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Actualité - Page 1670

  • 50 ans après Vatican II : lendemains de fête.

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    Sur son blog, l’abbé Emmanuel Pic, curé de la paroisse Saint-Pierre à Dijon et professeur de théologie au grand séminaire de Mayidi (dans le Kwilu, au Congo ex Belge) et au Centre universitaire de Bourgogne,  s’interroge sur la pénurie de vocations parmi les chrétiens de son diocèse bourguignon. Sa réflexion est largement transposable à l’ensemble de l’Europe occidentale. Les conclusions qu’il en tire relèvent encore du constat sans être vraiment opératoires, mais elles posent la bonne question aux évêques du prochain synode romain sur la nouvelle évangélisation.

    Voici le texte de son « post » :

    « Dijon, cathédrale Saint-Bénigne, dimanche 24 juin : dans une église archi-comble, on ordonne un prêtre et trois diacres en vue du ministère sacerdotal. C'est la fête. L'occasion aussi de montrer un visage de l’Église qu’ignorent souvent - ou affectent d'ignorer -  ceux qui s'en tiennent à distance : plein de monde debout faute de place, une assemblée jeune, diverse, priante, enthousiaste, qui reflète ce qu'il faut bien appeler la bonne santé de l’Église de France. Car notre Église est bien vivante. Elle ne tient certes plus la place qu'elle occupait dans notre pays au siècle passé, mais elle n'a pas à rougir ; dans un monde où la vie associative, politique, syndicale, connaît de grandes difficultés, dans une société où l'ensemble des institutions connaît une sévère crise, dans un système de laïcité outrancière qui les contraint à la discrétion, voire au silence, les catholiques sont l'un des éléments les plus dynamiques du vivre-ensemble français.

    Voilà pour la fête, et ce qu'elle montre. La fête est passée ; faisons les comptes. Le diocèse de Dijon compte 129 prêtres diocésains ; 83 sont en activité, ce qui en fait, rapporté au nombre d'habitants, un diocèse ordinaire. La moyenne d'âge est de 68 ans - il faut se rappeler qu'un prêtre prend sa retraite à 75 ans, et qu'il reste actif longtemps après. Un rapide coup d’œil sur la pyramide des âges du diocèse montre ce qui nous attend : un seul prêtre de moins de 35 ans, 5 entre 35 et 40, 6 entre 40 et 45... Enfin, sur les 55 prêtres de moins de 65 ans, 17, soit plus d'un quart, ne sont pas du diocèse (11 viennent de l'étranger, et ont moins de 55 ans).

    Comment ça se passe ailleurs ? Cette année, il y a eu en France 96 ordinations de prêtres diocésains. En moyenne, à peu-près un par diocèse. Mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne : le diocèse de Paris, déjà pléthorique, compte dix nouveaux prêtres ; Toulon en a ordonné 8, Metz et Lyon 4, de "gros" diocèses comme Bordeaux, Rennes, Nantes, sont au contraire à la diète, certains diocèses n'ont pas connu d'ordination depuis des années (voir à ce sujet La Croix du 18 juin dernier, qui publie une intéressante carte).

    Tout aussi intéressante est la carte publiée par la Documentation catholique du 17 juin, qui s'intéresse au nombre de prêtres en activité dans les diocèses. Ils sont 17 dans le diocèse de Digne, 27 dans la Nièvre, 29 à Gap. Le Jura, autrefois grand pourvoyeur de vocations, compte 39 prêtres en activité... pour un total de 105 prêtres, ce qui signifie que les deux tiers des prêtres ont plus de 75 ans. On imagine aisément ce que cela représente pour ceux qui sont "encore jeunes", et qui se retrouvent dans des assemblées de confrères très âgés.

    Quant à l'avenir, il n'est pas des plus roses et ne laisse entrevoir à moyen terme (il faut dix ans pour "faire" un prêtre, si l'on ajoute aux années de formations celles qui sont indispensables pour laisser mûrir une vocation) aucune amélioration. Soyons lucides : l’Église de France se prépare à vivre longtemps avec beaucoup, beaucoup moins de prêtres qu'elle n'en avait l'habitude. Cette situation pose un problème extrêmement difficile, car on ne peut envisager d’Église sans prêtre, à moins d'abandonner quelque chose qui tient à l'identité même du catholicisme. Le problème de l’Église de France aujourd'hui, c'est l'effondrement des vocations sacerdotales.

    Quelles solutions envisager ? La plupart des diocèses ont diminué de manière drastique le nombre de paroisses ; il n'est plus possible d'aller plus loin dans ce sens. L'embauche de laïcs salariés montre aujourd’hui ses limites, financières et humaines. Des hypothèses comme l'abandon de la discipline du célibat, sur le modèle de ce qui se vit en Orient (au sein, rappelons-le, d’Églises en pleine communion avec Rome), l'ordination de femmes (qui se pratique chez les Anglicans), voire la possibilité d'autoriser des laïcs à célébrer les sacrements jusqu'à maintenant réservés aux prêtres, ne sont clairement pas à l'ordre du jour. On ne voit donc pas d'autre issue que l'appel à des prêtres de l'extérieur, soit membres d'instituts religieux, soit envoyés par des pays étrangers et plus riches en prêtres. Quelques communautés ordonnent de nombreux prêtres en vue d'un ministère pastoral au sein des diocèses : la communauté Saint-Jean, la communauté Saint-Martin, l'Emmanuel... D'autres, un temps données en exemple, traversent aujourd'hui des crises profondes, qui incitent à la prudence. De nombreux diocèses accueillent aujourd'hui des prêtres étrangers, essentiellement en provenance d'Afrique francophone, venus chez nous soit pour y faire des études, soit dans le cadre d'accords entre les évêques. La France compte aujourd'hui plus de 1 500 prêtres étrangers, le double d'il y a dix ans.

    Le changement est donc en train de se produire, sans qu'on l'ait vraiment réfléchi ni organisé, chaque évêque faisant appel à des prêtres extérieurs selon son propre réseau de relations ou l'attractivité de son diocèse (fonction, par exemple, de la possibilité d'y suivre des études universitaires). Le clergé français est en train de se renouveler en profondeur, ce qui provoque, ici et là, des remous (ainsi, il y a trois ans, à Avignon, les doyens ont démissionné en bloc pour protester contre les changements) : on passe de prêtres tous formés dans le même moule d'un unique séminaire diocésain à un presbytérium formé d'hommes aux origines et parcours extrêmement diversifiés. »

    C’est ici :   lendemains de fête.

    Là où il y a la foi, il y a des prêtres, avec toutes les exigences que cela comporte. Ailleurs, on peut bien faire la fête de temps à autre mais cela ne suffit pas vraiment pour vivre la foi en profondeur. Souvenons nous de la parabole du semeur. Les communautés "nouvelles" ou traditionalistes n’ont pas de problèmes de vocation. Mais au-delà de ces groupes spécifiques, où sont les semeurs de la Parole ad gentes ? De plus en plus, les chrétiens des pays d’Asie, d’Afrique ou d’ailleurs où la foi surabonde sont appelés à la mission dans cet Occident où le paganisme décadent sera toujours davantage confronté à une immigration qui ne partage pas sa mentalité fermée à la transcendance.  C’est ici que, pour reprendre la phrase de l’abbé Pic, « le changement est en train de se produire  sans qu’on l’ait vraiment réfléchi ni organisé ». Et ce changement est capital car il est inutile de penser que les flux migratoires s’inverseront. Un défi missionnaire pour l'Eglise universelle et, peut-être, une chance pour la vieille Europe, qui ne sera jamais plus ce qu'elle était voici cinquante ans encore.

  • Janus bifrons à la tête du Saint-Office ?

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    C’est ce que suggère le titre de la note de Sandro Magister sur son blog Chiesa. Mais, à la réflexion, peut être Mgr Müller n’a-t-il qu’une seule face, avec des idées claires et plus élaborées que celles de la plupart de ses détracteurs, un profil sans idéologie, inclassable selon les tendances partisanes, et un certain sens de l’autorité…On ne peut pas plaire à tout le monde.

    Voici le texte paru sur le blog Chiesa :

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  • Monseigneur Rey : "peut-on être catho et écolo ?". Une lecture catholique de l'écologie

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    51rG-ogFr5L__SL500_AA300_.jpgSur le site « Liberté Politique » Stanislas de Larminat analyse « Peut-on être catho et écolo », une petit ouvrage que Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, vient de publier aux éditions Artège. Extraits de son analyse :

     « Tout l’ouvrage de Mgr Rey revient à expliquer comment « la crise écologique que nous vivons vient, en dernière analyse, du fait que l’homme a perdu la juste place qui était la sienne dans une nature sortie bonne et ordonnée des mains de Dieu ».

    La crise écologique

    L’évêque de Toulon souligne que la crise écologique découle de crises en amont qui sont à la fois d’ordre métaphysique, anthropologique et moral. On ne voit plus que le monde est le fruit d’un acte créateur, ni que l’homme y a une place unique qui lui donne une responsabilité éthique vis-à-vis de la création pour participer au salut de ce monde. 

     

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  • Faux-semblant ou compromis de dupes ?

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    Selon l’agence Belga relayée par « La Libre », les évêques ont accepté de perdre leur droit de vote au sein du pouvoir organisateur de la Katholieke Universiteit Leuven tout en conservant un droit de veto en ce qui concerne l'identité catholique de l'université :

    « Les évêques qui siègent au pouvoir organisateur de l'université catholique de Louvain (KUL), parmi lesquels l'archevêque André-Joseph Léonard, vont perdre leur droit de vote pour ne conserver qu'un rôle d'avis, indique vendredi De Morgen.

    Ils garderont toutefois un droit de veto en ce qui concerne l'identité catholique de l'université, a précisé un porte-parole de l'évêque d'Anvers Johan Bonny. Mais ils ne pourront l'utiliser dans d'autres domaines, parfois sensibles comme la recherche scientifique sur les cellules-souches.

    Les cinq évêques de Flandre sont traditionnellement membres de l'organe de gestion de l'université louvaniste, pouvoir organisateur qui détermine et contrôle la politique de l'université et nomme le recteur. Trente et une autres personnes siègent dans cet organe." Ici : Les évêques auront moins voix au chapitre à la KUL

    Jusqu'à plus ample informé, un faux-semblant en forme d'accord pour un veto inefficace : qu’est-ce que l’identité catholique, si le respect de la vie des embryons humains ne fait pas partie de ses fondements doctrinaux ? Dans ce genre de négociations relative au gouvernement d'une institution labelisée "catholique", ne doit-on pas définir ce dont on parle dans un règlement négocié avec toute la  précision juridique souhaitable ? 

  • Une formule à souscrire par les catéchistes

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    On se remémore le célèbre  « Formulaire » du pape Alexandre VII sur la doctrine de la grâce que les religieuses jansénistes de Port-Royal étaient invitées à souscrire et, plus près de nous, le « Préambule » sur l’autorité de Vatican II que Rome tente de faire signer par la Fraternité Saint-Pie X. En voici un autre, qu’un diocèse américain soumet sous forme de serment à prêter par ses candidats catéchistes :

    Dans le diocèse d’Arlington en Virginie, les catéchistes du diocèse devront désormais signer, devant un curé – ou un vicaire paroissial – du diocèse qui en aura reçu le mandat de l’évêque, une « Profession de Foi » pour avoir la licence d’enseigner le catéchisme ! Cette Profession de Foi qui devra être signée par celui qui prête serment et contresignée par le prêtre de la paroisse où il enseignera le catéchisme, se présente comme un formulaire sur lequel le catéchiste s’engage avec une foi ferme à croire et à professer tout ce qui est contenu dans le Symbole de Nicée-Constantinople, dont le texte est imprimé sur le document. Le serment se poursuit ainsi :

    « Avec une foi ferme je crois aussi a tout ce qui est contenu dans la Parole de Dieu qu’elle soit écrite ou transmise par la Tradition, que l’Église, soit par un jugement solennel, soit par le Magistère ordinaire et universel, déclare devoir être cru comme divinement révélé. J’accepte aussi fermement et tient chacune et toutes les choses définitivement proposées par l’Église en matière d’enseignement de foi et de morale. En outre, j’adhère avec une soumission religieuse aux enseignements que soit le Souverain Pontife, soit le collège des évêques énoncent quand ils exercent leur Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de proclamer ces enseignements par un acte définitif ».

    Une information du blog « Americatho » répercutée par le « Salon beige », ici : Un préambule doctrinal pour les catéchistes

  • Surmonter les crises économique et démographique

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    A l'issue du Sommet annuel réunissant les représentants de l'Union Européenne et les représentants religieux, la COMECE transmet les informations suivantes :
     
    COMECE Press 12/07/2012

    La Solidarité intergénérationnelle requière le soutien de l’UE et des Etats membres afin de surmonter les crises économique et démographique

    La Solidarité intergénérationnelle était au cœur des discussions du sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes. Organisée pour la 8e année consécutive à l’invitation du Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la rencontre était coprésidée par Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen et par László Surján, Vice-Président du Parlement européen.

    La Commission européenne entretient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les Églises et les communautés religieuses conformément au Traité de Lisbonne qui a inscrit ce dialogue dans le droit primaire (article 17 du TFUE). Ce dialogue se traduit notamment par la rencontre annuelle de haut niveau qui est organisée avec les représentants des communautés religieuses.

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  • Quand La Libre se fait colporteur de médisances

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    Il fut un temps où La Libre Belgique était considérée comme un journal sérieux, traitant ses lecteurs avec respect, par la stimulation de leur intelligence, par l’art de la contradiction, par des échanges d’arguments, par un journalisme sain, respectant une éthique professionnelle incluant le respect des personnes.

    Cette époque est manifestement révolue lorsqu’on lit ce pitoyable article publié ce jeudi :

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/749343/le-vatican-fait-tache-dans-la-presse.html

    N’est pas Andrea Tornielli, Sandro Magister  ou Jean-Marie Le Guénois qui veut. Manifestement incapables de rendre avec un minimum de sérieux l’évolution de l’actualité liée aux activités du Saint-Siège, à ses positions courageusement défendues auprès de l’ONU, ou du dialogue du Saint père avec ceux qui souffrent ou qui ont tout perdu, La Libre se fait colporteur de médisances scatologiques touchant la personne du Pape qui, il faut le rappeler, est aussi un chef d’Etat, en plus d’être le chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques dans le monde.

    C’est en Allemagne que La Libre trouve désormais de quoi meubler ses colonnes. Dans quelle poubelle ira-t-elle fouiller demain ?

    Nous connaissons bien les procédés de La Libre. Il se trouvera toujours bien des esprits « éclairés » pour nous expliquer, la main sur le cœur, qu’il s’agissait d’humour, ou que le but n’était que de rendre compte d’une information, sans prendre parti. C’est cela oui… « Ces propos équivoques font l’amalgame entre la diffusion de documents secrets du Vatican et une apparente déficience physique du pape ». Alors, sommes-nous toujours dans le registre de l’insinuation ou de la relation de faits ?

    Au risque de passer pour des chrétiens obtus (marque de fabrique que nous assumons pleinement dès lors qu’elle provient de la même feuille), nous nous contentons de faire appel à l’intelligence de nos lecteurs en posant quelques questions :

    • Doit-on s’attendre à une pareille marque de bassesse en ce qui concerne les leaders d’autres religions que la religion catholique ?
    • Ce genre de journalisme dépotoir sert-il la dignité humaine en général, et le respect de la personne âgée en particulier, ou doit-on considérer que cette dignité s’applique à tout le monde, SAUF au pape, et par extension, aux catholiques en général, parce qu’ils sont catholiques ?
    • Au fond, pourquoi le pape dérange-t-il autant, depuis le jour même de son élection… si on veut bien se souvenir que dès l’annonce de cette même élection, il s’est trouvé une ministre provenant d’Ougrée, pour dicter ses propres critères sur le profil « idéal » à ses yeux du nouvel élu ?

    Cet article fangeux nous donne ainsi l’occasion de suggérer la lecture d’un très bon livre, dont on ne risque pas de parler dans certains cercles…

    9782740317341FS.gifFoi, écriture et tradition

    Joseph RATZINGER, Téqui, avril 2012

    En tant qu'expert au Concile Vatican II, le cardinal Joseph Ratzinger a participé aux débats autour des sources de la Révélation qui devaient aboutir à la constitution dogmatique Dei Verbum. C'est dans la même ligne qu'il a continué à publier ses réflexions magistrales sur le rapport entre l'Ecriture, la Tradition et l'Eglise et sur les apports majeurs du Concile, lequel, dépassant controverses et querelles, compromis ou adaptations protestantes, a su recentrer l'Ecriture et la confession de la foi sur la vie de la première communauté chrétienne, rassemblée autour du Seigneur ressuscité.

  • Il ne suffit pas de s'indigner, par Mgr Claude Dagens

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    Pour le respect de la vie humaine de son commencement à sa fin

    Source : ZENIT.ORG

    « Devant les questions graves posées face au commencement et à la fin de la vie humaine, il ne suffit pas de s'indigner et de crier », fait observer Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême dans cette réflexion intitulée « Pour le respect de la vie humaine de son commencement à sa fin » publiée sur le site Internet de l’Eglise catholique en France.

    « Dire « non à l'avortement, non à l'euthanasie » est légitime, mais n'est pas suffisant. Il faut aussi pouvoir rendre compte de notre indignation et de notre souffrance face à des attitudes ou à des législations qui, en dernière instance, ne respectent pas la vie humaine et la dignité des personnes.

    Il faut donner des raisons du combat pacifique que nous menons dans ces domaines si sensibles », écrit Mgr Dagens avant de les développer :

    1 - Ce combat pour le respect de toute vie humaine est indivisible. Il vaut pour l'embryon dans le ventre de sa mère et pour la personne âgée ou malade en fin de vie, mais il vaut tout autant pour des hommes et des femmes que l'on manipule comme des objets en fonction des impératifs exclusifs de la rentabilité financière ou technique.

    2 - La vie humaine, toute vie humaine, porte en elle une sorte de transcendance concrète. Elle est constituée par des éléments biologiques, mais elle ne se réduit pas à ces éléments : elle est porteuse et révélatrice « d'un être d'esprit », d'une réalité spirituelle qui nous dépasse. Pour comprendre ce phénomène, il suffit d'être témoin d'une naissance et de voir une femme devenir mère, un homme devenir père, en prenant dans ses bras l'enfant qui vient de naître. Et il suffit aussi d'apercevoir, sur le visage d'une personne apparemment inconsciente, une larme couler, un sourire s'esquisser.

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  • Nations-Unies: ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte

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    Par Mgr Tomasi

    Source : ZENIT.ORG

    Le Saint-Siège appelle à ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte: les Etats doivent s’engager efficacement dans la protection de cette liberté, car le conflit religieux porte atteinte au droit le plus fondamental, le droit à la vie.

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu le 3 juillet, au cours de la 20e session du Conseil des droits de l’homme, sur la « liberté de religion » (18 juin-6 juillet 2012).

    « Les chrétiens représentent le groupe religieux qui est le plus sujet à la persécution  religieuse », affirme-t-il.

    Le Saint-Siège exprime notamment sa « grande préoccupation » face au « fossé grandissant entre principes établis et engagements de la communauté internationale concernant la liberté de religion, de conscience, et de croyance, ainsi que le droit à la liberté d’assemblée ».

    Dénonçant « l’utilisation de bombes » et les « attaques violentes » contre les lieux de culte et les communautés chrétiennes en prière, avec le « soutien des groupes fondamentalistes », Mgr Tomasi rappelle, en citant Benoît XVI, qu’il existe aussi « des formes plus silencieuses et plus sophistiquées de préjugés et d’opposition à l’encontre des croyants et des symboles    religieux ».

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  • Un ouvrier chrétien pakistanais odieusement assassiné par son patron musulman

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    Source : christianophobie.fr

    Un ouvrier chrétien de 26 ans, Shera Masih, a été tué par son employeur musulman dans la ville de Kot Ghulam Muhammad, non loin d’Hyderabad, dans la province du Sindh. L’homme a été tué de manière brutale pour des motifs qui demeurent à établir. Il a été attaché à une voiture et traîné avant d’être achevé à l’aide d’un pistolet. Son cadavre a ensuite été abandonné sur place et c’est seulement quatre heures après le décès que la police est arrivée sur les lieux.

    Ainsi que l’indiquent des sources de Fides, Faisal Kachhelo, l’entrepreneur et homicide présumé, est un grand propriétaire foncier qui dispose de nombreux ouvriers dont des hindous et des chrétiens qui font souvent l’objet de discriminations et d’humiliations. Après ce délit, des parlementaires, des hommes politiques et des fonctionnaires amis de l’entrepreneur cherchent à enliser l’affaire de manière à le sauver. Les parents de Shera Masih ont immédiatement porté plainte contre l’entrepreneur mais la police a seulement procédé à l’arrestation de l’un de ses gardes, qui est innocent, en ses lieux et place. Les parents de la victime et d’autres chrétiens ont protesté, bloquant une route départementale pendant quelques heures, demandant justice et réclamant l’arrestation du véritable meurtrier.
    Des sources de Fides notent que l’épisode témoigne de la condition des minorités religieuses, hindoue et chrétiennes, dans le Sindh. Au cours de ces derniers jours, deux chrétiens, Amil et Jawed, ont été arrêtés par la police de Karachi, capitale du Sindh, et malmenés sous l’accusation de vol au détriment de leur employeur, de religion musulmane. L’accusation, indiquent les deux chrétiens, a été formulée lorsqu’ils ont refusé de se convertir à l’islam. Seule l’intervention en leur faveur du parlementaire chrétien Saleem Khursheed Khokhar a permis leur remise en liberté.

  • LES JEUNES TALENTS DU CHESHIRE

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    issus des universités, conservatoires et académies

    du nord-ouest de l’Angleterre (comté de Chester) 

    EN CONCERT SYMPHONIQUE A LIÈGE

     LE DIMANCHE 22 JUILLET 2012 À 17 HEURES

     À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

     Boulevard d’Avroy, 132 – Entrée libre

     

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    Au programme : l’ouverture de l’opéra Guillaume Tell de Rossini, la Carmen Suite de Bizet, une valse de Strauss et quelques œuvres de musique légère pour un soir d’été...

     

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    Plus d’informations ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    ou tél. 04.344.10.89 

     

  • Une méditation de Benoît XVI sur saint Benoît

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    Monge-rezando.jpgLa fête de saint Benoît de Nursie (circa 480 -547 )  célébrée le 11 juillet, est celle de la translation de ses reliques. Benoît XVI nous parle du témoignage de cette vie hors du commun : 

    « Je voudrais parler aujourd’hui de saint Benoît, fondateur du monachisme en Occident et également saint patron de mon pontificat. Je commencerai par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrivit de saint Benoît :

     « L’homme de Dieu qui brilla sur cette terre par tant de miracles ne resplendit pas moins par l’éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine .

     Lorsque le grand Pape écrivait ces mots en l’année 592, le saint moine n’était mort que depuis 50 ans à peine et était encore vivant dans la mémoire des gens, mais plus encore par l’ordre religieux florissant qu’il avait fondé.

     Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne.

    La source la plus importante concernant sa vie est le deuxième livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. Ce n’est pas une biographie au sens classique du terme : selon les habitudes du temps, il voulait illustrer concrètement, par l’exemple d’un homme, dans ce cas celui de saint Benoît, l’ascension des hauteurs de contemplation que peut réaliser celui qui s’abandonne à Dieu.

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