Le Pape au Renouveau charismatique, pas un rappel à l'ordre mais des points d'attention (Radio Vatican - Audrey Radondy)
Le Pape a prononcé un long discours où il a rendu hommage à son action, « à la diversité de ses charismes », tout en mettant en garde les membres contre certaines dérives : les luttes internes, une « excessive organisation » ou encore le fait de vouloir « contrôler la grâce de Dieu ».
Ce discours peut avoir des tonalités de rappel à l’ordre, mais en prenant un peu de recul on peut au contraire en sentir le souffle. C’est ce qu’a ressenti à sa lecture Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne, issu des rangs du Renouveau charismatique.
« Le Pape renvoie le Renouveau à sa grâce et aide ses membres à prendre conscience de la grâce qui leur a été faite, non seulement pour eux même mais pour toute l’Église ». L’évêque de Grenoble-Vienne n’y voit donc pas un rappel à l’ordre mais des points d’attention : « Il rappelle que Jésus est le seul chef. Dans un groupe il y a de temps en temps la tentation du pouvoir, de penser que c’est nous qui détenons le discernement ou encore le meilleur charisme ».
Une addition de choses qui pourrait empêcher l’Esprit Saint de se déployer en chaque personne et de les conduire sur des chemins nouveaux. « L’Esprit Saint est esprit d’unité,explique Mgr Guy de Kerimel. Il faut s’interroger pour savoir comment lui être plus docile. Pour mettre au service des autres, de l’unité, la diversité des dons reçus ».
Recommandations et attentes
Dans son discours, le Pape François a reconnu qu’à sa création il n’aimait pas beaucoup le courant, la comparant même à « une école de samba ». Depuis, il est allé au-delà de sa première impression. Aujourd’hui, le Pape « en a perçu la grâce de fond, on sent qu’il veut vraiment que ce courant soit au service de l’ensemble de l’Église, que cette expérience de l’accueil de l’Esprit Saint, d’une rencontre amoureuse avec Jésus soit faite par tous les chrétiens. Cela suppose donc que les membres du Renouveau soient fidèles à cette grâce », précise Mgr Guy de Kerimel.
Par ses mises en garde et en exprimant ses attentes, le Pape François cherche donc à préserver la grâce de ce courant. « Le Pape François attend que soit portée cette première expérience de l’Esprit Saint, l’amour de Jésus. Qui est à la base de la transformation d’une personne, d’une nouvelle évangélisation, d’un goût renouvelé de la parole de Dieu », ajoute Mgr Guy de Kerimel.
Cette expérience proposée par le Renouveau charismatique ne doit donc pas, sur les conseils du Pape, « se laisser enfermer dans l’organisation, il faut laisser à l’Esprit Saint sa liberté d’agir dans les cœurs », ajoute-t-il.
Un discours selon Mgr Guy de Kerimel dans la même veine que la première exhortation apostolique du Souvarin Pontife Evangelii Gaudium. Ainsi, sa vision du Renouveau charismatique suit celle de ses prédécesseurs, « attentifs et encourageants, en situant bien le Renouveau à l’intérieur de l’Église catholique, dans l’Église, pour l’Église et pour le monde », conclu t-il.
Voir également : http://www.news.va/fr/news/rencontre-avec-le-renouveau-charismatique et http://www.zenit.org/fr/articles/renouveau-charismatique-rendez-vous-a-rome-en-2017
FigaroVox: Le roi Juan Carlos vient d'abdiquer. L'occasion de revenir sur l'utilité de la monarchie constitutionnelle, jugée souvent comme un archaïsme dans notre monde contemporain. Que ce soit en Belgique, en Espagne, au Danemark, ou aux Pays-Bas, les souverains ne semblent avoir de pouvoir autre que symbolique: ont-ils un poids politique?
Trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014
Le roi des Francs et des Lombards, devenu un empereur d'Occident en l'an 800, est considéré comme un personnage historique fondateur tant en France qu'en Allemagne. Il fut l'un des précurseurs de l'Europe. L'empire qu'il a bâti s'étendait de l'Elbe aux Pyrénées et de la mer du Nord au centre de l'Italie. C'est de sa partition que naîtront au fil de l'histoire des pays comme la France, l'Allemagne, mais aussi les pays de l'actuel Benelux ou encore l'Italie. Charlemagne a introduit une réforme de l’éducation qui est qualifiée de "Renaissance carolingienne" depuis le 19e siècle. Sous son règne, la culture et le patrimoine culturel de l’Antiquité ont été redécouverts et régénérés. Charles fit venir de nombreux savants à sa cour et il encouragea la création d’écoles dans les abbayes et les évêchés. L’engagement de Charlemagne au profit de l’éducation, de la littérature et de l’art sont à l’origine de la culture européenne. Il créa également une administration avec une législation et une monnaie uniques. L'exposition présente de nombreux trésors artistiques et historiques de l'époque carolingienne venus de nombreux musées, tant allemands, tant étrangers en plus des trésors qu'Aix-la-Chapelle, la capitale de Charlemagne abrite déjà : La cathédrale, le tombeau de Charlemagne, la salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle ou encore le Centre Charlemagne.
samedi 31 mai, avec une conférence intéressante de Florence Close, chargée de cours à l'Université de Liège. Le règne de Charlemagne fut, entre autres, celui de l'efflorescence d'un chant liturgique nouveau, né de la fusion des psalmodies gallicanes et romaines: le chant grégorien. Pour la circonstance les vêpres et les complies qui encadraient la soirée lui ont été entièrement dédiées, avec le concours d'une quinzaine de choristes issus de l'académie belge de chant grégorien
Selon l’évangile, en saint Matthieu 28, 16-20, Jésus s’approchant des disciples à la montagne où il leur avait donné rendez-vous en Galilée leur dit : allez, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez- leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés… Et en saint Marc : annoncez l’Évangile à toutes les créatures. (Mc 16,15).
