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Actualité - Page 1078

  • La grande majorité des médecins italiens refusent de pratiquer l’IVG

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    De P. JM. Robinne sur ihsnews.net :

    70% des médecins italiens refusent de pratiquer l’IVG

    En 2005, 59% des gynécologues d’Italie ont refusé de pratiquer l’IVG en invoquant le droit à l’objection de conscience, selon les données du ministère de la Santé italien. Huit ans plus tard, en 2013, ils étaient près de 70%. Une heureuse tendance qui inquiète les mouvements féministes et certains médias.

    Comment passe-t-on de 59 à 70% de gynécologues qui refusent d’avorter en l’espace d’à peine quelques années ? s’interroge par exemple le Guardian dans un article s’intéressant à la hausse du nombre d’objection de conscience au sein de cette profession et s’appuyant sur les données du ministère de la Santé italien.

    Les données collectées par le ministère de la Santé italien sont éloquentes et confirment ce qui ressemble à une tendance bien plus large que le simple cas italien. Dans certaines régions du sud du pays, comme le Molise ou la Basilicate, plus de 90% des gynécologues ont eu recours à l’objection de conscience en 2013, soit près du double de ce qui était enregistré il y a huit ans.

    À l’échelle nationale, le nombre d’IVG dans le pays a diminué de moitié en trente ans, passant de 233 976 interventions en 1983 à 102 760 en 2013.

    Légal depuis 1978 en Italie, l’IVG (chirurgicale ou pharmaceutique) peut être pratiquée par un médecin pendant les 90 premiers jours de grossesse. Après cette période, elle demeure autorisée si l’intégrité physique ou mentale de la patiente est menacée.

  • "Amoris laetitia", l'exhortation post-synodale sur l'amour dans la famille sera rendue publique le 8 avril

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    Publication de l'Exhortation post-synodale sur l'amour dans la famille

    L’Exhortation apostolique post-synodale du Pape François sur l’amour dans la famille, intitulée « Amoris laetitia », sera rendue publique et présentée aux journalistes le 8 avril 2016 en salle de presse du Saint-Siège. C’est ce qu’a indiqué ce jeudi 31 mars le Bureau de presse du Saint-Siège. 

    Le texte très attendu du Pape François sur la famille sera rendu public le 8 avril, en fin de matinée. Cette Exhortation apostolique post-synodale s’intitulera Amoris Laetitia, la joie de l’amour, et portera sur l’amour dans la famille, précise le Bureau de presse du Saint-Siège. Le document sera disponible en plusieurs langues dont le français. Quelque 200 pages ont été annoncées. Le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, lui-même fils de divorcés, fait partie des personnes choisies pour présenter le texte à la presse. L’Exhortation, de nature essentiellement pastorale, est l’aboutissement des deux synodes d’octobre 2014 et d’octobre 2015 sur la famille, eux-mêmes précédés d’une vaste consultation auprès des Églises locales.

    Révolution ou évolution ?

    Comme les précédentes, elle devrait confirmer les conclusions menées dans le cadre d’une réflexion collégiale et proposer des orientations claires. Or le texte final, très ouvert et consensuel, adopté, fin octobre 2015, par les 270 pères synodaux préconise un discernement au cas par cas plutôt que des normes générales, un accompagnement personnalisé vers la conversion, plus de pouvoir aussi aux conférences épiscopales y compris sur le plan doctrinal face aux problématiques présentes sur leur territoire. En clair, tout ne doit pas nécessairement remonter vers Rome.

    Les références aux enseignements de Jean-Paul II et aux catéchèses du Pape François sur la famille ne devraient pas manquer non plus. Révolution ou évolution ? Première étape d’une réforme ou continuité avec le magistère de l’Église ? Les spéculations divergentes, parfois contradictoires, n’ont pas manqué ces dernières semaines d’autant que les questions sensibles sont nombreuses et les sensibilités très diversifiées dans l’Eglise : divorcés-remariés, homosexualité, concubinage…. Ces sujets ont retenu presque toute l’attention des médias. Mais le texte, assure-t-on au Vatican, aura une portée plus large et abordera la diversité des problèmes auxquels sont confrontés les différents continents.

    Explications approfondies et parcours pastoraux

    Le Vatican redoute les simplifications et les déformations médiatiques qui pourraient suivre la publication du texte. Il souhaite donc que les évêques s’efforcent de soigner la présentation du document pour éviter les malentendus. Il est essentiel que les diocèses, paroisses, mouvements et laïcs engagés dans la pastorale familiale puissent le mettre en pratique en pratique, par le biais de véritables parcours pastoraux. Objectif : aider les fidèles à vivre l’enseignement de l’Église sur la famille et faire ressentir aux couples en situation dite "irrégulière" qu’ils font entièrement partie de l’Eglise et qu’ils peuvent participer à la vie de la communauté. Pour le Pape François, il faut aller chercher les brebis qui se sont éloignées de l’Église, une Église qui ne doit pas avoir peur de se salir les mains.

    Un texte traduit en six langues

    Le 8 avril 2016, l’Exhortation sera présentée à 11h30 en salle de presse du Saint-Siège par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, par le cardinal Christoph Schönborn, l’archevêque de Vienne en Autriche et par un couple d’universitaires italiens : Francesco Miano, professeur de Philosophie morale à l’université Roma III et Giuseppina De Simone in Miano, professeur de philosophie auprès de la faculté de théologie de l’Italie méridionale à Naples.

    Ce texte du Saint-Père sera publié en français, en italien, en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais. 

  • Banneux, 15-17 avril : Retraite du Temps Pascal à la Communauté Saint-Jean

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  • Marche pour la Vie : il est temps

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    11079660_749953301788911_9182668649450027803_n.jpgMarche pour la Vie : il est temps

    Il est temps en Belgique que nous avancions unis pour défendre la vie humaine. Que nous portions dans les rues de Bruxelles un témoignage fort pour son respect inconditionnel.

    Il est temps que nous disions stop à cette mentalité qui veut qu’on puisse tuer un enfant avant sa naissance, voir après [1], pour quelque motif que ce soit. Que la recherche sur la trisomie 21 cède progressivement le pas sur la suppression de ceux qui en sont porteurs [2].

    Il est temps que l’euthanasie ne soit plus un phénomène banal, qui selon les chiffres du gouvernement français provoque un décès sur soixante en Belgique, sans le consentement du patient. [3] Que jamais, fin de vie ne soit synonyme d’euthanasie, mais de présence et d’accompagnement.

    Il est temps que nous disions tous ensemble non à la marchandisation du corps humain. À titre gratuit ou non, un enfant n’a pas à faire l’objet d’un contrat. Que nous disions non à la « gestation pour autrui ».

    Il est temps que nous demandions toute autre chose. Pour nos enfants et pour l’avenir. Des lois qui promeuvent la vie et protègent les plus faibles. Sinon quel est l’avenir de notre société ? Il y a pourtant tant à faire en matière d’adoption, d’aide aux parents ne pouvant accueillir un enfant (le plus souvent par manque d’argent ou par pression [4]), d’accompagnement des malades, de financement de la recherche.

    Il est temps d’en finir avec les fausses solutions qui nous détruisent littéralement. C’est l’heure du bilan. Combien de personnes blessées, et même tuées, par l’avortement ? Combien par l’euthanasie ? Combien de familles déchirées ? Combien de pays reviennent désormais sur la GPA confrontés aux drames de l’imprévisible ?

    Il est temps qu’une génération se lève dans ce pays. Et cela, nous vous le proposons le 17 avril à 15h au Mont des Arts à Bruxelles. Nous serons nombreux et déterminés.

    Parce qu’en ces temps troublés par de multiples attentats et de doutes quant à l’avenir, raisonnent dans mon esprit ces premiers mots de l’encyclique « Paix sur Terre » de Saint Jean XXIII : « La paix sur la terre, objet du profond désir de l’humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s’affermir que dans le respect absolu de l’ordre établi par Dieu. » [5]

    Oui, il est temps.

    Paul Forget, Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL, président
    Informations : www.marchforlife.be
    Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/556339581202000

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    [1] « Why should the baby live? », BMJ, 27 janvier 2012, http://jme.bmj.com/content/early/2012/03/01/medethics-2011-100411.full

    [2] 96,5 % des diagnostiqués trisomiques 21 sont avortés en France.

    [3] « L’euthanasie sans demander votre avis ? Bienvenue en Belgique ! », Figaro Vox, 18 juin 2015, http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/06/18/31003-20150618ARTFIG00150-l-euthanasie-sans-demander-votre-avis-bienvenue-en-belgique.php

    [4] « Le choix de l’IVG est souvent dicté par une précarité sociale, économique ou une pression culturelle. Si elles en avaient eu la possibilité, les femmes auraient mené leur grossesse à terme. » (rapport de 2007 de la Commission fédérale d’évaluation de la loi dépénalisant l’avortement. p. 52)

    [5] Pacem in Terris, Jean XXIII, http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/fr/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem.html

  • Les prisons belges : un vivier pour les islamistes radicaux ?

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    Comment les prisons de Belgique fabriquent des islamistes radicaux (source)

    L’information est de toute première main. Qui mieux qu’un ancien détenu peut décrire la situation dans les prisons, dont on dit qu’elles sont si propices à la radicalisation ? Mais un ancien détenu non musulman, alors. The Washington Post a longuement discuté avec un bandit belge autochtone qui a passé dix ans derrière les barreaux. Stéphane Medot, ancien braqueur, a testé plusieurs de ces prisons en Belgique, là où les islamistes radicaux Abelhamid Abaaoud et Brahim Adeslam, kamikazes à Paris, et Ibrahim et Khalid el-Bakraoui qui se sont fait sauter à Bruxelles, ont aussi passé du temps.

    C’est en prison qu’Abdelhamid Abaaoud a rencontré Salah Abdeslam – frère de Brahim – capturé à Bruxelles le 18 mars dernier.

    Les islamistes radicaux dans les prisons belges : récit d’un témoin

    Pour Stéphane Medot, cette réalité n’est pas anodine. A 37 ans, il peut invoquer une véritable expérience des modes opératoires des recruteurs pour Allah. Il en a été le témoin direct. D’une prison à l’autre, elles étaient semblables : les prisonniers se livrant au prosélytisme profitaient des heures de promenade pour parler aux autres détenus. Les petites fenêtres des cellules étaient aussi mises à profit pour parler et échanger des objets.
     
    Cela commençait par de petites faveurs interdites : un téléphone portable, un peu d’amitié pour des jeunes qui « se sentent seuls » et cherchent à s’intégrer. Puis venait le Coran, et avec lui le discours plus religieux. Petit à petit, les plus impressionnables se laissaient convaincre, s’engageant à ne plus boire d’alcool et s’intéressant de plus en plus aux « injustices » dont parlaient les aînés. Irak, Palestine, condition des immigrés en Europe, tout y passait pour créer du ressentiment.
     
    Face à ces trafics et ces endoctrinements, rapporte Stéphane Medot, les gardiens belges se trouvaient démunis. Incapables de comprendre l’arabe, leur surveillance se limitait aux aspects matériels. Ils avaient adopté le parti pris du « laisser faire », selon l’ex-détenu que ce soit vis-à-vis de la musique lancinante affectionnée par les prisonniers islamiques, ou des discussions politiques.

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  • La crise de l'Europe et les conditions de son renouveau

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    La crise de l’Europe et les conditions de son renouveau

    La crise de l’Europe est un puissant révélateur. Le Vieux Continent est l’arène d’un combat entre pouvoir fédératif et nationalisme, et la victoire des forces de dislocation serait celle du chaos. En toile de fond, le nihilisme des sociétés post-modernes. Il n’y aura pas de Commonwill européen sans un axe franco-allemand, au cœur d’une Union à géométrie variable. L’objectif à terme doit être d’assumer des responsabilités dans l’environnement géopolitique de l’Europe | Par Jean-Sylvestre MONGRENIER, Chercheur associé à l’Institut Thomas More

    Le Vieux Continent ne doit plus être le « ventre mou de l’Occident ». L’illusion d’un chaos borné en Syrie, sans conséquences pour nos sociétés, la puissance des nouvelles vagues migratoires, le débordement des autorités instituées et le primat du « chacun pour soi » au sein de l’Union européenne sont à l’origine d’une crise d’ensemble dont la gravité ne saurait être exagérée. Les derniers attentats terroristes à Bruxelles, au cœur politique de l’Union européenne, en donnent la mesure. Humanitaires et « docteurs Tant-Mieux » ont voulu voir dans les flux humains au départ du Grand Moyen-Orient l’assomption de l’Europe, posée en vecteur d’un futur État-monde au sein duquel toutes les contradictions se résorberaient. Il n’en est rien. Malheureusement, la colère contre le mensonge et le ressentiment génère d’autres forgeries et illusions : la quête d’un homme providentiel et l’absolutisation de l’État-nation, le protectionnisme commercial et le retrait du monde, l’éloge de tyrans et de dictateurs supposés garantir la sécurité des sociétés post-modernes. L’Europe est le lieu d’un affrontement entre pouvoir fédératif et nationalisme, et la victoire des forces de dislocation serait celle de l’anarchie. Aussi faut-il dépasser l’actuel état de somnambulisme, lutter contre l’entropie et relever l’Europe.

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  • Deux ordinations chez les jésuites belges francophones

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    C’est Jean-Jacques Durré qui l’annonce sur Cathobel : Ce samedi 2 avril, Albert Evrard et Benoît Willemaers, qui est le fils aîné d’Yves Willemaers, « webmaster » de Belgicatho, seront ordonnés prêtres dans la Compagnie de Jésus, par Mgr Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles. Nous exprimons d’ores et déjà nos plus chaleureuses félicitations aux deux ordinands, et en particulier à notre ami Benoît et à ses heureux parents :

    ihs.jpg« Samedi 2 avril, à 15h30, Mgr Joseph De Kesel procédera à deux ordinations sacerdotales, en l’église Saint-Jean Berchmans du Collège Saint-Michel, à Bruxelles (*). « C’est une grande joie pour la Compagnie de Jésus et pour l’Eglise de Belgique. Cela montre aussi que devenir religieux et prêtre demeure un beau choix de vie pour des jeunes chrétiens désireux de suivre le Christ en se mettant au service d’un monde plus juste », se réjouit Franck Janin, Provincial de la Province Jésuite de Belgique francophone et du Luxembourg.

    Devenir prêtre pour servir davantage

    Né à Tournai en 1967, Albert Evrard est entré dans la Compagnie de Jésus en 2006. Après des études de droit, il a exercé la fonction d’avocat et mené des recherches dans le domaine du droit des personnes âgées. Au terme de deux années de noviciat à Lyon, il a entamé des études de philosophie à Namur, puis effectué trois années de théologie aux facultés jésuites de Paris, complétée par deux années à Toronto. Aujourd’hui, il continue ses recherches sur le vieillissement à l’Université de Namur et est actif dans l’accueil des réfugiés. « Devenir prêtre est pour moi un moyen de servir davantage des hommes et des femmes que la Providence met sur ma route, là où je suis. La vie religieuse, ce n’est pas la fuite en avant, c’est au contraire embrasser le monde et s’y donner totalement », explique Albert Evrard.

    Aider les jeunes et l’Eglise à entrer en dialogue

    Benoît Willemaers est né et a grandi à Verviers. Il est licencié en sciences politiques de l’Ulg, études complétée par une année de droit européen au Collège d’Europe de Varsovie. Entré lui aussi dans la Compagnie de Jésus en 2006, il a effectué deux années de noviciat à Lyon, pour rejoindre ensuite Bruxelles où il collabore au Service jésuite des réfugiés (JRS-Belgium) comme visiteur de centres fermés. Viennent ensuite cinq années d’études en philosophie et théologie aux facultés jésuites de Paris, de 2010 à 2015, années durant lesquelles il est aumônier d’étudiants. Aujourd’hui, il est au service de l’Unité pastorale Saint-Martin à Liège. Il est aussi engagé dans la pastorale de la jeunesse, notamment dans la préparation des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) qui auront lieu cette année à Cracovie, et dans la pastorale scolaire. « Par mes engagements, je souhaite aider ma génération et l’Eglise à entrer en dialogue dans un a priori de bienveillance, comme l’a enseigné Ignace de Loyola », témoigne Benoît Willemaers, peu avant son ordination.

    Rappelons que la Compagnie de Jésus est un ordre religieux catholique fondé par saint Ignace de Loyola en 1540, qui réunit près de 17.000 Jésuites dans le monde, dont 4.700 en Europe. La Province de Belgique francophone et du Luxembourg compte 172 jésuites vivant au sein de 16 communautés situées à Bruxelles, au Luxembourg, Namur, Liège, Charleroi, Haine-Saint-Paul, Louvain-la-Neuve, et des jésuites belges en mission en Europe mais aussi en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. La formation jésuite dure une quinzaine d’années. Acteurs d’une Eglise en marche, les jésuites souhaitent contribuer avec d’autres à un monde plus humain et plus divin. Notez aussi que le pape François est le premier jésuite a avoir été installé sur le trône pétrinien.

    J.J.D.

    (*) Bd St-Michel, 24 – 1040 Bruxelles. »

    Ref. Deux ordinations chez les jésuites belges francophones

    JPSC

  • La force des premiers samedis

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    I-Grande-8156-fatima-la-force-des-premiers-samedis.net.jpgLa force des premiers samedis

    Isabel Greck 

    Éditions Téqui  

    11 x 18 cm --- 144 pages --- 10,90 €

    Présentation « De la pratique de la dévotion des premiers samedis, unie à la consécration au Cœur immaculé de Marie, dépend la guerre ou la paix dans le monde. »

    Le message de la Vierge Marie ne s’est pas arrêté à Fatima en 1917 mais se prolongea en 1925 lorsqu’elle donna à sœur Lucie et au monde, les moyens de lutter contre le mal et la guerre, par la dévotion des Premiers Samedis. « Je viendrai demander la communion réparatrice des Premiers samedis », dit la Vierge Marie.

    Ce livre, complet parce qu’il concentre l'intégrale des paroles de la Vierge et qu’il en explique la demande dans le contexte actuel, ranimera la foi des plus tièdes.

    À l’heure des nombreuses persécutions de chrétiens, il y a urgence de prier pour la conversion des pécheurs.

    L’auteur Le Père GOMES, assistant ecclésiastique de la Congrégation des Sœurs réparatrices de Fatima, recommande ce document d’Isabel GRECK, dont les réflexions profondes donneront au lecteur chrétien français les clés pour comprendre la dévotion des Premiers Samedis.

    Cet ouvrage renouvelle la ferveur, à l’heure de l’embargo contre la Russie et de la demande insistante du Cardinal Barbarin, de prier pour la France et la paix

    Le noyau dur du Message de Marie est bien la pratique des premiers samedis du mois, un « antidote surnaturel » contre les maux actuels, pour contribuer à la paix dans le monde

    Ce livre revient sur toutes les interprétations erronées qui ont été faites (superstitions, rituels, Russie…)

  • La Marche pour la Vie à Bucarest

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    timthumb.jpgMarche pour la vie à Bucarest

    « La vie est le don le plus important » était le slogan répété par des milliers de participants à la « marche pour la vie » organisée à Bucarest le 26 mars. Avec petits et grands, des pancartes « Pour la vie », les familles sont venues soutenir la vie, comme l’a annoncé Trinitas TV, la télévision de l’Église orthodoxe roumaine. L’événement était organisé sur l’initiative de l’Association des étudiants pour la vie. Les participants se sont rencontrés au « Parc de l’unification » dans la capitale et ont marché en direction du Parc de la jeunesse. 15 organisations non-gouvernementales chrétiennes ont donné leur soutien.
  • Alleluia… envers et contre tout !

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    De l’abbé Grosjean sur le « Padreblog »

    paques-620x310.jpg« Ces dernières semaines, ces derniers jours auront été bien sombres. Le mal – sous toutes ses formes – semble se déchaîner : un jour, les ténèbres viennent obscurcir le visage même de l’Eglise alors que les fautes lamentables de certains de ses fils sont révélées à tous. Un autre, c’est dans la violence aveugle des attentats que le mal se laisse découvrir. Encore un autre, c’est à travers telle ou telle épreuve que beaucoup d’entre nous peuvent traverser : annonce d’une maladie grave, difficultés dans un couple, perte d’un emploi, inquiétudes pour un enfant, difficultés scolaires, addictions, etc. sans parler des nos combats intérieurs, qui souvent ne cessent pas lors du carême, bien au contraire !

    Jésus sait tout cela. Il est allé jusqu’au bout pour porter tout cela. Pour entraîner ce mal dans sa mort et le vaincre par sa résurrection. Pâques n’est pas une parenthèse pour « respirer » avant de « replonger » dans un quotidien difficile. Pâques change tout. Pourquoi ?

    Le mal n’aura pas le dernier mot

    Pâques ne vient pas supprimer le mal : nous en faisons l’expérience. Mais Pâques nous assure que ce mal n’aura pas le dernier mot. Que nos vendredis saints déboucheront eux-aussi sur un matin de Pâques. Pâques nous assure qu’au cœur même de ces épreuves, le Seigneur vivant nous rejoint pour que nous puissions grandir, avancer, nous accomplir. Il veut même se servir de ces épreuves et leur donner une mystérieuse mais réelle fécondité. Cette fécondité est la plus belle des victoires sur le mal. Une façon de le retourner. Ce qui devait nous détruire nous fait grandir, nous permet d’accueillir Jésus et participe à nous sauver.

    De cette crise terrible autour des affaires de pédophilie, l’Eglise peut sortir grandie et plus rayonnante, en étant purifiée, en ayant saisi cette occasion pour manifester encore davantage sa douleur et sa compassion aux victimes, en ayant progressé dans leur accueil et leur accompagnement, mais aussi dans les mesures prises pour que jamais cela ne se reproduise. « La vérité vous rendra libres » dit Jésus dans l’Evangile de Jean. Faire la vérité peut ressembler à un chemin de croix. Cette vérité peut être crucifiante. Elle sera aussi féconde. Elle permettra à chacun de renouveler sa confiance dans l’Eglise, qui en sortira plus belle encore, au service de tous.

    Il y aura des retrouvailles

    De même, quand un pays est attaqué, c’est l’occasion pour lui de se rassembler. Il faut prier pour la Belgique, comme nous avons prié pour la France le 13 novembre dernier. Que nos peuples trouvent dans cette épreuve la force de se réapproprier leur culture, leur histoire, la foi au nom même de laquelle ils sont visés. Nous le savons, nous le croyons : depuis Pâques, la mort elle-même n’est plus une fin, mais le passage vers la Vie. Cela ne supprime en rien l’horreur de ces morts, de toutes les morts, ni la douleur de la séparation pour ceux qui restent. Cela nourrit simplement notre espérance : il y aura des retrouvailles. Il y a un grand Amour qui attend ceux qui sont tombés. Prions pour qu’ils puissent l’accueillir.

    Dieu au coeur de nos épreuves

    De même, chacune de nos épreuves peut devenir la faille par laquelle Dieu nous rejoint et vient nous visiter. Face à nos limites, dans nos fragilités, broyés par la souffrance, nous crions vers Dieu et nous le redécouvrons peu à peu à nos côtés. Alors, beaucoup de cœurs s’ouvrent et se laissent rejoindre. Certes la révolte est compréhensible : le mal reste un scandale. Et nos « pourquoi » sont légitimes. Mais Pâques nous aide à regarder de l’avant et nous offre l’espérance nécessaire pour avancer : ce que nous vivons n’est pas stérile, notre foi, notre charité, notre espérance dans les épreuves porteront du fruit. On passe du « pourquoi » sans réponse, au « comment » : comment je décide de vivre tout cela. Comment je veux avancer. Pâques m’assure que l’amour vécu jusqu’au bout n’est jamais inutile, mais sera toujours – d’une façon ou d’une autre – victorieux. Ces épreuves deviennent autant d’étapes sur mon chemin vers le Ciel.

    Voilà pourquoi nous pouvons et devons, au cœur même de nos larmes, murmurer ou crier, chanter ou proclamer ce cri de victoire : Alleluia ! Ce chant fait trembler l’enfer : il rappelle au Mal – malgré son apparente puissance encore aujourd’hui – qu’il a définitivement perdu. Notre chant de victoire nous fait entrevoir l’aube de ce matin de Pâques, qui vient éclairer toute notre vie de l’intérieur et lui donner son vrai sens. »

    Ref. Alleluia… envers et contre tout !

    La parole même de Jésus nous enseigne que le mal sera toujours inextricablement mêlé au bien jusqu’à la fin des temps : c’est le drame de ce monde transitoire et donc celui de notre condition présente : la perspective de notre mort inéluctable est là pour nous le rappeler. Un jour, nous aussi,  comme les larrons qui encadraient le Christ crucifié, nous serons sur une croix, quel que soit le bois dont elle sera faite.

    Les cénotaphes de l’époque hellénistique que l’on visite dans les musées, comme ceux des  païens qui peuplent à nouveau nos cimetières, dégagent encore parmi nous leur parfum de douce amertume face à cette nécessité, celle de  l’« amor fati » des stoïciens.

    On peine, aujourd’hui, à croire au sentiment irrésistible de libération que  la Résurrection du Seigneur apporta dans les sociétés sans véritable espérance eschatologique : un changement total de perspectives. « Voici que je fais toutes choses nouvelles » proclame, dans l’Apocalypse, Celui qui siège sur le trône. 

    C'est sur l’espérance chrétienne confrontée aux mythes de notre temps régressif, que le pape théologien Benoît XVI a écrit sa plus belle encyclique : « Spe salvi ». Il faut aller la  lire, ou la relire.

    JPSC

  • Portrait d’un prélat qui monte…

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    De Claude Barthélémy sur le site de l’ « Homme Nouveau » :

    Tagle.jpg« Édition française de la biographie du cardinal-archevêque de Manille par la vaticaniste Cindy Wooden, qui dirige l’agence de presseCatholic News Service, Luis Antonio Tagle, un cardinal hors du commun brosse, sans grand relief, le portrait du « cardinal des pauvres », un homme d’écoute, de dialogue. Il en souligne en quelque sorte au crayon rouge les traits de ressemblance avec le Pape François : spiritualité ignacienne reçue des jésuites qui dirigeaient le séminaire de Manille, façonné par Vatican II, nombreuses fioretti montrant sa grande simplicité. À peine évêque, il va en tricycle remplacer un prêtre malade dans la chapelle délabrée d’un quartier de travailleurs. Il met longtemps à acheter une voiture préférant les transports en commun. Il oublie de porter sa croix pectorale, etc.

    De parents aisés

    Cindy Wooden présente son héros comme issu d’une famille de petite bourgeoisie (ses parents sont employés de banque). En réalité, sa famille paternelle faisait partie de la classe gouvernante à l’époque coloniale. Surnommé Chito (abrégé de Luiscito, diminutif de Luis), il était d’abord destiné à être médecin. Ce garçon intelligent, travailleur, toujours premier de classe, montrait un très réel dévouement dans les bonnes œuvres (il fut « écuyer » dans la puissante organisation des Chevaliers de Colomb). Il entra au séminaire, tenu par les jésuites, puis à l’Université jésuite Ateneo de Manille, pour être enfin envoyé à la Catholic University of America à Washington, où il soutint une thèse de doctorat sur Paul VI et la collégialité. Clerc prometteur du diocèse d’Imus, après avoir exercé diverses charges professorales, il en devint évêque en 2001 puis fut transféré, dix ans plus tard, à l’archevêché de Manille par Benoît XVI, qui le créa cardinal en 2012.

    Sa biographe donne des indications révélatrices, sans cependant y insister, peut-être parce qu’elle n’en voit pas toute l’importance. Elle évoque ainsi à deux reprises le « mentor théologique » de Luis Antonio Tagle, le Père Catalino Arevalo, qui l’a recommandé lors de son entrée à l’université. Ce jésuite, disciple de Jürgen Moltmann, est un personnage majeur de la théologie la plus progressiste d’Extrême-Orient (il a été consacré par la Fédération des Conférences épiscopales asiatiques « Père de la théologie asiatique », une version aménagée de la théologie de la libération). Cindy Wooden évoque aussi au passage le Père Joseph A. Komonchak, professeur à la Catholic University of America, qui a été le directeur de thèse de Chito. En réalité, Komonchak fut un autre personnage-clé dans la carrière de Luis Antonio. Collaborateur de Giuseppe Alberigo pour la monumentale Histoire de Vatican II, éditée par la très progressiste École de Bologne (Komonchak a dirigé l’édition anglaise), il fit nommer Luis Antonio Tagle, en 1995, membre du comité éditorial qui supervisait l’entreprise, le faisant ainsi entrer dans le chœur des grands théologiens, et le poussa deux ans plus tard vers une nomination de membre de la Commission théologique internationale, où le remarqua Jo­seph Ratzinger, toujours sensible aux renommées universitaires.

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