Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1372

  • Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

    IMPRIMER

    Ce mercredi, les commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat devraient approuver l’extension aux mineurs de la loi de 2002 sur l’euthanasie. Avec une majorité de rechange : la N-VA et les écologistes diront oui à la proposition amendée de quatre sénateurs MR, PS, SP. A et Open VLD. Le texte devra ensuite être voté en séance plénière, avant d’être envoyé à la Chambre

    Francis Delpérée, sénateur CDH, votera contre la proposition d’extension aux enfants de la loi euthanasie qui doit être mise au vote ce mercredi en commissions réunies du Sénat. "J’ajoute que ça ne met pas en cause ma loyauté vis-à-vis de la majorité gouvernementale et parlementaire. Je suis et je reste loyal." Interrogé par Annick Hovine, il a expliqué hier les raisons de son choix dans « La Libre Belgique » :

    « Y a-t-il eu un mot d’ordre du CDH pour refuser l’extension de la loi euthanasie aux enfants ? 

    Des discussions ont eu lieu entre parlementaires et avec la direction du parti, bien entendu. 

    Tous les humanistes sont-ils sur la même ligne ?

    La position a été rappelée lundi matin au bureau politique du CDH mais il n’y a pas eu de vote. 

    Le CDH est donc opposé à l’extension aux mineurs ?

    Aux textes qui sont actuellement sur la table. 

    Qu’est-ce qui vous dérange ?

    Le sujet, la matière change tout le temps d’objet. C’est bien la preuve que notre vigilance parlementaire est payante. Au début, tout le monde parlait de l’euthanasie des déments : plus personne n’en parle aujourd’hui sauf Jacques Brotchi (sénateur MR, NdlR). Il y a deux mois, il a même évoqué les nouveau-nés ! On se retrouve dans du vague, dans du brouillard. 

    Mais le texte amendé est précis : les jeunes dépressifs ne sont plus concernés, ni les enfants qui ne sont pas en fin de vie. 

    Notre détermination et notre vigilance parlementaire ont donc été payantes : on identifie de plus en plus les mineurs qui pourraient éventuellement bénéficier de l’euthanasie. Cela clarifie la discussion et ça limite la portée d’une loi qui serait votée sur ce sujet. 

    Quelle est votre critique majeure du texte actuel ?

    J’ai toujours dit que la logique de la loi de 2002, je l’accepte et j’en défends la philosophie. Elle me permet, à moi, adulte, majeur, de décider de mettre fin à ma propre vie avec l’aide d’un médecin. 

    En 2002, quand le Parlement a voté cette loi dépénalisant l’euthanasie, vous n’étiez pas encore sénateur. Mais le CDH avait voté contre. Cela veut dire que le CDH a fait du chemin en dix ans. 

    Oui. Mais à partir du moment où on n’est plus face à un adulte mais devant un mineur, là, le problème se complique tout de suite. On va devoir faire appel à un pédiatre ou à un spécialiste de la maladie qui va identifier le caractère incurable de la maladie ; il va falloir appeler un pédopsychiatre ou un psychologue pour voir si l’enfant a le discernement suffisant ; il va falloir l’accord des parents… Il y a donc là une armada de personnes qui se trouvent autour de l’enfant et qui peuvent éventuellement l’influencer et conditionner son choix. Là, je dis que ce n’est plus du tout la philosophie initiale de la loi. 

    Mais ne dites-vous pas une chose et son contraire ? Vous vous félicitez du fait que votre vigilance parlementaire a permis de clarifier la portée de la loi et, en même temps, vous dénoncez le fait que ces balises dévoient la philosophie de la loi. C’est paradoxal, non ?

    Non. Ces balises enlèvent mon pouvoir de décision. 

    Mais un enfant a-t-il un pouvoir de décision, tout seul ?

    S’il n’a pas de pouvoir de décision, s’il faut faire appel à des personnes supplémentaires, dont les parents, l’enfant va se trouver dans un conflit de loyauté extrêmement difficile. Faut-il venir lui imposer cela au moment où il est sur le point de mourir ? Ses parents lui ont donné la vie et il devrait leur demander leur accord pour qu’on la lui ôte. Si cela se pose vraiment en fin de vie, faut-il lui ajouter ce problème psychologique-là sur le dos ? N’est-ce pas une période pendant laquelle il faudrait réfléchir en termes d’apaisement des souffrances ?

    Comment doivent réagir les médecins et les parents qui sont confrontés à une demande d’un enfant gravement malade qui n’en peut plus de souffrir ?

    C’est une préoccupation majeure. Ce qui nous choque un peu, c’est que pour le moment, on met l’accent sur l’euthanasie. On pourrait parler de la fin de vie de façon beaucoup plus globale, avec d’autres techniques et d’autres méthodes : les soins palliatifs, la désescalade thérapeutique, la sédation… Il faut aussi préserver l’autonomie de l’individu et ne pas faire dépendre son choix de toute une série d’autres personnes.

    Réf. Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

     Rappelons notre point de vue :

    En premier lieu, cette proposition s’appliquant aux mineurs d’âge ( et demain aux déments ?) tout à coup déclarés « responsables » par un brevet d’aptitude précoce au discernement décerné par un aréopage « spécialistes »  contient les germes d’une atteinte grave au principe même de la liberté humaine.

    En second lieu, n’est-ce pas le genre de législation qu’il convient de contester à la racine.

    De quoi parle-t-on en effet : d’un droit à se (faire) donner la mort ? Si la vie est, en soi, un bien c’est vers lui que doit être orientée toute législation que la société se donne et non l’inverse.

    S’agit-il du problème de la souffrance liée à toute condition humaine ? Les vrais spécialistes des soins, notamment palliatifs, nous disent que la question de la douleur est largement maîtrisée, en dehors de tout processus mortifère. Et pour ce qui est de l'humanité envers les personnes, un peu d’amour est sûrement préférable à une compassion létale. Mais de cela, on ne parle guère.

    JPSC

  • « Evangelii gaudium »

    IMPRIMER

    « Evangelii gaudium », « la joie de l’Évangile », première exhortation apostolique du pape François, a été rendue publique mardi midi 26 novembre au Vatican : un document auquel il reconnaît lui-même « une signification programmatique », un discours dans le droit fil et sur un ton qu’il nous a déjà donnés à connaître depuis son élection.  En voici la table des matières : cliquez sur les titres pour avoir accès aux textes développés sous ces  intitulés. JPSC :

    EXHORTATION APOSTOLIQUE 
    EVANGELII GAUDIUM 
    DU PAPE 
    FRANÇOIS 
    AUX ÉVÊQUES 

    AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES 
    AUX PERSONNES CONSACRÉES 
    ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS 
    SUR L'ANNONCE DE L'ÉVANGILE 
    DANS LE MONDE D'AUJOURD'HUI

     

    TABLE DES MATIÈRES

    La joie de l'Évangile [1]

    1. Une joie qui se renouvelle et se communique [2-8] 
    2. La douce et réconfortante joie d’évangéliser [9-13] 
    Une éternelle nouveauté [11-13] 
    3. La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi [14-18] 
    Propositions et limites de cette Exhortation [16-18]

    Chapitre 1 : La transformation missionnaire de l’Église [19-49]

    1. Une Église « en sortie » / « en partance » [20-24] 
    Prendre l’initiative, s’impliquer, accompagner, porter du fruit et fêter [24] 
    2. Pastorale en conversion [25-33] 
    Un renouveau ecclésial qu’on ne peut différer [27-33] 
    3. À partir du cœur de l’Évangile [34-39] 
    4. La mission qui s’incarne dans les limites humaines [40-45]
    5. Une mère au cœur ouvert [46-49]

    Chapitre 2 : Dans la crise de l’engagement communautaire [50-109]

    1. Quelques défis du monde actuel [52-75] 
    Non à une économie de l’exclusion [53-54] 
    Non à la nouvelle idolâtrie de l’argent [55-56] 
    Non à l’argent qui gouverne au lieu de servir [57-58] 
    Non à la disparité sociale qui engendre la violence [59-60] 
    Quelques défis culturels [61-67] 
    Défis de l’inculturation de la foi [68-70] 
    Défis des cultures urbaines [71-75]

    2. Tentations des agents pastoraux [76-109] 

    Oui au défi d’une spiritualité missionnaire [78-80] 
    Non à l’acédie égoïste [81-83] 
    Non au pessimisme stérile [84-86] 
    Oui aux relations nouvelles engendrées par Jésus Christ [87-92] 
    Non à la mondanité spirituelle [93-97] 
    Non à la guerre entre nous [98-101] 
    Autres défis ecclésiaux [102-109]

    Chapitre 3 : L’annonce de l’Évangile


    1. Tout le Peuple de Dieu annonce l’Évangile [111-134] 
    Un peuple pour tous [112-114] 
    Un peuple aux multiples visages [115-118] 
    Nous sommes tous des disciples missionnaires [119-121] 
    La force évangélisatrice de la piété populaire [122-126] 
    De personne à personne [127-129] 
    Les charismes au service de la communion évangélisatrice [130-131] 
    Culture, pensée et éducation [132-134]

    2. L’homélie [135-144] 
    Le contexte liturgique [137-138] 
    La conversation d’une mère [139-141] 
    Des paroles qui font brûler les cœurs [142-144]


    3. La préparation de la prédication [145-159] 
    Le culte de la vérité [146-148] 
    La personnalisation de la Parole [149-151] 
    La lecture spirituelle [152-153] 
    À l’écoute du peuple [154-155] 
    Instruments pédagogiques [156-159]

    4. Une évangélisation pour l’approfondissement du kerygme [160-175] 
    Une catéchèse kérygmatique et mystagogique [163-168]
    L’accompagnement personnel des processus de croissance [169-173] 
    Au sujet de la Parole de Dieu [174-175]

    Chapitre 4 : La dimension sociale de l’évangélisation

    1. Les répercussions communautaires et sociales du kerygme [177-185] 
    Confession de la foi et engagement social [178-179] 
    Le Royaume qui nous appelle [180-181] 
    L’enseignement de l’Église sur les questions sociales [182-185]

    2. L’intégration sociale des pauvres [186-216] 
    Unis à Dieu nous écoutons un cri [18 7-192] 
    Fidélité à l’Évangile pour ne pas courir en vain [193-196] 
    La place privilégiée des pauvres dans le peuple de Dieu [197-201] 
    Économie et distribution des revenus [202-208] 
    Avoir soin de la fragilité [209-216]

    3. Le bien commun et la paix sociale [217-237]
    Le temps est supérieur à l’espace [222-225] 
    L’unité prévaut sur le conflit [226-230] 
    La réalité est plus importante que l’idée [231-233] 
    Le tout est supérieur à la partie [234-237]

    4. Le dialogue social comme contribution à la paix [238-258]
    Le dialogue entre la foi, la raison et les sciences [242-243] 
    Le dialogue œcuménique [244-246] 
    Les relations avec le judaïsme [247-249] 
    Le dialogue interreligieux [250-254] 
    Le dialogue social dans un contexte de liberté religieuse [255-258]

    Chapitre 5 : Évangélisateurs avec Esprit

    1. Motivations pour une impulsion missionnaire renouvelée [262-288]
    La rencontre personnelle avec l’amour de Jésus qui nous sauve [264-267]
    Le plaisir spirituel d’être un peuple [268-274] 
    L’action mystérieuse du Ressuscité et de son Esprit [275-280] 
    La force missionnaire de l’intercession [281-283]

    2. Marie, Mère de l’évangélisation [284-288] 
    Le don de Jésus à son peuple [285-286] 
    L’Étoile de la nouvelle évangélisation [287-288] 

  • Liège : les prêtres sont de retour au confessionnal

    IMPRIMER

    3621671362_e2d44f8bf8_m.jpgLes plus anciens s’en souviennent : à  l’église Saint-Denis à Liège, tous les jours que Dieu fasse, on trouvait autrefois un confesseur de permanence. Grâce, notamment, à la persévérance du doyen de Liège (rive gauche), Eric de Beukelaer, ce temps est aujourd’hui de retour, comme le précise un communiqué :  

    « (...) A partir du lundi 2 décembre 2013, début du temps de l'Avent (la préparation spirituelle à Noël), il y aura donc à nouveau un prêtre à l'écoute à Saint-Denis, tous les matins du lundi au vendredi (de 10h à 12h, avec la Messe à 11h30) et tous les après-midis du lundi au jeudi, ainsi que les 4° vendredis du mois (de 15h à 17h). Dans un monde où tant de personnes cherchent une oreille bienveillante et attentive pour quelque peu se décharger du fardeau du jour, chacun - croyant ou non, pratiquant ou peu - est le bienvenu à Saint-Denis (Place Saint-Denis et Rue Cathédrale, 66, 4000 Liège) ».

    Reste à rendre aux chrétiens et à l’âme religieuse populaire, qui n’est pas nulle dans cette ville, le sens même de la confession, ce grand sacrement délaissé : toute une éducation à refaire. JPSC.

     

  • Euthanasier les mineurs d’âge en Belgique : vote en commission au Sénat de Belgique ce mercredi ?

    IMPRIMER

    Mercredi prochain, 27 novembre, les commissions réunies de la justice et des affaires sociales du sénat belge devraient voter, paraît-il, une proposition d’élargissement de l’euthanasie aux mineurs. L’émission télévisée « mise au point » de ce dimanche était consacrée à la question. Voici le résumé du débat proposé sur le site web de RTBF-info :

    Que faut-il faire si un enfant atteint d'une maladie incurable demande qu'on abrège ses souffrances? Une majorité se dessine au sein d'une commission du Sénat pour étendre la loi sur l'euthanasie aux mineurs. C'était l'objet d'un débat animé ce dimanche sur le plateau de Mise au Point, où les notions d'âge et de capacité de discernement des enfants dans leur décision d'en finir, ou encore de consentement des parents, ont été vivement discutées.

    Pour Philippe Mahoux, chef de groupe PS au Sénat, "le débat est mûr""Depuis de nombreuses années, dit-il, des pédiatres qui sont confrontés à des situations dramatiques nous demandent de poser ce geste ultime d’humanité pour les patients".

    Le cdH, qui fait partie de la majorité, s’oppose pourtant à la proposition telle qu'elle est formulée jusqu'ici. Faut-il avancer sans lui, en formant une majorité alternative à la majorité gouvernementale? "Pour des problèmes d’une telle envergure, on parle de convictions personnelles et non de majorité ou d’opposition", répond Philippe Mahoux, en évoquant une "solution humaine" partagée "par une majorité de collègues".

    Francis Delpérée, chef de groupe cdH au Sénat, rappelle que c’est une commission parlementaire qui devra d’abord prendre une décision, qui devra ensuite elle-même être votée en séance plénière au Sénat, puis à la Chambre. Enfin le gouvernement fédéral devra lui aussi se faire son propre jugement sur le sujet, dit-il en parlant d’"un périple qui doit encore être accompli".

    A-t-on une idée assez claire de la loi de 2002 pour l'élargir aux mineurs?

    Même s'il précise que le lancement du débat est selon lui "une excellente chose", Michel Dupuis, professeur d'éthique biomédicale à l'UCL et président du Comité consultatif de Bioéthique, veut adresser un message de prudence avant d'aller plus loin. "J’ai le sentiment qu’il est trop tôt pour une raison logique", déclare-t-il : "Après dix ans d’application de la loi, nombreux sont les professionnels soignants qui n’ont pas une idée claire de son fonctionnement". Or pour lui il est primordial de bien la comprendre avant de l’étendre.

    Mais quand Michel Dupuis veut temporiser, Jacques Brotchi, sénateur MR et neurochirurgien, voit plutôt une urgence. Il parle d'une pratique à laquelle on recourrait déjà abondamment, et dit préférer "la transparence à la clandestinité" "Je respecte les opinions de chacun, dit-il, mais je souhaite aussi qu’on entende celui qui veut mourir dans la dignité selon les critères qui sont les siens, exactement comme on entend celui qui réclame des soins palliatifs".

    Euthanasie ou soins palliatifs: y a-t-il un choix indigne?

    Benoît Beuselinck, oncologue et initiateur de la plateforme Euthanasie STOP qui craint que l'on banalise l'euthanasie en étendant progressivement la loi, insiste alors : pour lui, "les soins palliatifs sont aussi une façon très digne de mourir". Cette pratique est même selon lui "plus digne que d’administrer directement la mort au malade". Il ajoute même que les soins palliatifs sont souvent un facteur de "resserrement des liens familiaux".

    Mais ce débat sur la façon "la plus digne" d'accompagner le malade en fin de vie ne plaît pas à Jacqueline Herremans. La présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, ne veut pas "qualifier de digne ou d’indigne tel ou tel choix""Ils le sont tous", insiste-t-elle. "Etre opposé à l’euthanasie est votre droit", dit-elle à Benoît Beuselinck. "Mais laissez au moins chacun faire ses propres choix. Notre attitude est inclusive, la vôtre est exclusive".

    Zakia Khattabi, sénatrice Ecolo, soutient cette conception : "Notre travail n’est pas de porter un jugement mais bien de donner à chacun la possibilité de décider de la façon dont il souhaite partir". "Il ne s’agit pas d’imposer quelque chose à qui que ce soit", dit-elle en rappelant que depuis 2002, les médecins qui refusent de pratiquer l'euthanasie ne la pratiquent pas.

    Lire la suite

  • Le pape évoque l'Holodomor

    IMPRIMER

    (Zenit.org) - Le pape François a dit sa proximité aux Ukrainiens, à l'occasion du 80e anniversaire de l'"extermination par la faim", qui a frappé spécialement l'Ukraine, en 1932 et 1933, sous le régime soviétique. Les historiens estiment que cet "Holodomor" aurait fait entre 2, 6 et 5 millions de morts.

    Le pape François a évoqué cette hécatombe des Ukrainiens sous Staline - secrétaire général du parti communiste soviétique de 1922 à 1952 et chef de l'URSS de 1920 à sa mort en 1953 , avant la prière de l'angélus, ce dimanche 24 novembre, place Saint-Pierre.

    "Je salue la communauté ukrainienne, qui vit le 80e anniversaire de l’Holodomor, la "grande famine" provoquée par le régime soviétique qui a causé des millions de victimes", a dit le pape, prenant ainsi position sur la planification de la famine.

    En 2008, le Parlement européen a condamnné l'Holodomor également comme une famine "provoquée" et comme un "crime contre le peuple ukrainien et contre l'humanité".

    Les catholiques ukrainiens fêtent aussi deux anniversaires joyeux: le 50e anniversaire de la translation des reliques de saint Josaphat Kuncewycz (1584-1623) au Vatican, et le 50e anniversaire de l'Université catholique ukrainienne.

  • Rome, place Saint-Pierre: messe de clôture de l'année de la foi. Propre grégorien de la Fête du Christ-Roi

    IMPRIMER

    Le pape porte les reliques de saint Pierre pendant le chant du Credo. JPSC

  • Clôture de l'Année de la Foi en présences des reliques de l'apôtre Pierre

    IMPRIMER

    Les reliques de l’Apôtre Saint-Pierre offertes à la vénération des fidèles

    par radinrue.com

    C’est un événement très rare, en tous les cas dans l’histoire contemporaine de l’Église Catholique il reste unique. Les reliques de Saint-Pierre, l’Apôtre ayant reçu du Christ les Clefs de l’Église et Premier Pape ont été exposés au grand-public en présence du Saint-Père François.

    Lors de la messe de la clôture de l’Année de la Foi, les reliques de l’Apôtre Pierre, premier pape, ont été exposés en présence du pape à la vénération des fidèles.

    Le pape François s’est incliné avant le début de la cérémonie devant un reliquaire de bronze ouvert de 30 cm de long, dans lequel reposent des fragments d’ossements déposés sur un tissu. "L’Année de la foi" avait été lancée en octobre 2012 par Benoît XVI, quatre mois avant sa démission, et donné lieu à des célébrations diverses sur la place Saint-Pierre.

    Les ossements avaient été trouvés lors de fouilles entreprises en 1940, sous le pontificat de Pie XII, dans une nécropole située sous la basilique à côté d’un monument construit au 4e siècle pour honorer celui qui est considéré comme le premier évêque de Rome. Des ossements, enveloppés dans un tissu pourpre brodé de fils d’or, avaient été alors découverts.

    Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais ; quand les hommes trouvent le courage de demander son pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la messe et placée à côté de l’autel. Après l’homélie, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze dans une attitude de recueillement et de prière.

    Lire la suite

  • Dialogue entre un enseignant et un élève sur une révolution qui n'existe pas

    IMPRIMER

    Dialogue entre un enseignant et un élève sur une révolution qui n'existe pas

    (source)

    par FRANCESCO Arzillo*

    Le Maître - enfin, je te rencontre! Après l'élection du pape Francis tu as disparu. Tu es perturbé, non?

    L'étudiant - Moi, perturbé? Mais pourquoi?

    M. - Finalement, l'époque de Constantin se termine et le Concile est mis en oeuvre!

    E. - Mais pourquoi, que faisaient ses prédécesseurs? Je ne pense pas qu'ils n'avaient pas l'intention de ne pas mettre le Concile en œuvre!

    M. - Mais maintenant il ya un nouveau climat.

    E. - Maître, le climat n'est pas un «lieu théologique». Ce n'est pas un problème de climat. Le problème est d'accueillir catholiquement les enseignements de ce pape, comme de chaque pape, enseignements proclamés mais également donnés par l'exemple.

    Maintenant, la question est la suivante: ceux qui la pensent comme vous, qu'ils soient traditionalistes ou progressistes, voient les discontinuités, les nouveautés - qui ont toujours été dans l'histoire de l'Eglise - sans voir le lien qui les relie je ne dirai pas au passé, mais à l'éternité. Lien qui ne consiste pas dans une opposition dialectique, mais dans la seule explicitation multiforme de l'unique Mystère sacré. La chose n'est pas : avant, cela se faisait de cette façon et à présent se fait de telle autre manière, par un chemin de dépassement, de façon presque hégélienne, comme une sorte de marche triomphale vers le sommet de l'histoire humaine et chrétienne, ou - pour les traditionalistes - comme une forme de dissolution progressive vers une pseudoapocalypse finale.

    La chose est différente. Prenons la question de la solennité, qu'elle soit dans la liturgie, dans les cérémonies ou les vêtements. Il est évident que nous sommes confrontés à une polarité insondable du mystère: celle qui se situe entre la 'théologie de la gloire' et la 'théologie de la croix'. La splendeur des rites et des vêtements coïncide avec la première, leur pauvreté avec la seconde. La splendeur iconique du Christ ressuscité et celle du Crucifié représentent les deux faces de l'économie divine du salut. Elles coïncident dans leur référence dernière; elles ne peuvent être comprises dans leur opposition l'une à l'autre, mais seulement dans leur fondement transcendant.

    Lire la suite

  • Adorer le saint sacrement

    IMPRIMER

    Sur le site web de « La Vie »:

    Delphine-Marie a trouvé la paix et la joie. Pour La Vie, elle livre le sens de sa foi et ses conseils spirituels :

    1) Adorez la source de votre vie

    Si Dieu arrêtait de penser à vous dans la seconde, vous perdriez la vie. Dieu est la source de votre existence : allez y puiser votre oxygène intérieur. Ne pensez pas qu’il faut être un chrétien affermi pour s’adonner à l’adoration. Celle-ci est réparatrice, car elle nous recrée à l’image de Dieu. Elle nous donne aussi de l’aimer pour ceux qui le délaissent. Elle restaure enfin notre âme abîmée par le péché.

    2) Faites silence4e couverture adoration[1]001.jpg

    Si vous parlez à quelqu’un en gardant vos écouteurs dans les oreilles, la qualité du dialogue en pâtira. Jésus est là, il se donne à vous. Faites silence pour écouter ce qu’il a à vous dire. Adoptez une position détendue. Et n’oubliez pas que ce ne sont là que des moyens. Le but, c’est la rencontre du Christ

    3) Mettez-vous en présence

    Le plus beau cadeau à faire à un ami, c’est d’être présent. Il en va de même avec Dieu. Pour goûter sa présence, fermez les yeux, recueillez-vous (« cueillez de ­nouveau » ce qui fait votre vie). Des pensées vont advenir : les tomates que vous avez oublié d’acheter, telle personne avec qui vous vous êtes fâché… Ne cherchez pas à écarter les images de ce cinéma intérieur, mais déposez-les au pied de l’autel de Jésus. Alors le silence intérieur s’installera.[photo ci-contre: à Liège]

    4) Lisez la parole de Dieu

    Il n’y a pas de prière sans parole de Dieu. Jésus s’exprime dans l’Écriture. Si on ne l’écoute pas, on risque de rencontrer une idole, un Jésus fantasmé. Ouvrez les Évangiles, projetez-vous dans la scène décrite. Observez le regard d’amour que Jésus pose sur les personnes rejetées. Accueillez ce regard sur vous-même, puis remettez en question vos propres jugements sur tel ou tel de vos proches.

    5) Oubliez le ressenti

    Ce n’est pas le sentiment de votre prière qui en fait sa qualité. Vous avez pris du temps pour être présent à la présence, c’est tout ce qui compte. Même si vous n’avez rien ressenti, gardez la certitude que Dieu était là et qu’il vous aime.

    Réf: Les conseils de Delphine-Marie Duplan pour adorer le Saint Sacrement

    JPSC

  • Beauraing, 29 novembre : 81e anniversaire des apparitions

    IMPRIMER

    Beauraing - Vendredi 29 novembre : 81ème anniversaire du début des apparitions

    • À 11h00 : messe solennelle internationale présidée par Mgr Hollerich, archevêque de Luxembourg
    • À 14h30 : chapelet médité
    • À 15h30 : témoignage de sœur Marie Simon-Pierre, guérie miraculeusement par l'intercession de Jean-Paul II (cfr présentation)
    • De 16h30 à 17h30 : adoration du Saint-Sacrement
    • À 18h00 : chemin des voyants : procession dans les rues de Beauraing
    • À 18h30 : chapelet quotidien
    • À 19h00 : messe du doyenné de Beauraing
  • Parlement Européen : le retour bien peu démocratique du rapport Estrela

    IMPRIMER

    Europe : le retour bien peu démocratique du rapport Estrela

    de Maria Hildingsson, sur Liberté Politique :

    Renvoyé il y a deux semaines, le rapport Estrela revient à l’ordre du jour du 26 novembre de la Commission des droits de la femme et de l’égalité de genre (FEMM), selon une procédure particulièrement rapide et  ne laissant aucune possibilité aux députés de le débattre, ni de déposer des amendements. Les familles représentées par la Fédération européenne des associations familiales catholiques appellent leurs députés au respect de la procédure démocratique de l’examen du rapport.

    LE 22 OCTOBRE, le Parlement européen renvoyait le rapport de la portugaise Edite Estrela sur « la santé et les droits reproductifs et sexuels » à la Commission des droits de la femme et l’égalité des genres (FEMM). L’événement était inhabituel : il est en effet très rare qu’un rapport initié par le Parlement lui-même soit renvoyé en commission.

    Le nombre d’amendements déposés sur ce texte pour le vote en plénière était également exceptionnel. Très divisés, les députés avaient notamment critiqué le contournement du principe de subsidiarité, en rappelant que la “santé et les droits reproductifs et génésiques” ne concerne pas le mandat de l’UE.

    Or le texte qui sera examiné le 26 novembre ne change pas.

    Lire la suite

  • Ni euthanasie, ni acharnement thérapeutique

    IMPRIMER

    (ZENIT.org) Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, a prononcé le discours d’ouverture de la XXVIIIème Conférence internationale de son dicastère, qui a lieu du 21 au 23 novembre sur le thème « L’Église au service de la personne âgée : le soin des personnes affectées par des pathologies neurodégénératives ».

    L’événement accueille plus de 400 participants, dont de nombreux spécialistes provenant de tous les continents (cf. Zenit du 19 novembre 2013).

    L’euthanasie, une honte de notre temps

    L’archevêque a invité à « prier et crier au monde ‘non à l’euthanasie’ parce que c’est une honte pour notre époque ».

    « Dans la seconde moitié du siècle dernier, en particulier dans les pays les plus riches, les transformations de la société, le vieillissement de la population, la diminution du rôle de soutien social assuré par la famille et la marginalisation fréquente des personnes âgées, ont eu pour effet d’aggraver la situation des personnes âgées malades, en augmentant la tentation de recourir à l’euthanasie », a dénoncé l'archevêque polonais.

    Mgr Zimowski a rappelé que la vieillesse, qui était autrefois considérée comme « le temps de la sagesse », est vue aujourd’hui comme une « phase de déclin » et que, dans une société qui met à la première place la « productivité », les personnes âgées elles-mêmes peuvent être poussées à se demander « si leur existence est encore utile ».

    Lire la suite