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Liens du jour (5/1/2012)
Hongrie : l'embryon s'invite dans la constitution (généthique)Journal d'un pontificat, par José-Luis Restan (Benoît-et-moi) -
Quand la Hongrie est mise au ban
Nous évoquions hier la désapprobation européenne à l'égard de la Hongrie. Jeanne Smits analyse les raisons de la mise au ban de ce pays:
"Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… Mais à l’heure d’écrire il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un seul papier dans les gros médias, francophones ou non, qui ne le présente comme un dictateur, un tyran, meneur d’un parti – le Fidesz – qui impose sa loi sur un peuple privé de toute liberté, un irresponsable qui mérite de voir son pays mis en coupe réglée par l’Union européenne. « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles...
lire la suite : La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias
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Quand des "historiens de l'Eglise" mettent Benoît XVI au banc des accusés
Le site "Benoît et moi" met en ligne la traduction d'un article paru dans l'Osservatore Romano, réagissant à la publication d'un ouvrage intitulé "L'Eglise de l'anticoncile. Les traditionalistes à la reconquête de Rome". Notre consoeur commente : "Une frange de l'Eglise Conciliaire, qui ne veut pas des lefebvristes, en veut au Saint-Père de leur tendre la main, et le fait savoir."
C'est à lire ici : Le Pape et l'histoire
Lucetta Scaraffia
(© L'Osservatore Romano, 4 Janvier 2012 pour la version en italien)Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Foi, Histoire, Livres - Publications 0 commentaire -
Pédophilie dans l’Église : c’est la faute à Jean-Paul II, est-il écrit dans « La Libre »
Voici les propos que l'on peut lire en "opinion" dans la « Libre », anciennement « Libre Belgique », de ce 4 janvier 2012 :
(…) En trente ou quarante ans, des dizaines, peut-être des centaines de prêtres encore en vie aujourd’hui ont fait des centaines, peut-être des milliers de victimes en Belgique. Combien de zéros devrait-on ajouter à ces chiffres s’il fallait se placer au plan européen, voire au plan mondial ? (…)
Les années soixante ont été marquées notamment par deux révolutions. Il y a bien sûr eu mai 68 dont certains n’hésitent pas à penser que les accents libertins ont précipité une partie de notre clergé dans la perversité. Je ne peux m’associer à ce genre de raisonnement. Au contraire, je n’ose pas imaginer à quoi ressembleraient aujourd’hui les croyants s’ils n’avaient pas étés secoués par cette révolte. Le monde d’après 68 n’est pas meilleur que celui d’avant, mais les croyants ont tiré grand bénéfice de cet extraordinaire brainstorming notamment parce qu’ils ont dû se laisser interroger par la société tout entière. Quelques années plus tôt, une autre révolution se préparait. En 1962, Jean XXIII ouvrait le Concile œcuménique Vatican II (…) qui a probablement été un des plus extraordinaires remue-méninges de l’histoire vaticane. Evidemment, les espoirs des croyants progressistes allaient bien au-delà de ceux que ce Concile pouvait concrétiser dans l’immédiat. On se doutait qu’il faudrait du temps pour que des évêques osent envisager le sacerdoce pour les femmes et pour des personnes mariées, du temps aussi pour transformer une organisation hyper centralisée et pyramidale en une vraie communauté de communautés, avec tout ce que cela implique en termes de participation, de solidarité et de respect des différences. On savait qu’il faudrait du temps pour que l’Eglise s’ouvre au monde et laisse le monde venir à elle autrement qu’en s’obstinant à vouloir convertir chaque homme et chaque femme au catholicisme. (…).
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L'"admirable échange"
Vatican Information Service, 4/2/2012
LUMIERE DE LA NATIVITE
CITE DU VATICAN, 4 JAN 2012 (VIS). La première audience générale de l'année s'est déroulée Salle Paul VI en présence de 7.000 personnes, devant lesquelles le Saint-Père a évoqué le mystère de la Nativité. La première réaction de joie face à cet évènement, a-t-il dit, est d'admirer le caractère extraordinaire de Dieu se faisant nouveau né. Notre coeur "est comme stupéfait de constater la proximité de Dieu, son intérêt pour l'homme, son entrée dans l'histoire", toutes choses qui découlent de la "vision de ce petit enfant sans défense que nous savons être le visage de Dieu... La Nativité est joie parce que Dieu, qui est le bien, la vie et la vérité de l'homme, s'abaisse jusqu'à la condition humaine, pour élever l'homme à lui. Il se fait si proche qu'on peut le voir et le toucher... Dans la Nativité, le ciel et la terre se rejoignent" et, dans cet "enfant qui a besoin de tout, c'est Dieu, l'éternité, la force et la sainteté, la vie et la joie qui s'unissent à ce que nous sommes, faiblesse et péché, souffrance et mort".
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Fermeture de l'église : communiqué des Amis de Sainte-Catherine
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 1er JANVIER 2012
Bruxelles, le 1er janvier 2012
Ces 30 et 31 decembre 2011, plusieurs milliers de personnes sont encore venues visiter ou se recueillir dans l'église Sainte-Catherine dont les portes se sont fermées ce samedi soir, malgré les très nombreuses protestations et une pétition qui a rassemblé plus de 7400 signatures.
De très nombreux témoignages attestent de l'attachement des personnes, croyantes ou non à cette église emblématique au coeur de la Ville de Bruxelles.
L'incompréhension et la colère sont les sentiments les plus souvent exprimés.
Les Amis de Sainte-Catherine poursuivent leur mobilisation car malgré les différentes demandes aucune réponse cohérente n'a été donnée par l'Evêque auxiliaire de Bruxelles, Jean Kockerols et le Doyen Claude Castiau. -
L'Eglise des Pays-Bas en mauvaise posture
La "matinale chrétienne" de La Vie (Natalia Trouiller) y fait allusion ce matin :
"AUX PAYS-BAS, L'EGLISE DANS LA TOURMENTE
Après la publication le mois dernier d'un rapport accablant constatant que entre 10 et 20.000 enfants ont été victimes d'abus sexuels de la part de clercs catholiques depuis 1945, l'Eglise néerlandaise fait face, comme cela a été le cas en Allemagne, en Irlande ou en Belgique, à une offensive politique majeure. Deux leaders conservateurs, l'un catholique et l'autre luthérien, ont en effet appelé les évêques néerlandais à démissionner immédiatement. Le premier ministre quant à lui envisage de lever les délais de prescription afin de permettre des poursuites pénales plus importantes. Le porte-parole du diocèse de Groningen-Leeuwarden a rappelé qu'aucun des évêques actuels n'était impliqué dans ces affaires." -
Pénitence et onction des malades, des sacrements à ne pas délaisser
Benoît XVI invite les catholiques à redécouvrir la valeur des sacrements de "guérison", en particulièrement celui de l'onction des malades, sacrement souvent jugé mineur et délaissé, et le sacrement de pénitence.
Dans un message publié en prévision de la XXème Journée mondiale du malade du 11 février, le pape déplore que ces deux sacrements soient trop souvent négligés.
“Que les malades et les personnes qui souffrent trouvent dans la foi une ancre solide”. Ce sont les paroles d’encouragement que Benoît XVI expriment dans ce message dont le texte a été publié ce mardi. Il s’intitule: “Relève-toi et va: ta foi t’a sauvé”, reprenant ainsi l’Evangile de Saint Luc, lorsque Jésus rencontre un groupe de 10 lépreux.
(Le compte-rendu de Mathilde Faivre d’Arcier à télécharger sur Radio Vatican) -
La secte islamique radicale "Boko Haram" déclare la guerre aux chrétiens du Nigeria
"Les islamistes radicaux de « Boko Haram » considéré par une majorité de musulmans comme une secte, ont lancé un ultimatum aux chrétiens vivant dans le nord du Nigeria : « Vous avez trois jours pour quitter le pays ». La région concernée est peuplée par une majorité de confession musulmane. Cet ultimatum a été porté par Abul Qaqa, connu pour ses liens avec le groupe terroriste. Il a ajouté qu’il recommandait aux musulmans vivant dans le sud de rejoindre le nord, en spécifiant qu’ils risquaient leur vie à vivre avec des chrétiens…"
Voir ici : http://www.radinrue.com/article7113.html
Cependant, Natalia Trouiller s'interroge dans la "matinale chrétienne" :
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Liens du jour (4/1/2012)
L'institution du mariage menacée en Australie (Nouvelles de France)
Facebook supprime un message sur l'auto-avortement (J. Smits)
Les libre-penseurs contre Notre Dame du Léman (J. Smits)
France: mépris du droit à la vie des nouveaux-nés (généthique)
Contraception, une étude inquiétante (Alliance Vita)
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Haro sur la Hongrie
La campagne menée par le complexe politico-médiatique contre la Hongrie et Viktor Orban n'échappe à personne. La nouvelle constitution hongroise est dénoncée par nos faiseurs d'opinion comme étant une atteinte à la "démocratie". Evidemment, elle n'est pas en phase avec le "politiquement et culturellement correct" qui sévit chez nous lorsqu'elle fait explicitement allusion à Dieu, aux racines chrétiennes de la Hongrie, au fait qu'en embryon est un être humain et que le mariage consacre l'union entre un homme et une femme. De quoi donner de l'urticaire à tous nos journalistes et même à catho.be qui hurle avec la meute en évoquant la "dérive autoritaire en Hongrie".
Le site ami "Benoît-et-moi" évoque cette question : http://benoit-et-moi.fr
Le 27 janvier 2011, le président hongrois répondait ainsi aux questions de la Libre ("Ne pas oublier le christianisme") :
Le Président souhaite qu’il en soit fait mention dans la nouvelle Constitution.Pourquoi adopter une nouvelle Constitution ?
Nous avons une Constitution intérimaire, qui porte encore la date de 1949. Elle n’a été qu’amendée depuis. C’est la première fois, depuis le changement de régime, que nous avons la volonté et le mandat politique pour la changer. La Constitution doit être plus durable que le diamant, pour garantir la sécurité, la démocratie et l’exercice des droits par le peuple sur le long terme. Une commission parlementaire composée de personnes réputées et responsables en discute depuis trois mois. J’aimerais beaucoup que le texte soit rédigé dans le hongrois le plus éloquent possible.
Le parti au pouvoir bénéficie de plus de deux-tiers des sièges au Parlement. Cette Constitution ne risque-t-elle pas d’être en fait une “Constitution-Fidesz” plus durable que le diamant…
Vous avez le droit de formuler votre question de la sorte. Mais je ne dirais sûrement pas qu’il s’agit d’une "Constitution-Fidesz". J’appuie certainement l’idée de la participation de l’opposition à la rédaction. Mais on ne peut pas contester la décision souveraine du peuple selon laquelle ce Parlement a cette composition - ce qui est en effet historique. La nouvelle Constitution sera celle de la République de Hongrie. Le peuple en a donné le mandat au Parlement.
Vous êtes favorable à ce qu’une référence chrétienne s’y trouve. L’Union en avait débattu lors de l’adoption de son traité constitutionnel, sans y donner suite. Pourquoi est-ce important pour vous ?
Nous ne devons pas oublier que le christianisme a plus de 1000 ans d’histoire en Hongrie. Notre premier Roi (Etienne, NdlR) a été intronisé avec une couronne offerte par le pape Sylvestre II, s’engageant vis-à-vis de l’Europe et du christianisme. Neuf Constitutions européennes contiennent aujourd’hui une référence concrète au christianisme. A côté de cela, nous respectons bien sûr le droit de toute personne à avoir une autre croyance ou religion. L’Union européenne est basée sur la philosophie grecque, le droit romain, ainsi que l’éthique et la morale chrétiennes. Des pays considèrent cela suffisamment important pour l’inscrire dans leur Constitution, et la Hongrie les rejoindra. Cela se trouvera dans le préambule ainsi que, espérons-le, la référence à la couronne qui est pour nous signe de notre appartenance européenne.
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Le programme du voyage du pape au Mexique et à Cuba
Le Saint-Père arrivera le 23 mars après-midi (heure locale) à l'aéroport de León, ville de l'Etat de Guanajuato, où il sera accueilli par le Président fédéral du Mexique, l'Archevêque de León et l'épiscopat national. Il résidera chez les religieuses du collège Miraflores. Le lendemain, il se rendra à Guanajuato pour rencontrer le Président Felipe Calderón Hinojosa à la Casa del Conde Rul. Après la cérémonie, il saluera et bénira les fidèles, notamment les enfants, rassemblés Plaza de la Paz. Dimanche matin 25, il célébrera une messe au Parc du bicentenaire de Silao, au pied du Cerro del Cubilete, sur lequel se dresse une statue du Christ Roi. Après quoi in rencontrera les délégations des 91 diocèses mexicains. L'après-midi en la cathédrale de León, il présidera les vêpres avec les évêques du pays et les évêques représentants des autres Eglises d'Amérique latine et des Caraibes, auxquels il adressera un message. Le 26 mars, Benoît XVI quittera León pour Cuba.
A Santiago de Cuba, le Pape sera accueilli en début d'après-midi par le Président Raúl Castro, l'Archevêque diocésain et l'épiscopat cubain. Il gagnera aussitôt en papamobile la Plaza de la Revolución, où il célébrera la messe de la solennité de l'Annonciation. Après la cérémonie, il se rendra dans la localité minière de El Cobre, où il logera à la maison des prêtres. Le 27 mars au matin, Benoît XVI effectuera une visite privée au sanctuaire de la Vierge de la charité, avant de gagner La Havane, où il sera accueilli par l'Archevêque de la capitale, le Cardinal Jaime Ortega Alamino. Après une visite officielle au Président cubain, il rencontrera l'épiscopat national à la nonciature. Mercredi matin 28, il célébrera une grand messe sur la place José Marti. Puis gagnera en voiture panoramique l'aéroport de La Havane, d'où il s'envolera pour Rome.
PV-MEXIQUE:CUBA/ VIS 20120103 (370)