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Actualité - Page 1370

  • Syrie : un conflit de plus en plus confessionnel et de plus en plus hostile au christianisme

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    Sur le site de l'Oeuvre d'Orient :

    Syrie : nous sommes inquiets de la présence de groupes djihadistes parmi les rebelles qui ont le désir d’installer un vaste califat islamiste

    Mais une population musulmane majoritaire se dresse pour dire "ce n’est pas cela que nous voulons pour nos sociétés! " nous dit Mgr Gollnisch

    « Tout le monde, aussi bien en Orient qu’en Occident, aussi bien de l’autre côté de la Méditerranée qu’en France, a le souci de ce qui se passe en Syrie.

    Chacun comprend que dans ce pays où règne une guerre civile, il faut arriver à terminer le conflit, arrêter la guerre qui est en train de dévaster ce pays, d’écraser cette population.

    La Politisation du conflit syrien

    Tout le monde comprend que la politique est l’élément de solution possible à ce conflit.

    La position de l’Œuvre d’Orient n’est pas une position politique.

    L’Œuvre d’Orient est une œuvre d’Église et, en tant que telle, n’a pas à prendre de positions partisanes : nous sommes aux côtés de ceux qui souffrent.

    Ce que nous voyons, c’est des souffrances et des atteintes au droit de part et d’autre.

    La présence de groupes djihadistes

    Cependant il y a un élément récent qui est en train de se développer, de se déployer c’est la présence de groupes djihadistes parmi les rebelles et nous sommes inquiets de cette montée en pression qui rend ce conflit davantage confessionnel et davantage anti-chrétien qu’il n’était au départ.

    Ces djihadistes ont réellement le désir d’installer un vaste califat islamiste depuis l’Atlantique si possible jusqu’au Pakistan, jusqu’en Inde.

    Un califat islamiste

    Un califat islamiste qui serait une application sévère et dure de la charia, dans lequel les chrétiens n’auraient pas leur place.

    Un califat qui fait que l’on ne s’intéresse pas vraiment au pays en question : on ne s’intéresse pas en réalité à la Syrie, dont on veut ignorer ses frontières, que l’on considère issues du colonialisme. Ceci est inquiétant et menace les chrétiens.

    Voilà pourquoi nous voulons alerter les opinions publiques occidentales sur ce risque majeur que la France combat dans beaucoup de pays et qu’elle doit certainement combattre également en Syrie.

    Cela s’étend donc à d’autres pays, comme l’Irak, où il y a, au-delà du conflit local, entre sunnite, chiite, kurde que nous connaissons, des personnes qui veulent établir ce califat en Irak, en Égypte et en Tunisie.

    Ce qui est intéressant c’est qu’une population musulmane importante, aujourd’hui sans doute majoritaire, se dresse pour dire « ce n’est pas cela que nous voulons pour nos sociétés!  »

    Dans ce refus les chrétiens peuvent avoir un espoir. »

    Mgr Gollnisch

  • Verviers, 7 décembre : grand concert à l'église Sainte-Julienne

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  • 2015, Année de la vie consacrée

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    De Radio Notre-Dame : 2015 sera l’Année de la vie consacrée

    A l'issue d'une rencontre de trois heures avec près de 120 supérieurs d’ordres religieux masculins, le pape François a annoncé que l’année 2015 serait dédiée à la vie consacrée.

    Le Saint-Père s'est longuement entretenu ce 29 novembre avec les participants à la 82 assemblée générale de l'Union des supérieurs généraux (27 - 28 novembre). Les débats ont porté sur la manière de faire face aux défis du monde religieux en s'inspirant du magistère, de l'exemple et des recommandations du Pape François, qui a décidé de discuter librement pendant trois heures avec ses hôtes et de ne pas leur tenir le traditionnel discours.

    Le premier groupe de questions, a précisé le P.Federico Lombardi, a porté sur l'identité et la mission de la vie consacrée. Le Pape a affirmé que si la radicalité est demandée à chaque chrétien, les religieux sont appelés à suivre le Seigneur d'une manière particulière. La vie religieuse étant prophétie il convient d'aller au loin comme l'a fait le Seigneur.

    Interrogé ensuite sur les vocations, il a indiqué que des Églises jeunes apportent de nouvelles vocations, un phénomène qui oblige à repenser l'inculturation des charismes. L’Église doit demander pardon et avoir honte de ses échecs apostoliques dus à des incompréhensions comme dans le cas de Matteo Ricci.

    Puis il a insisté sur l'importance d'une formation fondée sur le spirituel, l'intellectuel, la communauté et l'élan apostolique. Il faut absolument éviter toutes les formes d'hypocrisie de cléricalisme au profit d'un dialogue ouvert et franc sur tous les aspects de la vie, agir en artisans non en policiers.

    Interrogé sur l'aspect fraternel, il en a souligné la grande force à condition d'éviter tout conflit. Quant aux rapports entre les diocèses et les ordres religieux, le Pape a fait part de son expérience et dit que les évêques doivent comprendre que les religieux ne sont pas de simples renforts, mais qu'ils apportent des charismes particuliers aux diocèses.

    Enfin à propos de la frontière de la mission religieuse, il a rappelé que tout repose sur l'usage des charismes. Et que les contextes marginalisés demeurent des priorités d'action, avec toute l'importance de l'assistance culturelle, scolaire et universitaire. Les axes de l'éducation restent la transmission du savoir, des savoirs faire et des valeurs, car ainsi c'est la foi qui est transmise. L'éducateur doit toujours être à la hauteur de ses élèves en s'interrogeant sur la manière de leur annoncer le Christ dans une société en mutation. Avant de saluer les 120 supérieurs d'ordres religieux, qu'il a chaleureusement remercié pour ce dont ils témoignent, succès et difficultés, le Pape François a annoncé que 2015 serait réservé à la vie consacré.

    Source : VIS du 29 novembre

  • Quand la foi se perd en France

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    Lu ICI :

    Seules 33 % des personnes interrogées par OpinionWay pour CLES considèrent l'existence de Dieu probable ou certaine.

    La foi se perd en France.

    Ce n'est pas un scoop me direz-vous et les chiffres publiés dans le n° 86 (décembre 2013-janvier 2014) de la revue CLES ne sont qu'un sondage.

    Certes, mais il y a là matière à réflexion. A l'heure où l’Église s'interroge sur l'évangélisation, cette enquête permet de mesurer l'ampleur de la tâche à fournir.

    Réalisé fin septembre-début octobre, sur un échantillon de 2000 personnes, ce sondage indique que :

    - 14 % des personnes interrogées jugent l'existence de Dieu certaine

    - 19 % probable

    - 19 % improbable

    - 23 % exclue

    et 25 % ne savent pas.

    Plus étonnant, seuls 42 % de ceux qui s'affirment catholiques se disent certains de l'existence de Dieu.

    Plus inquiétant, sans doute, pour les représentants des cultes, il n'y aurait que 9 % des Français à attendre de la religion qu'elle donne un sens à leur vie.

    Coup de grâce, si j'ose dire, pour le christianisme, il n'y aurait que 3 personnes sur 100, oui 3 %, à croire à la résurrection du corps !

    Dernier chiffre, 70 % des sondés estiment cependant que les religions sont un besoin essentiel de l'homme et qu'elles vont perdurer même si elles se transforment.

    Jean-Louis Servan-Schreiber, directeur de la publication, prend soin de noter que la France est en "fort contraste avec le reste du monde". "Car, écrit-il, autour de la planète, cette a-religiosité n'est partagée, à ce point, que par les Chinois et les Tchèques".

    Tel est l'état d'esprit qui règne aujourd'hui en Europe occidentale... Est-ce un hasard ou un signe de la Providence si le pape choisi à cette heure où le "Vieux Continent" sombre à tous points de vue est venu d'ailleurs ?

  • Les Scouts d'Europe organisent une neuvaine pour le Père Vandenbeusch

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    Neuvaine pour le Père Vandenbeusch (source)

    Scout de légende, prêtre engagé

    OLYMPUS DIGITAL CAMERATémoin de la joie, apôtre du service, pilier de prières, le père Vandenbeusch a sillonné les routes avec ses frères scouts d’Europe. tour à tour louveteau, scout, routier, chef de troupe puis conseiller religieux, le père Vandenbeusch s’est illustré dans les randonnées de montagne, les compétitions sportives et les aventures au grand air. Malgré les épreuves qu’il avait traversées enfant, ce jeune charismatique et ingénieux a entraîné à sa suite des dizaines de scouts et guides, « toujours prêt » à s’engager auprès de compagnons de route. Gilles, chef scout de Meudon se rappelle d’une « personnalité attachante : un chouette petit gars sans histoire et serviable. «  Jérome, du groupe de Sceaux se souvient aussi«  Je suis l’un des témoins privilégiés de l’attachement extraordinaire et de la formidable confiance que lui accordent nos garçons. Rugbyman accompli, il est venu au propre comme au figuré sur leur terrain de jeu et nous a tous emmenés beaucoup plus loin vers une foi simple et personnelle. Nous attendons tous sont retour et je prie, moi aussi, pour que ce soit le plus vite possible ! »

    Troupe camp juillet 87

    Col grand St Bernard - 1De cette grande fraternité européenne scoute il a retenu l’importance de l’ouverture à l’autre, reprenant à son compte cette maxime de Saint Exupéry « Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis ». De sa devise de routier il a appliqué au quotidien la devise de rendre service. Disponible et entreprenant, le père Vandenbeusch a cultivé dans sa vie « le sens de Dieu », l’un des cinq buts du scoutisme chez les Guides et scouts d’Europe.

    Aout 92 - Turquie - 2L’association des Guides et Scouts d’Europe, association scoute catholique lance dans toute la France, auprès de ses 30 000 membres et aux frontières de l’Europe, une grande chaine de prière pour obtenir sa libération. Cette neuvaine sera récitée par tous les scouts et guides souhaitant témoigner à ce prêtre leur fidélité et de leur reconnaissance pour les services rendus auprès des groupes et des paroisses dans lesquelles il a tant œuvré.

     

    NEUVAINE AU BIENHEUREUX JEAN-PAUL II

    Du samedi 30 novembre au dimanche 8 décembre 2013

    1) Chaque jour la prière ci-dessous,

    2) Ensuite une dizaine de chapelet, suivie de l’invocation :

    « Bienheureux Jean-Paul II, priez pour nous ! »

    3) Une communion et confession recommandée durant la neuvaine.

    PRIONS :

     Ô Sainte Trinité,
    Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Église
    du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta Paternité,
    la gloire de la Croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
    Par son abandon sans condition à Ta Miséricorde infinie
    et à l’intercession maternelle de Marie,
    il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur
    et nous a indiqué la sainteté,
    dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,
    voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
    Par l’intercession de Jean-Paul II, accorde-nous, selon Ta Volonté,
    la grâce que nous implorons pour la libération du Père Vandenbeusch,
    par Jésus le Christ notre Seigneur et notre Dieu qui règne avec Toi, Père,
    et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
    Amen

    Scout Turquie avec enfants - Aout 1992

  • Liège, 5 décembre - 16 mars : châsses du Moyen Age à nos jours

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  • Des femmes cardinales ?

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    Dans une interview accordée au Soir Magazine, Mgr Léonard a tenu des propos qui en surprendront plus d'un :

    Vous manquez aussi de prêtres pour garnir vos églises. La solution ne serait-elle pas de permettre l’ordination des femmes ? 

    « Le manque de prêtres est très relatif. À Bruxelles et dans le Brabant par exemple, on ne manque pas de prêtres… » 

    Mais on doit aller les chercher jusqu’en Afrique pour en avoir…

    « On a toujours fait cela dans l’église! Qui a évangélisé nos régions ? Pas des Bruxellois, mais des Irlandais, des Italiens, des Allemands… l’église est une multinationale. Nous avons nous-mêmes exporté des prêtres belges en Asie ou en Afrique. C’est une église universelle. » 

    Et ce vivier potentiel de femmes très motivées, professeurs de catéchisme, etc. toutes prêtes à devenir prêtres, curés de paroisse ? 

    « J’ai mon propre vivier, une cinquantaine de jeunes hommes pour le diocèse qui se préparent à devenir prêtres. Ce n’est pas mal, je vais pouvoir en ordonner cinq ou six par an. C’est déjà un renouvellement. » 

    Oui, mais les femmes... «

    C’est une question oiseuse. Jean-Paul II a dit lui-même en son temps que l’Église ne se sentait pas autorisée à ordonner les femmes. L’Église prend au sérieux la polarité du masculin et du féminin. Dans l’Évangile, Jésus se présente explicitement comme l’époux venu épouser l’humanité. Face à Dieu, celle-ci est féminine. Le prêtre est dans le rôle du Christ époux, un rôle qu’une femme peut difficilement remplir. » 

    Quel rôle pour la femme alors ? 

    « Tout le reste ! Moi, je cherche plutôt la place des hommes dans l’Église ! Quand je réunis les œuvres paroissiales, les catéchistes, les enseignants de religion, les visiteurs de malades, ce sont à chaque fois essentiellement des femmes qui occupent ces fonctions. Vous surestimez le sacerdoce. Il est bien d’autres fonctions importantes. Cela dit, j’aimerais qu’au plus haut niveau, et je compte sur le pape François pour le faire, il y ait plus de femmes dans la Curie romaine, qu’il y aient des préfètes par exemple ou mieux, des cardinales! Je vous le rappelle, même si tous les cardinaux sont évêques actuellement en théorie, des laïcs peuvent être élevés au rang de cardinal, alors pourquoi pas des femmes? Donc je dirais: des femmes prêtres, non! Des femmes cardinales, oui! C’est un bon slogan, mais il sonne moins dans la presse que de prétendre que le pape dit non à l’ordination des femmes! Jean-Paul II a tranché et c’est une question qui ne sera pas à l’agenda du nouveau pape. » (...)

  • Le dossier noir du cannabis

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    Dossier noir du cannabis

    – témoignages accablants

    de Serge Lebigot, Président de Parents contre la drogue

    Préface de Sven-Olov Carlsson, Président de la Fédération mondiale contre les drogues

     Editions Salvator

     

    Présentation de l'éditeur :


    Régulièrement, la question de la légalisation du cannabis revient sur le devant de la scène. On assiste alors à des polémiques qui ne laissent pas la place aux arguments tirés de l’expérience. Fort de vingt années d’écoute et de rencontres quotidiennes avec des jeunes consommateurs et leurs parents ; Serge Lebigot lance un cri d’alarme : Non, l’utilisation du cannabis n’est jamais anodine. Non, le cannabis est tout sauf une « drogue douce ». Le cannabis est fondamentalement une drogue comme les autres stupéfiants dits « durs ». Aucun distinguo ne doit être fait entre « drogue douce » et « drogue dure ».

     

    La rencontre avec des consommateurs ont conduit Serge Lebigot à s’engager contre les méfaits de la drogue et plus particulièrement contre les ravages du cannabis sur les enfants et les adolescents. Depuis près 20 ans, il a reçu plusieurs milliers de consommateurs adolescents et jeunes adultes ainsi que leurs parents. Son travail consiste à favoriser l’information sur les effets des drogues, à développer la prévention et les thérapies visant l’abstinence. 80% de ceux qui passent par lui arrêtent de consommer.

     

    En trois chapitres clairs et limpides (Conseils de prévention pour les parents ; Témoignages de parents ou de jeunes reçus à l’association ; Arguments contre la légalisation du cannabis), l’auteur explique dans un langage accessible la dangerosité du cannabis.

     

    Le Dossier noir du cannabis est un véritable guide pratique pour les parents confrontés à des enfants consommateurs. Il est tout aussi utile pour tout parent ou éducateur qui préfère prévenir que guérir.

     

    Serge Lebigot, 56 ans, marié, 4 enfants, est Président de l’association Parents contre la drogue (www.parentscontreladrogue.com). A déjà publié 'Cannabis, ce que les parents doivent savoir', Lethielleux, 2011. Il est auditionné régulièrement par les commissions d’enquêtes parlementaires, participe aux conférences européennes sur la drogue et intervient auprès des pouvoirs publics et dans les écoles. C’est lui qui, en juillet dernier, a déposé trois plaintes contre l’ouverture d’une salle de shoot à Paris – plaintes en cours d’instruction.


    ISBN : 978-2-7067-10650 - 192 p. – 16 €

  • 5-7 décembre : De l'Orient à l'Occident; le culte de saint Nicolas en Europe

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    affiche_saint_nicolas_0.jpgDe l’Orient à l’Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xe-XXIe siècles)


    Jeudi 5 décembre et Samedi 7 décembre

    Colloque De l’Orient à l’Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xè-XXIè siècles) sous la direction de Catherine Guyon, Catherine Vincent et Véronique Gazeau Programme complet et renseignements – 03 54 50 51 66 – crulh.univ-lorraine.fr


    Chapelle. Entrée libre

    9h30 - 18h30

  • Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive déplorent le vote de la proposition de loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Lu sur Radio Vatican :

    En Belgique, la proposition de loi visant à étendre le cadre légal autorisant l'euthanasie a été adoptée ce mercredi par la Commission des Affaires sociales et de la Justice du Sénat, qui en débattait depuis plusieurs mois. Elle sera soumise pour adoption, probablement dans les prochains mois, au vote des deux chambres du Parlement belge. Le texte prévoit qu'un mineur peut demander à bénéficier de l'euthanasie s'il fait face à des souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale. Il doit pour cela être conseillé par une équipe médicale et recevoir l'accord parental. Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont été écartées pour les mineurs par les sénateurs.

    Si le projet de loi était adopté, la Belgique suivrait l'exemple des Pays-Bas où l'euthanasie des mineurs est autorisée depuis 1998. Le projet de loi est soutenu par la grande majorité des partis de la majorité et de l'opposition, à l'exception des centristes démocrates chrétiens flamands et francophones, membres de la majorité gouvernementale.

    Pour le père Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale de Belgique, cette décision est triste et regrettable :RealAudioMP3

    Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive, ont exprimé leur opposition dans un message commun et leur "vive inquiétude face au risque de banalisation" de l'euthanasie. En voici le texte :

    Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu'exprimer notre déception et notre tristesse. 

    Nous partageons l'angoisse de parents si un enfant arrive à une fin de vie prématurée et, particulièrement quand il souffre. Nous croyons cependant que les soins palliatifs et la sédation sont une manière digne d'accompagner un enfant qui meurt de maladie. Des médecins praticiens, oncologues ou intensivistes, nous l'ont clairement affirmé. Ecoutons-les. 

    Nous plaidons pour un arrêt de l'acharnement thérapeutique et pour le remplacement des soins curatifs par des soins palliatifs. 

    Nous croyons que nous n'avons pas le droit de laisser un enfant souffrir : c'est pourquoi la souffrance peut et doit être soulagée. La médecine en a les moyens. 

    Ne banalisons pas l'acte de donner la mort alors que nous sommes faits pour la vie. 

    Aimer jusqu'au bout demande un immense courage, 

    Mettre fin à la vie est un acte qui non seulement tue, 

    mais détruit un peu plus les liens qui existent dans notre société, 

    dans nos familles, en proie à un individualisme grandissant. 

    Entourons et aimons les malades et leurs familles, ainsi que les soignants, 

    et si la maladie l'emporte, qu'elle soit accompagnée de notre affection intense et par l'irréductible respect de la vie. 

    Rabbin Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l'Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique

    SIPI - Bruxelles, mercredi 27 novembre 2013

    Au Soir Magazine, Mgr Léonard a redit son opposition la plus totale à ce projet voté en commission :

    « Nous sommes dans une situation paradoxale. Dans beaucoup de domaines de la vie, un mineur d’âge est considéré légalement comme inapte à prendre des décisions majeures, il ne peut pas se marier, ne pas aliéner des biens importants, est limité dans ses activités économiques, mais il serait apte à décider de sa propre mort ? Je ne vois pas la logique là-dedans. D’après les spécialistes, les demandes d’euthanasie de la part de mineurs sont rarissimes. C’est malsain de faire une législation à propos de cas très exceptionnels pour lesquels une jurisprudence peut suffire. Je pense aussi que, pour les adolescents concernés, il y a d’autres moyens de leur épargner des souffrances pénibles. On est tous d’accord qu’il faut éviter autant que possible à des enfants de souffrir mais nous avons en Belgique, pays pionnier en la matière, des soins palliatifs très performants, des moyens de sédation équilibrés, un arsenal de moyens qui élargit encore la faculté de guérir de quelqu’un. » 

    Débrancher, c’est faire mourir ? 

    « On est tous d’accord que le refus d’aller dans le sens de l’euthanasie ne signifie pas qu’on se réfugie dans l’acharnement thérapeutique. Il faut soigner aussi longtemps qu’il y a une espérance raisonnable de guérison, d’amélioration, mais quand la vie d’un être humain est entièrement suspendue à des machines et qu’il n’y a pas d’espoir fondé de récupération, on n’est pas tenu de prolonger quelqu’un par tous les moyens techniques disponibles. L’acharnement thérapeutique est aussi malsain que la volonté délibérée de faire mourir quelqu’un. La mort fait aussi partie de l’existence humaine, il ne faut pas absolument par tous les moyens la faire reculer. »

  • Le langage du pape, un langage qui remue les consciences

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    Sur la LibreChristian Laporte donne la parole à Eric de Beukelaer au sujet de l'Exhortation apostolique "Evangelium gaudii" :

    "Un langage papal qui remue les consciences" :

    Eric de Beukelaer a détecté une influence très ignatienne derrière le discours prophétique du Pape.

    L’Exhortation apostolique "Evangelium gaudii" du pape François n’est pas une encyclique mais, de l’avis même de son auteur, elle a une "signification programmatique" évidente. Elle suscite en tout cas de très nombreuses réactions. Dans le sérail ecclésial comme en dehors.

    Ainsi certains observateurs de l’Eglise vont très loin, à l’instar du vaticaniste américain John L. Allen Jr, qui n’hésite pas à faire une comparaison entre le texte du pape François et le fameux discours de Martin Luther King "I have a dream".

    Plus classiquement, on retiendra que l’archevêque de Paris, le cardinal Vingt-Trois retient du texte qu’il s’agit davantage d’"un texte stimulant que d’un catalogue dogmatique" et que c’est dès lors "un instrument de travail".

    "Pas de scoop mais une vision"

    Le doyen de Liège-Centre, Eric de Beukelaer, qui fut porte-parole de la Conférence épiscopale de Belgique et qui connaît parfaitement l’art de la communication ecclésiale, évoque d’emblée "un langage clair qui remue les consciences". "Il faut préciser, si besoin en était encore, que ce n’est pas une encyclique mais une exhortation, prolongeant au fond le dernier synode des évêques. En même temps, le style faisant l’homme, le pape François renvoie vers les conférences épiscopales, tout en présentant un extraordinaire programme à réaliser autant que possible. On savait déjà, par ses interventions précédentes, ce que voulait entreprendre le Pape, mais ici, il nous livre un document dans lequel il engage toute sa responsabilité et il est d’autant plus important que son texte, qu’il a écrit lui-même, a certainement été relu avec la plus grande attention. Comme ce n’est pas une encyclique officielle, on est d’autant plus séduit par sa grande liberté de ton." Pour l’abbé de Beukelaer "ce n’est donc pas un enseignement mais un élan dans la nouvelle évangélisation, où le Pape nous dit comment transmettre l’amour de Jésus dans le monde actuel".

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  • La Croatie n’est pas la Belgique

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    Les électeurs de ce pays très catholique doivent dire dimanche premier décembre s’ils veulent inscrire dans la Constitution une clause définissant le mariage comme une union pour la vie entre un homme et une femme.

    L’initiative « Au nom de la famille » a conduit au premier « référendum citoyen » depuis l’indépendance.

    La victoire attendue du « oui » manifeste la défiance envers les évolutions en cours dans l’Union européenne.

    Dans le quotidien « La Croix » :

    « Êtes-vous pour l’introduction, dans la Constitution du pays, d’une clause définissant le mariage comme une union pour la vie entre un homme et une femme ? » C’est pour répondre par référendum à cette question que les Croates sont appelés aux urnes dimanche premier décembre pour le premier référendum citoyen organisé dans le pays depuis son indépendance en 1991. Si le « pour » l’emporte, la Constitution devra être amendée.

    « Bien sûr, je vais voter “pour” ! Le mariage concerne un homme et une femme. Toute autre forme d’union doit être appelée autrement », lance Marina, 25 ans. Elle fait partie des 700 000 signataires de la pétition qui réclamait la tenue de ce référendum, alors que 400 000 signatures étaient nécessaires.

    « AU NOM DE LA FAMILLE »

    Dans ce pays à large majorité catholique, l’initiative « Au nom de la famille », lancée par des laïcs, a reçu le soutien de plusieurs confessions religieuses, dont celui de la très puissante Église catholique. « C’est l’essence même du catholicisme : on ne peut pas à la fois être catholique et contre cette définition du mariage ! », affirme le P. Damir Stojic, salésien, aumônier des étudiants à Zagreb. Pour lui, deux hommes ou deux femmes« peuvent vivre ensemble », « avoir certains droits » sur des questions de propriété ou d’héritage, mais il lui est inconcevable de nommer une telle union « mariage ».

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