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Actualité - Page 1670
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Un concert de chant grégorien à l'abbaye de Maredret, le 10 juin
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Euthanasie : la Belgique, pays du flou (confirmation)
Toujours aux aguets, Jeanne Smits relève une tribune publiée dans De Standaard par Wim Distelmans, oncologue, spécialiste des soins palliatifs et de l'éthique, militant de l'euthanasie et, un temps, membre de la commission d'évaluation de l'euthanasie en Belgique.
"Il s'y inquiète de nouvelles manières de donner la mort, et plus précisément nombre de « sédations palliatives », qui ne sont pas « encadrées » par la loi sur l'euthanasie, et qui sont en train de prendre des proportions importantes jusqu'à représenter 10 % des décès en Belgique aujourd'hui, comme je l'annonçais il y a quelques jours ici. Le flou de la frontière entre l'euthanasie et la sédation palliative est enfin devenue un sujet. ...
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Vatileaks : une mise au point du pape
Du Vatican Information Service :
A la conclusion de l'audience générale, Benoît XVI a tenu à faire une mise au point publique: "Les évènements récents touchant la Curie Romaine et mes collaborateurs m'attristent, sans que soit entamée ma certitude absolue selon laquelle, malgré la faiblesse humaine, les difficultés et les épreuves, l'Eglise est guidée par le Saint-Esprit et le Seigneur. Je suis certain qu'il ne cessera de la soutenir sur son chemin. Ceci dit, les conjectures multipliées par certains media sont totalement gratuites, allant bien au-delà des faits réels et offrant une image du Saint-Siège sans rapport avec la réalité. C'est pourquoi je tiens à renouveler ma confiance et mes encouragements à mes plus proches collaborateurs, comme à tous ceux qui jour après jour, fidèlement, en silence et en esprit de sacrifice m'assistent dans mon ministère".
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L'inquiétudes des chrétiens syriens
Agence Fides : Les chrétiens syriens représentent une cible potentielle pour la vengeance des groupes armés et des miliciens sunnites qui veulent venger le massacre de Houla. Et ils sont les victimes privilégiées des prises d'otage. Ce que déclare des familles de réfugiés syriens ayant fui la zone de Homs en direction du Liban est par ailleurs confirmé par des sources de Fides au sein de l'Eglise syrienne.
Ainsi que cela a été indiqué à l'Agence Fides par la Caritas Liban, des familles apeurées de réfugiés syriens continuent à passer la frontière. Il s'agit de musulmans alaouites et de chrétiens, surtout ceux qui étaient employés dans des administrations publiques. Ils proviennent en grande partie de villages de la zone d'Homs, tel que Qusayr et d'autres encore. Les chrétiens préfèrent fuir parce qu'ils sont considérés comme étant « proches du régime ou protégés par le régime de Bashar al-Assad ». Avec la pérennisation de la violence et après des épisodes comme celui du massacre de Houla, attribué pour l'heure à l'armée syrienne - même si les versions demeurent discordantes - le désir de vengeance à l'encontre des civils « partisans du régime » augmente également dans les rangs des miliciens et de l'opposition. Si les miliciens sunnites cherchent à venger leurs proches qui ont été tués, la cible est constituée par les alaouites - minorité à laquelle appartient Assad - mais également les chrétiens.
Une famille gréco catholique syrienne, arrivée au Liban en provenance de Qusayr, raconte à Fides avoir quitté le village à cause des combats entre l'armée et les rebelles mais surtout du fait de la plaie représentée par les enlèvements. De nombreux chrétiens sont enlevés par des hommes masqués, certains ayant un accent local, d'autres non. Les ravisseurs demandent de lourdes rançons. Un de leurs parents chrétiens - racontent les réfugiés - a été tué, d'autres enlevés et torturés parce que « non alignés avec les révolutionnaires ». Le père et le cousin du Père Issam Kassouha, prêtre catholique, ont été eux aussi enlevés ces jours derniers avant d'être, bien heureusement, relâchés. « Nous ne savons pas si les terroristes étaient des militants sunnites à la recherche d'une vengeance ou des criminels voulant profiter du chaos en frappant les plus faibles » expliquent les réfugiés. « Dans le cas où il y aurait d'autres massacres comme celui de Houla, les chrétiens pourraient payer un prix élevé » concluent-ils. (PA) (Agence Fides 30/05/2012)
Voir aussi : Le Père Paolo Dall'Oglio, SJ, en prière à Qusayr pour bloquer le conflit confessionnel
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Décès de l'abbé Paul Schoonbroodt
Nous lisons sur l'avenir.net:
Le curé traditionaliste Paul Schoonbroodt est décédé samedi, des suites d’un accident de la route. C’était un farouche opposant de Vatican II.
Victime d’un accident de circulation en Allemagne, le 14 avril dernier, le curé traditionaliste Paul Schoonbroodt a succombé à ses blessures, samedi, à l’hôpital Saint Joseph de Saint-Vith. Il était âgé de 79 ans. (...)
Né en 1933 et originaire d’Eupen, Paul Schoonbroodt a été ordonné en 1958 à Liège, et devenu curé de Steffeshausen en 1970. Refusant d’adopter la nouvelle liturgie née de Vatican II, il a été prié de cesser d’officier à la tête de la paroisse Saint-Pierre de Steffeshausen le 18 octobre 1986 par l’évêque Albert Houssiau, avant d’être excommunié le 24 octobre 1988.
Ses funérailles auront lieu jeudi à 10 heures, dans l’église du Sacré-Coeur, et il sera enterré dans le cimetière de Steffeshausen.
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"Benoît et moi" : un guide sûr pour s'y retrouver dans le "Vatileaks"
Commencer par : "Corbeaux au Vatican" (http://benoit-et-moi.fr/2012-I/)
Tout est reparti de la publication du livre «Sua Santità. Le carte segrete di Benedetto XVI». (Sa sainteté: les papiers secrets de Benoît XVI).
Jeudi 24 mai, on apprend la "démission" d'Ettore Gotti-Tedeschi [articles dans ces pages: http://www.google.com], le président de l'IOR (Institut des Oeuvres religieuses), connu comme le "banquier du Vatican".
Puis le lendemain éclate le coup de tonnerre de l'arrestation du corbeau, Paolo Gabriele, le valet de chambre du Pape.Dossier Vatileaks : à lire en particulier:
- Le rôle de la presse
- Le Vatican dans le système financier global
- Les raisons de la sérénité du pape
- et si tout avait été écrit par avance? Cela fait au moins deux ans qu'on prépare une attaque contre l'Eglise à partir d'affaires financières présumées....
- Cela n'a rien à voir avec la gouvernance du Cardinal Bertone... qui partira de toutes façons à la fin de l'année, pour raison d'âge.
- Etc.
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10 ans d'euthanasie en Belgique : une carte blanche de Mgr Léonard
Catho.be (JDD) fait état de la carte blanche de Mgr Léonard publiée dans la Libre de ce mercredi 30 mai intitulée « Euthanasie : 10 ans après, où est le bien commun ? »
En voici quelques extraits.
Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».
Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».
L’archevêque de Malines-Bruxelles entend d’abord redire la sympathie que chacun éprouve à l’égard des personnes qui souffrent intensément, minées par la maladie et bouleversées par la perspective d’une mort prochaine. « Qui pourrait demeurer indifférent à leur désarroi ? », interroge-t-il. Pour lui, toute « demande de mort doit le plus souvent être décryptée comme un appel au secours ». Et de poursuivre : « Ce cri de détresse ne doit donc pas nécessairement être interprété comme une volonté de mourir à proprement parler. La réponse appropriée est alors de soutenir le désir de vivre en dignité qui se cache derrière la demande de mort. Et lorsque toute thérapie se révèle vaine ou, en tout cas, disproportionnée, des soins palliatifs de qualité doivent alors prendre la relève. Il importe de leur donner les moyens, encore insuffisants aujourd’hui, de se développer afin de permettre de vivre et de mourir dans la dignité et la sérénité. On évitera ainsi de mettre fin délibérément à la vie et de transgresser l’interdit, essentiel à toute société, de faire mourir intentionnellement une personne innocente ».
Admettant qu’il existe des cas où, d’un point de vue technique, « la distinction peut sembler mince entre certaines pratiques palliatives et certaines pratiques d’euthanasie », Mgr Léonard estime que « c’est le contexte humain, la nature précise des moyens employés et l’intention qui font toute la différence ».
Il rend aussi hommage « au dévouement admirable et compétent des membres du personnel soignant qui, refusant tout acharnement thérapeutique, luttent contre la douleur, soulagent la souffrance et à, avec beaucoup de cœur, accompagnent jusqu’au bout les malades et leurs proches ». Il ajoute : « Je salue aussi le courage des soignants qui, malgré d’éventuelles pressions, exercent leur droit à l’objection de conscience et refusent de pratiquer l’euthanasie ou d’y participer ».
Liberté individuelle ?
Partant de l’argument souvent avancé pour plaider en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie, à savoir la liberté individuelle de disposer de sa vie et de sa mort, Mgr Léonard estime que « dix ans après, on perçoit mieux que l’euthanasie n’est jamais une décision concernant seulement la liberté de ceux qui la demandent ». Et de préciser que, selon lui, que les craintes exprimées il y a dix ans sont aujourd’hui réalité. « À l’époque, plusieurs précautions avaient été prévues par le législateur afin de circonscrire strictement le champ d’application de la loi. Mais une fois la porte entrouverte, l’entrebâillement s’élargit inévitablement. Aujourd’hui, la Commission fédérale de contrôle est quasiment obligée de fermer les yeux sur des pratiques non conformes à la loi et avoue d’ailleurs explicitement son impuissance à contrôler efficacement son application », écrit-il..
Ce qui le conduit à s’interroger pour savoir s’il est raisonnable d’envisager un nouvel élargissement du champ d’application de la loi, sachant que des pratiques incontrôlables vont ensuite forcer le législateur à envisager de nouvelles extensions ? « Il est des domaines où le bien commun exige que des « oui » ou des « non » très clairs soient prononcés (…). Dans le domaine de l’accompagnement de la souffrance et de la mort, le « oui » résolu à une présence compétente et aimante auprès des malades et des mourants est le véritable avenir de nos sociétés. Et le développement toujours perfectible des soins palliatifs nous en donne la possibilité ».
Pour l’archevêque, renoncer à l’euthanasie peut sembler à certains une diminution de leur liberté individuelle, il admet que ce l’est en un sens. « Mais il s’agit, à plus long terme, d’une contribution majeure au bien commun de tous », conclut-il dans les colonnes de La Libre.
source : http://info.catho.be/2012/05/30/mgr-leonard-revient-sur-les-dix-ans-de-la-loi-sur-leuthanasie/
Sur Radio Vatican, Mgr Léonard s'exprime sur le même sujet : http://www.radiovaticana.org/FR1/articolo.asp?c=595735
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Quand un boy band devient un fervent catholique
"Brad Fischetti, un boy band devenu catho"
Qui aurait pu prédire que Brad Fishetti, un des boys bands de LFO (Lyte Funky Ones), devienne un jour un fervent catholique ?
à découvrir sur info.catho.be
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Une Marche pour la Vie à Czestochowa
Pologne : une marche en faveur de la vie et de la dignité humaine
2.000 polonais dans les rues de Czestochowa
ZENIT.org - Don Mariusz Frukacz - Traduction d’Océane Le Gall
Près de 2.000 habitants de la ville de Czestochowa ont participé dimanche dernier, 27 mai, à la "Marche pour la vie et la famille" qui était organisée au centre-ville, à la lumière de la prochaine Rencontre des familles de Milan.
Cette marche était une initiative du Bureau pastoral pour les familles de l’archidiocèse de Czestochowa, du Conseil des mouvements et associations catholiques de l’archidiocèse et de la Fondation Jean-Paul II pour la vie et la famille, sous le patronage de l’archevêque métropolitain de la ville, Mgr Wacław Depo, qui a célébré une messe en la basilique cathédrale de la Sainte-Famille.
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Mardi 29 mai : commémoration de la prise de Constantinople par les Turcs
C’était, hier, 29 mai, le jour anniversaire de la prise de Constantinople. Selon une dépêche de l’Agence Apic datée de ce jour « des milliers de militants islamistes ont manifesté, le 27 mai 2012, à Istanbul pour réclamer la réouverture au culte musulman de la basilique Sainte-Sophie. Un petit groupe de musulmans s’est à nouveau rassemblé pour une prière devant les portes de l’édifice, mardi 29 mai 2012, jour anniversaire de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453 ». Ici : Turquie : Des musulmans veulent récupérer la basilique Sainte Sophie de Constantinople
Coïncidence : loin de ces agitations (quoique…) un lunch-débat ouvert à un large public était organisé ce même jour à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe Ethique Sociale sur le thème « Religions et Etat dans l’Islam » avec Vincent Legrand (professeur à l’UCL, spécialiste du monde arabe, de l’étude des religions et de la laïcité) et Maximos Botros, diacre de l’Eglise catholique copte d’Egypte.
Aux propos sympathiques mais empreints d’un humanisme irénique un peu décalé du Professeur Vincent Legrand répondaient ceux, beaucoup plus tranchés de Maximos Botros : fondamentalement les minorités chrétiennes historiques d’Orient dénoncent le double langage du monde musulman, sans parler des violences et contraintes qui en bon français s’appellent des persécutions.
Même contraste dans la salle : langage lénifiant des intellectuels de l’Islam et des chrétiens arborant le rameau du dialogue et, de l’autre, vertes paroles de catholiques orientaux rejoints par leurs frères occidentaux beaucoup moins convaincus par la mise en perspective optimiste d’un certain discours convenu dans les milieux « bien- pensants » du catholicisme officiel.
Au total, une assemblée assez libre, où bien sûr les professions de foi des uns et des autres s’expriment plus abondamment que les vraies questions…Textes bientôt disponibles ici: info@ethiquesociale.org
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Avortement : une déclaration forte du premier ministre turc
Synthèse de presse quotidienne de gènéthique (29 mai) (lefigaro.fr 25/05/12 - lci.tf1.fr 25/05/12)
L’avortement : "un meurtre", selon le premier ministre turc.
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi 25 mai 2012 qu’il considère "l’avortement comme un meurtre." Il ajoute : "Personne ne devrait avoir le droit de l’autoriser. Que vous tuiez le bébé dans le ventre de sa mère ou [...] après sa naissance, il n’y a aucune différence."
En Turquie, les femmes ont la possibilité d’avorter "au cours des dix premières semaines de grossesse", mais si celles-ci sont mariées, le "consentement [...] du père est également exigé."
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 29 mai 2012
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