Même si l’Égypte est membre des Nations-Unies (ONU), cela ne l’empêche pas de faire piètre figure sur le plan du respect des droits de l’Homme. La liberté d’expression est mise à mal régulièrement et des blogueurs du Printemps arabe sont toujours derrière les barreaux. Bien entendu, cette situation affecte la liberté de religion pourtant garantie par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme – document fondateur de l’ONU.
Malheureusement, l’Égypte n’est pas une exception. Plus de 15 % des membres de l’ONU bafouent les droits des chrétiens, soit par de la discrimination, soit par des arrestations et des tortures. En Égypte, c’est depuis le président Nasser (1952) que les discriminations se font sentir. Par exemple, pensons aux chrétiens qui doivent obtenir un permis pour bâtir une église, alors que les musulmans, eux peuvent installer leurs mosquées presque partout et sans le moindre permis; à ces autres chrétiens à qui des postes clés de l’administration ne sont jamais attribués; à ces filles chrétiennes à qui on veut faire porter le voile; ou encore à ces écolières non musulmanes qui doivent réciter des versets du Coran.