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Actualité - Page 1222

  • Naples : le sang de saint Janvier s'est liquéfié à moitié lors de la visite du pape

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    téléchargement.jpgLu sur aleteia.org (italien) :

    Le sang s’est liquéfié, oui, mais à moitié. « Signe, a dit le Cardinal Sepe aux prêtres et aux religieux, parmi lesquels – exceptionnellement – les sœurs cloîtrées de Naples, rassemblés dans la cathédrale pour rencontrer François- que saint Janvier aime le pape qui est napolitain comme nous. »

    François, en souriant, a fait remarquer que, si le sang s’est liquéfié à moitié, "cela veut dire qu’il nous aime à moitié et que nous devons faire davantage pour nous convertir. Priez pour moi".

    Le prodige ne s’était jamais produit en présence d'un pontife. Il n'y a eu que le précédent – d’ailleurs controversé – du miracle se renouvelant pour Pie IX fuyant Rome en 1848 chassé par les troupes de Mazzini. Il ne s'est pas produit avec Jean Paul II, qui était arrivé à Naples le 21 octobre 1979 ni même avec Benoît XVI, qui avait visité la ville à la même date, le 21 octobre, mais en 2007.

    Le pape est entré à la cathédrale, où sont conservées les ampoules avec les précieuses reliques, à 15 heures, à l’heure malgré l’intense journée napolitaine au cours de laquelle il y a d’abord eu la prière dans le sanctuaire de Pompéi, puis la rencontre avec les gens de la périphérie de Scampia, la messe sur la place du Plébiscite et le déjeuner avec les prisonniers de Poggioreale.

    Le miracle de la liquéfaction est attendu, outre pour la fête de san Gennaro, le 19 septembre (date du martyre), à deux autres moments de l'année : le samedi précédant le premier dimanche de mai et le 16 décembre. A ces circonstances habituelles s’ajoutent les occasions auxquelles les ampoules avec la précieuse relique sont sortis du coffre-fort dans lequel elles sont conservées pour conjurer la menace de catastrophes naturelles ou pour la visite de certains personnages importants, comme celle du pape François.

    Si la liquéfaction ne se produit pas dans les occasions ordinaires, cela est considéré comme un mauvais présage. C'est arrivé, par exemple, en mai 1973, quand Naples a été frappée par une épidémie de choléra, et en septembre 1980, alors que, deux mois plus tard, se produisait le séisme en Irpinia.

    Prenant la parole au pied levé, après avoir remis le texte du discours au Cardinal Sepe, François a repris certains thèmes dont il a parlé à plusieurs reprises durant les deux années de son pontificat. En particulier, il a réinsisté sur la nécessité de l'esprit de pauvreté pour tous et a dit non aux prêtres affairistes. "Il y a tant de scandales dans l'Eglise, a déploré le pape, et il y a un tel manque de liberté à l’égard de l'argent!".

  • Pour que le 21 mars soit reconnu comme journée de la trisomie 21 en Belgique

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    Lu sur l'avenir.net :

    Le 21 mars, journée de la trisomie

    Ce samedi 21 mars est considérée comme journée mondiale de la Trisomie 21. Il s’agit d’une date symbolique faisant référence aux 3 chromosomes 21 à l’origine du syndrome.

    Le député David Clarinval dépose, à côté de sa proposition de modification de loi, une proposition de résolution pour que cette date soit désormais reconnue au niveau national. L’objectif est d’améliorer la perception de la population et de favoriser l’insertion des personnes porteuses d’une trisomie 21. David Clarinval, qui appelle les députés de tous les partis à le rejoindre dans cette démarche, demande une promotion des consultations multidisciplinaires pour les enfants atteints de trisomie. Il s’agit aussi de soutenir la recherche sur les traitements, notamment au niveau européen.

    Lu sur le site du député :

    Après 2 ans de travail, David Clarinval dépose une proposition de loi et une résolution pour une meilleure intégration des personnes déficientes

    Ce 21 mars est considéré comme journée mondiale de la Trisomie 21. Il s'agit d'une date symbolique faisant référence aux trois chromosomes 21 à l'origine du syndrome. Le Député David CLARINVAL dépose, à côté de sa proposition de modification de loi quant au remboursement des frais de logopédie pour les personnes ayant un QI sous 86, une proposition de résolution pour que cette date soit désormais reconnue au niveau national.

  • Belgique : 50 personnes euthanasiées pour des raisons psychiâtriques en 2013 et en 2014

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    Lu sur 7sur7.be :

    50 euthanasies par an pour raisons psychiatriques

    Tant en 2013 qu'en 2014, une cinquantaine de personnes ont été euthanasiées en Belgique pour des raisons psychiatriques, indique vendredi le professeur Wim Distelmans, président la commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie, dans la magazine Humo. "Ce n'est pas une quantité négligeable", estime-t-il.

    "Les patients maniaco-dépressifs sont, dans leur phase maniaque, capables des choses les plus improbables", selon M. Distelmans. "Ils peuvent vider leur compte en banque, partir en week-end dans un hôtel cinq étoiles ou encore acheter plusieurs voitures en une seule journée. A ce moment-là, ils ne sont pas conscients de leurs actes. Lorsqu'arrive la phase dépressive, ils sont pris d'un grand épuisement physique et moral qui peut conduire à demander l'euthanasie." 

    Entre 50 et 60 patients ont été euthanasiés tant en 2013 qu'en 2014. "Cela représente 2 à 3% des 1.924 personnes qui ont été euthanasiées l'année dernière. En général, ce ne sont pas des personnes très âgées. Mais elles ne se sentent pas bien dans ce monde", indique le professeur.

    L'ULteam, un projet des universités VUB (Bruxelles) - UGent (Gand) basé à Wemmel, et qui se charge de conseiller des personnes en fin de vie, confirme avoir reçu des demandes de ce type. "Depuis que nous existons, nous avons reçu 400 demandes d'euthanasie", signale M. Distelmans, partie prenante au projet. "Mais seulement une petite fraction de ces personnes y accèdent." Selon M. Distelmans, il existe également la question des patients étrangers. "De plus en plus de personnes savent que l'euthanasie est autorisée en Belgique. Pour moi, le tourisme de l'euthanasie ne doit pas exister", estime le professeur.

  • Etre différent, c'est normal

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    A l’approche de la journée mondiale de la trisomie 21 (21 mars), la Fondation Jérôme Lejeune lance sur les réseaux sociaux une vidéo à partager : « Etre différent, c’est normal ».

    En interpellant sur la norme et la différence, cette vidéo rappelle que la diversité est la seule « norme » acceptable pour l’humanité. L’appréhension de l’anormalité et de la normalité dépend du regard de chacun. Dans la réalité, chacun peut se sentir « normal » ou « anormal » selon le contexte dans lequel il se trouve.

    Le lancement de cette vidéo poursuit la mobilisation de la Fondation Jérôme Lejeune pour la journée mondiale de la trisomie 21. Elle amplifie la journée intense consacrée à cette pathologie au Parlement européen le 10 mars. Cette journée a été marquée par l’intervention du commissaire européen à la recherche, M. Carlos Moedas qui a redit son engagement personnel pour la recherche au bénéfice des personnes atteintes de déficience intellectuelle, après avoir exprimé une émotion forte à Eléonore et Robin, deux jeunes Français atteints de trisomie 21 : « Vous êtes extraordinaires » « La seule déficience dans la vie, c’est la mauvaise vision de l’autre ».

    La vidéo est mise en ligne ce vendredi 13 mars sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune  et sur Youtube

  • Aujourd'hui, à Longpont (Essonne), chrétiens et musulmans prient ensemble la Vierge Marie

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    agenda-337097.jpgEnsemble avec Marie (http://www.ensembleavecmarie.org/ensemble-avec-marie.php)

    Marie est une haute figure spirituelle qui illumine les traditions religieuses chrétiennes et musulmanes.

    Pour les Chrétiens comme pour les Musulmans, Marie est vierge et mère de Jésus. Choisie par Dieu, elle a reçu de l’ange Gabriel l’annonce de la naissance virginale de Jésus.

    Les récits de l’annonciation dans l’Evangile de Luc et dans le Coran sont proches :

    « 0 Marie ! Dieu t’annonce la bonne nouvelle d’un Verbe émanant de lui : Son nom est : le Messie, Jésus, fils de Marie » (Coran 3,45)

    « Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. » (Luc 1,31)

    Marie est un exemple et un lien qui nous unit. Pour les chrétiens comme pour les musulmans, Marie est un modèle de foi en Dieu.

    Des sanctuaires dédiés à Marie dans le monde sont visités par des chrétiens comme par des musulmans. Leur amour pour Marie est déjà un vecteur de rassemblement.

    Ensemble avec Marie, nous voulons participer à l’avènement d’une nouvelle civilisation de l’Amour et de la Paix.

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  • Synode sur la famille : la révolution ne passera pas

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    Le pape François semble l’avoir compris et prendrait maintenant ses distances vis-à-vis de la tendance Kasper. C’est du moins ce qui ressort de l’analyse de Sandro Magister sur son site « Chiesa » :

    carlo_caffarra1.jpgROME, le 20 mars 2015 – "Comme cela, on ne résout rien du tout", a déclaré le pape François à propos de l’idée de donner la communion aux divorcés remariés. Et moins encore s’ils la "veulent", s’ils la réclament. Parce que la communion n’est pas "une médaille, une décoration. Non". 

    Dans la plus récente de ses grandes interviews, Jorge Mario Bergoglio a gelé les attentes d’un changement substantiel dans la doctrine et dans la pratique du mariage catholique, attentes qu’il avait lui-même alimentées indirectement :

    > Los primeros dos años de la “Era Francisco” en entrevista a Televisa

    "Attentes démesurées" : c’est ainsi qu’il les a définies. Et il n’a plus fait la moindre allusion aux thèses innovatrices du cardinal Walter Kasper, un homme qu’il a félicité à plusieurs reprises dans le passé, mais vis-à-vis de qui il semble avoir pris ses distances.En sens inverse, le pape François fait preuve, depuis quelque temps, d’une attention et d’une estime croissantes vis-à-vis d’un autre cardinal théologien, qui soutient, à propos de l’"Évangile du mariage", des thèses qui sont parfaitement dans la ligne de la tradition : l'Italien Carlo Caffarra (photo), archevêque de Bologne.

    À l’époque où il était professeur de théologie morale, Caffarra était un spécialiste du mariage, de la famille, de la procréation. C’est pour cette raison que Jean-Paul II lui confia la présidence de l’institut pontifical d'études sur le mariage et la famille qu’il avait créé en 1981 à l'université du Latran, à la suite du synode de 1980 qui avait été consacré précisément à ces questions.

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  • Mgr Léonard : "Je ne suis pas Charlie"

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    Nos amis d'Espérance Nouvelle se font l'écho de l'entretien accordé par Mgr Léonard à l'hebdomadaire "Paris Match" :

    Grand entretien de Mgr Léonard avec Paris Match : "Je ne suis pas Charlie"

    Dans le sillage du Pape François et de ses nombreux entretiens accordés à la presse séculière, Mgr Léonard a accepté d'être interrogé par le célèbre magazine français.

    "Le 6 mai prochain, André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, primat de Belgique, aura 75 ans et enverra sa "lettre de renonciation" au Pape. L'occasion du bilan d'une vie. Dans ce grand entretien accordé à Paris Match, Mgr Léonard n'élude aucun des grands débats qui traversent l’Église. Mieux, il se livre avec beaucoup de franchise et d'humilité, conférant à ce texte un statut de véritable confession [au sens profane bien entendu; NdEspN]. 

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  • A l'ONU, le Saint-Siège salue le courage des jeunes qui défendent la vie

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    Lu sur Zenit.org (Anne Kurian):

    ONU : le Saint-Siège salue le courage des jeunes qui défendent la vie

    Colloque présidé par Mgr Auza

    Le Saint-Siège salue le courage des jeunes qui défendent la vie : ils sont « les signes d'un "printemps" de respect pour la personne humaine, qui remplit la société d'espoir », déclare Mgr Auza.

    Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à New York, présidait le colloque « Jeune et courageuse, parce que la vie n'attend pas : Lila Rose en personne » (« Young and courageous, Because Life Can’t Wait: Lila Rose in Person »), le 12 mars 2015.

    Lila Rose, 26 ans, a fondé en 2004 le mouvement « Live Action », dédié à la construction d'une culture de la vie, qui promeut des alternatives à l'avortement, notamment par des programmes d'éducation et des enquêtes dénonçant les abus de la culture abortive.

    L'archevêque a expliqué aux participants que cet événement se voulait mettre en lumière « le courage de tant de jeunes dans la défense et la promotion de la vie et la dignité humaines » : « Ici aux États-Unis et dans le monde, le visage du mouvement pro-vie devient de plus en plus jeune », a-t-il fait observer en notant au sein de la jeunesse « une conscience toujours plus grande du don précieux de la vie ».

    Ces jeunes « se mettent au service des femmes enceintes dans le besoin, des malades et des personnes âgées... Un grand nombre de jeunes parcourent le monde pour aider les plus pauvres... Ils se lèvent contre ce que le pape François appelle la "culture du rebut" ».

    L'archevêque a vu dans ces gestes « les signes d'un "printemps" de respect pour la personne humaine, qui remplit la société d'espoir » : « Leur courage dans ce service désintéressé encourage tous ».

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  • Quand des musulmans distribuent un million de corans à des non-musulmans

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie :

    Un million d’exemplaires du Coran distribués gratuitement aux non-musulmans

    Initiée le 9 janvier dernier sous le slogan « Une âme, un Coran », une opération de la Fondation de services et d’information islamiques (IIS), institution à but non lucratif ayant pignon sur rue – son président est l’ancien homme fort de la Malaisie, Mohamad Mahathir –, ne passe pas inaperçue en Malaisie. Elle consiste ... à distribuer gratuitement un million d’exemplaires du Coran aux non-musulmans de ce pays de 28 millions d’habitants où les musulmans représentent environ 60 % de la population.

    La fondation, dont l’objet social est de « faire connaître l’islam au monde »présente son initiative comme visant à dissiper les malentendus nourris envers l’islam, ainsi qu’à lutter contre « l’islamophobie » et la perception selon laquelle l’islam serait « une religion cruelle ». Lors de la présentation du projet, Mohamad Mahathir a cité l’exemple « du verset[du Coran] qui autorise les musulmans à tuer les non-musulmans », un verset « qui ne fait référence qu’à un point précis de l’histoire de l’islam [et qui] ne signifie pas qu’il nous est dit de tuer des gens ». Il est prévu de distribuer un million d’exemplaires du Coran, imprimés non en arabe mais en tamouls, chinois, anglais et malais, langues utilisées par les différentes composantes ethniques de la population non musulmane de Malaisie. « Il appartiendra aux non-musulmans d’accepter ou non [ces exemplaires du Coran] », peut-on lire dans le communiqué de la fondation, où il est aussi précisé que les identités des personnes qui accepteront ces corans « ne seront pas relevées ».

    Dans un pays où le principal journal catholique s’est vu interdire d’utiliser le mot ‘Allah’ pour dire Dieu dans ses colonnes en malais et où il est arrivé que les douanes saisissent des bibles venues de l’Indonésie voisine pour y apposer la mention « pour les chrétiens seulement », la distribution du livre saint d’une religion à des adeptes d’une autre religion est un sujet très sensible. Le Malaysian Council of Buddhism, Christianity, Hinduism, Sikhism and Taoism (MCCBCHST) ne s’y est pas trompé et a publié une déclaration, le 9 février dernier, pour dénoncer cette initiative et conseiller aux non-musulmans de refuser les corans qui pourraient leur être proposés.

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  • Art contemporain : CQFD ?

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    Du figaro.fr :

    VIDEO - Une équipe néerlandaise a observé les réactions d'amateurs d'art face à un poster vendu 10 euros dans la célèbre enseigne suédoise, exposé dans une galerie d'art. Les réactions sont surprenantes.

    Les Néerlandais ne manquent pas d'humour. Boris Lange, présentateur de l'émission Life Hunters, a réalisé une expérience insolite dans un musée néerlandais. Il y a placé un tableau Ikea d'une valeur de 10 euros. Puis a interpellé les visiteurs en leur présentant la toile comme l'œuvre d'un artiste appelé Ike Andrews.

    Lorsque le jeune homme demande aux gens comment ils interprètent le tableau, ceux-ci n'hésitent pas à se lancer dans des explications tantôt farfelues tantôt pleines de profondeur. «C'est une illustration du chaos dans son esprit», «C'est un artiste qui peut mettre ses émotions dans ses peintures», disent-ils. L'artiste est visiblement bien apprécié par les amateurs d'art.

    Boris Lange leur a demandé ensuite de donner un prix à ce tableau. Les enchères ont vite grimpé. Certaines personnes l'ont estimé à plusieurs centaines d'euros, une femme à 666 000 euros tandis qu'un homme est même monté jusqu'à... 2,5 millions d'euros.

    Ce reportage plein d'humour et d'irrévérence relance ainsi à sa manière le vieux débat sur la définition de l'art, qui avait été initié par Duchamp en 1917, alors que ce dernier avait mis une cuvette de toilette dans un musée et proclamé qu'il s'agissait d'une œuvre d'art.

  • Louis et Zélie Martin bientôt canonisés

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    Zelie_and_Louis_Martin.jpgPar Jean-Marie Guénois sur lefigaro.fr :

    Les parents de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus vont être canonisés

    C'est une première pour l'Église catholique: un couple marié ayant eu des enfants va être canonisé. Ils sont français, ont vécu au XIX° siècle, et ont donné naissance à neuf enfants, dont la dernière, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, a été canonisée en 1925 et proclamée docteur de l'Église en 1997. Ils s'appellent Louis et Zélie Martin. Le pape François, qui confesse publiquement sa dévotion personnelle pour Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, devrait les canoniser en octobre prochain, lors du synode sur la famille.

    Le «miracle» nécessaire pour passer de la béatification - qui fut célébrée en 2008 sous Benoît XVI - à la canonisation, a été reconnu le 18 mars 2015 par le pape François après une longue enquête distincte, médicale et théologique. Il concerne la «guérison» d'une enfant espagnole, Carmen, actuellement âgée de quatre ans et habitant dans le diocèse de Valence.

    Née prématurément et atteinte de multiples complications dont une hémorragie cérébrale très grave, elle n'aurait pas dû pouvoir survivre. L'équipe médicale qui la suivait a toutefois dû constater non seulement une amélioration spectaculaire mais l'absence totale désormais de séquelles après que ses parents - conseillés par des amis car ils ne connaissaient pas la vie des époux Martin - ait demandé dans la prière et par «leur intercession», le rétablissement de leur fille.

    Jamais l'Église n'a reconnu, à ce niveau, la sainteté des parents

    Les époux Martin seront donc le premier couple canonisé par l'Église catholique en tant que père et mère de famille. D'autres couples ont déjà été béatifiés dans le cadre de béatifications collectives de martyrs comme ceux du Japon par exemple, mais jamais l'Église n'a ainsi reconnu, à ce niveau, la sainteté des parents.

    En 2001, Jean-Paul II avait certes ouvert la voie en béatifiant une couple d'Italiens, Luigi Beltrame Quattrocchi (1880-1951) et Maria Corsini (1884-1965) mais ces Romains ne sont pas encore canonisés. Dans ces cas, l'Église ouvre de toute façon deux procès séparés de façon à vérifier, dans la vie de l'un et de l'autre, si les critères d'une vie qu'elle considère comme sainte, sont remplis. Il n'y a donc pas de cause commune de béatification ou de canonisation.

    Les époux Martin, mariés en juillet 1858, auront partagé 19 années de vie familiale avant que Zélie, née en 1831, ne meure le 28 août 1877. Elle laisse la future sainte Thérèse, âgée de seulement quatre ans. C'est alors que Louis, veuf, quitte Alençon pour s'installer à Lisieux, ville de sa belle famille, où Thérèse entrera finalement au Carmel. Natif de Bordeaux, il meurt à 71 ans, le 29 juillet 1894.

    L'un comme l'autre avaient pensé à s'engager dans la vie religieuse avant de se marier. Sur leurs neuf enfants - dont quatre morts en bas âge - cinq ont épousé la vie religieuse. Avant de se marier Zélie Martin, née Guérin, était à la tête d'une prospère entreprise de dentelles qu'elle avait fondée. Louis, quant à lui, était horloger bijoutier de métier.

  • Euthanasie : toujours plus et encore plus loin

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : étude sur la pratique de l’euthanasie en Flandre 

    Ce 15 mars, le New England Journal of Medicine a rendu publics les résultats d’une étude menée par deux universités belges sur les pratiques médicales en fin de vie, basée sur un questionnaire transmis à quelques 6188 médecins exerçant dans la partie néerlandophone de la Belgique et auquel plus de 3700 ont répondu.

    Il en ressort une très nette augmentation des euthanasies pratiquées en Flandre entre 2007 et 2013, puisque lepourcentage des morts par euthanasie sur le total des décès en Flandre est passé de 2% à 4,6 %.

    Les résultats montrent également une différence flagrante entre le nombre d’euthanasies rapportées à la commission de contrôle (1454 cas rapportés en Flandre en 2013) et le nombre d’euthanasies réellement pratiquées, qui tourne autour de 2800Ce qui signifie que, dans la pratique, près d’une euthanasie sur deux échappe à tout contrôle.

    Quant au pourcentage des décès ayant été volontairement hâtés sans consultation du patient, il reste stable à 1,7% en 2013.

    Les responsables de l’étude identifient deux raisons à la hausse de la pratique de l’euthanasie. D’une part, de plus en plus de personnes demandent à être euthanasiéesD’autre part, il y a de plus en plus de médecins qui acceptent d’accéder à ces demandes, puisqu’en 2007, ils y accédaient dans 56% des cas, et qu’en 2013, c’est près de 77% des demandes d’euthanasies qui sont acceptées par les médecins, qui se sentiraient plus « aptes » à la pratiquer, révèle une étude parallèle.

    Dans près de 74% des cas, les soignants d’un service de soins palliatifs ont été partie prenante, ce qui, selon les responsables de l’étude, prouve qu’« après 11 ans, l’euthanasie est de plus en plus considérée comme une réelle option de choix de mort ». L’euthanasie fait donc désormais partie des soins palliatifs, selon ce que certains appellent le modèle belge des soins palliatifs intégraux. 

    Si l’on compare l’évolution des chiffres avec ceux des Pays-Bas, certaines différences sont frappantes. Le professeur Deliens affirme que la Flandre est sans doute plus permissive, et que le fait d’intégrer l’euthanasie dans les services de soins palliatifs comme cela se passe en Belgique, a certainement un impact non négligeable sur l’évolution du nombre d’euthanasies, car aux Pays-Bas, euthanasie et soins palliatifs sont deux circuits complètement séparés.

    Source : The New England Journal of Medicine

    Belgique : euthanasie toujours plus loin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A peine un an après la promulgation de la loi dépénalisant l’euthanasie des mineurs, s’exprime maintenant la volonté d’aller plus loin. Conférences, symposiums et articles de presse traduisent la volonté de certains médecins d’étendre le champ d’application de l’euthanasie aux personnes démentes (lien vers VUB-Gent) mais aussi aux nouveau-nés prématurés et/ou porteurs d’un handicap, et pour lesquels l’équipe médicale jugerait que la « qualité de vie » pose question. (Symposium International d'éthique clinique chez le nouveau-né et l'enfant)

    Parallèlement à cela, le docteur Wim Distelmans souhaite voir encadrer la pratique de la sédation terminale, qui est selon lui, utilisée à des fins euthanasiques. « Le nombre de morts provoquées (intentionnellement) par sédation, est sept fois plus élevé que le nombre d’euthanasies », estime le docteur Distelmans. Il suggère dès lors, "par souci de transparence", que les sédations terminales bénéficient d’un cadre légal équivalent à celui de l’euthanasie : demande expresse du patient, déclaration écrite, commission d’évaluation…

    Le docteur Distelmans ne mentionne pas la différence fondamentale entre une sédation qui donne intentionnellement la mort, et la sédation contrôlée, qui vise à placer pour un temps déterminé le patient dont les symptômes sont réfractaires à tout analgésique dans un état de conscience minimale. L’intention de la sédation qualifie la portée de l’acte. Une notion subtile et essentielle à comprendre pour apprécier la portée de la sédation en phase terminale mais non pas terminale, cette dernière pouvant à juste titre être considérée comme une euthanasie masquée.