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Actualité - Page 1432

  • François : des rumeurs qui font le buzz

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    Le pape est bien au centre de l'intérêt des médias. Ses révélations sur sa jeunesse y contribuent largement. Ainsi apprend-on, entre autres choses, qu'il a été "videur de boite de nuit" lorsqu'il était étudiant (voir ICI). Par ailleurs, des rumeurs font le buzz selon lesquelles il sortirait la nuit pour assister les SDF. Voici ce qu'on peut lire sur Euronews, par exemple : 

    Le pape François sort-il parfois la nuit dans les rues de Rome en toute discrétion pour venir en aide aux sans domicile fixe ? La rumeur se veut insistante, même si le service de presse du Vatican dément. Plusieurs journaux italiens et suisses s’intéressent à cette histoire depuis les récents propos énigmatiques tenus par l’aumônier du souverain pontife. “Si je dis au pape, ce soir je vais sortir pour aider les démunis”, avait confié Mgr Konrad Krajewski, “il y a toujours le risque qu’il vienne avec moi”. Cela n’aurait d’ailleurs rien d‘étonnant puisque François aimait particulièrement ce genre de sorties nocturnes lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. Habillé le plus simplement possible, il apportait de quoi manger aux pauvres dans la capitale argentine, partageant même parfois le repas avec eux.

    Le pape a en tout cas nommé le Polonais Konrad Krajewski – qui se fait appeler plutôt “Don Corrado” car son nom est difficile à prononcer – à la tête d’un service de premier secours pour venir en aide aux plus défavorisés le plus vite et le plus concrètement possible. L’aumônier, un quinquagénaire dynamique, a tout de suite levé une armée de 120 jeunes volontaires qui ne sont autres que les gardes suisses du Vatican. C’est la nuit que ça se passe, quatre gardes embarquent avec “Don Corrado” dans sa petite Fiat blanche et c’est parti pour une virée humanitaire dans différents quartiers de Rome ! Les gardes suisses ont un atout particulier aux yeux de l’aumônier, ils parlent au moins trois langues, le français, l’italien et l’allemand, et peuvent ainsi mieux communiquer avec les SDF étrangers.

    Alors pourquoi ne pas imaginer le pape François assis avec ses gardes dans la Fiat des urgences ? Il y aurait toute sa place. Le Saint-Père ne veut pas dormir dans les appartements luxueux du Vatican qui lui étaient réservés, il s’est installé dans la résidence Sainte-Marthe qui n’est gardée que par un seul Suisse et dont on peut sortir discrètement la nuit. Au journal italien La Repubblica, l’aumônier du pape a donné une réponse toujours à double sens : “On a compris qu’il pourrait y avoir des problèmes de sécurité. C’est une chose compliquée…mais lui, il est fait comme ça, il ne se soucie pas des problèmes !” Mgr Krajewski a toutefois ajouté “Il sort à travers moi”. François lui avait d’ailleurs confié au début de sa mission “Mes bras sont trop courts, prolongeons les miens avec les tiens”.

  • Croyez-vous que le Christ est vivant, qu'Il vit, qu'Il nous ressuscitera tous ?

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    Le pape François amène la foule à proclamer sa foi

    Source : Famille Chrétienne - Sybille d'Oiron

    Le Saint-Père a commenté lors de l’audience générale de ce mercredi la résurrection de la chair. Avec entrain, il a suscité une proclamation de la foi par la foule qu’il venait de longuement visiter, comme chaque semaine.

    Elle ne désemplit pas, cette place Saint-Pierre ! Pour l’audience générale du mercredi 4 décembre, le soleil qui paraît au-dessus de la colonnade y trouve réunie une foule nombreuse, chaque semaine un peu plus emmitouflée.

    C’est en la bénissant que le pape la parcourt, et les gardes du corps ont désormais l’habitude de se voir confier les poupons encapuchonnés. Longuement, lentement, se penchant de sa papamobile pour ici serrer une main, là glisser sur toutes celles tendues par un groupe de jeunes et, fréquemment, s’arrêter pour embrasser un enfant, le pape consacre la majeure partie de ce rendez-vous hebdomadaire à la chaleur de ces échanges incarnés. Avec, visiblement, un plaisir partagé. Puis il rejoint l’estrade centrale qui lui est destinée.

    Dans l’Évangile du jour (Jn 11, 25-26), le Christ dit : « Je suis la Résurrection et la vie. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ». Depuis plusieurs semaines, le Saint-Père saisit l’occasion de ces audiences pour délivrer une catéchèse sur le Credo. Ce mercredi sera donc consacré à la résurrection de la chair, commentée brièvement et, selon son usage, en trois points.

    L’espérance, pour illuminer notre histoire

    « Ce n’est pas une vérité simple, commence-t-il par reconnaître. Alors que nous sommes immergés dans ce monde, il n’est facile de comprendre la réalité future. Mais l’Évangile nous illumine : notre résurrection est liée à celle de Jésus. C’est parce que Lui est ressuscité que nous pourrons ressusciter.

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  • Minerval pour tous dans les Académies: le coup de gueule d'un professeur

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    POUR BEAUCOUP, LA CULTURE SE LIMITE A CELLE DES POMMES DE TERRE.

    A propos du minerval pour tous dans les Académies.

    C’est un prof en fin de carrière qui pousse aujourd’hui, non pas un cri de détresse, mais de dégoût.

    Sans vouloir faire d’amalgame, je pense qu’un grand nombre de nos politiciens n’ont aucune considération pour le monde culturel, le foot est sans doute plus rentable électoralement.

    Notre fonction d’enseignant n’est même pas considérée à sa propre valeur : quels sont les licenciés qui ne perçoivent qu’un salaire de régent ? Les profs de l’enseignement artistique bien sûr.

    Aujourd’hui, on s’attaque aux petits enfants, aux personnes en difficulté par leur handicap ou par leur situation précaire.

    17€, c’est vrai, ce n’est pas beaucoup, sauf que cela s’ajoute à beaucoup d’autres choses, les familles connaissent l’impact de la rentrée sur leur budget. Et puis demain, 20€, puis 25€, puis 30€ d’ici à, deux ou trois ans…

    Dans un pays, où le citoyen ne cesse d’ouvrir son portefeuille pour des taxes en tous genres, pour supporter un pays minuscule avec des ministres, des bureaux, des voitures, en veux-tu, en voilà, dans ce pays où de plus en plus de gens ont du mal à nouer les deux bouts, dans ce pays où l’on se plaint parfois de la difficulté d’intégrer les personnes d’origine étrangère (j’en ai eu plusieurs dizaines dans mes classes de formation musicale), voilà qu’une nouvelle fois, c’est le petit que l’on sacrifie.

    Je vous parlais du peu d’intérêt de nos responsables politiques, en voici un exemple : j’ai été durant 12 années le président (bénévole) d’une section du cdH, j’ai donc tout naturellement contacté ce parti afin de pouvoir rencontrer son président, envoyé un e-mail à son secrétariat et donné plusieurs coups de téléphone en prenant soin de laisser mes coordonnées : aucune réponse, même pas un accusé de réception.

    De plus, ces braves gens qui travaillent dans leurs beaux bureaux, n’ont aucune vue sur la réalité du terrain, la mise en œuvre de cette  décision va  être bien difficile à réaliser, il faudra que la ministre offre quelques boites de Dafalgan à nos directions et à notre personnel administratif, mais c’est l’aspect social de la chose qui est écœurante.

    Et si les partis politiques qui touchent plusieurs millions d’euros de subventions nous donnaient un coup de main pour pouvoir continuer à laisser nos enfants s’enrichir par la culture, ils pourraient, par exemple, augmenter la cotisation de leurs membres et verser la différence pour soutenir notre enseignement. Tiens, le stade Roi Baudouin, ne me semble pas si vieux, il parait qu’il est obsolète, il avait pourtant coûté beaucoup d’argent, combien va coûter le nouveau ? Je suis contre le sport ? Pas du tout, je constate simplement les démesures,.

    Voilà, j’ai fini de râler, et on me demande si je ne regrette pas de quitter mes fonctions de prof, allons donc…

    Michel Van den Bossche

    Professeur d’orgue et de formation musicale, Ath, Forest et Enghien.

    Si vous partagez ces quelques lignes avec moi, diffusez-les partout où vous le pourrez.

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  • Deux réflexions intéressantes sur l’exhortation « Evangelii gaudium » du pape François

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    jpg_1350680.jpgLe vaticaniste Sandro Magister souligne deux points sur lesquels l’enseignement du nouveau pape s’éloigne notablement de celui de ses précédesseurs  (extraits) :

    ROME, le 3 décembre 2013 – Dans la très longue exhortation apostolique "Evangelii gaudium" qui a été rendue publique il y a une semaine, le pape François a fait comprendre que, sur deux points au moins, il voulait se distinguer des papes qui l’ont précédé.

    Le premier de ces points est aussi celui qui a eu le plus d’écho dans les médias. Et il concerne à la fois l'exercice de la primauté du pape et les pouvoirs des conférences épiscopales. Le second point concerne le rapport entre le christianisme et les cultures. 

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  • Syrie : douze religieuses ont disparu à Maaloula

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    Lors de l'audience générale de ce matin, le pape a invité à prier pour les douze soeurs orthodoxes qui semblent avoir été emmenées par les djihadistes qui ont pris le contrôle de la ville de Maaloula. L'information sur France Info :

    En Syrie, disparition de douze religieuses dans la ville de Maaloula

    En Syrie, des rebelles islamistes ont repris le contrôle de Maaloula, à 50 km au nord de Damas. Cette ville chrétienne est connue pour abriter de nombreuses églises. Douze religieuses ont été contraintes de quitter leur monastère. Depuis, on est sans nouvelle d'elles.

    S'agit-il d'un enlèvement ou d'une évacuation par mesure de sécurité (ce qui est affirmé ICI) ? Les 12 nonnes ont en tous cas été forcées de quitter leur monastère lundi alors que les combats faisaient rage à Maaloula.

    Le nonce apostolique en Syrie, Monseigneur Zenari, témoigne sur radio Vatican : "Des gens armés ont fait irruption dans le monastère où se trouvaient les religieuses. Ils les auraient obligé à quitter leur monastère et à les suivre, semble-t-il, vers Yabroud, une localité à 30 kilomètres au nord de Maaloula, où maintenant il y a un combat acharné entre l'armée et les rebelles."

    L'emplacement du monastère situé sur les hauteurs de Maaloula en fait une position clef. Les rebelles syriens, dont des djihadistes du front Al-Nosra, étaient déjà entrés dans le village en septembre dernier avant d'en être chassés quelques jours plus tard par l'armée syrienne.

    La bataille de Maaloula s'inscrit dans le cadre plus large de la bataille de Kalamoune, cette région stratégique qui permet de contrôler l'axe routier entre Damas et Homs.

    Voir également : http://fr.ria.ru/world/20131204/199937095.html

  • Quand l'OMS édicte d'étranges normes d'éducation sexuelle

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    Les étranges « normes » d’éducation sexuelle de l’OMS avant l’âge de 4 ans… et ensuite

    source

    La section européenne de l’Organisation mondiale de la santé recommande de dispenser une initiation très particulière à la sexualité dès la plus tendre enfance. Dans un document intitulé Normes pour l’éducation sexuelle en Europe, elle prescrit officiellement l’apprentissage de « la jouissance et du plaisir quand nous touchons notre propre corps »… entre 0 et 4 ans ! Elle appelle cela « la masturbation infantile » : voilà qui est clairement dit !

    A 4 ans, d’après l’OMS, les enfants sont aptes à « exprimer besoins, désirs et limites », par exemple « jouer au docteur » (sic). Entre 4 et 6 ans, ce serait une période idéale pour étudier les « relations du même sexe » et « consolider l’identité de genre », et donc en route pour l’homosexualité… Entre 6 et 9 ans, les enfants doivent pouvoir se tenir prêts pour connaître et défendre les « droits sexuels des garçons et des filles ». En futurs citoyens embrigadés du Meilleur des mondes à la Huxley ? Qui sait ?

    Entre 9 et 12 ans, comme l’OMS est scientifiquement prévoyante, il faut alerter d’avance les enfants du problème des grossesses imprévues, et donc en route pour le « planning » familial, le choix d’un projet de vie, la contraception et l’avortement.

    Dès l’âge de 9 ans, on recommande que les enfants sachent où trouver des produits contraceptifs et où pratiquer une « interruption » plus ou moins volontaire de grossesse, autrement dit un avortement.

    Entre 9 et 15 ans, on conseille aux gouvernements de faire une mise en garde contre un danger : l’adversaire idéologique constitué par la religion chrétienne, obstacle pour la jouissance et le plaisir sexuel…

    A l’âge de 15 ans, grand départ pour les aventures tous azimuts, en particulier homosexualité, bisexualité et autres pratiques diversifiées, sans compter les relations sexuelles tarifées et la pornographie, pour les futurs citoyens de base de l’Europe des loisirs où on aura oublié le chômage, ayant les mains occupées ailleurs et l’esprit dans d’épais et fumeux nuages.

    Et qu’on se rassure ! L’Etat grand gérant des activités ludiques est la « source formelle » et « scientifique » de l’éducation des enfants. Les parents, devenus citoyens de seconde zone d’un grand Tout indifférencié, ne seront plus que des « sources informelles ».

    Et la famille, là-dedans ? Sous les auspices de cet individualisme anticonceptionnel et abortif, il n’en est simplement plus question. D.L.

  • Suisse : l'éducation sexuelle et la "SexBox" font problème

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    Suisse : Les cours d’éducation sexuelle et la « SexBox » en question (source : Aleteia - Solène Tadié)

    Cela fait quelques temps déjà que les cours d’éducation sexuelle à l’école publique provoquent d’importants remous chez nos voisins helvétiques.

    Il y a deux ans déjà, la pétition contre « la sexualisation de l’école publique » recueillait près de 92 000 signatures en Suisse alémanique. C’est notamment l’utilisation de pénis en bois et de vagins en peluche qui a été durement mise en cause par de nombreux parents, pédagogues ou simples citoyens. 

    Le fameux Plan d’enseignement 21, devant entrer en vigueur dès 2014 outre-Sarine, s’est attiré les foudres d’une large partie de la population, à commencer per les jeunes UDC lucernois (qui sont du reste à l’origine de la pétition).

    L’initiative conjointe du Office fédéral de la Santé Publique et du Ministère de l’instruction publique vise ainsi à instaurer des cours obligatoires d’éducation sexuelle, et ce dès le jardin d’enfants.  Pour ce faire, une livraison de « kits de formation » très spéciaux devrait être effectuée auprès des  enseignants de l’école maternelle et de primaire : ce n’est rien de moins que des «Basler Sexboxen» («SexBox») qui doivent être distribuées.

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  • Euthanasie : le naufrage belge

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    Famille Chrétienne consacre un dossier aux dérives d'une législation qui ne cesse de repousser les limites de la pratique de l'euthanasie en Belgique.

    On peut y accéder en ouvrant le pdf où se trouve reproduit cet article.

  • Catherine Fonck dénonce le projet de légalisation des salles de shoot

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    Lu ICI :

    Légaliser les salles de shoot: "Totalement irresponsable"

    La députée, et médecin de formation, Catherine Fonck (cdH) a estimé lundi soir que la proposition de loi déposée par le sénateur-bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, sur la légalisation des salles de consommation de drogue est un projet "totalement irresponsable, voire criminel" du PS.

    "Légaliser les salles de 'shoot' serait une grave erreur de santé publique", s'insurge la députée, cheffe de groupe cdH à la Chambre. "La drogue est un véritable cancer de la société. Or le PS laisse entendre que la drogue n'est pas un problème. Mais croire qu'accepter la toxicomanie, que donner les moyens de consommer, va aider les personnes à s'en sortir est un leurre".

    Catherine Fonck affirme qu'il faut lutter radicalement contre la drogue, et qu'il faut le faire en respectant trois grands points: renforcer le volet préventif dès le plus jeune âge "en impliquant les parents et les écoles", accompagner individuellement et intensément, sur le plan médico-social, chaque usager de drogues, et enfin lutter contre les trafics de drogue en prônant une tolérance zéro.

    "Si on légalise les salles de 'shoot', ce sont les trafiquants de drogue qui vont se frotter les mains", avertit la députée. "Sans compter qu'installer de telles infrastructures pourrait créer de l'insécurité dans les quartiers".

    Pour Catherine Fonck, la proposition de M. Demeyer "accentuerait les dépendances alors qu'il faut au contraire aider les gens à sortir de ces dépendances."

    Willy Demeyer, sénateur-bourgmestre de Liège, a annoncé lundi soir qu'il venait de déposer deux propositions de loi visant à parfaire la prise en charge des usagers de drogues. La première concerne la légalisation des salles de consommation et la seconde celle du traitement assisté par diacétylmorphine.

  • Une pétition pour l'arrêt des prélèvements d'organes de prisonniers exécutés en Chine

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Pétition pour l'arrêt des prélèvements d'organes de prisonniers exécutés en Chine

    Le 9 décembre 2013, le Haut-commissaire aux droits humains des Nations Unies se verra remettre par l'Organisation non gouvernementale "Doctor against forced organ harvesting" (DAFOH), une pétition signée par plus d'un million de personnes. L'objectif? "Demander l'arrêt immédiat des prélèvements d'organes sur des prisonniers exécutés en Chine". 

    La Chine se trouve actuellement au deuxième rang mondial des pays effectuant le plus grand nombre de transplantation d'organes : en 2005, 20 000 transplantations ont été effectuées "dans des délais records" avec seulement "une à deux semaines d'attente" précise The China Daily. Entre 1999 et 2006, le nombre de centres effectuant les prélèvements est passé de 150 à 600. Le Dr Harold King, chirurgien dentiste et responsable en France de l'ONG DAFOH en explique les raisons potentielles, lors d'un débat à l'Assemblée nationale : "en 1984, le gouvernement chinois a autorisé la police à utiliser les cadavres des prisonniers condamnés à mort en vue des transplantations, avec ou sans le consentement de la famille". Depuis cette date, et selon un rapport d'enquête intitulé "prélèvement meurtriers" *, "les preuves se sont accumulées" précise le journaliste. Sous la pression des autorités internationales, "la Chine a tenté de montrer patte blanche en adoptant une résolution visant à limiter les prélèvements aux personnes volontaires". Mais seuls 169 hôpitaux sur les 600 actifs l'ont signée.

    Par cette pétition, les médecins français "appellent à ne pas garder un silence complice"et mobiliser la communauté scientifique face à l'"inacceptable" explique le Dr Jacques Belghiti, chef du service de chirurgie hépatobilio-pancréatique au CHU de Beaujon en dénonçant l'absence de réaction des transplanteurs en 2006 au moment de l'"explosion des transplantations en Chine". Mais, "l'idée [notamment aux Etats-Unis] selon laquelle le prisonnier trouverait sa rédemption dans la transplantation" ou encore celle du "libéralisme économique qui ne voit pas de scandale à commercialiser des organes" reste un véritable obstacle. En France, c'est l'Agence de Biomédecine qui contrôle les transplantations de façon "irréprochable". Le Pr Didier Sicard, propose que la France aide les Chinois en hissant "l'ABM au rang de modèle international".

    *Rapport d'enquête "prélèvements meurtriers" - David Matas, avocat et David Kilgour, ancien secrétaire d'Etat canadiens pour l'Asie Pacifique. 

    (Le Quotidien du Médecin (Coline Garré) 02/12/2013)

  • La promotion de l'avortement interdite en Russie

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    Lu ICI :

    IVG : la Russie interdit la promotion de l'avortement

    Le président russe Vladimir Poutine vient de signer une loi interdisant toute forme de publicité pour l’avortement…

    La promotion de l’IVG est désormais interdite en Russie. En effet, le président Vladimir Poutine vient de signer une loi apportant des amendements à plusieurs actes législatifs concernant la protection de la santé, dont l’un portant sur l’avortement. « Les services médicaux d'interruption volontaire de grossesse ont été ajoutés à la liste des services dont la publicité est interdite par la Loi fédérale sur la publicité », peut-on lire sur le site du Kremlin.

    Si les défenseurs de l’IVG estiment que ce texte limite davantage les droits des femmes, cette interdiction a pour objectif de lutter contre le déclin démographique du pays, causé notamment par le recours quasi systématique à l’avortement. Selon un récent rapport de l’ONU, la Russie détient le record mondial du nombre d’interruptions de grossesse. Un acte considéré pour la majorité des femmes comme un moyen de contraception : seules 14 % d’entre elles déclarent prendre la pilule. 

    En 2011, la législation russe avait déjà restreint l’avortement. Le gouvernement avait interdit cet acte après 12 semaines de grossesse et posé un délai de réflexion de 48h.

    Source : Ria Novesti  et La Russie d’Aujourd’hui

  • La réalité corporelle de l’homme et de la femme est un facteur essentiel de l’identité

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    Lu sur La Libre, dans la rubrique "opinions", cette mise au point très pertinente :

    Quel "genre" de monde se prépare pour nos enfants?

    Une opinion de Jean-Benoit Casterman (éducateur), Bénédicte Gillis (fondatrice du mouvement "Respect Youth Love"), Anne Schaub-Thomas (psychothérapeute) et Jean-Pierre Vandenschrick (ancien directeur d'école secondaire).

    Il y a plus de 60 ans, nos grands-pères se lavaient «en chemise », dans leurs salles de bains pourtant bien fermées à clef. Enfants, nous pouvions voir des femmes très blondes et presque nues étalées sur les grands panneaux publicitaires du chemin de l’école. Depuis peu, les hommes figurent aussi sur les affiches. Ce doit être un effet collatéral de la parité.

    Corps caché, corps revendiqué, notre rapport au corps varie selon les époques. Difficile d’être bien dans sa peau, à l’aise avec ce corps qui nous sert, qui nous encombre parfois, bref qui nous révèle. Aujourd’hui, nombreux sont les adultes qui courent les formations coûteuses pour être « en harmonie avec soi-même ». Le rapport au corps et à l’identité sexuée est devenu trouble et mouvant. « Oublie le corps avec lequel tu es né et comporte-toi selon ce que tu veux être », clament certains. Ils utilisent de façon idéologique le concept de « genre » ou « gender ». Un concept qui a plusieurs sens : les universitaires le définissent comme une construction culturelle de la dimension sexuée, différenciée de sa réalité concrète et biologique.

    Il est indéniable que la dimension sociale de la sexualité existe. Il est important de s’interroger sur les vieux réflexes qui, bêtement parfois, imposent à un homme de planter un clou tandis qu’une femme plantera un géranium. Il est tout aussi essentiel de promouvoir sans relâche la dignité de chacun. La personne humaine ne se réduit pas à un sexe, ni à un comportement.

    Lire la suite sur La Libre