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Actualité - Page 1667

  • Une réconciliation bien difficile

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    Comme nous le disions il y a peu (tant-de-bruit-pour...), il ne semble pas que les choses risquent de s'arranger entre Rome et Ecône. Le communiqué qui suit, et la réaction du Vatican, le confirment :

    Déclaration du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X du 14 juillet 2012 (SOURCE)


    Comme l’annonçait le communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X, du 14 juillet 2012, les membres du Chapitre général ont adressé à Rome une déclaration commune. Elle est rendue publique aujourd’hui.
    Lors de l’entretien paru dans DICI, le 16 juillet, Mgr Bernard Fellay, indiquait que ce document était « l’occasion de préciser la feuille de route (de la Fraternité Saint-Pie X) en insistant sur la conservation de (son) identité, seul moyen efficace pour aider l’Eglise à restaurer la Chrétienté ». « Car, ajoutait-il, le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à cette ‘apostasie silencieuse’ que même Jean-Paul II constatait, en 2003. »
    A la fin du Chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, réunis auprès du tombeau de son fondateur vénéré Mgr Marcel Lefebvre, et unis à son Supérieur général, nous les participants, évêques, supérieurs et anciens de cette Fraternité, tenons à faire monter vers le ciel nos actions de grâce les plus vives pour les quarante-deux ans de protection divine si merveilleuse sur notre œuvre au milieu d’une Eglise en pleine crise et d’un monde qui s’éloigne de jour en jour de Dieu et de sa loi.

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  • « Pourquoi le nombre des catholiques diminue-t-il au Brésil? »

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    Réponse du Père Piero Gheddo, missionnaire au Brésil,  sur le site de l’agence Zenit :

    (…) Le 29 juin 2012, un communiqué de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IGBE) a suscité un vaste écho dans la presse brésilienne et internationale. D’après le recensement de 2010, le pourcentage de catholiques, sur 190 millions de Brésiliens, est aujourd’hui de 64,6 % (123 millions). Lors du premier recensement brésilien de 1872, les catholiques étaient de 99,7 %, en 1972 ils représentaient 91,8 % et en 2000 73,6 %. Le Brésil risque de laisser en quelques années la palme du ‘premier pays catholique dans le monde’ au Mexique, qui a 112 millions d’habitants, dont 88 % se déclaraient catholiques en 2010.

    Les catholiques qui quittent l’Eglise suivent les Eglises protestantes traditionnelles ou les diverses dénominations évangéliques qui, en 1980, comptaient 6,6% des Brésiliens, 9% en 1991, 15,4% en 2000 et 22,2% en 2010 sur un total de 42,6% millions de croyants.  Dans le monde « évangélique » brésilien, les dénominations « pentecôtistes » attirent la majorité des fidèles, environ 25 millions, et sont en pleine croissance. Le nombre des athées, des agnostiques et des personnes sans religion définie augmente aussi ; il est passé de 4,7% à 8% sur un total d’environ 15 millions de personnes. La très grande majorité d’entre eux se déclarent sans religion spécifique, alors que les athées sont 615.096 et les agnostiques 124.436. En revanche, le nombre des Brésiliens qui se déclarent adeptes de la religion « spiritiste » est en baisse, tandis que seulement 0,3% adhèrent à des religions d’origine africaine comme le candomblé ou l’umbanda.

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  • Diocèses belges : ordinations sacerdotales 2012

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    La Belgique peut compter sur 7 nouveaux prêtres ordonnés le dimanche 24 juin 2012, jour de la fête de saint Jean-Baptiste. Arnaud Ngouedi, Christophe Malisoux et Cyrille Mattiuzzo, ont été ordonnés par l’évêque de Namur, Mgr Rémy Vancottem. A la cathédrale des Saint Michel et Gudule à Bruxelles, c’est Mgr André-Joseph Léonard archevêque de Malines-Bruxelles qui a ordonné les trois séminaristes, Henry Haas, Mario Rosas et Benoît Menten. A Liège, Désiré van Ass, diacre permanent depuis 1986, veuf, père et grand-père, a été ordonné des mains de Mgr Aloys Jousten. A Tournai, il n’y a pas d’ordination presbytérale cette année et dans le diocèse de Bruges, un séminariste sera ordonné au mois de septembre. Référence :  Sept jeunes nouveaux prêtres en Belgique

     Bref, toujours moins nombreux. Sept plus un égale huit : trois pour le diocèse de Namur, trois pour l’archevêché de Malines-Bruxelles, un pour le diocèse de Liège, un pour le diocèse de Bruges, zéro pour les diocèses de Tournai, Gand, Anvers et Hasselt. En Flandre, on approche du zéro absolu. Mais la Belgique francophone n’a pas de quoi se vanter non plus. Quant à la jeunesse et la nationalité belge,  c’est à voir…

    Vous avez dit : un synode sur la nouvelle évangélisation, à Rome en octobre pour lancer une « Année de la foi » ?  Oui, mais  pour paraphraser un de nos évêques, « Rome, c’est loin ». En effet. Et puis, suffit-t-il d’exalter le cinquantenaire de Vatican II  et de relire  les actes de ce concile infructueux pour en sortir ?

  • Débattre de l'euthanasie ?

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    On le sait, cette question fait la une dans l'Hexagone depuis que le nouveau président l'a mise à l'ordre du jour. Lors d'une rencontre récente entre Monsieur Hollande et le cardinal Vingt-Trois, l'euthanasie a été évoquée et il paraît que le président a été attentif aux observations formulées par l'archevêque. L'Esprit oufflant où Il veut et quand Il veut, on peut toujours espérer.

    Mais faut-il même en débattre. Si l'on suit Natalia Trouiller, sur son blog "nystagmus", la réponse est non car, pour débattre, il faut savoir penser et ce n'est plus guère le cas aujourd'hui, et car ce débat préalable ne pourra que donner un semblant de légitimité à une loi autorisant l'euthanasie. En revanche, "moi j'aime bien les débats" proteste Pneumatis qui croit en la vertu d'échanges qui permettraient à la vérité de triompher et à la loi de s'améliorer.

    Tout cela peut, de toute façon, paraître assez "décalé" parce que, qu'on y soit favorable ou non, le débat ne pourra pas être évité et, malheureusement, étant donné les tendances lourdes qui dominent les médias et l'opinion publique, l'issue ne pourra déboucher que sur un nouveau recul du respect de la vie.

    Pourtant, comme l'écrit Natalia Trouiller :

    "Mémé, on la soigne, on l'entoure, on dépense collectivement des sommes folles pour qu'elle souffre le moins possible, on l'accompagne comme on peut, avec ce que ça comporte de souffrance pour tout le monde, de sacrifices pour la collectivité, et quand elle ferme les yeux sans qu'on ait regardé sa montre, on a tous grandi en humanité."

  • Le débat sur l'euthanasie en France

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    France : l'urgence de promouvoir les soins palliatifs

    Réaction d'Alliance VITA aux propos du président français

    Source : ZENIT.ORG

    En France, Alliance VITA ( http://www.alliancevita.org/ ) réagit à l’intervention du président François Hollande sur la fin de vie, dans un communiqué intitulé : « Une prise de conscience, mais une dangereuse ambiguïté » où VITA fait observer que l’euthanasie est « incompatible » avec les soins palliatifs.

    Le président de la République française s’est en effet rendu ce 17 juillet au Centre de soins palliatifs pionnier de la Maison médicale Notre Dame du Lac, fondé à Rueil Malmaison de façon prophétique en 1946 par une congrégation de religieuses catholiques, les oblates de l'Eucharistie. L’établissement a été entièrement reconstruit en 2004, et il est depuis sa fondation ouvert à tous.

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  • Lorànt Deutsch au coeur d'une polémique significative

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    Un preux écrivain catholique et royaliste, Lorànt Deutsch, fait des vagues dans le landerneau parisien. Les menées dont il est la cible en disent long sur un état d'esprit qui est favorable à la liberté d'expression uniquement quand elle est en phase avec la dictature du culturellement correct...

    Source : Le Soir, 18/07/2012, p. 21

    Le Paris de Lorànt Deutsch fait polémique...

    "Quand un best-seller fait scandale trois ans après sa parution, l'évènement mérite d'être souligné. C'est le cas de Métronome, un livre vendu en€ deux millions d'exemplaires et relatant l'histoire de la capitale française à travers ses bouches de métro, contre lequel une offensive s'est déployée pour discréditer son auteur, le comédien Lorànt Deutsch.

    Les élus parisiens du Parti de gauche et du Parti communiste reprochent à l'acteur sa conception étriquée de l'histoire de leur cité. "(Ce livre) propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie des convictions religieuses de l'auteur (...) qui ne se cache pas d'être hostile à la République", s'est ainsi insurgé Alexis Corbière, du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.

    Le principal intéressé, lui, se défend d'être le porte-parole d'une idéologie politique. Quant aux erreurs factuelles que contiendrait son best-seller - les exemples commencent € s'accumuler -, Lorà€nt Deutsch se dit prêt à€ débattre avec des historiens "mais pas avec des militants politiques".

    La défense de celui qui a connu la gloire au petit écran en jouant dans la production franco-québecoise Les intrépides semble € tout le moins convaincre l'extême-droite. Les médias Minute et Rivarol font ainsi circuler une pétition en soutien €à l'acteur, ouvertement royaliste et chrétien.

    Entre-temps, un vote s'est tenu au Conseil de Paris pour que cesse la promotion médiatique de Métronome à€ laquelle participe la mairie. La motion, initiée par le groupe PCF-PG, a été rejetée par le groupe UMP et la majorité socialiste.

    PH. R.R. (stagiaire)"

  • Le festival marial des familles à Banneux

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    Paul Vaute, dans la Gazette de Liège, nous informe au sujet du festival des familles à Banneux :

    Les familles ont aussi leur festival

    Il est organisé pour la deuxième fois sur le site de la Vierge des pauvres. Tous sont conviés par la Communauté Saint-Jean, y compris les blessés de la vie

    Le premier avait eu lieu en 2010 avec l’intention, du côté des organisateurs, de recommencer tous les deux ans si le succès était au rendez-vous. Ce fut le cas. Le Festival marial des familles, deuxième édition, se déroulera à Banneux du 8 au 12 août prochains, avec un fil rouge tiré de l’Evangile : "Pour que vous ayez la vie en abondance" (Jean 10:10). "On était 500 participants il y a deux ans, nous dit Bernard de la Croix, en charge de la communication et de la coordination. Il y avait des Belges, des Luxembourgeois, des Français, mais des Liégeois avant tout. Cette année, nous avons davantage de personnes qui sont en difficulté financière et que nous aidons".

    Cette fois encore, des frères, des sœurs et des laïcs de Saint Jean, héritiers spirituels du père Marie-Dominique Philippe, encadreront les temps de formation, de ressourcement, de recueillement, comme le font aussi, les années impaires, leurs homologues en France, à Pellevoisin (Indre). Installés chez nous à Libramont, à Banneux et à Jette, ils se définissent comme voulant "répondre à l’appel du Christ à la suite du disciple bien-aimé" et se mettre à l’école de Marie.

    Quelles activités pendant ces cinq jours ? Des moments de prière et des célébrations ainsi que des conférences, bien sûr, mais aussi des divertissements avec, pour les enfants et adolescents, des programmes spécifiques adaptés aux différents âges (ateliers, catéchèse, chants, jeux, sports ). Des bébés aux grands-parents, chacun doit en principe pouvoir trouver sa "niche".

    Les principaux intervenants seront le frère Thomas, prieur général des frères de Saint Jean, l’abbé Leo Palm, recteur du sanctuaire de Banneux, Emmanuel Tourpe, philosophe, et le frère Stéphane Marie, médecin, philosophe et théologien. La messe d’envoi, le dimanche 12 août, sera présidée par Mgr Warin, évêque auxiliaire de Namur.

    Bien sûr, l’invitation adressée aux familles n’omet pas celles qui sont dans l’épreuve, en échec, recomposées "Les familles qui s’inscrivent ne sont pas toujours des familles catholiques modèles pour le dire comme cela, explique Bernard de la Croix. Nous avons évidemment plus de familles nombreuses que la moyenne sociétale, mais quand on compare avec le festival français, c’est ici beaucoup plus un patchwork".

    A noter qu’on peut aussi venir pour une seule activité et que des camps de préparation sont organisés pour les jeunes désireux de se mettre au service du Festival.

    Inscriptions : 30 euros (> 18 ans) ou 20 (> 4 ans) ou 15 (0-3 ans) ou gratuit (4è enfant et plus). Rue de la Sapinière 50, 4141 Banneux, tél. 0471.68.90.70, www.festivaldesfamilles.be.

  • Sur le blog de Jeanne Smits :

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  • Bressoux : un loyalisme émouvant

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    Un communiqué du Conseil de quartier de Bressoux Droixhe :

    Cérémonies d’Hommage à l’occasion du 19ème Anniversaire du décès de Sa Majesté le Roi Baudouin

    Les marques d’affection et de sympathie avaient été nombreuses à Bressoux Droixhe lors du décès de Sa Majesté le Roi Baudouin.  Deux jours après l’annonce de la triste nouvelle, le Conseil de quartier faisait imprimer des photos du défunt souverain afin que les habitants du quartier qui le souhaitaient puissent les placer à leur fenêtre en hommage silencieux.   En deux jours, 1600 demandes furent enregistrées -c’est dire l’émotion des bressoutois-.

    Quelques jours plus tard, les habitants et personnes âgées du quartier qui ne pouvaient se déplacer à Bruxelles avaient la possibilité de signer le livre de condoléances ouvert dans le quartier.

    Fidèle au souvenir du défunt Roi Baudouin, et à l’occasion du 19e anniversaire de sa disparition, le Conseil de quartier de Bressoux Droixhe organise le jeudi mardi 31 juillet 2012, dès 17H00, des cérémonies commémoratives.  D’abord, un Office Religieux sera célébré en l’église N.D. du Saint Rosaire, rue Foidart. Ensuite suivra un dépôt de fleurs à la stèle commémorative, place de la Résistance par le Représentant du Ministre de la Défense Pieter De Crem et Patrice Lempereur, Président du Conseil de quartier, en présence des Associations Patriotiques.

    A l'issue de cette cérémonie, un vin d'honneur sera offert par la Ville de Liège.

    La Reine Fabiola vient de faire savoir au Président du Conseil de quartier de Bressoux Droixhe « qu’Elle venait d’apprendre avec émotion que le quartier organisait à nouveau une cérémonie d’hommage ». Sa Majesté s’y associera en pensées.  Elle a fait part de ses sincères remerciements pour ce nouveau témoignage de fidèle et affectueux attachement  des Bressoutois à leur défunt Souverain.  « Le 31 juillet prochain, la Reine Fabiola sera avec vous en union de prière » déclare le Conseiller à la Maison de la Reine Fabiola.

    Bressoux fut le premier quartier de Belgique à avoir inauguré, une plaque commémorative et un Monument à la Mémoire du Roi Baudouin. C’était en 1993, le 7 septembre 93, jour de la naissance du Roi Baudouin.

    Cette initiative avait aussi touché la Reine Paola et le Roi Albert II et l'ensemble de la famille Royale.

    Conseil de quartier de Bressoux Droixhe

    Rue Général de Gaulle, 117 - 4020 BRESSOUX (Liège)

    Tél : 0477 / 87.12.63 - Skyblog : www.bressouxdroixhe.skyblog.com

  • Prêcher sur les septs péchés capitaux pour relancer l'évangélisation ? Ca marche!

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    Une idée pour la nouvelle évangélisation (Source : l'Osservatore Romano)

    Quand les prédications ont du succès

    Cette année, avant chaque spectacle présenté au festival de Spolète, dans les théâtres et les salles de concert, la voix qui présentait le programme de la journée alternait l’annonce de spectacles de théâtre, de musique et de danse avec celle de sept prédications sur les sept péchés capitaux. Oui, des prédications, ces sermons ennuyeux que tous fuient comme la peste et qui en revanche, presque inexplicablement, ont attiré des centaines de personnes dans l’église Saint-Dominique. Un public nombreux, et en augmentation constante malgré la chaleur de l’après-midi. Et ce n’était pas seulement pour la curiosité de voir de près et d’écouter des personnalités célèbres, comme le cardinal Gianfranco Ravasi ou frère Enzo Bianchi, parce que des figures moins connues ont elles aussi rencontré un beau succès, comme Mgr Andrea Lonardo, qui a parlé du péché de gourmandise.

    lire la suite : www.osservatoreromano.va

  • Une si petite médaille...

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    Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830 la Vierge demandait à Catherine Labouré de frapper la médaille aujourd’hui diffusée dans le monde entier (source : L'Osservatore Romano)

    "Le grand  dans le petit"

    Dans la première apparition du XIXe siècle de la Mère de Jésus, le signe de la modernité de Marie

    Une très petite taille – deux centimètres de longueur sur un de large – pour un message infini, car il s’agit du message salvifique. Cela ne devrait pas surprendre, car contempler ce qui est grand dans ce qui est petit est caractéristique de la dynamique chrétienne. Pourtant la Médaille miraculeuse suscite toujours l’émerveillement.  Elle mobilisa immédiatement La médaille reproduite sur la couverture du livre de Gino Ragozzinoles masses, qui lui attribuèrent le titre de « miraculeuse » précisément en raison des grâces qui se déversaient comme fruit de la dévotion mariale.

    C’est dans la nuit du 18 au 19 juillet que la Vierge apparut à Catherine Labouré, dans la chapelle parisienne de la rue du Bac, lui préannonçant la mission qui lui aurait été confiée : frapper une médaille selon le modèle que la Vierge lui avait montré. Dans l’ensemble, l’apparition mariale signifia également une prévision maternelle, un réconfort et un ancrage dans la foi, dans la mesure où elle avertissait des tourments que devrait traverser la France, dont les rues et les places se seraient teintées de sang, comme pour souligner la modernité de Marie.

    La médaille fut frappée en suivant fidèlement ce qui était demandé par la Vierge à la novice des Filles de la Charité lors de l’apparition suivante, le 27 novembre. Exemple de communication très efficace, l’ensemble iconographique de la médaille est complètement étranger à la prétendue cryptographie de l’occulte et de l’énigme. Marie révèle, elle ne cache pas ; « avec une sagesse suprême elle a placé sur la médaille les signes les plus adaptés pour dire beaucoup de choses dans très peu d’espace », observe Gino Ragozzino dans La Medaglia Miracolosa. Una lettura esegetica (Padoue, Messaggero, 2012, 70 p., 6 euros), un petit livre – de nouveau le grand dans le petit – qui reparcourt en l’interprétant chacun des douze signes inspirateurs. Une authentique road map documentée de manière appropriée afin que le lecteur, avec une préparation théologique plus ou moins grande, pénètre dans le mystère de la rédemption avec la sérénité et l’attente de celui qui entreprend un voyage important. Un voyage qui est précisément de l’esprit et de la foi ; c’est-à-dire de la connaissance à la contemplation.

    Marta Lago

  • Le décollage d'un nouveau prêtre

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    François, 28 ans, a été ordonné prêtre le 13 mai 2012. Pour Jeunes Cathos Blog, il écrit le « Journal d’un jeune séminariste », devenu « Journal d’un jeune prêtre ».

    Il y a deux mois, j’ai été ordonné prêtre ; je souhaite aujourd’hui revenir avec vous sur ce WE d’ordination.

    Tout a commencé le samedi 12 mai matin, quand j’ai pris la direction de l’aérodrome de Valenciennes en compagnie de Jean (qui a également été ordonné prêtre le 13 mai) et Matthieu (qui a été ordonné diacre en vue du sacerdoce le 13 mai). A l’aérodrome nous attendait Philippe, un paroissien de Valenciennes, qui a mis son avion et ses talents de pilote au service du diocèse de Cambrai pour nous emmener le survoler.

    Durant plus d’une heure et demie, nous avons survolé le diocèse et nos différentes paroisses (paroisses familiale, paroisses de stage, et futurs paroisses…) où nous avons aperçu des paroissiens présents au pied de chaque église pour guetter le passage de l’avion. (Ce fut l’occasion pour plusieurs paroisses d’organiser après le passage de l’avion un temps de prière pour les vocations ou des expositions sur les vocations…) En prenant de la « hauteur », nous avons pu voir la grande diversité de notre diocèse, avec ses bocages, ses villes, ses villages, ses usines, son bassin minier,…

    Nous avons atterri à l’aérodrome de Cambrai où le vicaire général nous attendait pour nous emmener à l’archevêché pour un déjeuner avec Mgr Garnier. Après ce repas et ce temps de partage sur les divers réalités de notre diocèse, nous nous sommes rendus à la cathédrale pour une « répétition. »

    En fin de journée, un pique-nique avec les ordinands été organisé dans ma paroisse avant une veillée de témoignage, de louange et de prière pour les vocations qui a rassemblé de nombreux jeunes et moins jeunes autour des ordinands ; cette prière pour les ordinands et pour les vocations s’est prolongée toute la nuit par une nuit d’adoration.

    Le dimanche 13 mai, jour de l’ordination, nous entrons à 15h30 dans une cathédrale comble.

    La liturgie commence. Après l’homélie, vient la liturgie d’ordination avec la prostration durant la litanie des Saints puis l’imposition des mains par l’archevêque et l’ensemble des prêtres, la prière d’ordination, la remise de l’étole et de la chasuble, l’onction des mains, la remise du calice et de la patène. Viendra ensuite la première concélébration.

    L’ordination fut un moment de grâce et aussi un moment où l’on se sent petit, où l’on s’abandonne totalement à la grâce de Dieu.

    A la fin de l’ordination, Mgr Garnier nous a donné nos nouvelles missions pour les années à venir : je suis envoyé à partir de septembre comme vicaire au service des deux paroisses de la ville de Cambrai, et plus particulièrement au service des jeunes de ces deux paroisses. (Enseignement public, enseignement catholique, et mouvements…)

    J’ai choisi comme devise d’ordination une phrase du vénérable Père Sevin .sj : « Me donner et non me prêter. » C’est dans cet esprit que je souhaite vivre mon ministère de prêtre.

    Me confiant à votre prière.

    Père François Triquet