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Actualité - Page 1436

  • Après Maalula, Sednaya. Jamais la Syrie n'avait connu un telle flambée de fanatisme antichrétien

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    ASIE/SYRIE - Bataille à Sednaya, siège historique de la Chrétienté

    Damas (Agence Fides) – La préoccupation des chrétiens syriens augmente de jour en jour. Après Maalula, village situé au nord de Damas, pris d’assaut par les groupes djihadistes, c’est au tour de Sednaya, un autre village chrétien lui aussi sis au nord de la capitale syrienne, « cœur battant du Christianisme syrien » et siège de nombreux monastères et églises de différentes confessions, par ailleurs lieu de pèlerinage historique, à être en danger. En outre, des attaques ciblées contre les églises se poursuivent, ainsi que Fides a pu l’apprendre. Ainsi, hier, deux églises ont été touchées à Yabroud et Hassakè. « Jamais dans l’histoire de la Syrie nous n’avions enregistré de telles attaques sacrilèges et sectaires. Les syriens ne le feraient jamais. Il s’agit d’attaques menées par des groupes étrangers et ceci constitue un danger pour nous chrétiens. Nous continuons à prier pour la paix, suivant la route tracée par le Pape François » commente, peiné, S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des Melkites.

    Selon le récit du Patriarche, hier, aux portes de Sednaya a eu lieu un affrontement armé entre des groupes armés non identifiés qui tentaient de s’infiltrer dans la ville et la population locale. Dans ce cadre, un jeune gréco-catholique a trouvé la mort. La population de Sednaya est terrorisée, se souvenant de ce qui s’est passé à Maalula.
    Entre temps, hier, quatre missiles ont touché l’église catholique Saint Georges de Yabroud, causant de graves dommages à la coupole et au centre catéchétique et pastoral. L’Archevêque melkite, S.Exc. Mgr Jean-Abdo Arbach, s’est rendu sur place afin de constater les dégâts et de réconforter les fidèles apeurés. Au cours de la nuit, selon ce qu’indiquent à Fides des sources locales, une église orthodoxe a été incendiée à Hassakè alors que des groupes islamistes ont profané deux églises de Raqqa voici deux jours, enlevant les croix et les images sacrées. Les chrétiens de Raqqa, explique à Fides Boulos George, prêtre syro orthodoxe, ont été contraints à s’enfuir, surtout en direction d’Hassakè et de Qamishli, étant victimes de « discrimination religieuse ». Dans la zone de Raqqa – où a été enlevé le Père Paolo Dall’Oglio, SI – ont été enregistrés de féroces affrontements entre groupes islamiques. Le prétendu Etat islamique d’Irak et de Syrie combat le mouvement Jubhat al Nosra et des unités de « l’armée libre syrienne ». Selon Boulos George, « il s’agit d’un conflit pour le pouvoir et l’argent ».
    Parlant à Fides, un vétéran de « l’armée libre syrienne » remarque : « Pour nous, il devient impossible de protéger les plus fragiles, tels que les minorités religieuses. En certains lieux, nous voudrions recevoir l’aide également de l’armée régulière parce que nous avons vu des exécutions sommaires barbares ». Selon des sources de Fides, « le but de telles actions à l’encontre des minorités est de leur montrer qu’il leur est impossible de vivre ici et de fragmenter la Syrie selon une base confessionnelle ». (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Quand l'homosexualité choisit de s'afficher dans les églises

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    Le Vatican a protesté contre la présentation de clichés photographiques montrant des personnes homosexuelles s'embrassant dans des églises. Le Saint-Siège y voit "une offense à la spiritualité du lieu" et a ainsi obtenu que ces photos soient retirées mais elles circulent dans un diaporama largement diffusé par leur auteur, un "artiste" espagnol qui feint de ne pas comprendre la réaction des autorités de l'Eglise. Ce n'est évidemment pas un hasard si le photographe a choisi à chaque fois de faire poser ses sujets en plein milieu des églises, de façon bien provocatrice devant les maître-autel un peu à la façon des femen. En attendant, la publicité de l'artiste qui se prétend catholique est assurée et on peut s'attendre à ce que tout le microcosme gay relayé par des médias complaisants dénonce l'attitude homophobe du Vatican... Une ixième version du scenario bien connu : à la provocation des uns répond la réaction des autres soulevant la tempête de protestations escomptée.

    On peut aller voir comment les journaleux répercutent cette intervention du Vatican et constater le niveau de mauvaise foi des commentaires  : 

  • Le pape en son conseil

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    Du V.I.S. (Vatican Information Service) :

    CREATION D'UN CONSEIL DE CARDINAUX

    Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Nous publions ci-dessous le chirographe (en date du 28 septembre) par lequel le Saint-Père institue un Conseil de Cardinaux pour l'aider dans le gouvernement de l'Eglise universelle et étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie romaine:

    "Parmi les suggestions émises au cours des Congrégations Générales cardinalices ayant précédé le Conclave, figurait l'intérêt de constituer un groupe restreint de membres de l’épiscopat, provenant des différentes parties du monde, que le Saint-Père puisse consulter, individuellement ou collectivement, sur des questions particulières. Une fois élu au siège romain, j'ai eu l'occasion de réfléchir plusieurs fois à ce sujet, retenant qu'une telle initiative serait d'une aide considérable pour exercer le ministère pastoral de Successeur de Pierre que les frères Cardinaux ont voulu me confier. Pour cette raison, le 13 avril dernier, j'ai annoncé la constitution d'un tel groupe, en indiquant les noms de ceux qui étaient appelés à en faire partie. Après une mure réflexion, je considère opportun qu'un tel groupe soit institué par le présent Chirographe en Conseil de Cardinaux, ayant pour devoir de m'aider dans le gouvernement de l’Eglise universelle et d'étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie Romaine. Celui-ci sera composé des personnes précédemment indiquées, lesquelles pourront être sollicitées, soit en Conseil, soit individuellement, sur les questions que je retiendrai dignes d'attention. Le dit Conseil, dont je me réserve le droit de modifier le nombre des composants de la façon qui me semblera la plus adéquate, sera une expression supplémentaire de la communion épiscopale et de l'aide au munus petrinum que l'épiscopat dispersé de par le monde peut offrir".

    DEBUT DE LA REUNION DU CONSEIL DES CARDINAUX

    Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Ce matin s'est tenue la première des trois réunions du Pape avec les huit Cardinaux formant le Conseil créé par le Chirographe du 28 septembre. Ce nouvel organisme est composé du Cardinal Giuseppe Bertello, Président du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, du Cardinal Francisco Javier Errázuriz Ossa, Archevêque émérite de Santiago de Chile (Chili), du Cardinal Oswald Gracias, Archevêque de Bombay (Inde), du Cardinal Reinhard Marx, Archevêque de Munich (Allemagne), du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RD du Congo), du Cardinal Sean Patrick O'Malley, OFM.Cap., Archevêque de Boston (USA), du Cardinal George Pell, Archevêque de Sydney (Australie), du Cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, SDB, Archevêque de Tegucigalpa (Honduras), faisant fonction de Coordinateur. Auxquels s'ajoute Mgr.Marcello Semeraro, Evêque d'Albano (Italie), faisant fonction de Secrétaire. Les réunions se déroulent matin et après-midi dans l'Appartement pontifical en présence du Saint-Père, sauf mercredi matin où il sera retenu par l'audience générale.

    Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a précisé que les sessions sont privées et qu'aucun communiqué final n'est prévu. Mais aussi que le Pape est libre de modifier la composition, y compris numérique, d'un organe dont sept des membres sont les pasteurs de grands diocèses, dotés d'une solide expérience. La création du Conseil offre au Pape un appui supplémentaire dans le gouvernement de l'Eglise, d'autant qu'il a déjà montré son recours constant à des consultations et compte s'appuyer sur les réunions de chefs de dicastères et renouveler le mode de travail du Synode des évêques. Le nouvel organisme, qui n'est pas rattaché aux autres institutions de la Curie, constitue un organe consultatif pour le Pape. Depuis l'annonce en avril de la création du groupe des huit, de nombreuses propositions et suggestions sont parvenu au Secrétaire, qui servent maintenant à la réunion. La Secrétairerie d'Etat et les différents dicastères de la Curie ont également sollicités, avec au bout du compte un total de quatre-vingt documents. Sur leur base, Mgr. Semeraro a préparé un texte de synthèse, après que ces mois derniers les membres du Conseil aient échangé leurs informations entre eux comme avec le Saint-Père.

  • Arabie Saoudite : le grand mufti déclare qu'il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région

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    Pour le grand mufti d’Arabie Saoudite, « il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région »

    Riyad (Agence Fides) – Le scheik Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie Saoudite – pays allié de l’Occident sur la scène politique mondiale – a déclaré qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides, parlant à une délégation provenant du Koweït, Abdul Aziz bin Abdullah a souligné que l’élimination des églises serait en accord avec la règle séculaire selon laquelle l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie Saoudite est le plus haut responsable religieux du royaume musulman sunnite. Il est également le chef du Conseil suprême des ulémas et du Comité permanent pour l’émission de fatwas (décrets religieux).

    La déclaration du mufti arrive après qu’un parlementaire koweitien, Osama Al-Munawer, ait annoncé le mois dernier sur le réseau social Twitter vouloir présenter un projet de loi visant à interdire la construction de nouvelles églises et lieux de culte non islamiques au Koweït.

    Récemment, à l’occasion de la consécration d’une église catholique aux Emirats Arabes unis, les chrétiens du lieu avaient souhaité « la mise en place de négociations afin de construire une église en Arabie Saoudite » attendu que vivent dans le pays, selon les estimations, entre 3 et 4 millions de chrétiens, tous travailleurs immigrés, qui désirent disposer d’une église. En juin 2013, S.Em. le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, a consacré l’église Saint Antoine, en construction à Abu Dhabi. Au début de cette année, le sultan du Bahreïn avait fait don d’un terrain à la communauté chrétienne en vue de la construction d’une nouvelle église, la Cathédrale Notre-Dame d’Arabie (voir Fides 13/02/2013). (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Jean XXIII et Jean-Paul II canonisés le 27 avril prochain

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    Le 27 avril, Jean XXIII et Jean-Paul II seront canonisés (Radio Vatican)

    Le 27 avril prochain, le pape polonais Jean Paul II et le pape italien Jean XXIII seront canonisés lors d'une célébration unique au Vatican, en la fête de la Divine Miséricorde. Le Pape François l'a annoncé ce lundi matin lors d'un consistoire ordinaire public. Devant les cardinaux, le Pape a confirmé que ces deux figures importantes de l'Eglise catholique, Karol Wojtyla et Angelo Giuseppe Roncalli, papes respectivement entre 1978 et 2005 et entre 1962 et 1965, seront déclarés saints.
    Jean Paul II sera ainsi canonisé en un temps record, neuf ans seulement après sa mort, notamment parce que Benoît XVI avait choisi de ne pas tenir compte du délai obligatoire de cinq ans pour ouvrir la cause de béatification et de canonisation de son prédécesseur. Quant à Jean XXIII, il sera canonisé sans qu’un miracle n’ait été attribué à son intercession. Cette procédure simplifiée à laquelle le pape François a eu recours est rarissime dans l’histoire récente. 

    Voir : pas-de-miracle-requis-pour-la-canonisation-de-jean-xxiii

  • Egypte : le cauchemar des chrétiens de Delga

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    Le cauchemar des chrétiens de Delga (blog copte)

    Durant ces deux derniers mois, les Coptes de Delga ont subi des violences terribles. Cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    En Egypte, la situation en apparence semble s’être apaisée, en apparence seulement, car c’est dans les villages qu’il faut aller pour voir le degré de haine qui règne dans le pays.

    Les soldats que l’on ne voit pas au Caire, sont en province. Lundi 16 septembre, ils reprenaient le contrôle de Delga, à 300 kilomètres au sud du Caire, tenue depuis un mois par des partisans de Mohamed Morsi qui avaient chassé les policiers de la ville.

    Les soldats et des policiers ont lancé l’assaut à l’aube, ratissé des rues maison par maison et arrêté 56 suspects.

    Delga est une ville de 120.000 habitants où la minorité chrétienne copte est très présente et où elle a subi des violences terribles : cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    La police et l’armée auront mis plus d’un mois pour « reprendre » la ville que plus de 100 familles coptes, terrorisées par les militants islamistes, ont quitté au cours de ces deux derniers mois.

    Les Coptes, qui représentent quelque 10 des 80 millions d’Egyptiens, avaient déjà subi des violences, jamais de cette envergure. Selon Human Rights Watch, plus de 40 églises ont été attaquées en Egypte depuis un mois. (Via France Inter)

  • BXL, 19 octobre : folia par les pèlerins danseurs

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    Folia 2013.jpgUn Spectacle à Bruxelles

    Folia

    « Dans la forme de l’homme, c’est la totalité de son œuvre que Dieu a consignée » (Ste H. von Bingen).  

    Il a créé l’homme en forme de croix, inscrivant en son corps sa vocation, corps ouvert aux dimensions de l’univers et de l’accueil de l’autre. Rien de tel que les bras ouverts pour être à l’image et à la ressemblance du Père !« Pour le chrétien, il n’est donc pas question de s’évanouir dans l’ombre, mais de monter dans la lumière de la croix » (P. Teilhard de Chardin).

    La croix ! Folie de Dieu, plus sage que les hommes.

    Cette présentation originale parcourt le mystère chrétien, de la Genèse à la Résurrection. Les ‘ Pèlerins danseurs ‘ de Namur sont rejoints, pour l’occasion, par une petite équipe intergénérationnelle de 7 à 70 ans. Par une écriture très simple de leur corps dans l’espace, toutes et tous témoigneront du mouvement de vie que l’Incarnation de Dieu est appelée à opérer en tout être humain. Leur démarche est, par ailleurs, accompagnée par un ensemble de musiciens, heureux d’apporter à ce spectacle leurs compétences instrumentales et vocales, lui donnant ainsi une tonalité plus vive encore.

    Le travail proposé par les ‘Pèlerins danseurs’ consiste en une pédagogie gestuelle, conçue à partir du modelage naturel de l’homme, enracinée dans la Tradition chrétienne et fondée sur la Parole de Dieu dans la Bible. Toute la chorégraphie « Folia » est portée par cette expérience osant effectivement le lien entre le corps de l’homme vivant, et la Parole de Dieu dans la Bible. Quoi de plus normal, somme toute, pour celles et ceux qui se réclament du Dieu incarné !                                  

    Site : www.lespelerinsdanseurs.eu

    • Quand ?  le samedi 19 octobre 2013 à 20h
    • Où ?   Eglise St Julien - Avenue Lebon, 1 - 1160 Auderghem
    • N.B. : « Folia » sera présenté à Tournai le samedi 23 novembre 2013.
    • Info’s : 0487/11 11 02 - peldanseursbelg@hotmail.com
  • Octobre: mois du Rosaire.

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    Sur le blog du « Petit Placide », ce texte (extraits) du Père Garrigou-Lagrange (1877-1964) ) :

    Virgen_del_Rosario_Santo_Domingo_y_Santa_Catalina_de_Siena.jpg« Parmi les formes habituelles de la dévotion mariale, comme le sont l'Angelus, l'office de la Sainte Vierge, le Rosaire, nous parlerons spécialement de ce dernier, en tant qu'il nous dispose et nous conduit à la contemplation des grands mystères du salut.

    C'est, après le sacrifice de la messe, une des plus belles prières et des plus efficaces, à condition de la bien enten­dre et d'en vivre véritablement (…)

    On peut sans doute faire déjà une bonne prière, en pensant confusément à la bonté de Dieu et à la grâce de­mandée, mais pour rendre au chapelet son âme et sa vie, il faut se rappeler qu'il n'est qu'une des trois parties du Rosaire, et qu'il doit s'accompagner de la méditation, facile du reste, des mystères joyeux, douloureux et glo­rieux, qui nous rappellent toute la vie de Notre-Seigneur, celle de sa sainte Mère et leur élévation au ciel.

    Les quinze mystères du Rosaire, ainsi divisés en trois groupes ne sont autre chose que les divers aspects des trois grands mystères du salut : celui de l'Incarnation, celui de la Rédemption et celui de la vie éternelle.

    Le mystère de l'Incarnation nous est rappelé par les joies de l'Annonciation, de la Visitation, de la Nativité de Jésus, par sa présentation au temple et son recouvre­ment parmi les docteurs de la synagogue.

    Le mystère de la Rédemption nous est rapporté par les divers moments de la Passion : l'agonie au jardin des Oliviers, la flagellation, le couronnement d'épines, le por­tement de la croix, le crucifiement.

    Le mystère de la vie éternelle nous est redit par la ré­surrection, l'ascension, la pentecôte, l'assomption de Marie et son couronnement au ciel.

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  • Quand un ancien médecin avorteur dépose ses instruments aux pieds du pape

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    Lu ICI : (traduction par nos soins)

    Il s'est approché du pape avec une petite mallette dont l'aspect était un peu inquiétant. A l'intérieur, il y avait une demi-douzaine d'instruments chirurgicaux, outils et pinces de diverses formes et tailles – que lui, le Docteur Antonio Oriente de Messina, ancien gynécologue avorteur, voulait remettre à tout prix à Bergoglio. Ce bagage qui lui avait déjà occasionné un grand nombre de problèmes lors de l'embarquement dans l'avion à Palerme, a été le protagoniste dans la Salle Clémentine du Vatican d'un épisode imprévu de valeur symbolique inhabituelle. A l'intérieur se trouvaient les instruments avec lesquels, jusqu'en 1986, le Docteur Orient avait brisé des vies avant qu'elles n'éclosent. Avant sa conversion, avant d'embrasser avec conviction et courage la route de la vie, ces instruments ont été entreposés pendant près de trente ans comme un signe concret du mal qu'ils avaient provoqué, d'un passé contre lequel il se bat maintenant. Il a voulu les laisser au Pape et, grâce à une bonne dose d'audace et de chance, il y a réussi, grâce aussi à l""intercession" de quelques prêtres et d'un membre du service d'ordre. « Le Pape François m'impose les mains, prie pour moi, prend les instruments – c'est ainsi qu'il s'exprime dans le dossier qu'il a lui-même « posté » sur son profil Facebook – me donne le mandat d'évangéliser pour la vie et de défendre avec mes collègues la vie elle-même, me promet de prier sur ces instruments chirurgicaux ( ...)». Oriente est vice-président de l'Association nationale des gynécologues et obstétriciens catholiques italiens et sa rencontre avec le pape a eu lieu le 20 septembre dernier, lors de l'audience avec des délégués des gynécologues catholiques de diverses associations. Bergoglio, dans son discours aux participants, avait dénoncé la "mentalité généralisée du profit, la "culture du rejet" qui asservit aujourd'hui tant de coeurs et d'intelligences et qui incite à éliminer des êtres humains, en particulier s'ils sont physiquement ou socialement plus faibles". Puis il avait confié aux médecins catholiques la mission d'être « témoins et propagateurs de la "culture de la vie" ». Antonio Oriente fait cela depuis 1986, lorsqu'une conversion soudaine et profonde l'a conduit à abandonner ses instruments de mort pour devenir non seulement un médecin objecteur de conscience, mais un authentique témoin de la vie. Aujourd'hui Oriente, responsable de deux centres de consultation à Messine, organise des séminaires et des conférences, raconte son histoire dans des journaux et magazines, se souvient du moment où il a écrit sur une feuille "jamais plus jusqu'à la mort" et c'est ainsi qu'il se comporte depuis. « La remise des instruments de mort au Pape - commente Giuseppe Noia, ami d'Oriente et Président de l'Association des gynécologues et obstétriciens catholiques -, est le symbole de l'abandon d'un passé qui ne lui appartient plus mais est tourné vers l'avenir en présence du Seigneur de Miséricorde. Ce geste n'accuse personne, mais appelle le mal par son vrai nom et conteste de façon décisive cette culture de la manipulation sémantique qui fait d'un crime un droit. C'est un geste de purification et de rédemption non seulement pour ce collègue mais pour tous ceux qui aspirent à la vraie paix du cœur ».

    Antonella Mariani

  • C’est la rentrée au Séminaire de la Communauté Saint-Martin !

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    Photo des séminaristes de 1e année de la Communauté Saint-Martin, devant leur futur séminaire d’Evron (Mayenne).

    evron.jpg

    Voilà qui devrait faire réfléchir certains pasteurs diocésains dont les séminaires sont durablement vacants. Rendons grâce au Seigneur d’avoir permis à Mgr Guérin de fonder - malgré l'opposition de l'épiscopat français de l'époque - une telle Communauté qui s’applique à recevoir les enseignements de l’Eglise et à les mettre en œuvre.

    Ici: 27/9/2013 

    La Communauté Saint-Martin forme des prêtres pour subvenir aux besoins des diocèses des pays où la pénurie de vocations se fait durablement sentir. Suivez notre regard…

    JPSC

  • Supprimer toutes les fêtes chrétiennes ?

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    Telle est la position du richissime homme d'affaire et sponsor du Parti Socialiste français, Pierre Bergé :

    Sur RTL.fr : Pierre Bergé favorable à la suppression de toutes les fêtes chrétiennes

    Pierre Bergé s'est dit, jeudi (26 septembre), favorable à la suppression des fêtes chrétiennes en France, au nom de la séparation de l'Église et de l'État.

    Nouveau polémiste de l'émission On refait le monde, sur RTL, Pierre Bergé a d'emblée lancé la polémique en réagissant à la proposition de l'anthropologue spécialiste des faits religieux, Dounia Bouzar. Nommée dimanche à l'observatoire de la laïcité, elle s'est dite favorable à la suppression de deux jours fériés chrétiens pour être remplacés par l'Aïd et Kippour. 

    Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Pourquoi ne pas en tenir compte ?

    Pierre Bergé est allé encore plus loin. "Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes", a-t-il dit jeudi. "Nous vivons sous le régime de la séparation de l'Église et de l'État. Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Il y a une grande partie de musulmans. Il y a beaucoup d'autres religions. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Je préférerais qu'on soit laïcs jusqu'au bout et qu'à l'exception de Noël, qui est devenu une fête chrétienne et qui était une fête païenne, on supprime toutes les autres", a ajouté l'homme d'affaires. 

    Allons jusqu’au bout de la séparation de l'Église et de l'État

    "La France n'a pas beaucoup de courage. Allons jusqu’au bout de la séparation (de l'Église et de l'État). Les religions existent, les églises existent. Je trouve normal qu'elles existent, ainsi que les mosquées. Mais c'est incroyable que l'on soit dans un régime où il y a des fêtes chrétiennes tous les 15 jours", a conclu Pierre Bergé. 

  • Quand Bergoglio s'exprimait sur la théologie de la libération

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    Du blog "Settimo Cielo" de Sandro Magister (traduction par nos soins) :

    Dans le livre de Nello Scavo « La liste de Bergoglio », en vente dès le octobre et présenté aujourd'hui par www.chiesa en avant-première, est rapportée pour la première fois la transcription intégrale de l'interrogatoire auquel Bergoglio a été soumis par les autorités judiciaires argentines, le 8 novembre 2010, date donc très proche de son élection comme pape.

    Il y a là quelques passages où il dit brièvement mais clairement, ce qu’il pense de la théologie de la libération.

    La première étape de son argumentation est la suivante : "Le choix des pauvres remonte aux premiers siècles du christianisme. C'est l’Évangile lui-même. Si je lisais aujourd'hui en guise d’homélie certains sermons des premiers pères de l'Eglise, des IIe-IIIe siècles, sur la façon dont nous devons traiter les pauvres, vous diriez que mon homélie est d’un trotskiste ou d’un maoïste. L'Eglise a toujours mis à l’honneur le choix préférentiel en faveur des pauvres. Les pauvres sont considérés comme  le Trésor de l'Eglise. Pendant la persécution du diacre Laurent, qui était administrateur du diocèse, quand on lui a demandé d'apporter tous les trésors de l'Eglise, il s'est présenté avec une foule de pauvres gens et a déclaré : « Ce sont les trésors de l'Eglise ». Et je parle des IIe-IIIe siècles. Le choix des pauvres découle de l'Évangile. Au cours du deuxième Concile du Vatican la définition de l'Église fut reformulée en tant que peuple de Dieu et c'est de là que ce concept s’est renforcé et, lors de la deuxième Conférence générale des évêques d'Amérique latine à Medellín, s’est transformé dans la forte identité de l'Amérique latine ".

    Plus tard, pressé de dire ce qu'il pense des prêtres impliqué dans les bidonvilles, Bergoglio répond : "C'est différent pour tous les pays d'Amérique latine. Dans certains pays, ils sont intervenus politiquement : par exemple, une lecture de l'Evangile avec une herméneutique marxiste. Cela donna naissance à la théologie de la libération. Dans d’autres pays, ils se sont approchés davantage de la piété populaire se tenant éloignés de toutes les implications politiques, n’optant pour la politique avec un grand « P », mais pour la promotion et l'aide aux pauvres. Le Saint-Siège a exprimé deux avis, à ce moment, sur la théologie de la libération, où il expliquait les différences. C’était des avis très ouverts, qui encourageaient le travail avec les pauvres, mais toutefois dans le cadre d’une herméneutique chrétienne, non empruntée à une quelconque vision politique ".

    Et enfin, après avoir dit que les pères Yalics et Yorio, qu’il était parvenu à arracher de la prison, "avaient une position équilibrée, orthodoxe et en accord avec les deux directives du Saint-siège", et pressé de dire comment était vue la théologie de la libération par les généraux au pouvoir, il dit encore : "C’était des personnalités caractéristiques de l’Amérique Latine que les personnes de la dictature considéraient comme des suppôts du démon, par exemple Camilo Torres, le prêtre colombien. La dictature avait tendance à considérer ces personnalités de référence comme quelque chose de purement révolutionnaire, marxiste, de gauche, comme un abandon de l'Évangile à la gauche. Comme je l'ai dit avant, oui, il y en avait certains qui enseignaient la théologie dans le cadre d’une herméneutique marxiste, chose que le Saint-Siège n'a jamais admise; et d’autres qui ne le faisaient pas, qui visaient au contraire une présence pastorale parmi les pauvres, à partir d'une herméneutique conforme à l'Évangile. Les dirigeants de la dictature diabolisaient toute la théologie de la libération, tant les prêtres qui suivaient l'interprétation marxiste – et qui étaient peu nombreux en Argentine par rapport aux autres pays -, que les prêtres qui vivaient simplement leur vocation sacerdotale parmi les pauvres. Ils mettaient tout le monde dans le même sac".

    A lire également : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350613?fr=y