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Actualité - Page 1218

  • La présence des consacré(e)s est en augmentation en Afrique et en Asie

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    Cité du Vatican (news.va) – En la fête de la Présentation de Notre Seigneur Jésus Christ au Temple, le 2 février, est célébrée la Journée mondiale de la Vie consacrée, instituée voici 19 ans par Saint Jean Paul II. Cette fête prend une valeur particulière cette année, dans le cadre de l’Année de la Vie consacrée proclamée par le Pape François, cinquante ans après la promulgation du Décret conciliaire Perfectae caritatis sur le renouvellement de la vie religieuse.

    Nous publions ci-dessous un certain nombre de statistiques tirées du dernier Annuaire statistique de l’Eglise relatives à la présence des consacrés et consacrées dans le monde, indiquant les augmentations ou les diminutions par rapport à l’année précédente.

    • Le nombre des religieux prêtres est de 134.752 de par le monde.

    Consolidant la tendance de ces dernières années, leur nombre augmente en Afrique et en Asie par rapport à l’année précédente alors que les diminutions concernent l’Amérique, l’Europe et l’Océanie.

    • Le nombre des religieux non prêtres a augmenté globalement, cette année encore, arrivant à un total de 55.314.

    Les augmentations concernent l’Afrique, l’Asie, l’Europe et l’Océanie , la seule diminution concernant l’Amérique.

    • La diminution globale du nombre des religieuses se confirme cette année encore, de manière encore plus consistante , ces dernières atteignant en tout le chiffre de 702.529.

    Les augmentations concernent, une fois encore, l’Afrique et l’Asie alors que les diminutions intéressent l’Amérique , l’Europe et l’Océanie.

    • Le nombre des membres des Instituts séculiers masculins est de 711 avec une augmentation sur tous les continents : Afrique, Amérique, Asie, Europe alors que leur nombre demeure stable en Océanie.
    • Le nombre des membres des Instituts séculiers féminins est de 24.702.

    Ces derniers voient leur nombre augmenter seulement en Afrique, en Amérique et en Asie alors qu’ils connaissent une diminution en Europe et en Océanie .

  • Syrie : des villages chrétiens décimés

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    SYRIE (Fides) - Témoignage de l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi sur la situation des communautés chrétiennes dans la région du fleuve Khabur

    Hassakè – Les bandes armées djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont fait irruption dans le village chrétien de Tel Hormuz, saccagé l’église et imposé aux habitants d’enlever ou de cacher les croix. C’est ce que confirme à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi. « Vendredi dernier – indique-t-il – deux groupes de miliciens armés de l’Etat islamique sont descendus des montagnes où ils sont postés et sont entrés dans le village, où vivent encore quelques douzaines de familles chrétiennes. Les djihadistes ont emporté des objets précieux de l’église et ont intimé aux chrétiens d’enlever ou de cacher les croix ».

    L’épisode allonge la liste des attaques et intimidations subies par les villages chrétiens situés dans la région traversée par le fleuve Khabur. « Dans cette zone, se trouvaient plus de 30 villages chrétiens, fondés dans les années 1930, qui avaient accueilli surtout les chrétiens assyriens et chaldéens provenant du nord de l’Irak, qui cherchaient à échapper aux massacres perpétrés alors par l’armée irakienne. Il s’agissait de villages florissants habités chacun par des milliers de personnes, qui comptaient des églises et des communautés très actives, lesquelles géraient également des écoles et des initiatives sociales. Mais, depuis le début de la guerre, ils se sont presque tous vidés et certains d’entre eux ressemblent maintenant à des villes fantômes. Dans l’un d’entre eux, il ne reste qu’un seul chrétien. Dans d’autres, les habitants sont réduits à quelques dizaines. A Tel Hormuz, demeure l’une des communautés assyriennes les plus consistantes. Mais maintenant, là aussi, ne dépasse pas les 300 alors que, par un temps, il était de plus de 4.000. Les autres ont tous fui à l’étranger et nombre d’entre eux ne reviendront plus ».

  • BXL, 10 mars : Transmettre, à quoi bon ? avec François-Xavier Bellamy

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    François-Xavier Bellamy est né en 1985. Après des études littéraires, il s’oriente vers la philosophie. Il intègre l’Ecole Normale Supérieure en 2005, et est reçu à l’agrégation de philosophie en 2008. Après deux passages en cabinets ministériels, il quitte ses fonctions pour enseigner dans le secondaire. Ses premiers postes de professeur le conduisent dans plusieurs établissements de banlieue parisienne. Il enseigne actuellement en classes préparatoires littéraires. Parallèlement, il est depuis 2008 maire adjoint (sans étiquette) à Versailles, chargé de la jeunesse, de l’enseignement secondaire et supérieur, et de l’emploi. Il est l’auteur de nombreuses publications dans la presse, et intervient régulièrement pour des conférences auprès de publics variés. François-Xavier Bellamy est aussi l'auteur d'un essai remarqué : "les déshérités ou l'urgence de transmettre".
     
    Il sera à Bruxelles le mardi 10 mars 2015 pour intervenir sur le thème : "Transmettre, à quoi bon ?" et nous donner des clés pour comprendre les fractures dans le système d'éducation, la machine à fabriquer des inégalités ou bien les racines de l'intolérance.

  • Ukraine : quand l'Europe se fourvoie

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    Lu sur 24heures.ch :

    «Sur la question de l’Ukraine, l’Europe s’est complètement trompée»

    Selon Hélène Carrère d’Encausse, l’Europe s’est trompée sur toute la ligne dans la gestion de la crise ukrainienne et de ses relations avec la Russie.

    L’historienne française spécialiste de la Russie, Hélène Carrère d’Encausse, était de passage à Genève ce mardi (le 20 janvier ndB). Invitée par le Centre européen de culture, la Société des membres de la légion d’honneur et le Cercle français de Genève, elle a évoqué les conséquences de la crise ukrainienne. Connue pour sa liberté de parole et son indépendance d’esprit, l’académicienne n’a pas mâché ses mots.

    Faut-il s’inquiéter de la reprise des combats autour de l’aéroport de Donetsk? Jusqu’où cela peut-il aller?

    L’enjeu ce n’est pas l’aéroport de Donetsk. Derrière l’assaut lancé par le gouvernement ukrainien et le président Porochenko, il y a surtout le désir de voir les Occidentaux et l’OTAN s’investir plus loin en prétextant une intervention Russe.

    Que doit faire l’Europe pour sortir de cette impasse? A quel moment s’est-elle trompée?

    Depuis la révolution orange de 2004, l’Europe s’est complètement trompée. La Commission européenne a mal travaillé. Elle a été incapable de comprendre la situation. Elle n’a jamais tenu compte des éléments réels. Elle a traité avec l’Ukraine mais pas avec la Russie. Au fil des ans, cela s’est aggravé. Le partenariat oriental qui excluait les Russes a été une très mauvaise affaire. Quand Vladimir Poutine a dit, il y a quelques jours, qu’il respectait et reconnaissait l’intégrité territoriale de l’Ukraine, l’Europe aurait dû se réveiller. C’était une déclaration fondamentale. Personne n’a bougé.

    Que fallait-il faire?

    C’était le moment de faire un geste en levant quelques sanctions. Au lieu de cela, on est resté sur la même ligne. Je crois que François Hollande a compris que la Commission européenne n’avait fait que des sottises. C’est à lui et accessoirement à la chancelière Angela Merkel de reprendre la main. Il avait déjà commencé à le faire lors de la commémoration du débarquement en Normandie le 6 juin dernier mais il n’avait pas été soutenu. Il faut relancer une médiation conduite par la France et l’Allemagne. Et surtout que les Etats-Unis ne s’en mêlent pas.

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  • La Communauté Saint-Martin lance un appel

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    Urgence chambres !

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    Nous avons besoin de vous : il nous manque 1,5 million d’euros pour pouvoir rénover 26 chambres pour accueillir de nouveaux séminaristes !

    Objectif : 1,5 M€

    Dons reçus : 264 268 €

    1 235 732 €

    Nous manquent encore ! 

    En savoir plus sur cette Communauté florissante qui a pour objet de venir en aide aux diocèses au sein desquels les vocations se sont taries et lui faire un don  Cliquer ici.

  • Synode sur la famille : des catholiques inquiets adressent une supplique au pape

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    Plus de 58000 personnes ont déjà apposé leur signature au bas de cette supplique; ils désirent que soit maintenu l'enseignement de l'Eglise concernant le mariage et sont inquiets des "avancées" possibles qui pourraient le remettre en cause, tant en ce qui concerne l'accès des personnes divorcées et remariées aux sacrements qu'à la reconnaissance des unions homosexuelles : http://www.filialesupplique.org/

    Très Saint Père,

    En vue du Synode sur la famille d’octobre 2015, nous nous adressons filialement à V.S. pour lui manifester nos appréhensions et nos espérances concernant l’avenir de la famille.

    Nos appréhensions viennent de ce que nous assistons depuis plusieurs dizaines d’années à une révolution sexuelle qui mine progressivement l’existence même de la famille comme cellule de base de la société, sous l’effet d’une alliance entre de puissantes organisations et des forces politiques et médiatiques.

     Depuis la Révolution de 1968, une évolution graduelle et systématique de mœurs opposées à la loi naturelle et divine nous est infligée de force et se révèle si impitoyable qu’on en vient, par exemple, à enseigner en de nombreux établissements scolaires l’aberrante “l’idéologie du genre”, et ce dès l’enfance.

    Devant cet obscur tableau idéologique, l’enseignement catholique sur le Sixième Commandement de la Loi de Dieu est comme une torche enflammée qui attire de nombreuses personnes – saturées de propagande hédoniste – vers le modèle chaste et fécond de famille prêché par l’Évangile et conforme à l’ordre naturel.

    Sainteté, sur la base des informations véhiculées à l’occasion du dernier Synode, nous constatons avec douleur que, pour des millions de fidèles, la lumière de cette torche a semblé vaciller face aux vents malsains de modes de vie propagés par des lobbies anti-chrétiens. En effet, nous remarquons une désorientation généralisée causée par l’éventualité qu’au sein de l’Église se soit ouverte une brèche permettant l’acceptation de l’adultère – moyennant l’admission à l’Eucharistie de couples divorcés civilement remariés – et jusqu’à une virtuelle acceptation des unions homosexuelles, pratiques condamnées de façon catégorique comme contraires à la loi divine et naturelle.

    Et c’est paradoxalement de cette désorientation que jaillit notre espérance.

    Car, dans cette situation, seule Votre parole éclairante sera capable de faire refluer la confusion grandissant parmi les fidèles. Elle empêcherait que l’enseignement de Jésus-Christ lui-même soit relativisé et dissiperait les ténèbres qui se projettent sur l’avenir de nos enfants, dans le cas où la torche cesserait d’illuminer le chemin.

    Cette parole, Très Saint Père, nous la requérons le cœur plein de dévotion pour tout ce que vous êtes et représentez, sûrs qu’elle ne pourra jamais dissocier la pratique pastorale de l’enseignement légué par Jésus-Christ et vos prédécesseurs, dissociation qui ne ferait qu’augmenter la confusion. Jésus nous a très clairement enseigné, en effet, la cohérence qui doit exister entre la vérité et la vie (cf. Jn 14, 6-7) de même qu’Il nous a averti que seule la mise en pratique de sa doctrine permet de ne pas succomber (cf. Mt 7, 24-27).

    En implorant la Bénédiction apostolique de Votre Sainteté, nous L’assurons de nos prières auprès de la Sainte Famille – Jésus, Marie et Joseph – pour que celle-ci L’illumine dans ces circonstances cruciales. (http://www.filialesupplique.org/)

  • Comment avoir confiance aujourd'hui ?

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    Du site Aleteia.org (Mathilde Rambaud) : 

    François-Xavier Bellamy : « Devenons des apôtres de la confiance, des fidèles pour le monde de demain »

    Présent ce week-end à Ecclesia Campus, à Grenoble, l'adjoint au maire de Versailles et professeur agrégé de philosophie, a proposé aux étudiants son éclairage sur le thème de la confiance.

    « Comment avoir confiance aujourd’hui ? » Voici d'emblée la grande question à laquelle François-Xavier Bellamy a apporté sa réponse, tant de philosophe et d’homme politique. « Il est assez curieux d’aborder la confiance d’une manière aussi générale, a-t-il reconnu. Il paraît en effet parfois plus sage de se méfier et il existe des situations où l’acte même de faire confiance reste impossible. »

    Portant son propos sur la société actuelle, le professeur de philosophie a déploré la défiance ambiante dans laquelle nous évoluons depuis plusieurs années : « Nous vivons dans une société organisée autour de la défiance et où l’acte même de la confiance est rendu difficile. Il est compliqué de faire confiance aux institutions et aux autorités qui nous dirigent ou aux médias, etc. ». 

    Et cette défiance envers ce qui relève du public, se retrouve également dans notre vie privée. Prenant l’exemple de l’infidélité élevée au rang de la normalité, il a dénoncé les méfaits d’un tel détournement. « Face à cette infidélité organisée par la société marchande, vous ne pouvez même plus faire confiance à votre conjoint ! Comment cela serait-il encore possible quand même ce lien de fidélité dans l’amour est à ce point menacé ? La fidélité apparaît comme impossible et l’on renonce à se marier car l’on n’y croit plus. La conséquence directe de cette structure de la défiance n'est rien de moins que la solitude. »

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  • L'enseignement de l'Eglise sur la contraception bientôt aux oubliettes ?

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    Lue sur France Catholique, la traduction de cet article du Père Mark A. Pilon :

    Le synode de 2015 va-t-il enterrer l’enseignement de l’Eglise sur la contraception ?

    L’élément le plus surprenant du nouveau texte par lequel le Vatican sollicite des opinions en vue de la préparation du synode prévu en octobre 2015 (Questions pour la réception et l’approfondissement de la Relatio synodi) n’est pas tant la liste des questions posées que l’absence surprenante de celle qui aurait dû avoir sa place dans ce document. Parmi ces quarante-six questions aucune ne porte directement sur la contraception.

    Aberrant. Comment un synode consacré à la pastorale du mariage et de la famille aujourd’hui peut-il totalement exclure toute question ayant spécifiquement trait à un problème qui occupe une place centrale dans ce domaine depuis cinquante ans ?

    Cette omission ne saurait être fortuite. La contraception a indéniablement eu un impact sérieux sur l’institution du mariage. Certains pourraient parler d’un impact positif, mais nul ne pourrait soutenir en toute objectivité que c’est une préoccupation marginale. Et pourtant nous avons devant nous un document qui ne la mentionne jamais nommément. Il renferme certaines questions générales où il est recommandé d’encourager la générosité féconde et de souligner la relation essentielle entre le mariage et l’ouverture à la vie. Ce qui est fort bien. Mais il n’aborde jamais la relation évidente entre la contraception et le fait que de nombreux mariages méconnaissent ces recommandations. Si le document mentionne « les changements » démographiques et demande si « l’on a conscience des graves conséquences » de ces changements, il s’abstient de les définir précisément et évite ainsi des formulations plus tranchées telles que « suicide démographique » ou « hiver démographique », expression utilisée par Saint Jean-Paul II lui-même.

    Dans l’encyclique Humanae Vitae, ces « changements » se référaient à un accroissement démographique considérable, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quelle est l’importance de ce problème s’il ne mérite qu’une seule phrase à la question 43 ? La population des pays européens est en chute libre, et le document ne signale que vaguement la dénatalité sans faire état de la contraception à cet endroit ou ailleurs ?

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  • Syrie : un berger prêt à mourir avec ses brebis

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    De Marco Tosatti (san-pietro-e-dintorni) traduit sur benoît-et-moi :

    ALEP: JE MOURRAI AVEC LES FIDÈLES

    Ces derniers jours, l'archevêque grec melkite d'Alep, Mgr Jeanbart, a parlé en Sicile de la situation que vivent les chrétiens en Syrie et dans tout le Moyen-Orient, et en particulier dans ce qui était la ville la plus multiculturelle de la région, Alep, étouffée dans l'étau des terroristes et des rebelles. 

    Voici son interview sur le site «Ora pro Siria». Plusieurs phrases, que nous rapportons ici, nous ont semblé particulièrement poignantes: 

    «Qui sont les chrétiens de Syrie? Ce sont précisément ceux dont nous parlent les Actes des Apôtres le jour de la Pentecôte. Donc en Syrie, l'Eglise est présente depuis les origines, là est née l'Église».

    «C'est la principale raison pour laquelle nous, chrétiens (300 000 sur une population de 2 millions) ne voulons en aucun cas quitter la Syrie, et à cela, j'ajoute avec fermeté, que moi, en tant que pasteur de cette Église, je ne quitterai jamais ce peuple, je mourrai, mais je ne laisserai pas mes fidèles. Je suis en effet convaincu que le Seigneur me demandera compte de mon engagement, de mon courage et de mon espérance pour cette partie de son peuple qui m'a été confiée». 

    «Je dois admettre qu'il y a eu un moment, au début de la guerre, où j'ai pensé à m'en aller, mais le Seigneur m'a été proche, et aujourd'hui, à 71 ans je me sens plu jeune d'au moins 15 années, je ne crains pas la déception et le découragement, je sais que le Seigneur prend soin de moi et de ses fidèles». 

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  • Quand la Cour européenne des droits de l’homme valide la vente d’enfants

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    De Grégor Puppinck (Directeur du Centre européen pour le droit et la justice) sur Boulevard Voltaire :

    La Cour européenne des droits de l’homme valide la vente d’enfant !

    D’un crime naît un droit.

    Le drame des enfants nés vivants durant leur avortementCes enfants naissent vivants, l’Europe doit les protéger !

    Le 27 janvier, dans l’affaire Paradiso, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné l’Italie pour avoir retiré à un couple l’enfant qu’il a acheté 49.000 euros à Moscou en 2011. L’Italie doit leur verser 30.000 euros de dommages.

    L’enfant, conçu par GPA, n’ayant aucun lien génétique avec le couple, l’Italie refusa de reconnaître l’acte de naissance russe qui indiquait le couple comme parents de l’enfant, leur retira l’enfant et le confia à l’adoption.

    Saisie par le couple, la CEDH a jugé, par cinq voix contre deux, que l’Italie pouvait refuser de reconnaître la filiation russe, mais que le retrait de l’enfant a porté atteinte à leur vie privée et familiale. La Cour a estimé que les acquéreurs se sont comportés comme des parents pendant six mois et qu’ils méritent la protection accordée à la vie familiale, puis elle a jugé que l’interdiction de la GPA et de la vente d’enfant ne justifie pas le retrait de l’enfant au regard de l’intérêt de celui-ci à rester avec ses parents d’intention.

    L’achat d’un enfant confère ainsi aux acquéreurs un droit sur cet enfant au nom de l’intérêt de l’enfant tel que déterminé par les juges.

    D’un crime naît un droit.

    Lire aussi : GPA : Il ne suffit pas d’affirmer, la main sur le cœur, que l’enfant n’est pas un objet.

    Ainsi la Cour valide la vente d’enfant. Il faut le dire lucidement : le prétendu intérêt de l’enfant cache en réalité celui des juges à imposer la libéralisation de la GPA.

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  • L'Assemblée du Conseil de l'Europe dénonce les discriminations visant les chrétiens

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    De Christophe Foltzenlogel sur Liberté Politique :

    L’Assemblée du Conseil de l’Europe dénonce les discriminations à l'encontre des chrétiens 

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) votait ce jeudi 29 janvier 2015 une Résolution pour « Combattre l’intolérance et la discrimination en Europe, notamment lorsqu’elles visent les chrétiens » (Doc.13660). Malgré l’opposition française.

    D’UN ESPRIT PLURALISTE et tolérant, le texte adopté par 67 voix contre 2 vise principalement à rappeler que si les minorités religieuses en Europe sont victimes de discriminations et de l’intolérance, les chrétiens sont eux aussi victimes d’attaques et de haine, sans être pour autant aussi bien protégés.

    L’objet de ce texte était donc de rappeler l’égalité des droits de toutes les confessions.

    Les chrétiens subissent deux principales injustices selon le rapporteur du texte, Valeriu Ghiletchi (moldave, Parti populaire européen, PPE). Des actes de vandalisme, dont ils sont les premières victimes : cimetières dégradés, églises vandalisées, prêtres agressés et foi moquée. De nombreuses atteintes physiques et matérielles sont aussi recensées dans l’exposé des motifs.

    Brimades et contraintes

    Le texte dénonce les restrictions abusives imposées à la liberté de conscience et d’expression des chrétiens : des évêques sont jugés pour des homélies défavorables au mariage entre personnes de même sexe (Belgique, Irlande et Espagne), des infirmières sont obligées de pratiquer des avortements contre leur conscience (Norvège), des conférences et séminaires sont interdits (Autriche, Royaume-Uni), des officiers de l’état-civil sont contraints de marier des couples de même sexe (Royaume-Uni, Pays-Bas), ou encore des parents allemands sont condamnés à des amendes et même à des peines de prison pour avoir retiré leurs enfants de cours d’éducation sexuelle.

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  • Ne pas privatiser le salut

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    Il existe dans l’Eglise une diversité légitime des formes de piété mais la mentalité communautariste est une tentation qui n’est pas dans la ligne de l’évangile. Lu sur news.va, cette réflexion du pape François, hier à Sainte-Marthe :

    « Dieu nous sauve « personnellement », il nous sauve « en nous appelant par notre nom et notre prénom » mais en étant toujours insérés dans un « peuple ». Lors de la Messe célébrée à Sainte-Marthe le jeudi 29 janvier, le Pape François a mis en garde contre le risque de « privatiser le salut »: en effet, « il y a des formes, il y a des conduites qui sont erronées et des modèles erronés de conduire la vie chrétienne ». 

    En relisant le passage de la Lettre aux Hébreux proposé par la liturgie (10, 19, 25), le Pape a souligné que s’il est vrai que Jésus « a inauguré une vie nouvelle et vivante » et que « nous devons la suivre », il est également vrai que « nous devons la suivre comme le veut le Seigneur, selon la forme qu’il veut ». Et un modèle erroné est précisément le modèle de celui qui tend à « privatiser le salut ».

    En effet, a expliqué le Pape, Jésus « nous a sauvés tous, mais pas génériquement. Tous, chacun, en nous appelant par notre nom et notre prénom. Et cela est le salut personnel ».

    Mais alors, quels sont les critères pour ne pas privatiser le salut? ». Ils se retrouvent précisément dans le passage de la lettre. « Avant tout, le critère de la foi », a expliqué le Pape. « La foi en Jésus nous purifie »; et alors « présentons-nous, avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, nos cœurs purifiés de toute mauvaise conscience ». Le premier critère est donc « le signe de la foi, le chemin de la foi ». Il y a ensuite un autre critère qui réside dans « une vertu véritablement oubliée: l’espérance ». Nous devons en effet maintenir « sans vaciller la profession de notre espérance », qui est « comme la servante: c’est celle qui nous fait aller de l’avant, qui nous fait regarder les promesses et aller de l’avant ». Enfin, un troisième critère est celui de la « charité »: c’est-à-dire que nous devons vérifier si « nous prêtons attention les uns aux autres, pour nous encourager réciproquement dans la charité et dans les bonnes œuvres ».

    Un exemple concret, a dit le Pape, peut venir de la vie dans une paroisse ou dans une communauté: quand « je suis là, je peux privatiser le salut » et « être là socialement un peu ».

    Voilà l’erreur: « Chacun cherche son propre salut, et non pas le salut de tous, le salut du peuple ». Un conseil « pratique » que le Pape s’est arrêté pour expliquer: en effet, il arrive que « lorsque nous sommes dans une réunion – dans la paroisse, dans le groupe – et que nous jugeons les autres » en disant: « Celui-là ne me plaît pas... Je viens parce que je dois venir, mais je n’aime pas ça... », nous finissons par « déserter ». C’est-à-dire qu’apparaît « une sorte de mépris envers les autres. Et cela n’est pas la porte, la voie nouvelle et vivante que le Seigneur a ouverte, a inaugurée ». Cela avait lieu également dans les premières années de vie de l’Eglise.

    Cela, a rappelé le Pape, « est une très grave erreur. C’est ce que nous appelons et que nous voyons: les élites ecclésiales ». Cela arrive lorsque « dans le peuple de Dieu se créent ces petits groupes » qui « pensent être de bons chrétiens » et qui ont sans doute également de la « bonne volonté, mais ce sont des petits groupes qui ont privatisé le salut ».

    Ce sont donc, a résumé François, les critères pour reconnaître « si je suis dans ma paroisse, dans mon groupe, dans ma famille, si je suis un véritable fils de l’Eglise, fils de Dieu, sauvé par Jésus, dans son peuple: si je parle de l’espérance, si je parle de la charité ».

    Nous devons donc nous demander: « Est-ce que j’ai tendance à privatiser le salut pour moi, pour mon petit groupe, pour mon élite, ou est-ce que je déserte toute le peuple de Dieu, je m’éloigne du peuple de Dieu et je suis toujours dans la communauté, dans la famille, dans le langage de la foi, de l’espérance et le langage des œuvres de charité? ».

    Réf. Messe à Sainte-Marthe - Salut privatisé

    JPSC