Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1775

  • 18 universités catholiques américaines protestent contre un décret contraire à l'éthique de l'Eglise

    IMPRIMER

    C'est le site du journal La Croix qui nous en informe :

    Un groupe de 18 universités catholiques américaines ont écrit jeudi 29 septembre à l’administration Obama pour demander que tous leurs employés et leurs étudiants soient exemptés d’un décret qui prévoit d’inclure dans tous les contrats d’assurance-santé le remboursement de la stérilisation et des contraceptifs, dont certains abortifs.

    Jusque-là, seuls les « employés religieux », selon les termes du décret, en sont exemptés. « Les institutions catholiques ne se compromettront pas sur la question de l’immoralité de la contraception et de la stérilisation ou sur l’injustice grave de l’avortement, a déclaré Mgr Stuart Swetland, directeur exécutif du Centre pour le développement de l’éducation supérieure catholique. L’administration semble dicter aux institutions catholiques que le seul chemin pour collaborer à leur Amérique est d’abandonner le cœur de nos convictions éthiques. »

    voir la suite ici

  • Quand la christianophobie augmente en Europe

    IMPRIMER

    Dépêche cathobel :

    "Lors de l'ouverture de l'Assemblée générale du Conseil des Conférences Episcopales d'Europe (CCEE) à Tirana, le 29 septembre 2011, le cardinal Peter Erdö, s'est dit inquiet de l'augmentation de la christianophobie en Europe. Dans les médias, les écoles et l'opinion publique, on propage de façon "systématique" une attitude opposée au christianisme. La foi chrétienne est représentée de manière faussée, les sites Internet hébergeant des contenus chrétiens sont "systématiquement fermés ou censurés", dénonce le prélat hongrois.

    Pour le cardinal Erdö, la "grave crise" des pays européens a de sérieuses influences sur la vie des familles et des personnes seules. "Un des symptômes évident de la crise, c'est le crash économique. Mais la crise éthique et anthropologique est plus profonde et insidieuse, et elle se propage dans les familles, l'enseignement et les médias."

    Les drogues, l'avortement et l'euthanasie sont symptomatiques des tensions sociales qui traversent l'Europe. Signes d'une "culture de la mort", ils symbolisent également la violence croissante qui touche la jeune génération et l'augmentation du sentiment d'insécurité. D'après le cardinal, l'Eglise catholique en Europe travaille pour un renouvellement de la société en proclamant le message chrétien. Malgré les conditions défavorables, les évêques ont repris l'appel du pape à une nouvelle évangélisation du continent.

    La nouvelle évangélisation est au coeur de la rencontre des évêques, qui se déroule du 29 septembre au 2 octobre, en présence notamment de Mgr André-Joseph Léonard."

    (30 septembre)

  • L'ONU considère-t-elle que le droit d'accès à l'avortement fait partie des droits de l'homme?

    IMPRIMER

    (Selon le "Friday Fax" synthétisé par genethique.org)

    Publié pendant l'été 2011, un rapport du Comité des droits de l'homme de l'ONU affirme que les nations devraient garantir, pour toutes les femmes et les filles, un "droit d'accès à l'avortement", considéré comme faisant partie de leurs "droits de l'homme".

    Rédigé par Anand Grover, rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à la santé, ce rapport établit un lien entre l'accès à l'avortement et le standard le plus élevé de santé physique et mentale. "Les lois pénalisant et réduisant l'avortement [IMG et IVG] sont des exemples par excellence d'entraves inacceptables à la réalisation des droits des femmes à la santé et doivent être éliminées", estime A. Grover.

    Lire la suite

  • Le déficit éthique des structures économiques, élément fondamental de la crise...

    IMPRIMER

    A New York le 27 septembre, Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, a pris la parole dans le cadre du débat général de la 66 Session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Il y a soulevé plusieurs problèmes, dont celui-ci :

    "Le troisième problème que le Saint-Siège voudrait porter à l'attention des Nations-Unies, a poursuivi le Secrétaire pour les relations avec les états, est "la prolongation de la crise économique et financière mondiale. Nous savons tous qu'un élément fondamental de cette crise est le déficit éthique des structures économiques... L'économie ne fonctionne pas seulement par une autorégulation du marché et encore moins par des accords qui se limitent à concilier les intérêts des plus puissants. Elle a besoin d'une raison d'être éthique, afin de fonctionner pour l'homme. L'idée de produire des ressources et des biens" de manière simplement stratégique et politique, sans chercher à faire le bien, "s'est révélée être une illusion ingénue ou cynique, toujours fatale. Chaque décision économique ayant une conséquence morale, l'économie a besoin de l'éthique pour fonctionner correctement,...d'une éthique centrée sur la personne et capable d'offrir des perspectives aux nouvelles générations... Le Saint-Siège a souvent souligné l'importance d'une réflexion nouvelle et approfondie sur le sens de l'économie et de ses objectifs, ainsi qu'une révision clairvoyante de l'architecture financière et commerciale globale pour en corriger les dysfonctionnements et les distorsions. Cette révision des règles économiques internationales doit s'insérer dans le cadre de l'élaboration d'un nouveau modèle global de développement". Ce modèle, a-t-il conclu, doit tenir compte du principe de Famille des Nations qui caractérise l'ONU. "Une famille est par sa nature une communauté fondée sur l'interdépendan­ce, sur la confiance mutuelle, sur l'entraide et le respect sincère. Son plein développement se base non sur la suprématie du plus fort, mais sur l'attention au plus faible et marginalisé, et sa responsabilité s'étend aux générations futures".

    La veille, Mgr.Mamberti avait reçu le doctorat honoris causa de l'Université Saint John de New York (USA)

    DELSS/ VIS 20110930 (610)

  • Le vote des femmes en Arabie Saoudite : un écran de fumée

    IMPRIMER

    La question est posée dans le Nouvel Observateur par Sarah Halifa-Legrand :

     

    "Le roi Abdallah promet que les femmes auront enfin le droit de vote en 2015. Un parfum de jasmin monte-t-il du royaume ultraconservateur ? La militante saoudienne Wajeha Al-Huwaider n'y croit absolument pas."

    Interview à découvrir ici : http://tempsreel.nouvelobs.com/

  • L’Islam est-il soluble dans le dialogue interreligieux ?

    IMPRIMER

    Le 25 septembre 20011, la troisième chambre de la Cour Suprême de Qum a rendu son verdict à l’appel déposé par Youcef Nardarkhani après sa condamnation à mort par la Première cour du Tribunal Révolutionnaire.

    Les juges Yari et Mohammadi Kashani ont décrété qu’effectivement Youcef  Nadarkhani n’était pas musulman avant de devenir chrétien et qu’il ne pouvait pas donc être condamné à mort pour apostasie simple, mais qu’il restait coupable « d’apostasie nationale ». C’est à dire que, comme ses parents étaient musulmans, il était tenu de revenir à la religion de ses ancêtres. Il a été donné à Youcef Nadarkhani un délai de trois jours pour se rétracter et redevenir musulman. Passé ce délai, la condamnation à mort sera exécutoire et Youcef risquera à chaque instant d’être mis à mort dans sa prison.

    Pour bien comprendre le délit «d’apostasie nationale», il suffirait de s’imaginer Barack Obama en iranien d’origine, risquant la peine de mort pour avoir abandonné la religion de ses ancêtres (qui étaient musulmans)…

    Il est encore possible d’agir en téléphonant ou faxant à l’ambassade d’Iran de votre pays pour protester (paisiblement et poliment) contre ce déni de la charte sur la liberté religieuse que l’Iran a pourtant signée.
    Vous pouvez aussi vous étonner que de tels jugements d’opinion puissent se faire dans un Etat de droit.

    Adresse Belgique :

    415, Avenue de Tervuren
    PO Box 34
    1150 Bruxelles

    Téléphone : (02) 762.3745
    Fax : (02) 762.3915
    Email : embassy.iran.bxl@skynet.be

    Adresse France:

    Ambassade d’Iran
    4, avenue d’Iéna
    75116 Paris

    Tél : 01.40.69.79.00
    Fax : 01.47.70.01.57
    Internet : http://www.amb-iran.fr
    Courriel : cabinet@mfa.gov.ir

    Lu ici :  Youcef Nadarkhani a 3 jours pour renier sa foi, sinon ce sera la mort

  • "Nous sommes l'Église" : le pape répond

    IMPRIMER

    jpg_1349660.jpgMais qui sont-ils ? Le mouvement "Nous sommes l’Eglise" est né en Autriche en 1995 après avoir recueilli 2,5 millions de signatures en Allemagne et dans la région italienne du Tyrol pour un renouveau de l’Eglise catholique. Fondé officiellement à Rome l’année suivante pour "la réforme de l’Eglise catholique sur la base du Concile Vatican II", il est actuellement présent dans plus d’une vingtaine de pays.

    Dans un manifeste adressé au synode des évêques à Rome, le mouvement déplore  que "la marche œcuménique ouverte par le Concile Vatican II rencontre des obstacles" dont "l’impossibilité de l’intercommunion".

    Il  réclame l’abandon de l’idée du sacrifice de la messe, précisant que "la célébration eucharistique devrait être présentée comme mémoire de la vie toute entière de Jésus". Et également "une pleine liberté d’interprétation philosophique et théologique de ce mystère".

    Lire la suite

  • Le « printemps » arabe ? pas pour tout le monde

    IMPRIMER

    Depuis le renversement du gouvernement égyptien en mars 2011, plus de 100’000 chrétiens coptes ont quitté le pays. C’est le résultat de plusieurs enquêtes menées par l’ « Egyptian Union for Human Rights », publié le 27 septembre 2011 au Caire. Selon les estimations du directeur de l’organisation, Naguib Gabriel, le nombre des émigrés chrétiens pourrait atteindre 250’000 à la fin de cette année. Il précise que cet exode ferait diminuer la communauté copte d’Egypte d’un tiers en dix ans, alors qu’elle était un « pilier économique du pays ».

    De leur plein gré, les chrétiens coptes ne partent pas à l’étranger. L’intimidation des salafistes fondamentalistes les y a contraints, tout comme le manque de protection de la part du gouvernement. L’émigration affecte principalement la jeune élite économique copte. Elle a redouté les représailles des islamistes militants et les restrictions exercées sur leurs vies et leurs activités.

    Selon les indications de l’organisation des droits humains, la plupart des coptes ont émigré aux Etats-Unis. 16’000 environ se sont installés en Californie, 10’000 au New Jersey, 8’000 à New York et 8’000 autres dans les divers Etats américains. 14’000 coptes ont émigrés en Australie. 20’000 recherchent une nouvelle patrie en Europe, avant tout aux Pays-Bas, en Italie, en Grande-Bretagne, en Autriche, en Allemagne et en France.

    C’est sur le site de cathobel : La fuite d’Egypte… pour 100.000 coptes

  • Pierre a marché sur les eaux

    IMPRIMER

    pierre_jesus_marche_sur_eau_codex-egberti980treves.jpgTous prédisaient un voyage catastrophique du pape en Allemagne. Il allait se trouver face à une vague de contestation qui ne pouvait que le submerger. L'hostilité des uns (notamment les députés du Bundestag qui ont boycotté sa visite dans l'hémicycle), l'attitude critique des autres (gens d'Eglise prétendant dicter à l'Eglise les "incontournables adaptations" auxquelles elle devrait consentir), ou encore l'indifférence de la société allemande à l'égard de la foi catholique, auraient dû faire de cet évènement un échec retentissant, de quoi ravir les faiseurs d'opinion prêts à exploiter le moindre faux pas du successeur de Pierre.

    Mais voilà, rien ne s'est passé comme on nous l'annonçait et le pape a créé la surprise en regardant l'Eglise et la société allemandes bien en face, en leur adressant des propos directs qui ont remis en cause les postulats de leur fausse modernité, prétextes à tous les abandons. Pierre a vraiment marché sur les eaux, indiquant la seule voie possible pour un chrétien, qu'il soit d'Allemagne ou d'ailleurs, celle d'une foi authentique qui, au lieu de justifier sa tiédeur et ses faux fuyants au nom d'une critique des "structures", conduit à se remettre en cause soi-même et à choisir de faire confiance au Christ et à son Eglise.

    Nous sommes vraiment pleins d'admiration devant le courage de ce vieillard doux et tranquille qui s'entête à indiquer aux hommes d'aujourd'hui, empêtrés dans leurs attachements mondains, le seul chemin du salut qui en vaille la peine, celui qu'ont parcouru les saints et les martyrs.

  • Quand les écoles de Bruxelles manquent de professeurs de religion catholique

    IMPRIMER
    C'est "La Croix", sous la plume de Raphaëlle d'Yvoir, qui nous partage cette information :
    "Quelques semaines après la rentrée scolaire, Claude Gillard, délégué épiscopal pour l’enseignement catholique de l’archevêché de Malines-Bruxelles, s’est dit préoccupé par la pénurie de « professeurs de religion catholique » dans l’enseignement francophone bruxellois.
    Extraits :

    "...la pénurie actuelle d’enseignants concerne cependant essentiellement Bruxelles. Le diocèse a lancé un appel aux vocations soulignant que « ce métier, qui participe à la formation intellectuelle et humaine des élèves, est aussi un service d’Église qui doit être encouragé ».

    Lire la suite

  • Benoit XVI en Allemagne : un voyage en demi-teintes ?

    IMPRIMER

    Le spécialiste « religieux » de la Libre Belgique, Christian Laporte, n’est pas très content : la tournure qu’a donnée le pape à son voyage en Allemagne ne lui a pas plu et le corps de l’article qu’il signe aujourd’hui dans ce journal autrefois catholique est encore plus maussade que son titre :

     « Les rapprochements n’ont pas eu lieu et les catholiques ont été grondés.

    L’Allemagne catholique d’après la visite de Benoît XVI ne ressemblera certes pas à celle qui a accueilli son leader spirituel, jeudi dernier - car une visite papale donne toujours un coup de fouet à l’Eglise locale - mais sur la balance du bilan, le fléau penche du côté de la déception car les attentes ne furent guère rencontrées.

    Assez logique puisque le fil rouge des interventions du Pape fut le recentrage doctrinal, voire une frilosité réelle face à toute forme d’ouverture. Et ce, malgré le constat inquiétant qu’en 2010, il y a eu plus de départs de l’Eglise catholique que de nouveaux baptisés en Allemagne. Bien sûr, outre-Rhin aussi, le scandale de la pédophilie a incité nombre de citoyens à ne plus réserver une frange de leurs impôts à l’Eglise romaine. Benoît XVI a finalement rencontré des victimes mais la rencontre fut apparemment moins chaleureuse que lors de visites antérieures. A la base, les fidèles allemands observent évidemment l’évolution de la société et le fossé qui continue à se creuser avec l’Eglise.

    Sur l’œcuménisme, la déception est aussi très forte chez les protestants : Benoît XVI a impressionné leurs responsables, à Erfurt, par son évocation de Luther, mais il n’a pas fait la moindre ouverture pour un réel rapprochement entre les frères séparés. Rien sur la volonté, partagée à la base, que les croyants des deux confessions puissent partager la même communion. Il est vrai que Rome fronce les sourcils devant les ouvertures morales et éthiques des églises évangéliques qui accordent, de surcroît, une place égale aux femmes, en permettant même qu’elles accèdent à des fonctions épiscopales. Benoît XVI est un homme trop bien élevé pour s’en offusquer et les a donc saluées à Erfurt mais en même temps, il ne met pas toujours des gants pour constater les divergences. Dimanche, à Fribourg, il a mis en garde les catholiques allemands "contre une protestantisation de leur Eglise" et lors d’une rencontre avec les orthodoxes, il avait laissé entendre que le rapprochement avec ces autres "frères séparés" serait plus facile - sous-entendu : qu’avec d’autres chrétiens !

    Mais auparavant, il faudra refaire l’unité chez les catholiques. Or la hiérarchie redoute clairement que l’Allemagne soit à son tour touchée par la contestation autrichienne, avec plus de 300 prêtres, et non des moindres, qui ont réclamé d’urgence des réformes pour l’Eglise. Pour le Pape, il ne peut être question de se laisser entraîner par ces contestataires : l’Eglise ne sera crédible que "si les paroisses, les communautés et les mouvements se soutiennent et s’enrichissent mutuellement, si les baptisés et les confirmés, en union avec l’évêque, tiennent haut le flambeau d’une foi inaltérée et laissent illuminer par elle leurs riches connaissances et capacités".

    Pour Benoît XVI, il y a trop de débats dans l’Eglise : "Ce ne sont pas les paroles qui comptent, c’est l’agir". Evoquant les grands prêtres juifs qui s’opposaient à Jésus, il a critiqué "les experts en religion", dont "la religiosité devient routine" et que "Dieu n’inquiète plus vraiment". La veille, le Pape avait déjà secoué "son" Eglise en lui reprochant, devant les jeunes, d’être trop tiède sur le plan spirituel. Et pas suffisamment réactive aux maux du temps : " Notre époque est largement caractérisée par un relativisme subliminal qui pénètre tous les domaines de la vie. Parfois, ce relativisme devient batailleur, se dirigeant contre des personnes qui affirment savoir où se trouve la vérité ou le sens de la vie. Et nous remarquons combien il exerce de plus en plus d’influence sur les relations humaines et sur la société... Certains semblent incapables de renoncer à quelque chose ou à faire un sacrifice pour autrui. Même l’engagement altruiste pour le bien commun, dans les domaines sociaux et culturels, ou pour les personnes dans le besoin, diminue. D’autres ne sont plus en mesure de se lier de façon inconditionnelle à une autre personne". Benoît XVI : bilan en demi-teintes  Eclairage de Christian Laporte

    Faut-il dire que, tout au contraire de l’opinion de « La Libre Belgique », ce voyage nous a agréablement surpris? Comme d’habitude les médias grincheux nous avaient annoncé une flambée spectaculaire de contestations : en réalité, le vrai contestataire, à la fois humble et intelligent, simple et courageux sans concession, ce fut … Benoît XVI : l’establishment religieux, politique et médiatique en est demeuré bouche bée durant tout le voyage. La « Libre Belgique », pour ne citer qu’elle, a fort peu couvert l’événement. Elle se rattrape aujourd’hui dans la ligne qui est la sienne et qui n’est évidemment pas la nôtre.

  • L'Eglise doit toujours, à nouveau, faire l'effort de se détacher de la mondanité du monde

    IMPRIMER

    Benoït XVI, au terme de son voyage en Allemagne, s'est adressé en ces termes aux représentants ecclésiastiques et laïcs de l'Eglise d'Allemagne :

    Chers Confrères dans le ministère épiscopal et sacerdotal !
    Mesdames et Messieurs !

    Je suis heureux de cette rencontre avec vous qui êtes engagés de multiples manières pour l’Église et la société. Ceci m’offre une occasion appréciée de vous remercier ici personnellement de tout cœur pour votre service et votre témoignage comme « hérauts puissants de la foi en ce qu’on espère » (Lumen gentium, n. 35). Dans votre milieu de travail vous défendez volontiers la cause de votre foi et de l’Église, chose qui n’est pas toujours facile dans les temps actuels.

    Depuis des décennies, nous assistons à une diminution de la pratique religieuse, nous constatons une croissante prise de distance de la vie de l’Église d’une partie notable de baptisés. Jaillit alors la question : est-ce que, par hasard, l’Église ne doit pas changer ? Est-ce que, par hasard, dans ses services et ses structures, elle ne doit pas s’adapter au temps présent, pour rejoindre les personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche et dans le doute ?

    Lire la suite