Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1074

  • Marche pour la Vie : "il y a urgence à manifester en masse pour le droit à la vie pour tous et la protection des plus faibles"

    IMPRIMER

    Un appel d'Action pour la Famille :

    Dimanche 17 avril Marche pour la vie à 15h au Mont des Arts. Bruxelles

     Il y a urgence à manifester en masse pour le droit à la vie pour tous et la protection des plus faibles dans un pays où les violations du respect dû à la vie humaine ne cessent d’augmenter.

     L’avortement est à présent considéré comme un droit des femmes (alors qu’il est seulement dépénalisé dans certains cas précis) et certains veulent en faire un droit humain fondamental. Il ne s’agit pas de nier l’existence de cas particulièrement difficiles, mais peut-on refuser à l’enfant à naître le droit fondamental à la vie tel qu’il est stipulé par la Déclaration universelle des droits de l’homme ? La meilleure réponse à une grossesse non désirée est-elle nécessairement l’avortement ?

    Ne vaut-il pas mieux développer une attitude d’accueil et un accompagnement adéquat qui permettrait aux femmes en difficulté de garder leur enfant ?

     Du côté de l’euthanasie, là aussi nous ne pouvons que constater l’extension de cette pratique. Dans les faits, le nombre d’euthanasies déclarées est en progression forte et constante. Sur le plan légal, après l’élargissement de l’accès de l’euthanasie aux enfants (sans limite d’âge), des propositions de loi ont été déposées pour retirer aux institutions (hôpitaux, maisons de repos etc.) la liberté de refuser de la pratiquer en leurs murs.
     

         De plus, certains veulent autoriser l’euthanasie de personnes qui n’auraient plus conscience d’elles-mêmes, les personnes démentes alors qu’elles sont tout à fait incapables de donner un consentement éclairé à ce qu’on mette fin à leurs jours. Enfin, des propositions de loi visent à rendre illimitée la validité de la déclaration anticipée (actuellement égale à 5 ans) dans laquelle un patient souhaite avoir accès à l’euthanasie dans les conditions de la loi dans l’éventualité où il ne serait plus capable d’exprimer sa volonté. La meilleure réponse à une demande d’euthanasie n’est-elle pas la lutte contre la souffrance, l’écoute, l’empathie et l’accompagnement spirituel ?

     Le minimum que nous puissions faire à l’égard de nos frères et sœurs humains c’est de respecter leur vie. Bien sûr, cela ne suffit pas. La solidarité et la fraternité en sont des compléments indispensables. Mais une société qui ne respecte pas la vie d’autrui est une société qui engendre la violence, aussi bien en son sein, qu’en dehors d’elle.

     Pour toutes ces raisons, il est plus que jamais nécessaire de se mobiliser et de marcher pour la vie, ce dimanche 17 avril ! Venez très nombreux avec vos parents, enfants, petits-enfants, amis etc. pour défendre le droit fondamental à la vie, un droit dont tous les autres dépendent !

     Pour plus d’infos

    http://marchforlife.be/ / Fb https://www.facebook.com/March4LifeBrussels/

  • Arnaud Dumouch propose une clef pour lire et vivre avec fruits « Amoris Laetitia », d’après le Cardinal Schönborn

    IMPRIMER

    Arnaud Dumouch propose une clef pour lire et vivre avec fruits « Amoris Laetitia », d’après le Cardinal Schönborn (7 mn, 11 avril 2016)

    On peut facilement prouver que l’exhortation apostolique du pape François sur la famille “Amoris laetitia” est parfaitement catholique. Elle ne doit ni être récupérée par les catholiques libéraux qui pensent qu’elle change la morale pour tout permettre, ni rejetée par les catholiques traditionalistes qui pensent qu’elle est confuse et mélange les concepts.

    Dans cette exhortation, de manière simple et limpide est réalisée la marque qui caractérise Jésus : « Vérité et amour marchent ensemble comme deux affectionnées ». C’est cette marque qu’on voit s’exprimer dans ce texte : Jean 8, 11 Alors Jésus dit : "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus."

    COURS DE PASTORALE (Faire progresser vers Dieu et vers l’amour du prochain)
    https://www.youtube.com/playlist?list...

  • L'interdiction de la recherche sur l'embryon humain est maintenue en Italie

    IMPRIMER

    L’INTERDICTION DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN MAINTENUE EN ITALIE

    La Cour constitutionnelle italienne a réaffirmé la légitimité de l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain. Dans une décision du mois dernier, la Cour a déclaré que l'article 13 de la loi 40, une loi de 2004 sur la procréation assistée, était constitutionnelle.

    Cette législation avait été contestée par un couple qui avait créé plusieurs embryons dans une clinique de fécondation in vitro. Ce couple a demandé a ce que les « embryons défectueux » soient mis à disposition pour la recherche génétique, bien que la loi 40 l’interdise.

    Le généticien Bruno Dallapiccola, de l'Hôpital du Bambino Gesù, a commenté la décision : « L'embryon est pas simplement une masse de cellules, mais quelque chose de plus qui mérite d'être respecté. La décision de la Cour constitutionnelle, en maintenant l'interdiction d'utiliser des embryons congelés pour la recherche, confirme ce principe. » Il a également exprimé son scepticisme quant à l'utilité des cellules souches embryonnaires humaines : «On n'a pas obtenu les résultats que beaucoup espéraient. L'idée que la recherche sur cellules souches embryonnaires est utile dans le traitement des maladies graves aujourd'hui est, à mon avis, seul un slogan qui ne se reflète pas dans la réalité. Alors que les cellules souches adultes ont conduit à des résultats tangibles qui sont transférables au travail clinique, et tandis que les cellules pluripotentes induites ont conduit à la création de modèles expérimentaux de maladies, les cellules souches embryonnaires n’ont conduit nulle part ».

    Sources: Bioedge (8/04/2016)

  • Mercredi 13 avril au Parlement Européen : Conférence sur l'infanticide néonatal en Europe

    IMPRIMER

    Lu sur zenit.org :

    Parlement Européen: Conférence sur l’infanticide néonatal en Europe

    « Une réalité effrayante qui se déroule partout en Europe »

    Le mercredi 13 avril 2013, le Groupe de travail sur la bioéthique du PPE, le groupe Human Dignity et le European Ideas Network organisent au Parlement Européen une conférence sur « Les aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ».

    Cette question inexplorée et peu connue traite d’une réalité effrayante qui se déroule  partout en Europe : l’infanticide de nouveau-nés qui survivent à un avortement tardif. En effet, dans de nombreux pays d’Europe, l’avortement est autorisé après 20 semaines de grossesse. Entre 20 et 22 semaines, un fœtus peut être capable de respirer et survivre en dehors de l’utérus maternel. Mais puisque l’intention initiale était d’avorter l’enfant, les médecins et infirmières, lorsqu’ils sont confrontés à la situation d’un enfant survivant à un avortement, l’euthanasient le plus souvent, ou le laissent mourir sans lui apporter aucun soin.

    Au cours de cette conférence, Claire de la Hougue et Grégor Puppinck, docteurs en droit, du Centre Européen pour le droit et la Justice (ECLJ) exposeront aux députés le résultat de leurs recherches sur cet aspect occulté de l’avortement. Ils ont publié récemment une étude « Enfants survivant à l’avortement et infanticides en Europe » à la Revue Générale de Droit Médical, sur la base d’un rapport remis au Conseil de l’Europe et soutenu par plus de 225 000 personnes.

    Au Parlement Européen, l’ECLJ présentera aussi des vidéos de témoignages de médecins et de sages-femmes qui ont assisté en France, de différentes manières, à des infanticides néonatals d’enfants nés prématurément.

    L’ECLJ espère que cette présentation convaincra des membres du Parlement Européen à agir sur cette importante question, et en particulier ;

    1. D’enquêter sur la situation des enfants nés vivants durant leur avortement.

    2. De réaffirmer que tous les êtres humains nés vivants ont le même droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance.

    3. De recommander aux États membres de prendre en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse.

    La conférence sera donnée en français et sera traduite en anglais, en allemand et en espagnol le mercredi 13 avril 2016, de 15:30 à 17:00, salle SDM-S3, Parlement Européen, Strasbourg.

    Inscriptions à l’adresse suivante: epp-bioethics@europarl.europa.eu

  • Pape François : réaction du cardinal Burke à “Amoris laetitia”

    IMPRIMER

    Sur son blog, Jeanne Smits propose la traduction intégrale de la réflexion publiée cet après-midi dans le “New Catholic Register” par le cardinal Raymond Burke à propos d'Amoris laetitia. Il y exhorte à une lecture conforme au magistère constant de l'Eglise, rappelant que le document « n'est pas un acte du magistère ». La traduction, précise Jeanne Smits,  a été faite par mes soins, sans relecture de la part du cardinal Burke, le texte qui fait foi est donc celui publié par le NCR. – J.S.

    Extrait :

    « […] La seule clef d’interprétation correcte d’Amoris laetitia est l'enseignement constant de l'Eglise, et sa discipline qui conserve et promeut cet enseignement. Le pape François dit très clairement, d’emblée, que l'exhortation apostolique post-synodale n'est pas un acte du magistère (No 3). La forme même du document le confirme. Il est écrit comme une réflexion du Saint-Père sur les travaux des deux dernières sessions du Synode des évêques. Par exemple, au chapitre 8, que certains voudraient interpréter comme étant la proposition d'une nouvelle discipline avec des répercussions évidentes sur la doctrine de l'Église, le pape François, citant son exhortation post-synodale Evangelii Gaudium, déclare :

    « Je comprends ceux qui préfèrent une pastorale plus rigide qui ne prête à aucune confusion. Mais je crois sincèrement que Jésus Christ veut une Église attentive au bien que l’Esprit répand au milieu de la fragilité : une Mère qui, en même temps qu’elle exprime clairement son enseignement objectif, « ne renonce pas au bien possible, même [si elle] court le risque de se salir avec la boue de la route » (No 308).

    En d'autres termes de Saint-Père propose ce qu'il pense personnellement être la volonté du Christ pour son Eglise, mais il n'a pas l'intention d'imposer son point de vue, ni de condamner ceux qui mettent l'accent sur ce qu'il appelle « une pastorale plus rigide ». La nature personnelle, c'est-à-dire non magistérielle, du document est également évidente à travers le fait que les références citées sont principalement le rapport final de la session 2015 du synode des évêques, et les allocutions et les homélies du pape François lui-même. Il n'y a pas d'effort systématique en vue de mettre en relation le texte, en général, ou ces citations, avec le magistère, les Pères de l'Église et d'autres auteurs confirmés.

    Bien plus, comme noté ci-dessus, un document qui est le fruit du synode des évêques doit toujours être lu à la lumière de l'objectif du synode de lui-même, à savoir, de conserver et de promouvoir ce que l'Église a toujours enseigné et pratiqué en accord avec son enseignement.

    En d'autres termes une exhortation apostolique post-synodale, de par sa nature même, ne propose pas une nouvelle doctrine et une nouvelle discipline mais applique la doctrine et la discipline pérenne à la situation du monde à un moment donné.

    Comment donc faut-il recevoir le document ? Avant tout, il doit être reçu avec le profond respect dû Pontife romain en tant que Vicaire du Christ, ainsi que le définit le Concile oecuménique Vatican II : « le principe perpétuel et visible et le fondement de l'unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles » (Lumen Gentium, 23). Certains commentateurs font la confusion entre ce respect et une obligation supposée de devoir « croire de foi divine et catholique » (canon 750 § 1) tout ce que contient le document. Mais l'Église catholique, tout en insistant sur le respect dû à l'office pétrinien institué par Notre Seigneur lui-même, n'a jamais tenu que chaque déclaration du successeur de Saint-Pierre doive être reçue comme faisant partie de son magistère infaillible […].

    Tout le texte se trouve ici : Réaction du cardinal Burke à “Amoris laetitia” : traduction complète

    On voit que ce cardinal est un juriste : » ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »…mais l'argument tiré du statut d'un texte ne dispense pas d'une analyse de fond.

    JPSC

  • Le pape dénonce ceux qui jugent les autres en utilisant la Parole de Dieu contre la Parole de Dieu

    IMPRIMER

    Le Pape François dénonce ceux qui jugent «contre la Parole de Dieu»

    (RV) Les docteurs de la loi jugent les autres en utilisant la Parole de Dieu contre la Parole de Dieu, en fermant le cœur à la prophétie, la vie des personnes ne leur importe pas, mais seulement leurs schémas, faits de lois et de mots : voilà ce qu’a répété le Pape dans la messe matinale de ce lundi 11 avril 2016, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

    Au centre de l’homélie du Pape, la première lecture, tirée des Actes des Apôtres, durant laquelle les docteurs de la loi accusent Étienne avec des calomnies parce qu’ils ne réussissent pas à «résister à la sagesse et à l’esprit» avec lesquels il parle. Ils instiguent de faux témoignages pour dire l’avoir entendu «prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse, contre Dieu». «Le cœur fermé à la vérité de Dieu, a observé le Pape, est agrippé seulement à la vérité de la loi (…) et ne trouve pas d’autre sortie que le mensonge, le faux témoignage et la mort». Jésus les avait déjà critiqués pour cette attitude, parce que «leurs pères avaient tué les prophètes» et eux construisaient des monuments à ces prophètes. Et la réponse des «docteurs de la lettre» est «cynique» plus que «hypocrite» : «Si nous avions vécu au temps de nos pères, nous n’aurions pas fait la même chose». Et comme ça, a expliqué le Pape, «ils se lavent les mains, et devant eux-mêmes, ils se jugent purs. Mais le cœur est fermé à la Parole de Dieu, est fermé à la vérité, est fermé au messager de Dieu qui porte la prophétie, pour faire avancer le peuple de Dieu».

    «Cela me fait mal quand je lis ce petit passage de l’Évangile de Matthieuquand Judas, pénitent, va voir les prêtres et dit "J’ai péché" et donne de la monnaie. "Qu’est-ce que cela nous importe ? Cela te regarde.", répondent-ils. Un coeur fermé devant ce pauvre homme pénitent qui ne savait pas quoi faire. “Cela te regarde”. Et il est allé se pendre. Et qu’est-ce qu’ils font, eux, quand Judas va se pendre ? Ils parlent et se disent "Mais quel pauvre homme" ? Non ! L’argent, tout de suite : "Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang." La règle, la règle. Les docteurs de la lettre !»

    Et le Pape François a poursuivi ainsi sa dénonciation des docteurs de la loi : «La vie d’une personne ne leur importe pas, le repentir de Judas ne leur importe pas : L’Évangile dit qu’il est revenu en repentir. Tout ce qui leur importe, c’est leur schéma de lois et tant de paroles, tant de choses qu’ils ont construit. Et cela, c’est la dureté de leur cœur, la fierté du cœur de ces gens, qui, puisqu’elle ne pouvait pas résister à la vérité d’Étienne, va chercher des témoignages, des faux témoignages, pour le juger.»

    Étienne, a affirmé le Pape, a fini comme tous les prophètes, comme Jésus. Et ceci se répète dans l’histoire de l’Église : «L’histoire nous parle de tant de gens qui ont été tués, jugés, même s’ils étaient innocents : jugés avec la Parole de Dieu, contre la Parole de Dieu. Pensons à la chasse aux sorcières, à sainte Jeanne d’Arc, à tant d’autres qui ont été brûlés, condamnés, parce qu’ils ne s’ajustaient pas, selon les juges, à la Parole de Dieu. C’est le modèle de Jésus qui, pour être fidèle et avoir obéi à la Parole du Père, finit sur la croix. Avec quelle tendresse Jésus dit aux disciples d’Emmaüs ; “oh, comme vous êtes insensés et lents de cœur”. Demandons aujourd’hui au Seigneur qu’avec la même tendresse il regarde les petites ou grandes erreurs de notre cœur, qu’il nous caresse, et qu’il nous dise «"Oh insensés et lents de cœur", et qu’il commence à nous expliquer les choses.»

  • Amoris Laetitia : la porte ouverte à des débats sans fin ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site de Radio Notre-Dame (Juliette Loiseau) : 

    Thibaud Collin : "Amoris laetitia est plein d'ambivalence"

    Vendredi 8 avril, le Vatican a officiellement publié l'exhortation apostolique "Amoris laetitia". Ce texte synthétise et conclut deux ans de débats autour des deux synodes sur la famille. Thibaud Collin analyse pour Radio Notre Dame ce texte.

    Thibaud Collin est agrégé de philosophie et auteur de "Divorcés-remariés : l'Eglise va-t-elle (enfin) évoluer ?" (DDB, 2014).

    Cette exhortation apostolique Amoris laetitia était très attendue au sein de l'Eglise catholique, mais aussi à l'extérieur. Beaucoup attendait de voir comment, à l'issue de ces deux années de débats et de synode, le pape allait traiter la question des divorcés-remariés. Comment, finalement, le Saint-Père tranche-t-il ce débat ? 

    Sur les divorcés-remariés, le pape ne prend pas position. Il cite le texte du synode de 2015, qui lui-même concluait de manière totalement indéterminée sur cette question. A aucun moment, le pape ne dit  que les divorcés-remariés, qui vivent maritalement, peuvent communier. Mais le texte peut être interprété dans ce sens là. Le pape reste totalement dans l'indétermination. Cela pose un gros problème car tous les débats qui ont eu lieu au moment du synode, et qui ne sont donc pas tranchés, vont repartir de plus belles. Il risque d'y avoir des polémiques indéfinies sur les interprétations à donner au texte.

    La gestion au cas par cas des situations de divorcés-remariés est de nouveau mise en avant dans cette Exhortation apostolique ? 

    Bien sûr, le Pape appelle à traiter la question des divorcés-remariés au cas par cas, dans le respect des exigences de l'Evangile et de la vérité. Mais il y a autant d'éléments qui permettent de trancher dans un sens, les divorcés-remariés peuvent communier dans certains cas, ou dans l'autre, les divorcés-remariés ne peuvent pas communier. Il va donc y avoir deux lectures possibles. D'un côté, il y a ceux qui vont faire une interprétation dans la continuité, en lisant ce texte à partir des écrits de Jean-Paul II et Benoît XVI. Ceux là concluront que la doctrine n'a pas changé. De l'autre côté, il y a ceux qui auront une interprétation de la rupture. Pour eux ce sera une nouveauté, car ils y verront la ligne défendue par le cardinal Walter Kasper finalement adoptée, alors qu'elle avait été refusée par le cardinal Ratzinger sous le pontificat de Jean-Paul II.

    Lire la suite

  • Bruxelles : désacralisera-t-on ou non certaines églises?

    IMPRIMER

    La Libre a révélé depuis la fin mars un plan secret du vicariat de fermetures de nombreuses églises à Bruxelles. Cette annonce dans la presse choque de nombreux paroissiens qui ne veulent absolument pas entendre parler de ces fermetures en catimini. Des paroisses très vivantes seraient sur la liste des paroisses à fermer. A l'époque ou le Pape François demande d'aller aux périphéries il serait temps que les responsables du vicariat pensent à un projet dynamique à proposer plutôt qu'agir en gestionnaire froid ....

    De Christian Laporte sur le site de lalibre.be :

    Désacraliser ou pas les églises ?

    Les défenseurs du maintien de toutes les églises de Bruxelles remontent au créneau.

    Le temps passe vite, très vite mais les enjeux demeurent et restent d’une grande actualité : voici déjà près de quatre ans, un groupe de chrétiens engagés de la région bruxelloise organisait un premier symposium sur l’avenir des lieux du culte aux Facultés universitaires Saint-Louis dans la perspective de la réorganisation des entités paroissiales en unités pastorales qu’avait lancée Mgr Jozef De Kesel lorsqu’il était l’évêque de la capitale. Aujourd’hui, ces dernières se sont muées en Université et les promoteurs de l’initiative de septembre 2012 remettent cela ce samedi 16 avril dans les locaux de l’Alma Mater catholique sise au cœur de la ville.

    Des Apôtres proches de Mgr Léonard

    Quelques mois auparavant, tous les regards se focalisaient sur l’église Ste-Catherine au "Vismet" que les autorités ecclésiales du Vicariat avaient décidé de fermer. On sait que la persévérance y fut payante puisque l’église du Marché aux Poissons a finalement rouvert ses portes avec la bénédiction du désormais ex-archevêque André-Joseph Léonard qui y a installé la Fraternité des Saints Apôtres. Un courant ecclésial nouveau cher à son cœur et à celui du prêtre marseillais Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine… En principe, ce ne serait qu’une réouverture provisoire d’un an mais le succès des activités organisées sur place a renforcé dans leurs convictions celles et ceux qui se sont engagés sans compter, à contre-courant des responsables régionaux. Pour eux, une nouvelle fermeture, définitive, celle-là serait un camouflet pour une frange des fidèles qui y ont trouvé un nouveau point de chute.

    Une remobilisation générale

    La révélation par "La Libre" dans ses éditions du 22 mars dernier que l’Eglise de Bruxelles envisage toujours de fermer des lieux du culte dans la région mais après une consultation des paroisses concernées a, évidemment, "boosté" l’intérêt pour le deuxième symposium. En effet, il se tiendra aussi dans la foulée d’une pétition pour le maintien de toutes les paroisses de l’Unité pastorale de Stockel aux Champs. Cette dernière avait démarré en force mais semble quelque peu faire du surplace aujourd’hui, ayant récolté 473 signatures. Cela dit, dans d’autres paroisses catholiques bruxelloises se lèvent aussi des voix pour le maintien intégral de toutes les paroisses et donc de l’ouverture de toutes les églises. Voilà qui promet de nouvelles et belles joutes oratoires dès ce prochain samedi mais également dans les semaines et les mois à venir lorsqu’il faudra trancher dans ce délicat dossier où les arguments pour et contre ne facilitent pas des compromis faciles…

    Renseignements : 0475/90.12.56 ou symposiumeglisesbxl@gmail.com

  • FSSPX : le pape étendra la validité de confessions de ses prêtres au-delà de l'année de la miséricorde

    IMPRIMER

    Lu sur le salon beige :

    Plusieurs milliers de personnes (4000 selon L'Eveil - photos sur ce fil du Forum catholique) se sont retrouvées au Puy-en-Velay (Haute-Loire) lors du pèlerinage qu'organisait ce week-end la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) à l'occasion de l'année jubilaire liée à ce haut lieu de la Chrétienté. L'abbé Christian Bouchacourt, supérieur du district de France, a rappelé lors de la messe célébrée samedi à Saint-Paulien (Haute-Loire) que ce pèlerinage consistait à prier pour notre pays. Il a rappelé que de nombreux saints étaient liés à cet endroit béni (Jeanne d'Arc, Louis-Marie Grignon de Montfort, Jean-François Régis, etc.) et il a engagé les fidèles à réciter chaque jour l'Angelus aux intentions des Musulmans afin qu'ils puissent connaître, aimer et servir Jésus Christ.

    Pendant les deux jours, il a fallu étaler selon des crénaux horaires stricts l'accès des pèlerins dans la cathédrale pour que chacun puisse bénéficier des grâces de l'Indulgence plénière accordée au cours de ce Jubilé le plus ancien de notre histoire.

    Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la FSSPX a célébré, en présence de ses deux assistants généraux, la messe du dimanche du Bon-Pasteur.

    Quelques jours auparavant, il avait rencontré le pape François au cours d'un entretien très positif qui a resserré les liens entre le Saint-Siège et la Fraternité fondée par Mgr Marcel Lefebvre. Malgré la publication de l'exhortation post-synodale, laquelle "nous fait pleurer", il a révélé quelques "joies" issues de cet entretien :

    le pape a confirmé que la FSSPX était catholique à ses yeux

    Il a confirmé que jamais il ne la condamnerait.

    Il a confié vouloir étendre les facultés de la FSSPX,  à commencer par le pouvoir de confesser de ses prêtres

    Enfin, au cours de ses entretiens à Rome, Mgr Fellay a été encouragé à fonder un séminaire en Italie.

    Ref. FSSPX : le pape étendra la validité de confessions de ses prêtres au-delà de l'année de la miséricorde

    Le pape aime toutes les périphéries

    JPSC

  • Le père Michel Zanotti-Sorkine fait église comble à Saint-Sulpice pour y raconter la miséricorde de Dieu

    IMPRIMER
    LA MISÉRICORDE, ATOUT CŒUR DANS LE JEU DE DIEU

    Le 6.IV.2016 à l'église Saint-Sulpice (Paris)

    Un moment exceptionnel et féerique ! L’Église Saint-Sulpice archicomble ! Des milliers de personnes jaillissant de tous les horizons, y compris de celui de la non-croyance, venues entendre un homme et un prêtre exprimer le mystère de la miséricorde. À vous, à présent, d’en vivre !

  • Couples non mariés, divorcés remariés : le pari osé du pape François

    IMPRIMER

    Du philosophe Thibaud Collin, dans le journal « Le Monde », ce commentaire sur « Amoris laetitia »,  l’Exhortation post-synodale du pape François :

    C’est peu dire que la publication de l’exhortation apostolique Amoris laetitia (La joie de l’amour) était attendue. Avec ce texte prend fin un processus commencé en février 2014 par lequel le pape François voulait mettre fin à une crise ayant éclaté dans l’Eglise en juillet 1968, avec la publication de l’encyclique Humanae vitae sur la régulation des naissances. Depuis cette date, le débat pastorale et moral n’a pas cessé et l’hémorragie des fidèles non plus, au moins dans les pays de vieille chrétienté.

     « L’affrontement entre les plus hauts cardinaux de l’Eglise porte depuis deux ans sur la possibilité de donner la communion, voire la réconciliation, aux divorcés remariés civilement. Rappelons que Jean-Paul II avait déjà répondu à cette question ; mais c’était il y a 35 ans dans sa propre exhortation suite au synode de 1980 sur la famille. Il avait affirmé dans Familiaris consortio que ces fidèles vivant dans une contradiction objective avec ce que signifie la communion eucharistique ne pouvaient pas y accéder ; sauf à se séparer, ou à vivre dans la continence parfaite s’ils ne pouvaient pas se séparer pour de graves raisons (l’éducation de leurs enfants). Cette règle directement liée à la doctrine sur trois sacrements (mariage, eucharistie et réconciliation) est apparue à un nombre toujours plus important de fidèles et de pasteurs comme trop dure et comme un repoussoir, analogue à ce que l’interdit de la contraception avait produit en termes d’incompréhension et de défection. Chargé par le pape François lui-même d’étudier cette question, le dernier synode d’octobre 2015 n’a pas tranché et lui a adressé un texte final consultatif suffisamment indéterminé pour que chacune des positions puisse y lire ce qu’elle juge pertinent.

    Le pape François publie aujourd’hui un long texte de plus de 200 pages dans lequel un chapitre entier (le 8e) est consacré à « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité » les personnes en situation « irrégulières ». La lecture attentive de ce chapitre permet d’affirmer que le pape François ne tranche pas, lui non plus. Il reste dans l’indétermination, et il prend ainsi le grand risque d’une polémique interprétative, mais décuplée cette fois-ci en raison de l’autorité de ce document. 

    Lire la suite

  • "L’approche subjective de l’exhortation apostolique du pape François vient compléter le point de vue objectif de Familiaris Consortio"

    IMPRIMER

    Jean-Marie Dumont interroge le Père Michelet (site de Famille Chrétienne); on ne peut pas dire que cela rende les choses simples ni faciles à aborder :

    Amoris Laetitia ouvre-t-elle la porte de l’eucharistie ?

    Pour le père Thomas Michelet, dominicain chargé de cours de sacramentaire à l’Angelicum, l’approche subjective de l’exhortation apostolique du pape François vient compléter le point de vue objectif de Familiaris Consortio.

    L’exhortation du pape « La Joie de l’amour » ouvre-t-elle la porte de l’eucharistie aux personnes divorcées remariées ?
    Elle ne l’ouvre ni ne la ferme. La question n’est pas posée en ces termes mais plutôt en termes de « logique d’intégration », dans plusieurs domaines : liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel (n. 296). Cela suppose de redécouvrir que l’eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne, n’est pas le tout et qu’il y a d’autres lieux de communion.

    L’exhortation apostolique Familiaris Consortio réaffirmait la discipline de l’Église « fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés ». Cette disposition est-elle caduque ?
    Familiaris Consortio n. 84 soulignait qu’un remariage après divorce était en contradiction objective avec la communion d’amour entre le Christ et l’Église qui s’exprime dans l’Eucharistie. Cela demeure, mais on ajoute le point de vue complémentaire de la conscience des personnes, qui n’ont pas nécessairement la perception subjective d’une telle contradiction.

    L’exhortation apostolique Familiaris Consortio prévoyait que des divorcés remariés ne pouvant pas, pour de graves motifs (éducation des enfants), rompre leur nouvelle union, pouvaient accéder aux sacrements de pénitence et de l’eucharistie, à condition notamment de vivre dans la continence. L’exhortation apostolique « La joie de l’amour » va-t-elle plus loin ?
    Cette voie d’accès aux sacrements reste valable (n. 295 et note 329) mais on admet que, dans certains cas, la séparation pouvait être inévitable et même moralement nécessaire (n. 238) ; de même dans la nouvelle union, la « grande difficulté à faire marche arrière sans sentir en conscience qu’on commet de nouvelles fautes », certaines circonstances pouvant diminuer considérablement la liberté de choix (n. 295 et 298).

    L’exhortation apostolique « La joie de l’amour » remet-elle en question certaines dispositions de Familiaris consortio ?
    Sans renoncer à l’approche objective de Familiaris consortio et du Canon 915 du code de droit canonique, il faut considérer le plan subjectif pour lequel « il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite ‘‘irrégulière’’ vivent dans une situation de péché mortel » (n. 298). Or on ne peut communier avec un péché grave sur la conscience (Catéchisme 1384, 1415). Donc si l’on n’a pas de péché grave en conscience, ne faut-il pas en conclure que l’on peut communier ?

    Que penser de la note 351, qui semble introduire une forme d’ambiguïté ?
    C’est la suite de la distinction précédente entre les deux plans, dont on tire la conclusion. Dans une « situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement » (n. 302), la note 351 évoque « l’aide des sacrements » ; alors que le point de vue objectif dans Familiaris consortio et le Canon 915 s’y oppose.

    Quel regard portez-vous d’une manière plus générale sur l’approche qui est faite, dans l’exhortation apostolique La Joie de l’amour, de la question des divorcés remariés ?
    Les deux plans (objectif et subjectif) ne sont pas suffisamment intégrés. On risque alors d’aboutir à la « double morale » que dénonçait Veritatis Splendor (n. 56) et que veut éviter Amoris laetitia (n. 297) : d’un côté une morale de l’objectivité qui parle de péché grave et interdit l’accès au sacrement ; de l’autre une morale de la conscience qui le nie.

    Quelles sont les questions que soulève l’exhortation apostolique sur ce sujet, et qui pourraient donner lieu à une recherche/ un approfondissement théologique ultérieur ?
    Si l’on veut que « Amour et Vérité se rencontrent » (Amoris laetitia et Veritatis Splendor), il faut articuler les deux plans en rappelant que le « discernement selon l’enseignement de l’Église » (AL 297) doit viser la réception de la norme au for interne, la prise de conscience de la contradiction objective, et ainsi la décision mûre de ne plus communier tant que cette contradiction ne sera pas pleinement résolue en vérité.