Lu sur le site tradinews
[Extrait de l'entretien donné par Mgr Athanase Schneider à "Adelante la Fe", la version hispanophone du blog Rorate Caeli]
Adelante la Fe: Votre Excellence a récemment visité [les séminaires de] la FSSPX aux Etats Unis et en France. Nous savons qu’il s’agit d’une rencontre ‘discrète’ mais pouvez-vous nous dire ce que vous retirez de ce que vous avez vu et de vos discussions ? Comment voyez-vous une réconciliation à venir, et qu’est-ce qui peut y faire le plus obstacle ?
Mons. Schneider: Le Saint Siège m'a demande de visiter les deux [séminaires] de la FSSPX, en vue de mener une discussion sur un sujet théologique spécifique, avec un groupe de théologiens de la FSSPX et avec Son Excellence Mgr Fellay. Pour moi, cela montre que le Saint Siège ne tient pas la FSSPX pour une réalité ecclesiale négligeable, mais qu'elle doit être prise au sérieux. Je garde une bonne impression de mes visites. J'ai pu observer une réalité saine dans ces deux [séminaires], aussi bien théologique, spirituelle, qu'humaine. Le “sentire cum ecclesia” de la FSSPX est illustré par le fait que j'ai été reçu avec un vrai respect, et cordialement, en tant qu'envoyé du Saint Siège. De plus, j'ai vu avec plaisir que dans les deux endroits, il y avait à l'entrée une photo du pape François, le Pontife régnant. Dans les sacristies, il y avait des plaques avec le nom du pape François et de l'évêque diocésain de lieu. J'ai été touché d'assister au chant traditionnel pour le pape (“Oremus pro pontifice nostro Francisco…”) lors de l'exposition solennelle du Saint Sacrement.
Il n'y a pas, à ma connaissance, de raisons majeures pour refuser la reconnaissance canonique officielle au clergé et aux fidèles de la FSSPX, en même temps qu'ils devraient être acceptés tels qu'ils sont. C'était du reste la demande de l'archevêque Lefebvre au Saint Siège: "Acceptez-nous tels que nous sommes".
Je crois que la question de Vatican II ne doit pas être une “conditio sine qua non”, dans la mesure où c'était une assemblée de caractère pastoral, à visée pastorale. Une partie des déclarations conciliaires ne reflète que leur époque, et leur valeur est temporaire, comme pour tout document pastoral ou disciplinaire. Au regard de la perspective bi-millénaire de l'Eglise, on peut dire que les deux parties (le Saint Siège et la FSSPX) sur-évaluent et sur-estiment une réalité pastorale de l'Eglise, qui est Vatican II.
Dans la mesure où la FSSPX a la foi, rend le culte, et mène la [vie] morale qui étaient demandés et reconnus par le Magistère Suprême, et qui étaient observés universellement dans l'Eglise pendant des siècles, et dans la mesure où la FSSPX reconnait comme légitimes le pape et les évêques diocésains et prie publiquement pour eux, et qu'elle reconnait également la validité des sacrements selon l'editio typica des nouveaux livres liturgiques, cela devrait suffire à une reconnaissance canonique de la FSSPX de la part du Saint Siège. Sinon, l'ouverture pastorale et œcuménique de l'Eglise contemporaine, qui a été maintes fois répétée, perdra manifestement sa crédibilité, et l'histoire reprochera un jour aux autorités actuelles d'avoir "imposé à ses frères plus de charge que nécessaire" (cf Actes 15:28), ce qui est contraire à la méthode des Apôtres. »
Mgr Athanasius Schneider a été nommé évêque auxiliaire de l'archidiocèse d'Astana par Benoît XVI, le 5 février 2011.
Il fait construire plusieurs églises paroissiales et centres paroissiaux au Kazakhstan, notamment la Cathédrale Notre-Dame-de-Fatima de Karaganda, et il est nommé chancelier et vicaire général de l'archidiocèse. Il est également secrétaire de la commission liturgique de la conférence des évêques de Russie.
Mgr Schneider s'est fait connaître en France par un livre sur la communion, préconisant de la recevoir sur la langue et à genoux, comme cela se faisait autrefois et comme cela se fait toujours dans certains milieux, ainsi que dans l'archidiocèse d'Astana.
En 2015, il a visité, à la demande du Saint-Siège, les deux séminaires de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de Flavigny en France et de Winona aux Etats-Unis,
JPSC
Pendant que l’héritage catholique québécois s’effrite et que les églises se vident, certains jeunes bravent les préjugés en se tournant vers Dieu. Qu’ils s’engagent dans une voie traditionnelle ou plus contemporaine, tous ont leur raison de lever les yeux vers le ciel, à la recherche de sens. Premier de trois textes sur ces jeunes Québécois qui, en 2015, croient toujours. Lu 
Décidément, à défaut du pape François (qui a tout de même fait un aller-retour discret au Conseil de l’Europe en 2014), les cardinaux de la curie romaine se rendent volontiers en France cette année : après le cardinal Müller (congrégation pour la doctrine de la foi), le cardinal Sarah (congrégation du culte divin),voici le cardinal Ouellet (congrégation des évêques). Lu sur « riposte catholique » :
Les 6000 dominicains présents partout dans le monde célèbrent cette année le 800eanniversaire de la naissance de leur ordre. L'un des leurs raconte la vie de saint Dominique, leur fondateur, pour mieux saisir la richesse de leur vocation dans l'Eglise et le monde : la prédication, dans la pauvreté, de la vérité contemplée.