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  • Inde : La Cour Suprême va devoir auditionner une requête visant à mettre fin aux attaques contre les chrétiens

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    De Shruti Kakkar sur LiveLaw.in :

    11 juillet 2022

    La Cour suprême a ajourné lundi l'audition de la requête visant à mettre fin aux attaques contre les chrétiens.

    La Cour suprême a ajourné lundi pour le vendredi 15 juillet l'audition de la requête de l'archevêque du diocèse de Bangalore, le Dr Peter Machado, ainsi que du Forum de solidarité nationale et de l'Alliance évangélique de l'Inde, visant à faire cesser les attaques contre les communautés chrétiennes et leurs institutions dans le pays.

    L'affaire a été portée devant le banc des juges DY Chandrachud et AS Bopanna. Lors de l'examen de l'affaire, l'avocat principal Colin Gonsallves, au nom des pétitionnaires, a indiqué que près de 505 attaques avaient eu lieu contre la communauté en 2021. Compte tenu des observations de l'avocat principal, le juge DY Chandrachud, président du banc, a ajourné la plaidoirie pour vendredi, car les documents relatifs à la plaidoirie n'ont pas été distribués. "M. Gonsalves, ceci n'a pas non plus été distribué. Nous l'examinerons vendredi", a déclaré le juge Chandrachud. Selon les pétitionnaires, ils ont déposé la présente pétition contre le "sinistre phénomène de violence" et le "discours de haine ciblé" contre la communauté chrétienne du pays par des groupes d'autodéfense et des membres d'organisations d'extrême droite.

    Les pétitionnaires estiment que cette violence s'est accrue en raison de l'incapacité de l'appareil d'État à protéger ses propres citoyens. Les pétitionnaires ont fait valoir que le gouvernement central, les gouvernements des États et d'autres organismes publics n'ont pas réussi à protéger leurs propres citoyens. Les pétitionnaires ont fait valoir que le gouvernement central, les gouvernements des États et d'autres mécanismes de l'État n'ont pas pris les mesures immédiates et nécessaires contre les groupes qui ont causé une violence généralisée et des discours de haine contre la communauté chrétienne, y compris des attaques sur leurs lieux de culte et d'autres institutions gérées par eux.

    Instructions demandées : La pétition a demandé la mise en place d'équipes d'enquête spéciales composées d'officiers venant de l'extérieur des États où les incidents ont eu lieu, afin d'enregistrer des FIR, de mener des enquêtes criminelles et de poursuivre les délinquants conformément à la loi. Les pétitionnaires ont demandé que soit ordonné à chaque État d'assurer une protection policière lors des réunions de prière, et de déposer des rapports de clôture conformément à la loi, lorsque de fausses contre-réponses ont été déposées par les assaillants contre les victimes. Les pétitionnaires ont demandé que soit ordonné à chaque État d'assurer la protection policière des réunions de prière, et d'identifier et de poursuivre les membres des organisations politiques/sociales qui ont conspiré et fomenté les agressions décrites dans cette pétition.

    La pétition demande également que les gouvernements des États soient tenus d'évaluer correctement les dommages causés aux biens et de verser des compensations en conséquence, de créer un site Internet et de mettre à disposition des informations sur tous ces procès dans les États concernant des cas de violence communautaire contre la communauté chrétienne.

    D'autres instructions ont été demandées aux gouvernements des États pour qu'ils versent une compensation à tous les membres de la communauté victime qui ont été arrêtés illégalement, et qu'ils poursuivent les fonctionnaires de police qui manquent à leur devoir constitutionnel d'appliquer la loi du pays, en étant complices des attaques contre les minorités religieuses, en protégeant les agresseurs ou en bafouant la procédure légale.

    Les pétitionnaires s'appuient sur les directives émises par la Cour suprême en 2018 pour contrôler les lynchages collectifs dans l'affaire Tehseen Poonawalla.

  • « L’Église tire son unité non de la liturgie mais d’une même profession de foi »

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    Du site de Famille Chrétienne :

    « L’Église tire son unité non de la liturgie mais d’une même profession de foi »

    <p>Messe dominicale en latin célébrée selon le rite de Saint Pie V.</p>

    Messe dominicale en latin célébrée selon le rite de Saint Pie V.  - P.RAZZO/CIRIC

    Un an après le motu proprio Traditionis custodes, le pape vient de réaffirmer sa volonté de limiter drastiquement l’usage du rite tridentin dans sa lettre apostolique Desiderio desideravi au nom de l’unité de l’Eglise. En quoi le rite tridentin menace-t-il plus l’unité de l’Eglise que les autres rites admis en son sein ?

    La crise sans précédent que l’Occident chrétien traverse aujourd’hui est d’abord et avant tout doctrinale et pastorale. L’Église tire son unité non de la liturgie mais d’une même profession de foi et d’une même fidélité à la grâce qui nous sauve, principalement communiquée par les sacrements. Nous vivons une situation paradoxale : il y a un effondrement de l’unité dans la foi qui va de pair avec l’affirmation de la nécessité absolue de l’unité liturgique, voire pastorale…

    Comment interpréter le décret permettant à la Fraternité Saint Pierre de continuer à célébrer ce rite et la bienveillance dont le saint Père fait preuve à l’égard de la Fraternité Saint Pie X ?

    Pour la Fraternité St Pierre, il y a sans doute la prise en compte du fait que le choix de la liturgie traditionnelle est un élément essentiel de son charisme de fondation. Pour ce qui est de la Fraternité St Pie X, je rends grâce pour la volonté explicite du St Père de favoriser ainsi la réconciliation.

    Cela pose-t-il un problème en soi qu’il y ait deux formes du même rite romain ?

    Lorsque saint Pie V au sortir du Concile de Trente a accordé la liberté à tous les prêtres de l’Église romaine de célébrer le missel en usage à la curie romaine, il entendait offrir à tous une liturgie fruit d’un développement homogène qui remontait en ses éléments essentiels à la grande patristique. Mais il a aussi maintenu la liberté de célébrer les formes liturgiques de plus de deux cents ans. De plus, il y a un véritable éclatement de la célébration...

    Lire la suite sur le site de Famille Chrétienne

  • Les chrétiens nigérians menacés de génocide ?

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    De l'European Centre for Law & Justice (ECLJ) :

    Les chrétiens nigérians sont-ils menacés de génocide ?

     

    Le Nigéria connait une recrudescence des attaques ethniques et religieuses, notamment dans le Nord du pays. À Owo, au Sud du Nigéria, le dimanche 5 juin 2022, en pleine messe de la Pentecôte, une attaque dans une église a fait au moins 50 morts. Le 13 mai, une jeune chrétienne a été lapidée et brûlée après avoir été accusée de blasphème. Ces meurtres ne sont pas isolés puisque l’ONG Open Doors avait dénombré 4 650 chrétiens tués au Nigéria pour l’année 2021. Cela représentait près de 80 % des meurtres de chrétiens dans le monde. De la même façon, en 2021, la société internationale pour les libertés civiles et l’État de droit (Intersociety) avait dénombré 3000 élèvements de chrétiens tandis que 300 églises et dix prêtres avaient été attaqués. Comme l’ont démontré tous les participants à cette conférence, il apparait que la situation des chrétiens au Nigéria se dégrade plus rapidement et que les violences initialement localisées au Nord tendent à s’étendre également au Sud. Monseigneur Jude Arogundade ajoutait que des raisons ethnoreligieuses expliquent ces événements alarmants. Le manque de réaction des autorités locales exacerbe encore la montée vers une radicalisation de la violence faisant craindre la perpétration d’un génocide.

    En février, l’ECLJ avait alerté le Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la gravité de la situation des chrétiens au Nigéria. Le 18 mai, au Parlement européen, le député Jean-Paul Garraud du groupe ID était aussi intervenu pour demander un débat sur la christianophobie et notamment sur le cas de la jeune étudiante nigériane lapidée et brûlée par des islamistes. 244 députés européens avaient alors voté contre, empêchant ce débat d’avoir lieu. Après le massacre de la Pentecôte, le Parlement européen avait finalement accepté la tenue ce débat, après que le groupe ECR en a fait à son tour la demande. François-Xavier Bellamy avait également dénoncé le 8 juin devant le Parlement européen le silence des pays européens face à cette situation. En mai, l’ECLJ a de nouveau envoyé une déclaration écrite au Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour exhorter la communauté internationale à faire tout ce qui était en son pouvoir pour mettre un terme à la violence et fournir une aide aux milliers de Nigérians déplacés. En 2020, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) avait annoncé la clôture de l’examen préliminaire de la situation au Nigéria, « après avoir conclu qu'il y avait une base raisonnable permettant de croire que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité avaient été commis ». Depuis, aucune enquête n’a été ouverte alors que cela devrait être la prochaine étape de la procédure judicaire.

    L’ECLJ continuera d’agir auprès des institutions internationales pour défendre les droits des chrétiens persécutés au Nigeria.

    Vous pouvez regarder l'intégralité de l'événement en anglais sur la page Facebook de l'Intergoupe FoRB&RT.

  • Chine communiste : Le Parlement européen appelle le Vatican à soutenir pleinement le cardinal Zen

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    L'arrestation de Zen est une attaque contre la liberté religieuse et toutes les allégations des autorités chinoises doivent être abandonnées, demandent les députés. Lu sur le site kath net :


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    « STRASBOURG/BRUXELLES (kath.net/mk) Dans une résolution du 7 juillet, le Parlement européen a appelé le Saint-Siège à « apporter son plein soutien au cardinal Zen de Hong Kong » et à intensifier la pression diplomatique sur les autorités chinoises pour que les allégations soient  abandonnées, note le Catholic World Report. En toile de fond: l'arrestation et l'inculpation de l'homme de 90 ans en mai pour avoir soutenu le mouvement démocratique et n'avoir pas enregistré d'association.

    Le Parlement européen a fait référence à la liberté de religion et a désigné le cardinal comme un grand défenseur du mouvement démocratique de Hong Kong.

    Le cardinal Zen est également un critique majeur de l'accord entre le Vatican et le régime communiste chinois à propos de la nomination des évêques. "Le martyre fait partie de notre Église", a-t-il dit. Le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin, quant à lui, a déclaré le lendemain de l'arrestation de Zen qu'il espérait que cela ne compliquerait pas le dialogue du Saint-Siège avec la Chine.

    Le procès de Zen et d'autres dirigeants pro-démocratie doit commencer le 19 septembre… »

    Ref. Le Parlement européen appelle le Vatican à soutenir pleinement le cardinal Zen

    Bref, le sermoneur sermonné ou le monde à l’envers?  (JPSC)

  • Nigeria : un prêtre enlevé il y a trois jours a été tué; 68 chrétiens ont été assassinés en deux mois

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    Lu sur Avvenire.it :

    Nigeria. Un prêtre enlevé il y a trois jours tué, 68 chrétiens assassinés en deux mois

    19 juillet 2022

    Les bandits avaient également capturé un autre prêtre, qui a réussi à s'échapper. Dans l'État nigérian de Benue, la situation est de plus en plus dramatique.

    Un autre enlèvement pour de l'argent au Nigeria s'est terminé dans le sang. Le père John Mark Cheitnum a été retrouvé mort; il avait été enlevé avec un autre prêtre catholique, Donatus Cleopas, dans l'après-midi du 15 juillet, alors qu'ils se rendaient à un office dans la paroisse de Gure, dans le diocèse de Kafanchan.

    Dans une déclaration, les responsables du diocèse ont expliqué que Donatus Cleophas a réussi à échapper aux ravisseurs et a retrouvé ses frères, tandis que le père John Mark Cheitnum a été assassiné. Ce dernier, qui était le recteur de la paroisse du Christ Roi à Yadin Garu, dans l'État de Kaduna, a été tué par ses ravisseurs le jour de l'enlèvement et son corps n'a été retrouvé qu'hier. Les funérailles auront lieu le jeudi 21 en la cathédrale de Kafanchan.

    Le meurtre du père John porte à quatre le nombre de prêtres qui ont trouvé la mort au Nigeria depuis janvier, tous dans des incidents liés à des enlèvements à des fins d'extorsion. Dix-huit remplaçants ou prêtres enlevés au cours des sept premiers mois de l'année.

    Dans l'État de Benue, par ailleurs, au moins 68 chrétiens ont été tués et de nombreux autres kidnappés entre mai et juin. Pas moins de 1,5 million de personnes ont été contraintes de quitter leurs foyers à Benue). C'est ce qu'a rapporté l'organisation Aid to the Church in Need, qui a recueilli le témoignage de Monseigneur Wilfred Chikpa Anagbe, évêque de Makurdi, l'un des diocèses de Benue.

    Anagbe explique que "les terroristes (les milices djihadistes Fulani, bien que l'Église nigériane distingue clairement les épisodes ethniques de ceux de la persécution religieuse, qui dans ce cas sont très douteux) se déguisent en bergers nomades pour cacher le véritable objectif de leurs attaques, qui est d'expulser les chrétiens de leurs terres".

    Les conflits entre les bergers nomades et les agriculteurs sédentaires remontent à plusieurs siècles, mais ces dernières années, l'arrivée d'armes à feu modernes a rendu les attaques beaucoup plus destructrices. Et il y a ceux qui tentent de fomenter des divisions en dénonçant artificiellement les différentes confessions religieuses.

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  • Les investissements financiers du Saint-Siège ne pourront plus contredire les principes fondamentaux de l'enseignement catholique

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    De Catholic News Agency (Hannah Brockhaus) :

    Une nouvelle politique pour les investissements financiers du Saint-Siège et de l’État du Vatican stipule que les investissements du Vatican ne peuvent pas contredire l'enseignement catholique

    19 juillet 2022

    Une réglementation du Vatican publiée mardi indique que les investissements financiers du Saint-Siège ne peuvent pas contredire l'enseignement catholique.

    La réglementation stipule que les investissements du Vatican doivent "être alignés sur les enseignements de l'Église catholique, avec des exclusions spécifiques pour les investissements financiers qui contredisent ses principes fondamentaux, tels que le caractère sacré de la vie ou la dignité de l'être humain ou le bien commun."

    Les lignes directrices précisent également que les investissements du Saint-Siège et des entités connexes doivent viser à contribuer à un monde plus juste et plus durable et à générer un rendement suffisant de manière durable.

    La politique, qui poursuit la réforme des finances du Vatican engagée par le pape François, entre en vigueur le 1er septembre.

    Les investissements seront effectués par l'intermédiaire d'APSA, le gestionnaire du trésor et de la fortune souveraine du Saint-Siège, et supervisés par un comité d'éthique composé de quatre professionnels de la finance et dirigé par le cardinal Kevin Farrell.

    Selon la nouvelle politique pour les investissements financiers du Saint-Siège et de l’État du Vatican, le Vatican et les entités apparentées ne peuvent pas investir dans des produits et des technologies liés à "la pornographie et la prostitution, les jeux d'argent, l'industrie de l'armement et de la défense, les centres de santé favorables à l'avortement et les laboratoires ou sociétés pharmaceutiques qui fabriquent des produits contraceptifs et/ou travaillent avec des cellules souches embryonnaires".

    Les industries qui, selon la politique, doivent être évitées pour les investissements, mais ne sont pas interdites, comprennent le pétrole et les mines, l'énergie nucléaire et les boissons alcoolisées.

    Les entités du Vatican disposeront d'un délai de grâce d'un an pour se défaire des investissements existants qui ne sont pas conformes aux nouvelles politiques.

    En avril 2021, une émission d'investigation italienne a accusé le trésor du Vatican d'avoir investi 20 millions d'euros (environ 24 millions de dollars à l'époque) dans plusieurs sociétés pharmaceutiques impliquées dans la fabrication de la "pilule du lendemain".

    Selon la politique, les investissements doivent être évalués pour s'assurer qu'ils sont conformes aux principes de la doctrine sociale de l'Église catholique sur la dignité humaine, le bien commun - y compris la destination universelle des biens - la subsidiarité et la solidarité.

    Les directives excluent également les investissements conçus pour être spéculatifs ou relevant d'une stratégie spéculative "à moins qu'ils ne soient nécessaires à l'efficacité des opérations d'investissement ou à la couverture des risques."

    "La décision d'investir dans un endroit plutôt qu'un autre... est toujours un choix moral et culturel", indique la politique.

    Les investissements seront approuvés par un comité de surveillance, qui a été formé le mois dernier après près de deux ans de travail.

    Le 7 juin, le cardinal Kevin Farrell a été nommé président du nouveau comité de surveillance, un organe établi par la nouvelle constitution du Vatican, Praedicate evangelium.

    Farrell, 74 ans, dirigera un comité composé de quatre professionnels des finances : John J. Zona, directeur des investissements du Boston College ; Jean Pierre Casey, fondateur et gestionnaire de RegHedge ; Giovanni Christian Michael Gay, directeur général de Union Investment Privatfonds GmbH ; et David Harris, gestionnaire de portefeuille de Skagen Funds.

    Depuis 2020, le cardinal irlando-américain dirige également un comité chargé de surveiller les décisions financières internes du Vatican qui échappent aux autres normes de responsabilité.

    Selon les statuts du comité, publiés le 19 juillet, les membres sont nommés par le pape François pour un mandat de cinq ans, avec possibilité de reconduction pour un second mandat.

  • Attaque islamiste contre un hôpital chrétien au Congo : 13 morts

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    De VOANEWS.com :

    Des nourrissons et des patients figurent parmi les 13 personnes tuées dans l'attaque d'un hôpital au Congo

    9 juillet 2022

    Les rebelles ont attaqué un hôpital au Congo et tué au moins 13 personnes, dont des nourrissons et des patients, selon des responsables hospitaliers et militaires. L'armée congolaise a déclaré que trois assaillants ont été tués lorsque les militaires sont intervenus.

    Certains membres du personnel hospitalier sont portés disparus et plusieurs maisons ont été brûlées lors de l'attaque de jeudi soir contre le centre médical de Lume, dans la province du Nord-Kivu. C'est le plus grand établissement de santé de la région.

    L'État islamique a revendiqué l'attaque, a indiqué l'agence de presse du groupe dans une déclaration sur sa chaîne Telegram samedi.

    Parmi les personnes tuées dans l'attaque figurent trois nourrissons et quatre patients, a déclaré à la presse le chef de l'hôpital, Kule Bwenge.

    "Quatre blocs du centre médical ont été incendiés. Plusieurs gardes malades, ainsi qu'un infirmier, sont portés disparus", a-t-il précisé.

    La raison pour laquelle l'hôpital a été pris pour cible n'était pas claire.

    Dans le village voisin de Kidolo, quatre autres personnes ont été tuées à la machette et par balle, apparemment dans le cadre de la même attaque.

    Le porte-parole militaire du Nord-Kivu, Anthony Mualushayi, a déclaré que les assaillants étaient des membres de la milice Maï-Maï du groupe Dido. Outre les assaillants qui ont été tués, un autre a été capturé lors des affrontements qui ont suivi, a-t-il précisé.

    Mais des groupes civiques locaux ont accusé les rebelles des Forces démocratiques alliées, ou ADF, basées en Ouganda, d'avoir perpétré l'attaque. Les rebelles de l'ADF sont actifs dans l'est du Congo depuis des décennies et ont tué des milliers de personnes dans la région depuis leur réapparition en 2013.

    D'autres attaques ont été signalées la semaine dernière dans les villes voisines de Bulongo et Kilya, également dans le Nord-Kivu.

    Le Nord-Kivu se trouve dans l'est du Congo et a des frontières avec l'Ouganda et le Rwanda. L'est du Congo est quotidiennement menacé par des groupes armés qui se battent pour les riches richesses minérales de la région, que le monde entier exploite pour fabriquer des voitures électriques, des ordinateurs portables et des téléphones mobiles. Des nourrissons et des patients parmi les 13 tués dans l'attaque d'un hôpital au Congo.

    Cet article ne précise pas qu'il s'agit d'un hôpital chrétien géré par une communauté évangélique comme on peut le découvrir ICI.

  • Hiver démographique ou surpopulation ? Les nouvelles projections de l'ONU

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    Du site d'Alliance Vita :

    Hiver démographique ou surpopulation ? L’ONU publie ses nouvelles projections.

    19/07/2022

    Dans un rapport publié début juillet, l’ONU met à jour ses projections démographiques pour le monde. Ce rapport est la vingt septième édition des estimations officielles et des projections publiées par l’ONU depuis 1951. Le rapport comporte trois grands volets :

    • Une description des tendances démographiques depuis 1950 et les projections les plus probables d’ici 2050,
    • Une évaluation des principaux facteurs de la démographie -fertilité, mortalité, immigration -,
    • Des projections démographiques sur 2100 associées à des probabilités.

    Le cap des 8 milliards d’habitants sera atteint le 15 novembre 2022, et la croissance de la population ralentit.

    Selon ce rapport, la population mondiale devrait atteindre 8 milliards le 15 novembre prochain. Selon les termes des auteurs , “les dernières projections suggèrent que la population mondiale pourrait croître à 8.5 Mds en 2030, 9.7 Mds en 2050 et 10.4 Mds en 2100”. En 2020, la croissance de la population est passée sous la barre de 1% pour la première fois depuis 1950.

    Les deux grands facteurs expliquant les tendances démographiques – la fécondité et la mortalité – font l’objet de projections. Ainsi, l’espérance de vie à la naissance n’a cessé d’augmenter, passant à 72.9 ans en 2019, une hausse de presque 9 ans comparé à 1990. L’espérance de vie serait de 77.2 ans en moyenne en 2050. L’espérance de vie à la naissance reste plus élevée, quelles que soient les régions, pour les femmes. En moyenne, leur espérance dépasse celle des hommes de 5.4 années. L’indice de fécondité est estimé à 2.3 naissances par femme en 2021, une forte baisse comparée à son niveau de 5 en 1950. Il pourrait se situer à 2.1 en 2050. Les tendances démographiques actuelles expliquent la projection pour 2050. Selon le rapport, les politiques mises en œuvre dans certains pays pour réduire l’indice de fécondité impacteront davantage la seconde partie du 21° siècle.

    Les tendances démographiques différent fortement en fonction des régions.

    L’Asie, au total, est la région la plus peuplée, avec 4.4 milliards d’habitants soit 55% de la population. La Chine et l’Inde sont bien sûr les deux pays les plus peuplés. La population de l’Inde devrait dépasser celle de la Chine dès 2023. La moitié au moins de la hausse attendue d’ici 2050 devrait se concentrer sur 8 pays : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Egypte, l’Ethiopie, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et la Tanzanie. Le rapport indique que l’Europe et l’Amérique du Nord verraient leur population décliner à partir de la fin des années 2030. La population chinoise devrait entamer sa baisse dès 2023. Le revirement de la politique chinoise, avec un soutien annoncé pour un troisième enfant en mai 2021, ne suffira sans doute pas à enrayer le vieillissement enclenché par des années de politique coercitive imposant une faible natalité. Au total, 61 pays devraient être touchés par une baisse de leur population d’ici 2050, avec parfois des pourcentages élevés. Ainsi la Bulgarie, la Lituanie ou la Serbie, entre autres, verraient leur population décroître de plus de 20%.

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  • Cuba : 700 personnes toujours en prison après les affrontements de juillet 2021

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE/CUBA - Des religieux attirent l'attention sur les 700 personnes toujours en prison après les affrontements d'il y a un an

    18 juillet 2022  

    La Habana (Agence Fides) - Un an après les événements du 11 juillet 2021, la Conférence cubaine des femmes religieuses et cultuelles (ConCuR) rappelle "ce que nous avons vécu et ce que nous vivons". Tout d'abord, quelque 700 personnes sont toujours en prison. "Cela continue à causer de la douleur et de l'angoisse à beaucoup, en particulier aux proches des détenus" souligne le communiqué reçu par Fides. Pour certains détenus, "le procès n'a pas encore eu lieu, violant ainsi les conditions ordinaires et extraordinaires établies par la loi".

    En outre, "lors des audiences d'appel qui ont eu lieu, les preuves présentées par la défense continuent à ne pas être admises et à ne pas être évaluées correctement, au préjudice du défendeur". Ainsi, ils réaffirment que "la situation générale actuelle est similaire à celle que nous avons connue il y a un an, voire pire. Avec tristesse, nous regrettons que les sanctions et l'ensemble du processus des détenus d'un an soient utilisés comme un moyen d'intimidation".

    "En tant que partie de cette société, dans laquelle nous vivons et que nous accompagnons de diverses manières, cela nous inquiète et nous blesse", réitèrent les religieux cubains, qui demandent "la libération définitive des accusés qui n'ont pas été jugés, ainsi que le réexamen des sentences finales de ceux qui ont été jugés". Cette dernière procédure peut être engagée par les autorités compétentes à la demande d'un individu ou d'une entité, les familles peuvent donc la demander.

    Dimanche 11 et lundi 12 juillet 2021, des affrontements entre la population et la police ont eu lieu dans les principales villes cubaines, avec de nombreuses arrestations. Les manifestations ont été provoquées par l'exaspération de la population, qui avait du mal à se procurer de la nourriture, en raison de la hausse des prix, de l'aggravation de la pandémie et du manque de démocratie. Les principales agences de presse ont rapporté que pour le gouvernement cubain dirigé par Miguel Diaz Canel, il s'agissait d'une manœuvre visant à "déstabiliser" l'île. L'Église locale, par l'intermédiaire de la Conférence épiscopale de Cuba, citant le Pape François, a rappelé que " les crises ne sont pas surmontées par la confrontation mais quand on cherche la compréhension ", puis a averti : " la violence engendre la violence, l'agressivité d'aujourd'hui ouvre les blessures et alimente les futurs ressentiments qui seront longs à surmonter ". Ils ont donc invité chacun "à ne pas entretenir la situation de crise, mais avec sérénité d'esprit et bonne volonté, à faire preuve d'écoute, de compréhension et d'une attitude de tolérance, qui prend en compte et respecte l'autre, afin de rechercher ensemble des solutions justes et appropriées". La Conférence cubaine des religieux (ConCuR) a également commenté la situation cubaine : "Ceux qui sont descendus dans la rue ne sont pas des criminels, ce sont des gens ordinaires de nos villes qui ont trouvé un moyen d'exprimer leur mécontentement". Ils ont ensuite proposé " cinq points qui semblent essentiels pour surmonter la situation difficile actuelle et construire la fraternité entre tous " (voir Fides 14/07/2021).

    (SL) (Agence Fides 18/07/2022)

     
  • USA : "un projet de loi sur l'avortement le plus injuste et le plus extrême que notre nation ait jamais vu"

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    Lu sur le National Catholic Register :

    Les évêques américains qualifient de "grave" le projet de loi de la Chambre des représentants qui offrirait des avortements gratuits.

    Mettre délibérément fin à la vie d'êtres humains sans défense et sans voix est l'antithèse des soins de santé", ont déclaré Mgr Lori et le cardinal Dolan.

    Les évêques plaident en faveur d'une société dans laquelle la protection juridique de la vie humaine s'accompagne d'une attention particulière pour les mères et leurs enfants.

    19 juillet 2022

    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a condamné un projet de loi adopté par la Chambre des représentants des États-Unis qui élargirait l'accès à l'avortement plutôt que d'aider les femmes et les enfants.

    La loi sur la protection de la santé des femmes, que la Chambre a adoptée par 219 voix contre 210 vendredi, est "le projet de loi sur l'avortement sur demande le plus injuste et le plus extrême que notre nation ait jamais vu", ont écrit l'archevêque William Lori de Baltimore et le cardinal Timothy Dolan de New York dans une déclaration du 18 juillet.

    "Répondre aux besoins des femmes en promouvant l'avortement facultatif financé par les contribuables, comme le ferait ce projet de loi, est un mal grave et un manquement à l'amour et au service des femmes", ont déclaré l'archevêque Lori, président du Comité des activités pro-vie de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), et le cardinal Dolan, président du Comité pour la liberté religieuse de l'USCCB. 

    "Offrir des avortements gratuits ou à faible coût, au lieu d'augmenter les ressources dont les femmes ont besoin pour prendre soin d'elles-mêmes et de leurs enfants, n'est pas un 'choix' mais une coercition et un abandon sans pitié", ont-ils déclaré.

    Les démocrates ne disposant pas des voix nécessaires pour surmonter l'obstruction des républicains, le projet de loi ne devrait pas être adopté par le Sénat. 

    Mais les démocrates pro-avortement, dont le président Joe Biden et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, ont fait de l'adoption éventuelle de la loi sur la protection de la santé des femmes une pièce maîtresse de leurs plans visant à annuler la décision prise par la Cour suprême des États-Unis le 24 juin dans l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, qui a annulé le droit constitutionnel à l'avortement à l'échelle nationale.

    La loi sur la protection de la santé des femmes obligerait les Américains à financer l'avortement avec l'argent des contribuables et forcerait les fournisseurs et les professionnels de la santé à pratiquer ou à faciliter les avortements, met en garde la déclaration de l'USCCB. Les évêques ont noté que les assureurs et les employeurs devraient également aider à payer les avortements "contre leurs croyances profondes". 

    "Il ne suffit pas de répéter le mantra selon lequel l'avortement est un soin de santé pour que ce soit le cas", ont insisté Mgr Lori et le cardinal Dolan. "Mettre délibérément fin à la vie d'êtres humains sans défense et sans voix est l'antithèse des soins de santé".

    En réponse à l'adoption de la loi sur la protection de la santé des femmes, les évêques américains ont fait la promotion d'une alternative pro-vie à l'avortement : un ministère paroissial géré par l'USCCB appelé Standing With Moms in Need. 

    Nous implorons ceux qui considèrent l'avortement comme une "solution" légitime aux besoins des femmes d'abandonner ce chemin de mort et de désespoir", ont écrit Mgr Lori et le cardinal Dolan. "Au lieu de cela, nous invitons tout le monde à se joindre à nous pour poursuivre une vision que nous avons présentée dans Standing With Moms in Need, une vision qui défend la vérité que toute vie humaine est sacrée et inviolable - une société dans laquelle la protection légale de la vie humaine s'accompagne d'une profonde attention pour les mères et leurs enfants." 

    L'initiative invite les diocèses, paroisses et agences catholiques à fournir des ressources aux femmes confrontées à des grossesses inattendues ou difficiles. Les programmes comprennent Walking With Moms in Need, qui aide les femmes enceintes et les mères qui élèvent leurs enfants, et Project Rachel Ministry, qui offre une guérison post-avortement et un soutien en cas de perte de grossesse.

    Les évêques ont conclu : "Nous exhortons notre nation à donner la priorité au bien-être des femmes, des enfants et des familles en leur offrant à la fois des ressources matérielles et un accompagnement personnel afin qu'aucune femme ne se sente jamais obligée de choisir entre son avenir et la vie de son enfant." 

  • Un "pèlerinage pénitentiel" et des rites "en dehors de toute expression catholique particulière"

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    De Vatican News :

    Au Canada, «un pèlerinage pénitentiel» du Pape pour la guérison

    Une semaine avant le départ pour son 37e voyage apostolique qui le mènera à la rencontre des communautés autochtones à travers le Canada, François est revenu sur les enjeux de cette visite historique et sur les souffrances des autochtones, lors de la prière de l’angélus du dimanche 17 juillet.

    «Malheureusement, au Canada, de nombreux chrétiens, y compris certains membres d'instituts religieux, ont contribué à des politiques d'assimilation culturelle qui, dans le passé, ont gravement porté préjudice aux communautés autochtones de diverses manières», a déclaré le Saint-Père à l’issue de la prière de l’angélus. Après avoir reçu plusieurs groupes de communautés autochtones au printemps au Vatican, François sera sur place du 24 au 29 juillet prochain, «pour rencontrer et embrasser les peuples autochtones».

    Un voyage historique, vu comme un «pèlerinage pénitentiel», par le Pape François, qui, espère-t-il, «contribuera au cheminement de guérison et de réconciliation déjà entrepris».

    Entre 1831 et 1996, 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans ces centres de rééducation gérés par l’Église catholique à travers le pays, y subissant le programme gouvernemental d’assimilation forcée, des abus et de la maltraitance. Entre 3 000 et 6 000 enfants sont morts entre les murs de ces pensionnats.

    Ce 37e voyage débutera à Edmonton dans la province de l’Alberta, où le Pape se rendra notamment sur les rives du lac Sainte-Anne, un haut lieu de pèlerinage pour les autochtones, et célébrera la messe dans le stade de la ville. Après trois jours sur place, François s’envolera pour Québec, avec un passage au sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré. Enfin, la dernière étape de son voyage le portera à Iqaluit dans le territoire du Nunavut. À chaque lieu de ce voyage des recontres sont prévues avec les membres des différentes communautés autochtones.

    ... ainsi (source) (Cindy Bois) :

    Un prêtre autochtone partage des pratiques qui feront partie du voyage du pape au Canada

    Lorsque le pape François se rendra au Canada pour s’excuser auprès des communautés autochtones pour la façon dont l’Église catholique a uni ses efforts pour les déraciner de leur culture et de leur spiritualité traditionnelles, leurs traditions seront pleinement exposées.

    Les peuples des Premières Nations, métis et inuits accueilleront le pape François sur leurs terres du 24 au 29 juillet vêtus de leurs vêtements traditionnels, parlant leurs langues, exécutant leurs chants et danses et partageant des éléments de leurs styles de prière traditionnels.

    Le père Cristino Bouvette, prêtre de l’archidiocèse de Calgary, Alberta, a travaillé avec le maître des cérémonies liturgiques du pape, Mgr. Diego Giovanni Ravelli, pour planifier les messes et les services de prière pour le voyage. Le père Bouvette est italien du côté de sa mère et cri et métis du côté de son père.

    «Pour les catholiques autochtones, voir le Saint-Père accueilli dans un endroit comme l’église du Sacré-Cœur en ayant d’abord taché l’espace, ou en faisant face aux quatre directions pour offrir sa bénédiction – aussi simples que ces gestes puissent paraître – démontre clairement une sensibilité de sa part à leurs traditions qui, bien qu’en dehors de toute expression catholique particulière de la foi, ne lui sont certainement pas contraires », a déclaré le prêtre dans un courriel en réponse aux questions.

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