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Actualité - Page 1434

  • Le modèle suédois prend l'eau

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    Nous lisons ICI

    (...) La Suède est toujours une société égalitaire, mais les inégalités y ont augmenté plus qu’ailleurs en Europe. Comme dans le reste de l’Europe, les immigrés, les travailleurs peu qualifiés, et les jeunes – surtout les garçons -, sont les plus mal lotis. Et comme dans le reste de l’Europe, de nombreux fauteurs de troubles faisaient partie de toutes ces catégories.

    La Suède délivre chaque année davantage de permis de séjour, contrairement à de nombreux pays européens, où leur nombre est en baisse. Les 110 000 permis de séjour délivrés en 2012 ont été un record. Parmi les réfugiés, on compte désormais surtout des Syriens, des Somaliens, des Irakiens et des Roms.

    Il est beaucoup plus difficile pour eux que pour leurs prédécesseurs de sortir des banlieues. Il y a moins d’emplois, la société est devenue plus complexe, les seuils sont plus élevés. “J’aimerais devenir gardien, mais pour cela j’ai besoin d’un permis de conduire” explique par exemple Sameh Sakr, un Egyptien de 22 ans du quartier de Hallunda. Un permis de conduire, raille-t-il. “Mais où vais-je trouver l’argent pour payer cela ?”

    La ségrégation en Suède est importante. A Stockholm, la plupart des immigrés vivent dans les cités-jardins qui longent la ligne de métro bleue, surnommée l’Orient Express. Il s’agit d’immeubles en béton de trois à sept étages, construits dans les années soixante et soixante-dix.

    Dans certains quartiers, 80 % de la population sont des immigrés de première ou deuxième génération et 50 % sont sans emploi, contre 8% dans l’ensemble de la Suède. Un immigré sur quatre ne finit pas sa scolarité. 3% des enfants suédois sont pauvres, contre 40 % des enfants d’immigrés. (...)

  • 87% des Brabançons des Pays-Bas favorables à l'euthanasie

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    "Sans croire à l’exactitude et à la scientificité absolue des sondages, on peut quand même s’arrêter quelques instants sur cette enquête réalisée auprès de 4 000 Brabançons néerlandais à propos de l’euthanasie et du suicide assisté. 87 % « des Brabançons », affirme le commanditaire du sondage Omroep Brabant, estiment que chacun doit pouvoir choisir le moment de son propre décès. Ils sont même 97 % à approuver le suicide assisté en faveur de personnes atteintes de souffrances physiques insupportables et sans espoir d’amélioration."

    sur le blog de J. Smits qui explicite et commente ces chiffres

  • L’Homme qui transcenda le Roi

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    A l’occasion du 20e anniversaire de la mort du Roi Baudouin, des amis ont lancé une pétition destinée à être remise à l’archevêque de Malines- Bruxelles pour lui demander de prescrire une enquête  diocésaine, en vue de rechercher les éléments de nature à permettre l’ouverture d’un procès canonique susceptible d’élever le Roi à la gloire des autels. C’est ici : Constitution d'un groupe de fidèles en vue de demander la béatification du Roi Baudouin

    Dans un article qu’il vient de donner à « La Libre », le Doyen de Liège (rive gauche), Eric de Beukelaer y va, à son tour, d’un éloge des vertus du Roi : témoignage non concerté et sans rapport avec l’objet de la démarche précitée. Extrait :

     « (…)  La monarchie se fonde sur une fiction librement consentie. Les Windsor ou Saxe-Cobourg sont des personnes ordinaires. Mais - de par son aura symbolique - la fonction royale transcende l’homme ou la femme qui en est investi.

    Ce qui me fascine chez Baudouin, c’est qu’avec lui le phénomène s’inversa. L’homme transcenda progressivement le roi. Je m’explique : Baudouin fut un bon roi, mais sans doute pas notre plus grand roi.

    Par contre, ce timide s’est - petit à petit - mis à rayonner d’une lumière intérieure. S’il y a vingt ans, tant de Belges ont ressenti le deuil d’un proche, ce ne fut pas sous le coup d’une hystérie collective. Ils pleuraient un souverain discret et peu démonstratif, avec lequel ils avaient pourtant vécu une proximité intense. Ce que le cardinal Danneels illustra par ces mots : "Il y a des rois qui sont plus que des rois. Ils sont les bergers de leur peuple." Et Maurice Béjart : "Dans le milieu des dirigeants et des personnes haut placées, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui a gardé tant de fraîcheur, d’humanité et de profondeur. C’est un être très rare." Quant au "Canard enchaîné" - journal peu suspect d’idolâtrie monarchique - il salua la mort d’un Roi de cœur.

    Bref, comme me le confia un des conseillers du palais : "Baudouin faisait exister ses interlocuteurs." Je me souviens : comme séminariste, j’accompagnais un petit groupe à l’occasion d’un pèlerinage de jeunes vers Beauraing. Mon frère cadet marchait avec moi et - en bon Samaritain - avait accueilli Walter dans notre équipe.

    Walter souffrait d’un handicap, tant mental que physique. Il était tout heureux d’avoir des compagnons, mais nous retardait. Vers la fin de la journée, notre équipe était bonne dernière. C’est alors que je vis que les groupes qui nous précédaient s’étaient arrêtés. Je courus en avant pour voir ce qui se passait. Juché sur un talus, j’observai la scène à distance.

    Le couple royal était sorti de sa voiture et se trouvait au centre de quelque deux cents marcheurs assemblés. Au loin, je vis mon équipe s’approcher - avec Walter tout en sueur à la traîne.

    Ce dernier ne comprit qu’une chose : on faisait halte et il pourrait se reposer. Il s’assit donc - bien à l’écart. Baudouin souriait, échangeait des paroles et serrait des mains. Soudain, il fendit la foule en direction de Walter. Comme le Roi se baissa pour lui parler, je ne vis plus rien.

    Quelques instants plus tard, les Souverains étaient repartis et les jeunes avaient repris leur marche. Je retrouvai Walter - le regard transformé. Il souriait et racontait, comme dans un rêve : "J’étais assis. Et quelqu’un m’a pris la main. J’ai regardé et j’ai crié : Mais… vous êtes le Roi ! Vous êtes le Roi !"

    Walter était caché par une haie de jeunes. Pourtant, Baudouin l’a vu. Ainsi, le regard spirituel. Le regard de Celui qui - au cœur d’une foule - se pose et dit : "Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison." (Luc 19,5)

    Souvent, la fonction royale transcende l’homme. Avec Baudouin, l’homme transcenda le roi.

    Eric de Beukelaer »

    Voir ici : L’homme qui transcenda le roi

    A propos du regard spirituel dont parle l’abbé de Beukelaer, j’ai aussi mon petit souvenir. Il fut un temps où, du fait de mes fonctions dans le domaine culturel, j’ai eu quelques fois l’occasion d’être accueilli, avec d’autres, par le Roi Baudouin, au Palais Royal et même au Château de Laeken. Une formalité peut-être. Mais pas pour Baudouin : lorsque venait votre tour de le saluer, presqu’à mi-voix, un peu réservé, il répétait votre nom en vous regardant avec attention, comme si vous étiez à cet instant son seul interlocuteur, une personne qui compte  pour lui. Et cela changeait, tout à coup, des salutations indistinctement  «cordiales » et démonstratives dont le monde politique et même religieux n’est pas avare dans ce genre de circonstances.  C’était voici plus d’un quart de siècle déjà…

     JPSC 

  • Quand François s'attelle au redressement des structures économico-financières du Vatican

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    Motu proprio en matière financière, décryptage par le père Federico Lombardi, SJ

    Zenit.org 

    "Avec la vigilance prudentielle, l’Autorité d’Information Financière se renforce", grâce au motu priorio du pape François explique le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, au micro de Radio Vatican.

    Le Motu proprio du pape François, publié jeudi 8 août, est le dernier d’une série de mesures adoptées par lui en matière économique et financière, sous le signe de la transparence. Le directeur de la salle de presse du Vatican, le Père Federico Lombardi revient sur l’essentiel du contenu de ce document.

    Il explique: "Il s’agit là de faire avancer, de perfectionner et d’élargir tout ce travail d’insertion de l’État de la Cité du Vatican et du Saint-Siège dans le système international de contrôle et de sécurité en ce qui concerne toutes les activités de caractère économique et financier dans lesquelles il pourrait y avoir, dans le monde d’aujourd’hui, des risques d’une criminalité utilisant les instruments du monde financier. On parle précisément de lutte contre le blanchiment d’argent issu d’activités criminelles et de lutte contre le financement du terrorisme ou d’autres activités criminelles. Le motu proprio est un peu l’instrument-cadre au sein duquel les règlementations et les lois, qui sont ensuite élaborées et publiées en ce qui regarde l’État de la Cité du Vatican, valent pour tous les organismes du Saint-Siège ainsi que pour les organisations ou les institutions à but non lucratif avec une personnalité canonique et juridique dont le siège est dans l’État de la Cité du Vatican. Toute cette sphère, même si elle n’est pas située juridiquement à l’intérieur des limites étroites de l’État, mais si elle dépend du Saint-Siège, rentre dans cette règlementation qui garantit les standards de protection de la légalité et de la sécurité dans les domaines économique et financier."

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  • Quand Benoît XVI parlait de l’intolérance liturgique dans l’Eglise

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    C’est sur « Espérance nouvelle » un blog né voici  trois mois et qui se présente comme « un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi » : deux citations de Benoît XVI qu’il n’est peut-être pas inopportun de rappeler.

     « Q : Est-il inconcevable, pour lutter contre cette manie de tout niveler et ce désenchantement, de remettre en vigueur l’ancien rite ?
    R : Cela seul ne serait pas une solution. Je suis certes d’avis que l’on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l’ancien rite. On ne voit d’ailleurs pas ce que cela aurait de dange­reux ou d’inacceptable. Une communauté qui déclare sou­dain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret qu’elle en a, se met elle-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce qu’elle prescrit aujour­d’hui ? [...] Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l’on ne comprend pas chaque mot. C’est de tels centres, qui peu­vent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aven­tureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pra­tiquement inexistante envers l’ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, 1997, éd. Flammarion/Cerf, p. 172-173)

    « Pour la formation de la conscience dans le domaine de la liturgie, il est important aussi de cesser de bannir la forme de la liturgie en vigueur jusqu'en 1970. Celui qui, à l'heure actuelle, intervient pour la validité de cette liturgie, ou qui la pratique, est traité comme un lépreux : c'est la fin de toute tolérance. Elle est telle qu'on n'en a pas connue durant toute l'histoire de l'Église. On méprise par là tout le passé de l'Église. Comment pourrait-on avoir confiance en elle au présent, s'il en est ainsi. J'avoue aussi que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes confrères évêques se soumettent à cette loi d'intolérance, qui s'oppose aux réconciliations nécessaires dans l'Église sans raison valable. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, 2005, éditions Plon/Mame, p.291)

    Le Pape Benoît XVI parle de l'intolérance dans l'Église: "Il faut cesser de bannir l'ancienne liturgie »

    JPSC

  • Les Franciscains de l'Immaculée: une forme de piété qui déplaît aujourd'hui à Rome ?

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  • Chine : un prêtre et un pasteur arrêtés

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    Plus de nouvelles du Père Song Wanjun - Radio Vatican

    En Chine, on est sans nouvelles d’un prêtre arrêté par la police mercredi matin alors qu’il était à bord de sa voiture. Le père Song Wanjun est âgé de 39 ans. Il a toujours refusé d’adhérer à l’Association patriotique, une sorte d’Eglise nationale créée par Pékin et officiellement indépendante de l’autorité du Pape.

    Selon l’agence catholique AsiaNews, la répression s’est accentuée ces dernières années contre l’Eglise clandestine. Des prêtres et des évêques ont été arrêtés, assignés à résidence ou soumis à des « sessions d’études » pour les convaincre d’adhérer à la structure officielle. On a perdu les traces de la plupart d’entre eux.

    Les autres confessions ne sont pas épargnées

    Dimanche dernier, un pasteur protestant a été arrêté et sa communauté a reçu l’ordre de cesser de se réunir. Plus d’une vingtaine de policiers sans mandat, sont intervenus lors de l’office dominical du matin auquel assistaient plusieurs dizaines de fidèles. Ils ont forcé les portes, interpellé le pasteur et confisqué toutes les Bibles et livres de prière.

  • Quand se joue l'avenir de nos démocraties et la cohérence de nos hommes politiques

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    L'évêque auxiliaire de Santiago du Chili réagit à la profanation de la cathédrale par des militants pro-avortement dans une lettre (traduite par Jeanne Smits) où il s'exprime ainsi :

     ... je propose aux chrétiens la réflexion suivante par rapport à la vie, la fécondité et la mort. C’est ici que se joue l’avenir de notre démocratie et la cohérence des hommes politiques chrétiens que nous allons devoir choisir lors des prochaines élections présidentielles et parlementaires.

    1. Cela donne à penser, et même beaucoup à penser, que la sacralité de la vie dépend, dans la pratique, de ceux qui détiennent le pouvoir politique, économique et culturel. Ce sont eux qui décident qui a le droit de vivre et qui va droit à la mort. Il n’y a que trop d’exemples. Même au Chili.

    2. Cela donne à penser, et même beaucoup à penser, que des éléments aussi essentiels que la différence et la complémentarité entre un homme et une femme puissent apparaître aujourd’hui comme une divagation propre aux gens aliénés ou aux rétrogrades « conservateurs ». « Egalité », « égalitaire », voilà la consigne. La différence ne vaut plus grand chose. Y a-t-il quelque de plus « paritaire » que le mariage entre un homme et une femme ? C’est pourquoi la foi chrétienne n’impose pas aux personnes homosexuelles le « mariage », qui est le propre de l’homme et de la femme, nécessaire à la procréation.

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  • Art « sacré » : Le triomphe de l'horizontalité

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    « Argument cher à Benoît XVI, le rapport entre la beauté et l’expression de la foi est souvent à l’honneur des conférences liturgiques internationales, avec malheureusement peu de fruit constatable. En France, où tout est toujours plus idéologique, ce rapport est rarement objet de recherche et de discussion mais plutôt de provocations plus dures qu’ailleurs, comme celles de Serrano et de Castellucci l’ont illustré. Il faut dire que de nombreux ecclésiastiques – bien encouragés par les officines de la culture d’État –, quand on leur demandait leur avis – ce qui est de moins en moins le cas (voir la récente affaire d’un tournage à sujet « religieux », particulièrement scandaleux, imposé au curé de l’église militaire du Val-de-Grâce) –, se sont faits les promoteurs convaincus du plus désacralisant des arts contemporains. Comme dans le domaine de l’art en général, il s’agit de subvertir un cadre esthétique classique par des œuvres contemporaines dont la signification provocatrice intrinsèque (dans le cas de l’art sacré, directement sacrilège) est ainsi démultipliée par l’outrage fait à l’écrin dans lequel elles sont perpétrées (en l’espèce église, cathédrale).

    Dans la ligne de publications concernant soit l’imposture de l’art contemporain en général, soit les violences qu’on inflige par lui au sacré, l’historien Philippe Conrad a réalisé une remarquable synthèse, très documentée, que nous sommes heureux de vous livrer cette semaine.

    Philippe Conrad est professeur d’histoire, collaborateur régulier de Spectacle du Monde, intervenant régulier des universités d’été de Renaissance catholique, et désormais aux commandes de la Nouvelle Revue d’Histoire. La réflexion qu’il nous propose met l’Église de France face à ses responsabilités en matière d’abandon du sacré au profit du profane, et qui plus est du profane contemporain, quitte à finir par se faire complice de la profanation qu’il représente idéologiquement...

    Philippe Conrad, comme notamment Aude de Kerros et Christine Sourgins, vise spécialement les provocations de l’art contemporain investissant le sacré. En soulignant que les clercs qui soutiennent cet investissement, le font par désir d’« évangéliser la culture contemporaine », sans se soucier du fait qu’elle est par nature antiévangélique. Mais à un niveau moins violent et tout aussi dévastateur, il y a la banalisation par l’adoption des formes étrangères les plus profanes. C’est ce que remarquait le directeur des Musées du Vatican, le professeur Antonio Paolucci qui, lors d’une présentation à Rome d’un ouvrage sur les églises construites dans l’Urbs depuis le Jubilé de l’an 2000 exprimait le jugement suivant : « Plus que de nouvelles églises, il semble s’agir de musées ou de grands magasins. Des lieux privés du sens du sacré, qui n’invitent pas à la méditation et sans aucune inspiration mystico-religieuse. »

    En tout cela, on est très proche de la question liturgique, car l’esthétique religieuse contemporaine (qui se veut contemporaine : il faut être de son temps !) se conjugue avec une liturgie dont le principal souci est d’être contemporaine. Cette esthétique adoptée par bien des clercs, profanatrice par provocation (Le Christ sur une chaise électrique, de Gap), mais souvent par la plus plate banalisation (les fauteuils de salon contemporain dans un chœur baroque, ou le baptistère-cendrier), est-elle autre chose que du snobisme, le snobisme des clercs qui commanditent des vêtements liturgiques à André Courrèges ou Jean-Charles de Castelbajac ? Ce qui va de pair dans l’intention et dans la réalisation avec une liturgie qui s’est mondanisée, pour être « de son temps ». Avec un grand nombre de degrés du côté de l’art et du côté de la liturgie, on peut dire qu’à un art sacré de la disparition de Dieu correspond une liturgie de la disparition du dogme. »

    Référence :
    paix-liturgique.org

    Ce n’est pas de se servir des matières ou des techniques contemporaines que l’on reproche à l’esthétique des vêtements, des objets, des meubles ou des édifices du culte d’aujourd’hui, mais d’être trop souvent sans grande inspiration religieuse. Il est vrai que les pastiches du gothique ou l’ « art » sulpicien du XIXe siècle ne valaient pas beaucoup mieux, encore qu’ils puissent traduire une piété sincère. On ne peut même pas en dire autant de l’art « religieux » sécularisé.

    3834903158.jpgSur ce thème, on peut aussi, à titre d'exemple, épingler (sur le site officiel des médias catholiques belges francophones) la déclaration péremptoire de l’abbé Michel Teheux, conseiller du projet de modernisation « look ikea » (photo) du chœur de la cathédrale de Liège : « Le principe de l’incarnation est fondateur de l’identité chrétienne, en art aussi. Il ne s’agit pas seulement de ‘faire moderne’, il s’agit d’une cohérence symbolique existentielle: toute expression chrétienne se doit d’être ‘actuelle’. L’évêque [ndb : Mgr Jousten, aujourd’hui émérite)] et le chapitre cathédral ont osé donner corps à cette cohérence. ». Avec l'argument d'autorité en prime, intimidant, non ? Michel Teheux est aussi l’auteur des nocturnales déployant trapézites, majorettes et chevaux de cirque dans le même « espace" (sacré?) …

     JPSC

  • L'Eglise copte égyptienne sous la menace

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    De Radio Vatican :

    Menaces contre l'Eglise copte orthodoxe égyptienne

    En Egypte, les menaces se multiplient à l’encontre de l’Eglise copte orthodoxe. Les partisans des Frères musulmans les accusent de jouer le jeu de l’armée qui a destitué le président Morsi. Selon l’agence vaticane Fides, le nom du patriarche Tawadros II figure sur une liste de personnes à assassiner, retrouvée mercredi dans une mosquée du Caire. Début juillet, le patriarche a été contraint de suspendre, pour des raisons de sécurité, les catéchèses publiques qu’il donnait chaque semaine. 

    A Assiout, ces jours derniers, 10 000 militants islamistes ont défilé en pleine nuit dans les rues du quartier chrétien, scandant des slogans hostiles aux chrétiens et recouvrant les murs d’insultes comme « Tawadros est un chien ». Des croix ont été peintes en rouge sur les magasins appartenant à des coptes. Selon l’agence de presse AP, le sud de l’Egypte est le théâtre d’une campagne de haine antichrétienne visant à convaincre la population que la minorité copte est en partie responsable de la destitution du président Morsi. Les églises ont supprimé les offices de l’après-midi et des familles chrétiennes aisées ont choisi de quitter la région. 

    D’autres attaques antichrétiennes ont été signalées à Minya, au sud du Caire tandis que des menaces ont été taguées sur les murs de la cathédrale Saint-Marc du Caire. On peut y lire que l’Egypte restera musulmane. Mercredi, seize organisations de défense des droits de l’homme ont demandé aux autorités de renforcer la protection des chrétiens qui vivent dans la terreur. Cela fait longtemps que la minorité chrétienne est discriminée en Egypte ; mais aujourd’hui elle est victime d’une véritable persécution. Ce climat de violences n’a pas empêché Tawadros II d’envoyer un message de félicitations aux musulmans d’Egypte et du monde entier à l’occasion de la fin du Ramadan.

  • 20-25 août : le Festival Saint Jean - "Trouvera-t-il la foi sur terre ?"

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    Un événement unique au cœur de l'été
    5 jours inoubliables - 20-25 août
    dans l'esprit des JMJ,

    au sein de la Communauté Saint Jean, 
    des centaines de jeunes de 16 à 30 ans réunis par le Christ...
    … C'est le FESTIVAL SAINT JEAN !!

    Le Festival St Jean est né de l’idée un peu folle de quelques frères, suite aux JMJ de 1997 à Paris et de la demande toujours plus pressante des jeunes de rencontrer le Christ. Le Festival St Jean ce sont donc des minis JMJ, en attendant celles que le Saint Père propose aux jeunes du monde entier !
    Le Festival St Jean, c’est cinq jours autour des frères et sœurs de St Jean pour s’approcher de Jésus, Le rencontrer dans l’adoration perpétuelle et les sacrements, cinq jours pour se former afin d’être des chrétiens engagés et actifs dans notre monde, cinq jours pour rencontrer des témoins et renouveler notre ferveur, cinq jours de joie et de fêtes pour rencontrer d’autres jeunes désireux eux aussi de grandir dans leur foi.

    Détails et inscriptions : http://www.festivalsaintjean.com/index.php

    voir aussi : http://blog.jeunes-cathos.fr/2013/08/le-festival-saint-jean-trouvera-t-il-la-foi-sur-terre/

  • République Centrafricaine : massacres, exactions et villages décimés

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    RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : massacres et réfugiés par centaines dans le diocèse de Bouar

    source : aed-france.org

    Ces derniers jours, le diocèse de Bouar, à l’ouest du pays, a été le théâtre de violentes exactions et massacres commis par les rebelles de la « Séléka ».

    « Au moins 14 villages ont été totalement abandonnés, les habitants se sont enfuis » déplore le Père Aurelio Gazzera, Carme de Bozoum, dans un entretien avec l’Aide à l’Eglise en Détresse. Le week-end dernier, plus de 970 réfugiés sont arrivés rien que dans sa mission de Bozoum. Les localités menacées par les exactions sont éloignées de 70 à 120 kilomètres et situées sur la route entre Bozoum et Bossangoa. Le missionnaire a par ailleurs déclaré que les villages à population majoritairement musulmane « ne seraient que peu ou pas du tout touchés par ce genre d’exactions. »

    « Plusieurs douzaine de tués »

    Le Père Gazzera, qui s’est personnellement rendu sur les lieux des crimes mercredi 7 août, rapporte : « C’était horrible. Des témoins m’ont dit que les rebelles avaient jeté les cadavres des tués dans le fleuve. Beaucoup de localités ressemblent à des villages fantômes, parce qu’ils sont totalement vides et abandonnés.» Un bébé de cinq mois se serait trouvé parmi les morts. Quinze personnes au moins auraient perdu la vie, « mais il faudrait plutôt tabler sur plusieurs douzaines de tués », continue le Père Gazzera.

    Prière interreligieuse pour la Paix lundi prochain

    Lundi 12 août, une prière commune en faveur de la paix aura lieu avec des représentants de l’Église catholique, de l’Islam et des communautés protestantes dans la ville de Bouar, qui est aussi le siège du diocèse catholique du même nom. Les représentants des communautés religieuses s’étaient récemment exprimés dans une déclaration commune contre toute forme de violence.