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Actualité - Page 1436

  • Génocide arménien : un nouveau monument inauguré à Banneux

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    de la Libre :

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  • Egypte : multiplication des attaques contre les chrétiens

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    Sur le blog copte

    Égypte : Les coptes pris dans la toumente

    Égypte : Les coptes pris dans la toumente

    Depuis le coup de force de l’armée qui a chassé du pouvoir Mohamed Morsi, les attaques contre la communauté chrétienne se multiplient. Car certains extrémistes musulmans désignent les coptes comme responsables de la chute de l’ex-président. Des vendeurs de mangues ...

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    Des Pro-Morsi encerclent des églises dans le Sud de l’Égypte et y plantent le drapeau d’Al-Qaïda

    Des Pro-Morsi encerclent des églises dans le Sud de l’Égypte et y plantent le drapeau d’Al-Qaïda

    Des centaines de partisans du président déchu Mohamed Morsi se sont rassemblés samedi soir devant l’église Saint Georges à Sohag, une ville de 140 000 habitants au sud d’Assiout, et dont l’évêque Anba Pakhoum en est responsable. 19 heures, heure ...

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    Des partisans de Morsi détruisent une église copte au village de Rida à Menya

    Des partisans de Morsi détruisent une église copte au village de Rida à Menya

    Des dizaines de partisans du président destitué Mohamed Morsi ont attaqué une église au village Rida à Menya et ont détruit sa façade. Ils ont lancé des pierres contre les maisons des coptes et ouvert le feu en leur direction, ...

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    Voir également : L'avenir incertain des coptes (sur le site de l'Oeuvre d'Orient)
  • La Fondation Jérôme Lejeune attaquée par les extrémistes d'Act Up

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    Communiqué de presse de la Fondation :

    L'attaque par Act Up de sa consultation médicale n'intimide pas la Fondation Jérôme Lejeune mais choque le monde du handicap

    Après l'agression violente d'Act up dont elle a été victime (le dimanche 4 août), la Fondation Jérôme Lejeune a immédiatement porté plainte contre l'association militante extrémiste.

    Ce matin, en arrivant, les médecins et les patients devaient passer devant des affiches injurieuses et marcher parmi des préservatifs et poches remplis de peinture rouge sang lancés contre les murs portes et fenêtres. Le Pr. Marie-Odile Réthoré, directrice de la consultation médicale, présente sur les lieux à 7h30, a considéré que ce spectacle était de nature à choquer les enfants et les familles en consultation aujourd'hui.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation : « Je dénonce cet acte d'intimidation d'autant plus scandaleux qu'il porte sur un espace médical accueillant des personnes atteintes de déficience intellectuelle et leur famille. Il est toujours plus facile de s'attaquer aux plus faibles et de les prendre comme bouc émissaire.»

    La Fondation souligne également sa totale solidarité avec sa salariée Ludovine de la Rochère par ailleurs présidente de La Manif pour tous. Elle note la confusion du message véhiculé par l'agression d'Act Up qui n'apporte aucun élément en mesure de faire comprendre cette violence gratuite.

    La Fondation attend des responsables de l'ordre public une réaction officielle contre ce terrorisme d'Act Up :

    • dont la violence porte en germe des éléments de stigmatisation et d'handiphobie qui se développent depuis 20 ans en France, particulièrement à l'encontre des personnes trisomiques,
    • qui porte atteinte à l'image d'une fondation reconnue d'utilité publique qui assure une mission capitale en matière de recherche et de soins au profit des plus déshérités.

    Elle remercie les nombreux sympathisants qui lui témoignent depuis hier leur soutien et les assure de son intention de continuer l'ensemble de ses engagements, notamment ceux consistant à participer au débat sur les enjeux bioéthiques.

  • Des franciscains dans la tourmente

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    Yves Chiron, dans la lettre d'informations religieuses Aletheia (n°204), revient de façon circonstanciée sur l'affaire des Franciscains de l'Immaculée durement touchés par une décision romaine pourtant approuvée par le pape François :

    LES FRANCISCAINS DE L’IMMACULEE DANS LA TOURMENTE

    Le 2 avril 1970, à Frigento, près de Naples, dans un couvent, dédié à Notre-Dame du Bon Conseil, que les Franciscains conventuels voulaient fermer, naissait à l’initiative de deux religieux, les PP. Stefano M. Manelli et Gabriele M. Pelletieri, et avec l’accord de leurs supérieurs, un nouveau style de vie communautaire selon l’esprit franciscain sous le signe de la pauvreté, de la pénitence et de l’esprit marial. 

    Aujourd’hui la Congrégation des Franciscains de l’Immaculée compte des centaines de membres sur tous les continents.

    Il y a six ans, suite au motu proprio libérateur de Benoît XVI (promulgué le 7 juillet 2007), la congrégation commençait à adopter de manière habituelle – mais non obligatoire – le rite traditionnel de la messe.

    Suite à une visite apostolique commencée il y a un an, la Congrégation pour les religieux (Congregatio pro Institutis vitae consecratae et Societatibus vitae apostolicae) a pris un décret plus qu’étonnant. Il est daté du 11 juillet dernier – mais le texte n’en a été connu que quelques jours plus tard. Ce décret nomme un Commissaire apostolique – qui appartient à l’ordre des Capucins – pour diriger les Franciscains de l’Immaculée jusqu’à la réunion de leur prochain Chapitre général et impose le rite ordinaire de la messe (rite de Paul VI) pour tous les membres de l’Institut, sauf autorisation expresse du Commissaire.

    Cette double décision/sanction a beaucoup surpris d’autant plus qu’elle frappe une congrégation en pleine croissance et qui n’a pas été touchée par les scandales qu’ont connus d’autres congrégations. Le décret a reçu l’approbation formelle du pape François.

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  • Au nom de la non-discrimination, l'Eglise sera-t-elle contrainte de célébrer des mariages gays ?

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    C'est la question que l'on peut se poser à présent que le mariage homosexuel est écrit dans la loi de plusieurs pays dont le nôtre. Ce qui se passe en Angleterre a valeur de test :

    Deux semaines après l’Assentiment Royal donné à la loi sur le « mariage » des homosexuels par la reine d’Angleterre – gardienne de la foi et chef de l’Eglise anglicane – une couple d’activistes gays s’est lancée dans une procédure judiciaire visant  leur paroisse de Maldon parce que le « mariage » religieux leur y a été refusé.

    Il faut savoir qu’en Angleterre l’Eglise a le privilège de célébrer des mariages pour le compte de l’Etat, ces unions produisant tous les effets civils relatifs au contrat.

    Donc, Barrie Drewitt-Barlow et son partenaire, Tony, rêvent d’un beau mariage à l’église avec tous les flonflons (et en blanc, peut-être ?) mais plus que cela, ces deux chrétiens convaincus veulent obtenir la fin des exclusions prévues par la loi pour permettre à l’Eglise catholique et à l’Eglise anglicane de se voir obligées d’appliquer la loi mettant couples homosexuelles et couples homme-femme sur un pied d’égalité par rapport au droit au mariage.

    « La seule manière pour nous d’avancer maintenant est d’attaquer l’Eglise devant les tribunaux. C’est une honte que nous devions faire un procès contre des chrétiens pour qu’ils nous reconnaissent », assure Drewitt-Barlow. « Mais nous ne voulons forcer personne à nous marier – c’est supposé être le plus beau jour de ma vie et cela me chagrinerait et même gâcherait tout. Les chrétiens ne sont-ils pas censés pardonner, accepter, aimer ? »

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  • La béatification prochaine de Vladimir Ghika, martyr du communisme

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    Sur Aleteia.org :

    Vladimir Ghika (1873-1954), prêtre parisien et martyr

    Torturé et mort dans les prisons communistes, grande figure de l’Eglise à Paris, il sera béatifié le 31 août prochain à Bucarest.

    Vladimir Ghika – né en 1873 à Constantinople, ordonné prêtre à Paris en 1923 est mort martyr en 1954.

    Lors de l’audience au Cardinal Angelo Amato, S.D.B., Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le 27 mars 2013, un des décrets promulgués par le Pape François concerne la reconnaissance du martyre de Vladimir Ghika, prêtre roumain, tué en haine de la foi en 1954.

    Il sera béatifié le 31 août 2013 à Bucarest.

    Découvrez, par ces pages, quelques éléments de sa vie et de son œuvre :

    UNE VIE AU SERVICE DE DIEU, VLADIMIR GHIKA (1873-1954)

    Vladimir Ghika est né le 25 décembre 1873, dans une famille régnante roumaine, à Constantinople, où son père représentait la Roumanie auprès de la Porte Ottomane. Sa mère est descendante d’une famille française. Il est baptisé et confirmé dans l’Eglise orthodoxe.

    Il arrive en 1878 en France, suit des études à Toulouse où il est licencié en droit, et ensuite à Paris où il intègre avec son frère l’Institut d’Études Politiques.

    Il souhaite devenir prêtre, et après des études à Rome, il obtient en 1898 une licence en philosophie et un doctorat en théologie.

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  • Préparons l'avenir

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    Comme vous le savez, on n'arrête pas le progrès. Cela dit, si nous voulons construire un monde de plus en plus radieux, des pas restent encore à franchir. Voici donc quelques propositions avant-gardistes qui, souhaitons-le, seront peut-être appliquées un jour...

    1)    Euthanasie des plus de 75 ans. Avouez que les vieux commencent à coûter cher à la société. Plutôt que de continuer à payer leur longue retraite, il est tout indiqué de les zigouiller.

    2)    Majorité sexuelle revue à la baisse (12 ans, par exemple). Certes, voilà qui est encore bien tardif, mais, une chose à la fois. On pourra toujours la diminuer davantage dans la suite.

    3)    Afin de ne pas choquer certains, retrait de la viande de porc des magasins, redéfinition de toutes les fêtes chrétiennes (c'est déjà fait pour noël et pour pâques, mais il faut continuer) et suppression de tout signe qui rappelle le catholicisme.

    4)    Avortement autorisé jusqu'à 9 mois et piqûre fatale aux enfants qui naissent avec un handicap.

    5)    Légalisation totale de toutes les drogues, mais interdiction du tabac.

    Bon, je m'arrête. Vous avez dit fiction ? Je l'espère de tout coeur et pourtant... Si, il y a 40 ans seulement, quelqu'un avait dit : « En 2013 vous aurez l'avortement, l'euthanasie, le mariage des couples gays et l'adoption d'enfants par ceux-ci, vos églises seront vides et peu à peu remplacées par des mosquées », on l'aurait traité de fou, de prophète de malheur ! Et demain ? Monde apocalyptique ? Nul ne le sait vraiment, mais une chose est sûre : le diable est au boulot !

    Jean-Pierre Snyers - http://jpsnyers.blogspot.be/

     

  • Querelle des deux messes : Mgr Pozzo revient à la Commission Ecclesia Dei comme archevêque

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    Une information du 3 août à mettre en lien avec  celle que nous relations précédemment ici : Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ? Laissons au site « Riposte catholique » la responsabilité de son interprétation, et contentons nous de plaider pour une meilleure transparence dans le traitement de dossiers sensibles à l’opinion des catholiques traditionalistes :

    « Mgr Guido Pozzo a été nommé hier secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, fonction qu’il a déjà occupée entre juillet 2009 et novembre 2012. Mgr Pozzo était depuis 9 mois aumônier de Sa Sainteté (aumônier apostolique) et avait été élevé au rang d’archevêque le 3 novembre 2012.

    Agé de 62 ans, Mgr Pozzo est originaire du diocèse de Trieste, prêtre depuis 1977. En 1987, il est appelé au service du Saint-Siège à la Congrégation pour la doctrine de la Foi par le préfet de l’époque le cardinal Ratzinger. Il exerça également une charge de professeur de théologie à l’Université Pontificale du Latran ainsi qu’une charge à la Commission théologique internationale.

    Nommé à la Commission Ecclesia Dei, il travaille sur deux dossiers importants : le rapprochement avec la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ainsi que l’évolution des statuts de cette même commission, qui aboutiront au motu proprio Ecclesia Unitatem qui rattache la commission à la Congrégation pour la doctrine de la Foi.

    Si les discussions avec la Fraternité Saint-Pie X n’ont pas abouti à ce jour, il apparaît que Mgr Pozzo a été le véritable porte-parole de Benoît XVI qui souhaitait ardemment l’unité de l’Église par le retour à la pleine communion des prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et des communautés amies.

    Ces derniers mois, malgré son changement de fonction à la  Curie, Mgr Guido Pozzo n’a toutefois pas délaissé la célébration de la forme extraordinaire puisqu’il a conféré les ordinations sous diaconales et diaconales pour l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre à Florence en juillet ainsi que des ordinations sacerdotales pour la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre et pour la Congrégation des Fils du Très Saint Rédempteur à Rome fin juin.

    Cette nouvelle nomination peut interpeller à plusieurs titres :

    • d’abord parce qu’il est très rare qu’un prélat revienne aux mêmes fonctions après avoir été nommé à un autre service au sein de la Curie

    • ensuite parce qu’à la lecture des récents actes du pape François (nomination d’un administrateur apostolique pour les Franciscains de l’Immaculée en raison de la contestation par quelques membres de la célébration de la messe dans la forme extraordinaire), cette nomination semble contredire ou au moins atténuer le changement de ligne que semblait prendre le Pontificat du Pape François sur la question du Motu Proprio Summorum Pontificum

    • enfin parce que Mgr Pozzo a montré au long de ces dernières années beaucoup de bienveillance à l’égard des communautés Ecclesia Dei  et des fidèles. Son retour à la Commission Ecclesia Dei n’est donc pas le signe d’une mise sous le boisseau des fidèles et des communautés relevant du Motu Proprio… »

    Référence ici : Mgr Pozzo revient à la Commission Ecclesia Dei comme archevêque

    JPSC

  • François et les pauvres : non à une lecture idéologique

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    On ne peut manquer de remarquer l'attention accordée par le pape aux pauvres et à tous les laissés pour compte. Il nous semble que cet engagement, marqué par des gestes forts comme sa visite à Lampedusa ou dans une favela de Rio de Janeiro, est en totale conformité avec l’Évangile et avec l'exemple laissé par de grandes figures de l’Église telles que François d'Assise, Vincent de Paul, Don Bosco et, plus récemment, Mère Térésa. Pourtant, voilà qu'une lecture idéologique vient troubler ces eaux limpides et susciter le débat.

    Ainsi, « à gauche », on se sent obligé d'y voir un choix du pape en rupture avec les pontificats précédents et un "ralliement" de François à « l'option préférentielle en faveur des pauvres » dénonçant les mécanismes d'un système économique générateur de pauvreté et d'inégalité. Et de faire référence aux articles (2 et 4) adoptés par la Compagnie de Jésus lors de sa 32ème congrégation générale à l'époque où Pedro Arrupe était préposé général de l'ordre. Et parfois aussi à la théologie de la libération à laquelle Jorge Bergoglio n'a pourtant jamais adhéré alors qu'il plaidait en faveur d'une non-politisation de son ordre (ce qui lui a d'ailleurs été reproché en allant même jusqu'à incriminer une prétendue collusion avec la dictature argentine) (voir ICI).

    Dans les Exercices spirituels, « saint Ignace invite à « vouloir et choisir la pauvreté avec le Christ pauvre » (no 167). Lui qui venait d’une famille riche et aristocratique du pays Basque, il a voulu devenir « l’ami des pauvres » et « porter l’uniforme du Christ pauvre ». Il écrira, dans une lettre à ses confrères datée 6 août 1547 : « Le pauvre est si grand devant Dieu que Jésus Christ a été envoyé sur terre spécialement pour eux. » Ainsi, avec ses premiers compagnons, à Rome, Ignace prendra soin des affamés et des sans-abris. Il s’engagera dans la fondation d’orphelinats et d’un refuge pour femme : la Casa Santa Marta. » (source)

    Pour sa part, l'enseignement de l'Eglise, développé dans les grandes encycliques sociales, a toujours dénoncé les abus du système libéral et capitaliste qui génèrent l'exploitation, la misère, l'injustice, et plaide pour la reconnaissance de la priorité de la personne humaine, de sa dignité et de ses droits. Il ne s'agit pas pour autant d'adopter ou de souscrire à des positions empruntées au marxisme comme ont été tentés de le faire certains tenants de la « théologie de la libération », y compris au sein de la Compagnie, mais à l'écart desquels le pape actuel s'est toujours tenu. Il nous semble donc malhonnête de vouloir amalgamer les prises de position du pape avec celles tenues par une frange controversée de l'Eglise auxquelles il n'a jamais souscrit.

    A l'opposé, on perçoit aussi des réticences dans la mouvance catholique traditionaliste - souvent liée à un certain conservatisme social - effarouchée par un discours ressenti comme trop révolutionnaire et susceptible de semer le désordre. Cette valorisation de la pauvreté est soupçonnée de misérabilisme et dénoncée comme allant de pair avec un appauvrissement des formes extérieures de la papauté alors que, dans ces milieux, on est particulièrement attaché aux pompes et aux fastes de l'Eglise romaine. De là à dénoncer les discours et les attitudes du pape en l'accusant plus ou moins ouvertement de favoriser les courants « progressistes », il n'y a qu'un pas que certains s'empressent de franchir allègrement.

    Chez les uns et chez les autres, il faut donc, nous semble-t-il, dénoncer une lecture idéologique de l'engagement du pape en faveur d'une Église pauvre proche des pauvres alors que, ce faisant, il se conforme à l’Évangile, à l'exemple donné par les grands saints, ainsi qu'à la ligne définie par le fondateur des jésuites. Ne sent-on d'ailleurs pas confusément que ce n'est qu'au prix d'un très grand effort de conversion, individuel et ecclésial, que l’Église retrouvera sa crédibilité? Et cet effort de conversion passe par un travail de dépouillement et de prise de distance à l'égard des biens matériels qui ne sont là que pour être partagés.

    Y.W.

  • François, un révolutionnaire ? Non, un casuiste...

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    C'est du moins l'opinion d'un sociologue, Olivier Bobineau, publiée dans le Monde et figurant, par un curieux détour, sur le site "Benoît-et-moi" (après avoir été traduit en italien et retraduit en français). Cet article, d'après notre consoeur, "apporte par ailleurs de l'eau au moulin de ceux qui pensent qu'il n'y aura aucun changement substantiel dans l'Eglise, que ce soit pour s'en réjouir, ou le déplorer... et surtout tempére certains enthousiasmes superficiels."

    Le Pape François n'est pas un révolutionnaire

    ("Le Monde" du 2 Août 2013 (d'après la traduction en italien de www.finesettimana.org)

    Le Pape François a donné sa première conférence de presse dans l'avion qui l'amenait de Rio de Janeiro à Rome dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 Juillet. Depuis qu'il occupe le trône pontifical, il offre une image totalement différente de sa fonction par rapport à Benoît XVI. Son style est nouveau - langage non professoral, expression spontanée, simplification du protocole - et surtout il manifeste une plus grande proximité avec les gens, à commencer par les plus pauvres et les plus vulnérables, sans oublier les jeunes à Rio, qui ont apprécié le changement de ton.

    Tout le monde reconnaît que le successeur de Pierre est en train d'opérer un changement majeur dans l'Église catholique. Entre autres choses, l'affection populaire l'appelle déjà «le bon pape François» en référence à Jean XXIII, qui a fait souffler un vent de réforme avec le Concile Vatican II (1962-1965).

    Notre point de vue est en opposition avec cette façon de penser. 

    On ne peut s'attendre à aucun changement majeur au niveau structurel. 

    Le style nouveau et la mise en scène renvoient à une méthode d'argumentation théologique très ancienne, développée spécifiquement par les Jésuites: la casuistique (1).

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  • Le 4 août à Malmédy : messe traditionnelle du premier dimanche du mois

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    premier dimanche du mois

    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Jean SCHOONBROODT, chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     DIMANCHE 4 AOÛT 2013 A 18 HEURES

    EGLISE DES CAPUCINS

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    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

    CELEBRATION DU ONZIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE 

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    Evangile selon saint Marc, chapitre 7 : Jésus guérit le sourd-muet, image de l’humanité pécheresse  

    Propre grégorien de la messe « Deus in loco sancto suo » (Dieu fait habiter les siens en sa demeure)

    Messe à deux voix « Te Deum Laudamus » (Lorenzo Perosi,1872-1956), Credo I, Hymne « Iesu dulcis memoria » alterné en plain-chant et polyphonie (Edouard Senny,1923-1980)

    Motets : « Louez tous le Seigneur » (Dom Anselme Deprez) et « Nun dankt alle » (Johann Cruger, 1598-1660)

    A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

    Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85

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  • Révolution sexuelle : les catholiques, des exilés dans une terre étrangère

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    Merci à Jeanne Smits d'avoir traduit la lettre d'un courageux évêque d'Outre-Manche :

    Il y a deux semaines, l’Assentiment Royal a été donné à la loi controversée sur mariage des couples de même sexe – Marriage (Same Sex Couples) Act 2013 – qui tente de redéfinir l’institution du mariage et d’étendre le mariage aux couples de même sexe (gays et lesbiens). Les archevêques Mgr Nichols et Mgr Smith ont exprimé leur préoccupation, et celui de mes frères évêques, devant les graves conséquences sociales que cela entraînera. 

    L’adoption de cette loi est l’aboutissement inévitable d’un processus qui s’est accéléré depuis les révolutions sexuelles des années 1960. Jusqu’alors, c’est la définition traditionnelle – c’est-à-dire naturelle et chrétienne – du mariage qui prévalait. Les rapports sexuels étaient vus comme se situant exclusivement au sein de la vie de famille, dans le cadre du mariage, et dotés d’une double fin ou d’un double objectif : l’expression de l’amour et la procréation des enfants. Depuis les années 1960, cependant, les contraceptifs artificiels ont été largement accessible, dissociant les deux fins des rapports sexuels, en scindant la dimension unitive et en suppriment la dimension procréatrice. Détaché de son contexte naturel au sein de l’amour et de l’engagement marital, rattaché au plaisir sans responsabilité, le rapport sexuel pouvait désormais être vécu hors du mariage et ainsi, avec le temps, assumer une nouvelle signification dans les rapports humains. Cela a conduit vers la « mentalité contraceptive » dont le pape Paul VI a parlé de manière si prophétique en 1968 dans sa Lettre encyclique Humanae vitae, et au déclin du mariage, et aujourd’hui à sa redéfinition. Car à travers la nouvelle manière de comprendre les rapports sexuels et la vie de famille, de puissants lobbies ont donné aux partenariats homosexuels la capacité de devenir socialement acceptables, et ainsi la tentative du gouvernement d’étendre le mariage aux couples de même sexe – et avec le temps, on peut le supposer, à d’autres combinaisons et partenariats – est un développement inévitable.

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