De Christian Laporte dans « La Libre » de ce jour :
"Deux manifestations l’ont montré, samedi et dimanche, au centre de Bruxelles. En Belgique, la loi ne devrait pas changer, mais c’est moins sûr ailleurs.
Fin mars 1990, après des années de discussions souvent passionnées pour ne pas dire passionnelles, la Chambre votait la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui dépénalisait partiellement l’avortement en Belgique. L’on pensait que ce vote mettrait un terme définitif aux polémiques, mais c’était compter sans l’objection de conscience très déterminée du roi Baudouin qui estima ne pas pouvoir signer et promulguer des mesures contraires à ses convictions religieuses et aussi morales profondes. L’on sait qu’il demanda cependant au gouvernement Martens de tout mettre en œuvre pour concrétiser l’application de la législation. Et il suspendit son règne le temps que le monde politique s’accorde.

On se souvient de l’accueil fort prévenant que le régime communiste cubain avait réservé à Jean-Paul II que Fidel Castro tenait, semble-t-il, en grande estime. Mais qu’en est-il de la situation réelle du catholicisme dans l’île, à la veille de la visite de Benoît XVI ?