthèse plus organique, qui contribuera au discernement de l'Assemblée continentale".

    Pourquoi s'agit-il d'un processus de falsification ? Parce que de nombreux membres du peuple de Dieu, en particulier ceux qui sont "engagés", ont été atteints non pas par la prédication de l'Évangile, mais par la formulation typique de l'idéologie pseudo-chrétienne. On renvoie donc à leurs pasteurs les désirs qui ont été en fait préalablement induits par le martelage idéologique des pasteurs eux-mêmes (à quelques exceptions près) et de leurs diverses commissions diocésaines et paroissiales. Les pasteurs ont ensuite envoyé aux bureaux concernés des conférences épiscopales ces réponses, qui ont été convenablement synthétisées, c'est-à-dire mieux amalgamées à l'idéologie ecclésiale dominante. Ainsi reformulés, ils retourneront vers les pasteurs et le peuple, afin qu'ils puissent encore mieux "intérioriser" l'idéologie et sa phraséologie. Et ainsi de suite, dans une dynamique que l'on appelle " dynamique circulaire de prophétie-discernement ", selon précisément un vocabulaire idéologique désormais bien rodé.

    Ce qui émerge, par conséquent, n'est pas du tout le sensus fidei, comme le suggère le document au n. 9, c'est-à-dire le consentement des fidèles, en vertu de la vertu théologale de la foi, infusée en eux au baptême, mais plutôt une consultatio fidelium, menée et rapportée de manière idéologique.

    Voyons concrètement quelques exemples de l'idéologie à l'œuvre, en citant certaines de ces citations qui, selon le document, "tentent de donner une idée de la richesse des matériaux reçus, faisant résonner la voix du Peuple de Dieu de toutes les parties du monde".

    Commençons par une citation de la synthèse proposée par la Conférence des Evêques d'Italie, qui serait l'une des voix appelant à l'inclusion totale dans l'Église : " La maison-Église n'a pas de portes qui se ferment, mais un périmètre qui s'élargit continuellement ". Ou encore, celle de la CE portugaise : "Le monde a besoin d'une 'Église sortante', qui rejette la division entre croyants et non-croyants, qui tourne son regard vers l'humanité et lui offre, plutôt qu'une doctrine ou une stratégie, une expérience de salut, un 'débordement du don' qui répond au cri de l'humanité et de la nature". Ou encore cette formulation alambiquée de la CE argentine : " Il est important de construire un modèle institutionnel synodal comme paradigme ecclésial de déconstruction du pouvoir pyramidal qui favorise la gestion unipersonnelle.

    Face à de telles formulations, il n'y a que deux possibilités : soit les réponses initiales ont été largement déformées pour se conformer à la formulation actuelle de l'église synodale, soit les réponses sont authentiques, mais proviennent de cette infime partie de catholiques engagés (que l'on trouve pourtant - toujours eux - dans tous les conseils pastoraux, conseils diocésains, commissions, etc.) suffisamment idéologisés. Cette " portion élue " qui, pour être clair, soutient l'autorisation de l'avortement, mais enseigne le catéchisme ; est un ministre extraordinaire, mais ne croit pas à la transsubstantiation ; retourne la paroisse pour enlever les cierges de cire et sauver la planète du réchauffement climatique, mais garde au moins 24 degrés dans la maison.

    Un autre aspect omniprésent dans le document est le martèlement de l'inclusivité. Au §13, il est affirmé que " l'Église synodale [...] apprend de l'écoute comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l'humanité une manière d'être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus et protagonistes ". Qui sont les exclus qui doivent être "inclus et protagonistes" ? Qui sont ceux qui ne se sentent pas représentés dans l'Église ? La lecture du § 39 soulève plus que le soupçon qu'il s'agit de personnes qui vivent et pensent d'une manière qui contredit la foi sur des aspects substantiels ; et qui n'ont pas l'intention de changer, mais attendent plutôt un changement de la part de l'Église, afin qu'elle puisse reconnaître comme inspiré par l'Esprit Saint, comme une voix prophétique, ou un signe des temps - selon la phraséologie synodale déjà plus qu'éprouvée - ce qui exprime simplement un sentiment, un désir, un mode de vie qui doit être corrigé et purifié : "Parmi ceux qui demandent un dialogue plus incisif et un espace plus accueillant, nous trouvons également ceux qui, pour diverses raisons, ressentent une tension entre l'appartenance à l'Église et leurs propres relations affectives, comme par exemple : les divorcés remariés, les parents isolés, les personnes vivant dans un mariage polygame, les personnes LGBTQ, etc. " Indication accompagnée d'une citation du résumé idéologiquement correct envoyé par la CE des USA : "Les gens exigent que l'Eglise soit un refuge pour les blessés et les brisés, et non une institution pour les parfaits. Ils veulent que l'Église rencontre les gens là où ils sont, qu'elle marche avec eux plutôt que de les juger, et qu'elle établisse de vraies relations grâce à la bienveillance et à l'authenticité, et non à un sentiment de supériorité".

    Dans la même veine, on trouve les paragraphes consacrés à la question de l'exclusion présumée des femmes de la vie de l'Église : " De nombreuses synthèses [...] demandent à l'Église de poursuivre son discernement sur certaines questions spécifiques : le rôle actif des femmes dans les structures de gouvernance des organismes ecclésiaux, la possibilité pour les femmes ayant une formation adéquate de prêcher dans le cadre paroissial, le diaconat féminin ". Des positions beaucoup plus diversifiées sont exprimées en ce qui concerne l'ordination sacerdotale des femmes, que certaines synthèses souhaitent, tandis que d'autres considèrent qu'il s'agit d'une question fermée " (§ 64). La contribution des instituts de vie consacrée sonne la charge : " Dans les processus de décision et le langage de l'Église, le sexisme est répandu [...]. En conséquence, les femmes sont exclues des rôles importants dans la vie de l'Église et souffrent de discrimination parce qu'elles ne reçoivent pas un salaire équitable pour les tâches et les services qu'elles accomplissent. [...] Dans certaines Eglises, il y a une tendance à exclure les femmes et à confier les tâches ecclésiales aux diacres permanents ; et aussi à sous-évaluer la vie consacrée sans habit".

    Qui sait si la sous-estimation de la vie consacrée sans habit est le principal problème de l'Église aujourd'hui. Il est certainement logique que le document soit silencieux sur ce qui est maintenant sous les yeux des plus aveugles parmi les aveugles : l'apostasie de masse, les liturgies régurgitées, l'effondrement des vocations sacerdotales et religieuses, le mépris de la vie humaine, les familles brisées. Et un pontificat qui est de plus en plus la cause de la désorientation des fidèles.

  • "Dé-transition" : Oli London,  témoigne de sa conversion au christianisme

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    De Edie Heipel sur The Catholic World Report :

    Dé-transition : Oli London,  témoigne de sa conversion au christianisme

    5 novembre 2022

    Alors que de plus en plus d'hommes et de femmes partagent publiquement leurs histoires sur la façon dont ils ont "dé-transitionné", ou inversé leurs transitions de genre, un homme parle de la façon dont son expérience l'a conduit au Christ.

    Le chanteur britannique et influenceur viral sur les médias sociaux Oli London attribue à la Bible la nouvelle vie qu'il mène et le fait d'avoir pu "s'accepter" tel que Dieu l'a fait. "En fait, cela a en quelque sorte sauvé ma vie. Elle m'a ramené à qui je suis en tant que personne, en trouvant Dieu", a déclaré London à CNA jeudi.

    Les "problèmes d'identité" sont à l'origine de la transition

    Dès l'âge de 13 ans, London a expliqué à CNA qu'il a lutté contre la dysmorphie corporelle et les "problèmes d'identité", ce qui l'a conduit à détester son apparence. Il a été victime d'intimidation à l'adolescence parce qu'il était en surpoids.

    London, qui a maintenant 32 ans, réside à Londres, en Angleterre.

    "Je suis sûr que beaucoup de jeunes peuvent s'identifier à cela. À l'école, parfois, nous sommes tous victimes d'intimidation à cause de notre apparence ou de ce que nous sommes", a déclaré London. "Mais c'est un peu ce qui a stimulé mon parcours au départ - le fait d'avoir cette sorte de haine de moi-même."

    Après avoir déménagé en Corée du Sud pour enseigner l'anglais en 2013, London dit avoir été "bombardé" de messages sur la façon dont la chirurgie plastique pouvait transformer ceux qui étaient "jugés pas beaux".

    La Corée du Sud est la "capitale mondiale de la chirurgie plastique", réalisant 24 % des retouches esthétiques dans le monde.

    London a commencé à consulter des médecins spécialistes de la chirurgie plastique pour changer l'aspect de son visage, et a finalement subi 32 opérations. "C'est en quelque sorte la raison pour laquelle j'avais des problèmes avec mon identité. Je n'étais pas sûr : suis-je censé être féminin ? Suis-je censé être un garçon ? Plus je subissais d'opérations, plus je voulais avoir l'air féminin."

    London a fait l'objet de critiques pour avoir pratiqué des chirurgies de féminisation du visage à l'image des pop stars coréennes. Un article récent de Fox News disait de London que "son désir de ressembler à un Coréen provenait de sa vie en Corée du Sud et de son amour pour le peuple et la culture de ce pays".

    Le désir de revenir à "ce que Dieu a fait de moi".

    London a déclaré qu'au début de 2022, il a commencé à être "heureux" de son apparence après avoir subi de multiples opérations chirurgicales, notamment une chirurgie du menton, un lifting du visage, un lifting du cou, une chirurgie des yeux et le rasage de la graisse des joues et de l'os du front pour rendre son visage plus féminin.

    "Quand j'ai vu les résultats de tout cela, j'étais super, super heureux. Je me suis dit : 'vous savez quoi, je suis mieux. En tant que femme, je suis plus belle. Je pense que je vais me sentir plus heureuse. Peut-être que c'est la raison pour laquelle j'ai eu toutes ces luttes d'identité toute ma vie, [parce que] je suis piégée dans le mauvais corps.'"

    C'est alors que London a commencé sa transition sociale en femme, portant des vêtements, des chaussures et du maquillage féminins. Mais il a dit qu'il "ne se sentait pas bien".

    Puis, en août, London est entré dans une église catholique. "Il y a trois mois, j'ai commencé à lire la Bible après avoir visité une église catholique", a déclaré London - qui était auparavant athée - ajoutant que la gentillesse accueillante de chacun l'a encouragé à continuer à y aller.

    London se souvient qu'il a parlé avec un prêtre après le service, qui lui a donné une Bible. "J'ai commencé à y aller plusieurs fois par semaine. J'ai commencé à lire la Bible moi-même à la maison", a-t-il déclaré. "J'ai réalisé que Dieu m'avait fait d'une certaine façon, qu'il m'avait fait tel que je suis. Pourquoi diable voudrais-je changer cela ? Pourquoi est-ce que je me soumets à toutes ces procédures extrêmes ? Ce n'est pas ainsi que Dieu m'a fait, ce n'est pas ce que je devais être dans la vie".

    London a déclaré que son expérience à l'église catholique lui a fait comprendre que changer son apparence n'était pas important - ce qui était important était "à l'intérieur". "Laisser Jésus et Dieu entrer dans mon cœur [a] sauvé ma vie. Cela m'a ramené à qui je suis en tant que personne, en trouvant Dieu."

    Son prochain plan ? Se faire baptiser.

    "Je me considère comme chrétien mais je penche plutôt vers le catholicisme. J'aimerais me faire baptiser bientôt", a déclaré London. Il a ajouté qu'il aimerait être baptisé en Amérique par un "prêtre très respecté [qui] a une bonne connexion avec Dieu et [un] système de croyance solide".

    London pense que le baptême l'aidera à guérir des "traumatismes" passés de ses opérations chirurgicales et de la "mentalité" de vivre en tant que personne trans. "L'une des choses que j'ai le plus appréciées dans la Bible est l'histoire du traitement du lépreux par Jésus", a déclaré London. "Cette personne était rejetée par la société. Personne ne voulait aller vers cette personne parce qu'ils pensaient qu'elle était infectée. Et puis Jésus ... a voulu aider cette personne. Il l'a lavée."

    Depuis que London a parlé de son histoire sur les médias sociaux et dans des interviews, il a dit avoir reçu "des milliers et des milliers de messages de chrétiens et de catholiques" priant pour lui et envoyant des encouragements. Il a exhorté les catholiques à tendre la main aux personnes atteintes de dysphorie de genre, en particulier les enfants, et à les inviter à l'église. "Si vous pouvez leur apporter un soutien moral et prier pour eux, je pense que cela les aidera incroyablement et les aidera à changer de vie. La plupart de ces enfants sont perdus, ils sont désorientés", a-t-il dit. Tout à coup, vous avez une personne chrétienne qui vous dit : "Tiens bon, reste fort". Je suis vraiment reconnaissant aux catholiques et aux chrétiens qui ont fait cela jusqu'à présent."

    Et pour son avenir ? London a déclaré qu'il prévoit d'utiliser sa plate-forme pour aider les personnes sans foi, en particulier les adolescents et les enfants qui luttent contre la dysphorie de genre, à s'accepter pour la façon dont "ils ont été destinés par Dieu." "Je veux essayer de diffuser ce message d'acceptation de soi, [que] nous sommes tels que Dieu nous a faits. Acceptons-le. Aidons-les à s'en rendre compte."

    À Londres, en Angleterre, où London vit actuellement, le service national de santé du pays a arrêté ce mois-ci les traitements transgenres pour les enfants après avoir déterminé que la dysphorie de genre est le plus souvent une "phase transitoire" et que les bloqueurs de puberté et les médicaments hormonaux ont de graves effets sur la santé.

    London "remercie Dieu" de ne pas avoir pris d'hormones féminisantes ni subi d'autres interventions chirurgicales. "On pousse les enfants dès l'âge de 12 ans à prendre des bloqueurs de puberté et des traitements hormonaux de substitution. Je ne crois pas que ce soit bien. Les enfants ont besoin d'être des enfants", a-t-il déclaré.

  • Comme ma mère autrefois

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    Comme ma mère autrefois
     
    "Mes yeux ne te contemplaient pas
    et mon esprit ne te saisissait pas
    en ces neuf mois où tu me portas
    endormi dans ta paix fragile.
    Je vivais, mère, au fond de ton être
    ne connaissant de toi
    que les battements de ton coeur
    où de furtives impressions
    par lesquelles je te devinais un peu.
    Mais ta présence me restait imprécise
    au point que j'en doutais parfois.
    Un jour, contre toute attente
    quand vint mon heure de naître au temps
    ton visage jusque là inconnu
    tendrement s'est penché sur moi.
    Alors, mes yeux se sont éclairés,
    j'ai vu avec éclat
    que je ne m'étais pas trompé
    que ta vie timidement perçue
    était vraiment réalité.
    Vierge Marie, Mère du ciel,
    jamais je ne t'ai vue.
    Tu sais combien très pauvrement
    malgré mes doutes et mes échecs
    j'essaye de te deviner
    par ma prière indocile
    et les signes discrets que tu donnes.
    Mais un jour viendra, je le sais,
    quand sonnera l'heure de l'éternité
    où je verrai ton visage.
    Telle ma mère autrefois,
    sur mon corps encore chaud
    tendrement tu te pencheras
    et d'un sourire tu l'envelopperas.
    Alors, tremblant de joie je te dirai:
    Mère, dans la nuit je te pressentais
    mais aujourd'hui mes yeux te voient
    et mon coeur te reconnaît bien..."
     
    Jean-Pierre Snyers

  • Bruxelles (Stockel), 12 novembre : Grande Veillée des Familles avec Jubilate

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    La famille d'Hébrail vient à Stockel le samedi 12 novembre prochain à 18h pour un grand concert et une veillée de prière. 
     
     
    Grande soirée tout public, concert, adoration, confession.

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  • La conférence de presse du pape dans l'avion au retour de Bahrein

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    De KTO :

    La video n'est plus accessible.

    Voici la traduction automatique du texte (en italien) figurant sur le site officiel du Vatican :

    PENDANT LE VOL DE RETOUR

    Vol papal - Dimanche 6 novembre 2022

    Pape François

    Bonjour, merci beaucoup pour la compagnie ces jours-ci, pour votre travail. Merci beaucoup. Je suis maintenant disponible pour vos questions. Je vais essayer de répondre à tout ce que je sais ! Merci.

    Matteo Bruni

    Eh bien, Votre Sainteté, la première question est posée par une journaliste bahreïnienne, Fatima Al Najem, de la Bahrain News Agency.

    Fatima Al Najem (Agence de presse du Bahreïn)

    Votre Sainteté, c'est Fatima Al Najem de l'Agence de presse de Bahreïn. Je dois juste dire quelque chose avant de commencer ma question. Vous avez une place très spéciale dans mon cœur, non seulement parce que vous avez visité mon pays mais aussi parce que lorsque vous avez été annoncé comme le Pape du Vatican, c'était mon anniversaire ! J'ai donc une question. Comment évaluez-vous les résultats de votre visite historique au Royaume de Bahreïn et comment trouvez-vous les efforts de Bahreïn pour consolider et promouvoir la coexistence entre toutes les couches de la société, de toutes les religions, sexes et races ?

    Pape François

    C'était, je dirais, un voyage de rencontre. Parce que le but était précisément d'être en dialogue interreligieux avec l'Islam et en dialogue œcuménique avec Bartholomée. Les idées que le Grand Imam d'Al-Azhar a exposées allaient précisément dans ce sens de la recherche de l'unité, l'unité au sein de l'Islam en respectant les nuances, les différences, mais avec l'unité ; l'unité avec les chrétiens et avec les autres religions.

    Et pour entrer dans le dialogue interreligieux ou le dialogue œcuménique, il faut avoir sa propre identité. Vous ne pouvez pas partir d'une identité diffuse. "Je suis islamique", "je suis chrétien", j'ai cette identité et je peux donc parler avec cette identité. Quand on n'a pas d'identité propre, ou qu'elle est un peu " dans l'air ", c'est difficile de dialoguer parce qu'il n'y a pas de va-et-vient, c'est pourquoi c'est important. Et ces deux personnes qui sont venues, le grand imam d'Al-Azhar et le patriarche Bartholomée, ont une grande identité. Et c'est bien.

    Du point de vue islamique, j'ai écouté attentivement les trois discours du Grand Imam et j'ai été frappé par la manière dont il a tant insisté sur le dialogue intra-islamique, entre vous, non pas pour effacer les différences mais pour se comprendre et travailler ensemble, non pas pour être les uns contre les autres. Nous, les chrétiens, avons une histoire de différences assez laide qui nous a conduits à des guerres de religion : les catholiques contre les orthodoxes ou contre les luthériens. Maintenant, grâce à Dieu, après le Conseil, il y a un rapprochement, nous pouvons dialoguer et travailler ensemble et c'est important, témoigner pour faire du bien aux autres. Ensuite, les spécialistes, les théologiens discuteront de choses théologiques, mais nous devons marcher ensemble comme des croyants, comme des amis, comme des frères, en faisant le bien.

    J'ai aussi été frappé par les choses qui ont été dites au Conseil des sages musulmans, sur la création et la protection de la création : c'est une préoccupation commune à tous, musulmans, chrétiens, tout le monde.

    Or, dans le même avion, le secrétaire d'État du Vatican et le grand imam d'Al-Azhar vont de Bahreïn au Caire, ensemble, comme des frères. C'est quelque chose qui est assez émouvant... C'est important, c'est quelque chose qui a bien marché. La présence du patriarche Bartholomée, qui fait autorité dans le domaine œcuménique, a également fait du bien. Nous l'avons vu dans l'acte, dans le service œcuménique que nous avons fait, et aussi dans les mots qu'il a prononcés plus tôt. En résumé, ce fut un voyage de rencontre.

    Lire la suite

  • Le pape à Bahrein : "Il ne suffit pas de dire qu’une religion est pacifique, il faut condamner et désigner les violents"

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    De Maximilien Bernard sur Riposte Catholique :

    Il ne suffit pas de dire qu’une religion est pacifique, il faut condamner et désigner les violents

    A l’occasion du « Bahrain Forum for Dialogue: East and West for Human Coexistence », le pape François a déclaré :

  • Liège : reportage sur la 14e #Holywins, grande fête de la sainteté qui gagne.

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    Reportage sur la 14e #Holywins, grande fête de la sainteté qui gagne.

    172 adultes dont plus de 100 enfants ont participé à cette 14è édition d’Holywins. La plupart des enfants étaient déguisés en leur saint favori. On dénombrait également beaucoup d’anges. La bonne météo a participé au succès de cette belle journée autour de saint François d’Assise.

    L’après-midi s’est déroulée en trois parties. D’abord un grand jeu à la découverte de saintes et saints de la famille franciscaine autour de saint François d’Assise et de sainte Claire, au cours d’une balade dans le magnifique parc de la Chartreuse, voisin du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. Les petites pièces de théâtre étaient jouées par des ados qui ont raconté les vies des saints du jour : saint Antoine de Padoue, sainte Claire et sainte Agnès, saint Maximilien Kolbe, sainte Maria Goretti, saint Padre Pio, sainte Elisabeth du Portugal et puis évidemment Saint François d’Assise. Ensuite, tout le monde s’est réuni dans l’église sainte Julienne pour un temps de rencontre de saint François, quelques joyeux chants de louange et un bref mais intense moment d’adoration. Enfin, un délicieux goûter a ponctué cette belle journée.

    « Ce qui m’émerveille à chaque fois, c’est l’émerveillement des enfants. Les parents étaient très heureux de ce qu’ils apprenaient et aussi de se balader dans ce magnifique parc de la Chartreuse », a dit Jean-Pierre Pire, le curé-doyen qui a participé à l’après-midi.

    « Nous sommes venus fêter les saints avec tous nos amis chrétiens, du ciel et de la terre. C’était l’occasion de super rencontres. Et puis quelle joie de voir que nos jeunes ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans les jeux et les animations », se réjouit Marianne.

    « Nous sommes contents car cette fête est une belle alternative. La Toussaint est la fête de la lumière, de la joie et de l’Amour de Dieu », dit Renzo.

    Plutôt la bonne soupe au potiron de grand-mère que les pommes pourries de la sorcière. Holywins est à la lumière ce qu’Halloween est à l’ombre. D’ailleurs, les fêtes Holywins se multiplient un peu partout dans le monde et en Belgique. Tant mieux. En avant les enfants de la lumière !

    Holywins est une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon.

    Si vous ne l’avez pas encore vu, voici le Reportage vidéo du média 1RCF Belgique :

    L’album photos :

    Cliquez sur l’image ou sur ce lien :

    unnamed.jpgLe podcast RCF dans lequel Jean explique le sens de Holywins :

    Retrouvez et partagez la joie d’Holywins sur les réseaux sociaux :

    Site : https://www.saintejulienne.org/?page_id=1646
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    Page Youtube : 
    HolyWins
    Compte Instagram: 
    Holywins_belgium

  • Bahreïn : 30.000 personnes réunies pour la messe du pape

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    Lu sur le site du Figaro :

    À Bahreïn, 30.000 personnes réunies pour la messe du pape

    Ces manifestants, parmi lesquels figurent des militants des droits humains comme Hajar Mansour, ont brandi des pancartes à l'entrée de l'école où se tenait la rencontre lorsqu'ils ont été emmenés par la police avant d'être relâchés environ une heure plus tard, a précisé M. Alwadaei. Le pape, qui n'a pas été en contact direct avec eux à ce moment-là, a été reçu avec des danses et des fleurs à l'école du Sacré-Cœur de Manama, où il a appelé les jeunes à «dialoguer».

    «Papamobile»

    Depuis la révolte de 2011, dans le sillage des Printemps arabes, Bahreïn est régulièrement accusé par les ONG et des institutions internationales de mener une répression féroce contre les dissidents politiques, en particulier ceux de la communauté chiite, dans un pays dirigé par une dynastie sunnite. Le gouvernement assure de son côté ne pas tolérer «la discrimination» et avoir mis en place des mécanismes de protection des droits humains.

    Samedi matin, quelque 30.000 personnes de 111 nationalités, selon les autorités, se sont réunies au stade national de Bahreïn à Riffa, la plus grande enceinte du pays, au sud de Manama, pour assister à la messe du pape. Ce dernier a salué la foule à bord de sa «Papamobile», embrassant et bénissant des bébés sur son passage avant de prononcer une homélie en espagnol.

    Marguerite Heida, 63 ans, s'est dite «chanceuse» d'assister au «plus grand événement de l'année». «Les gens vont généralement en Italie pour voir le pape et n'y arrivent pas toujours. Je l'ai vu hier à l'église et je le verrai aujourd'hui. J'ai aussi pu lui serrer la main et obtenir sa bénédiction», a confié cette chrétienne de Bahreïn. Le royaume, qui a formalisé ses relations diplomatiques avec le Saint-Siège en 2000, compte quelque 80.000 catholiques selon le Vatican, principalement des travailleurs asiatiques.

  • Le processus synodal comme instrument de changement de l’Église ? Dieu n’est pas présent dans ce processus synodal accablant

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    paus_straalt_hoop_uit.jpgLu sur le web de « Riposte catholique » : sur son blogue, Mgr Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc (Pays-Bas), dénonce le processus synodal :

    « Le jeudi 27 octobre, le Secrétariat du Synode des évêques à Rome a présenté le document de travail pour la phase continentale du synode “Pour une Église synodale : communio, participatio, missio”. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse présidée par le cardinal Grech et tenue au centre de presse du Saint-Siège à Rome. Le document était intitulé “Augmente l’espace de ta tente” (Esaïe 54:2). Sur la base de tous les documents finaux des réunions dans les différents Continents, le Secrétariat du Synode des Évêques compile ensuite l’Instrumentum Laboris, le document de travail pour les réunions synodales de 2023 et 2024.

    Le mantra du processus est : écouter. Qui ? Tout le monde. Le document de travail contient un bon nombre de citations.

    “Ces citations ont été choisies parce qu’elles expriment de manière particulièrement puissante, belle ou précise des sentiments qui sont exprimés plus généralement dans de nombreux rapports. L’expérience synodale peut être lue comme une voie de reconnaissance pour ceux qui ne se sentent pas suffisamment reconnus dans l’Église.”

    Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :

    “Cela signifie une Église qui apprend en écoutant comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l’humanité une manière d’être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus comme protagonistes”.

    Qui sont ceux qui se sentent exclus. Par. 39 :

    ” Parmi ceux qui appellent à un dialogue plus significatif et à un espace plus accueillant, nous trouvons aussi ceux qui, pour diverses raisons, ressentent une tension entre l’appartenance à l’Église et leurs propres relations d’amour, comme : les divorcés remariés, les parents isolés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ, etc. “.

    En bref, ceux qui ne sont pas d’accord avec les enseignements de l’Église catholique. Ce que le document de travail semble suggérer, c’est que nous établissions une liste de plaintes et que nous en débattions ensuite. La mission de l’Église est différente. Ce qui n’est pas : examiner toutes les opinions et ensuite arriver à un accord. Jésus nous a commandé autre chose : annoncer la vérité ; c’est la vérité qui vous rendra libres. Le commentaire selon lequel l’Église ne prête aucune attention à la polygamie est particulièrement curieux. D’ailleurs, le document n’accorde aucune attention aux traditionalistes. Ceux-ci se sentent également exclus. En effet, le pape François les considère littéralement comme tels (Traditionis Custodes). Apparemment, il n’y a aucune empathie pour ce groupe.

    Jusqu’à présent, le processus synodal ressemble davantage à une expérience sociologique et n’a pas grand-chose à voir avec l’Esprit Saint censé résonner à travers tous les bruits. On peut presque dire que c’est un blasphème. Ce qui apparaît de plus en plus clairement, c’est que le processus synodal va être utilisé pour modifier un certain nombre de positions de l’Église, le Saint-Esprit étant alors également jeté dans la mêlée en tant que défenseur, même si le Saint-Esprit a réellement insufflé quelque chose de contre-intuitif au cours des siècles. Ce que l’on peut surtout retenir des séances d’écoute, c’est une foi évaporée, qui n’est plus pratiquée et qui n’accepte pas les positions de l’Eglise. Les gens se plaignent que l’Église n’accepte pas leurs points de vue. D’ailleurs, ce n’est pas tout à fait vrai. Les évêques flamands et allemands vont loin avec eux, ce qui est en fait beaucoup plus tragique. Ils ne veulent plus appeler le péché péché. Ainsi, la conversion et la repentance ne sont plus discutées.

    Comme on pouvait s’y attendre, les appels à l’admission des femmes à la prêtrise comprennent

    “le rôle actif des femmes dans les structures de direction des organismes ecclésiastiques, la possibilité pour les femmes ayant une formation adéquate de prêcher dans les paroisses, ainsi qu’un diaconat et un sacerdoce féminins”.

    Un exercice inutile étant donné que les trois derniers pontificats ont explicitement déclaré que c’était une impossibilité. En politique, tout est ouvert à la discussion et au débat. Ce n’est pas le cas dans l’Église. Il existe une chose telle que la doctrine de l’Église qui n’est pas soumise au temps et au lieu. Mais le document de travail semble vraiment tout remettre en question. Ainsi, nous lisons au paragraphe 60 :

    ” L’appel à la conversion de la culture ecclésiale, pour le salut du monde, est concrètement lié à la possibilité d’établir une nouvelle culture, avec de nouvelles pratiques et structures. “

    Et puis ça.

    “Il est demandé aux évêques de trouver les moyens appropriés pour mener à bien leur tâche de validation et d’approbation du document final et de veiller à ce qu’il soit le fruit d’un authentique parcours synodal, respectueux du processus qui s’est déroulé et fidèle aux différentes voix du peuple de Dieu dans chaque continent.”

    Apparemment, la fonction d’évêque est réduite à la simple mise en œuvre de ce qui est finalement le plus grand dénominateur commun comme résultat d’un tirage au sort d’opinions. L’éventuelle phase finale du processus synodal ne peut que ressembler à une journée champêtre. Comme on pouvait s’y attendre, tous ceux qui n’obtiennent pas ce qu’ils veulent diront qu’ils sont exclus. À l’avance, c’est une recette pour le désastre. Si tout le monde obtient ce qu’il veut – ce qui n’est pas vraiment possible – le désastre est complet. L’Église se sera alors reniée et aura dilapidé son identité.

    Lors de la présentation du document de travail, le cardinal Grech a beaucoup insisté sur le fait que la tâche de l’Église est d’agir comme un amplificateur de tout son venant de l’intérieur de l’Église, même s’il est contraire à ce que l’Église a toujours proclamé. C’était différent autrefois. À l’époque de la Contre-Réforme, l’Église ne laissait rien à désirer en termes de clarté de ses opinions. Vous convainquez les gens en défendant la foi catholique de manière argumentée et avec une pleine conviction. Vous ne convainquez personne en vous contentant d’écouter et d’en rester là. Ce qui est ennuyeux, c’est que les évêques ont reçu l’instruction d’écouter et de documenter ce qui a été dit. Ces rapports étaient ensuite collectés au niveau des églises-provinces, puis transmis à Rome. Rapports contenant les hérésies nécessaires avec la signature de la conférence des évêques. Nous ne pouvions pas faire autrement, mais je n’en suis absolument pas heureux. De nombreux cardinaux, d’ailleurs, ont également ventilé ce son à Rome, demandant encore une fois ce qu’est réellement la synodalité. Il n’y a pas eu de réponse claire.

    Jésus a adopté une approche différente. Il a écouté les deux disciples déçus sur le chemin d’Emmaüs. Mais à un moment donné, il a pris la parole et leur a fait comprendre qu’ils s’égaraient. Cela les a amenés à faire demi-tour et à retourner à Jérusalem. Si nous ne faisons pas demi-tour, nous nous retrouverons à Emmaüs et serons encore plus loin de chez nous que nous ne le sommes déjà.

    Une chose est claire pour moi. Dieu n’est pas présent dans ce processus synodal accablant. Le Saint-Esprit n’a absolument rien à voir avec cela. Parmi les protagonistes de ce processus, on trouve à mon sens un peu trop de défenseurs du mariage homosexuel, des gens qui ne pensent pas vraiment que l’avortement est un problème et ne se montrent jamais vraiment défenseurs du riche credo de l’église, voulant avant tout être aimés par leur entourage laïc. Quel manque de pastorale, quel manque d’amour. Les gens veulent des réponses sincères. Ils ne veulent pas rentrer chez eux avec plus de questions. Vous éloignez les gens du salut. J’ai depuis abandonné le processus synodal. »

  • Pour la paix liturgique : comment noyer le poisson Traditionis Custodes ?

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    Voici la méthode de Mgr Aillet, évêque de Bayonne, diffusée par le site de la revue « L’Homme nouveau » :

  • Que ma prière s'élève devant Toi comme l'encens (graduel du 32e dimanche du T.O.)

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    Graduale Graduel
    Ps. 140, 2  
    R/. Dirigátur orátio mea sicut incénsum in conspéctu tuo, Dómine. V/. Elevátio mánuum meárum sacrifícium vespertínum. R/. Que ma prière s'élève devant Toi comme l'encens; V/. Que l'élévation de mes mains Te soit comme le sacrifice du soir.