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Actualité - Page 1771

  • Pologne : quand l'unique télévision catholique est bannie du paysage médiatique

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    Préoccupés par l'évolution de la Pologne, des amis nous demandent de diffuser ces informations :

    Dans les médias occidentaux, des voix se font entendre pour défendre TV Trwam. C’est cette télévision qui a connu la discrimination et l’exclusion de la part du Conseil supérieur de l’audiovisuel polonais (KRRiT). Le quotidien italien Tempi - un journal à grand public édité dans la capitale des affaires et du commerce et qui collabore avec L’Osservatore Romano, a publié un article à ce sujet signé par Rodolfo Casadei.

    L’auteur reconnaît que la Fédération Nationale de Presse, l’Union syndicale de journalistes italiens, les quotidiens Corriere della Sera et Repubblica ont raison de constater que la liberté d’information est en danger en Europe de l’Est; mais quand ils se référent à la situation en Hongrie il vise quant à lui la Pologne. Rodolfo Casadei démontre l'absence de fondement pour  refuser une place à TV Trwam sur la plateforme numérique terrestre. Ce refus signifié par le KRRiT est motivé par sa prétendue mauvaise condition financière. Il observe que l’ensemble des membres du KRRiT est composé surtout de représentants de la Présidence de la République et du Parlement. Le même Parlement n’a pas permis la présence d’un représentant de l’opposition au sein du KRRiT. Le seul qui le soit appartient à un parti ouvertement anticlérical. L’auteur italien écrit aussi que la coalition au pouvoir est responsable, non seulement de l’actuelle composition du Conseil, mais qu'elle continue à soutenir de façon appuyée les actes extravagants des membres de ce Conseil. L’auteur rappelle aussi que si 50% du temps de l’émission de TV Trwam sont consacrés à l’évangélisation et à l’éducation religieuse, une part importante de la programmation est consacrée à la promotion de la culture nationale.

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  • Prier pour les chrétiens discriminés, persécutés et mis à mort en Asie

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    « Pour que le Saint-Esprit accorde la persévérance à ceux qui, particulièrement en Asie, sont discriminés, persécutés et mis à mort à cause du nom du Christ » - Commentaire à l’Intention missionnaire de mars 2012

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Selon un rapport élaboré en 2010 par la Fondation pontificale « Aide à l’Eglise en Détresse », la persécution religieuse des catholiques est une réalité présente en Chine, en Inde, à Mindanao (Philippines) et en Indonésie, pour ne citer que quelques exemples de pays d’Asie. En Corée du Nord, être « découverts » alors que l’on participe à une Messe célébrée en dehors de l’unique église autorisée à célébrer le culte, peut comporter une peine de détention et, dans les pires cas, la torture et la peine capitale. On ne se trompe pas lorsque l’on affirme que la persécution est le creuset dans lequel sont forgés les vrais chrétiens. Lorsque dans une grande partie de l’Occident et des pays traditionnellement chrétiens, de nombreux croyants vivent une foi commode et marquée par la faiblesse qui prévaut dans l’environnement, les chrétiens persécutés resplendissent comme des astres dans la nuit.

    Ceux-ci ont nécessairement dû faire un choix radical en faveur du Christ, vivant un Evangile concret, avec toutes ses exigences. Nombre d’entre eux ont souffert l’emprisonnement, la perte de l’emploi, ont été injustement privés de l’accès à l’instruction et ont également parfois subi la violence physique ou la mort. Leur foi n’est pas une foi sociologique ou routinière mais il s’agit d’une foi profonde, engagée, persévérante même dans les adversités.

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  • Dom Reginald Grégoire, RIP

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    "Il était surnommé « le moine des saints ». Le religieux bénédictin belge Réginald Grégoire est décédé dimanche 26 février dans son ermitage de San Silvestro in Montefano, en Italie, près de la ville d’Ancône. Sa disparition a été annoncée par l’Osservatore Romano. Agé de 77 ans, il était né à Bruxelles. Il a été professeur universitaire dans plusieurs établissements italiens, notamment à Pise, Pavie et Urbino ainsi que dans diverses universités pontificales. Il a travaillé aussi à la Secrétairerie d’Etat entre 1957 et 1983.

    Il était un fin connaisseur de l’histoire de la vie consacrée au Moyen-Age et s’est intéressé tant au monachisme bénédictin qu’aux chanoines réguliers de la réforme grégorienne. Ses publications dépassent les 650 unités et concernent surtout les disciplines historiques, médiévales et hagiographiques."

    Source : Marie, étoile de l'évangélisation

  • Marche pour la Vie, et les médias ?

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    Entretien avec Antony Burckhardt, coordinateur de la Marche pour la Vie (suite) :

    - Les médias belges relaient-ils honnêtement les informations concernant votre mobilisation?

    En 2010, nous avons subi une véritable campagne de désinformation. Alors que la police donnait le chiffre de 1700 participants, la presse parlait de 500 personnes ! En 2011, il faut reconnaître que le traitement réservé à la Marche pour la Vie par La Libre Belgique et Le Soir fut beaucoup plus honnête (contrairement à la Rtbf et à Rtl-tvi). Je tiens notamment à rendre hommage à Ricardo Gutierrez qui a eu le courage de traiter avec objectivité notre démarche, malgré la ligne pro-avortement qui est habituellement celle de son journal. Bien entendu, ces médias généralistes font état de notre travail après-coup, c'est-à-dire le lendemain (ou au mieux la veille) de la Marche. Un blog comme le votre est donc capital pour faire connaître l'évènement (et mobiliser) dès maintenant.

  • Les Pays-Bas, un laboratoire du laïcisme sectaire

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    "Quatre mois après le discours de Benoît XVI au nouvel ambassadeur hollandais près le Saint-Siège, Daniele Quinto dresse pour la Bussola un assez terrible état des lieux." Notre amie, sur son site Benoît-et-moi, a traduit cet article que l'on pourra lire ici

    Extrait :

    Les Pays-Bas représentent dans le continent européen, le paradigme de cette culture relativiste, l'expression la plus avancée de ce laïcisme libertaire, qui a fortement influencé la législation. Allant des Coffee Shop, autorisés à vendre des drogues "légères" (majuana et haschisch) aux personnes de plus de 18 ans, à la prostitution, qui est considérée comme une profession légale, à la non-imputabilité de l'inceste, s'il est consommé entre adultes consentants; des mariages homosexuels reconnus par la loi depuis 2001, à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels; à la constitution du parti de pédophiles, aujourd'hui dissout, mais jamais mis hors-la-loi, au "Protocole de Groningen", l'accord conclu en 2005 entre la clinique universitaire de Groningue aux Pays-Bas et les autorités judiciaires néerlandaises, concernant l'extension de la possibilité deuthanasie même pour les enfants de moins de 12 ans, jusqu'à l'âge néo-natal: sur les quelques 200.000 enfants nés aux Pays-Bas chaque année, environ 1.000 meurent dans la première année de vie. Pour environ 600 de ces enfants, la mort est précédée par une décision médicale sur la fin de vie. ...

    Lire l'article dans son intégralité

  • Les papys font toujours de la résistance

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    “Esprit du concile es-tu là?” Les anciens combattants des années 1970 et leurs émules ressortent encore et toujours les rengaines qu'ils chantaient déjà in illo tempore. Lu sur le site de “La Vie”:

    “Les 400 prêtres autrichiens menés par le père Helmut Schüller dans un Appel à la désobéissance" publient un second manifeste. Et font tache d'huile en Europe.

    C'est dans le diocèse d'origine du pape, à Passau, que trente prêtres rassemblés depuis deux ans au sein de "Prêtres en dialogue" (Passauer Priester im Dialog) ont décidé de rejoindre l'Appel à la désobéissance lancé en juin dernier par le père autrichien Helmut Schuller et environ 400 autres prêtres. Il y a quelques semaines, une pétition du même ordre avait été lancée en Belgique où elle avait rencontré environ 8.000 signatures de prêtres et de laïcs, dont certaines prestigieuses, comme celle de l'ancien recteur de l'université de Louvain.

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  • Medjugorge: le Vatican va-t-il enfin prendre position ?

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    medjugorje-visionaries.jpgSelon Il Messagero, la commission créée par Benoît XVI en mai 2010 pour enquêter sur les supposées apparitions de Medjugorje serait sur le point de rendre ses conclusions, après trois ans de travail en toute discrétion. Le phénomène attire des millions de personnes en Bosnie-Herzégovine depuis 1981 malgré le refus des évêques successifs de Mostar de cautionner la version des voyants (photo) à qui la Vierge aurait délivré plus de 40.000 messages. Devenus la plus grosse rentrée de devises de la Bosnie, les pèlerinages se font actuellement malgré les interdictions de l'évêque local.Ici: MEDJUGORJE: VERDICT DU VATICAN CETTE ANNEE

    Plus que les conflits entre le diocèse de Mostar et les franciscains, ce qui dérange ici c’est l’étrange et inextinguible  logorrhée de la “Gospa”: à ce jour, 40.000 messages où l’on trouve un peu de tout. La piété mariale des fervents adeptes de Medjugorge n’est pas en cause mais la crédulité des gens ne doit pas non plus être encouragée par un silence officiel persistant sur les raisons de douter, même si en toute hypothèse, nul n’est jamais tenu d’ajouter foi à des révélations privées…

  • Un succès pour la célébration de la messe latine traditionnelle à Malmedy

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    fc04746b-f960-471c-88ff-840ee37bf312.jpgLa première messe latine traditionnelle a eu lieu à l'église des Capucins de Malmedy, le dimanche 26 février 2012 à 18 heures. On a dénombré 120 personnes dans l'assemblée.

    Beaucoup de piété, des Malmédiens mais aussi pas mal de fidèles venus de la Communauté germanophone toute proche. Télévesdre et la BRF étaient présentes et ont interviewé le célébrant, M. l'abbé Claude Germeau, ainsi que les organisateurs. Peut-être n'est-ce pas le plus important, car le sérieux tranquille et priant des fidèles, venus aussi en famille, est ce qui a le plus impressionné. Rien à voir avec la militance et les crispations intégristes dont certaines "chapelles pointues" donnent quelquefois le mauvais exemple.

    "Perge ut instituisti"...

  • Quel soutien de l'Eglise pour la Marche pour la Vie ?

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    Nous poursuivons notre entretien avec Antony Burckhardt :

    L'Eglise belge n'est-elle pas bien tiède? En dehors de la présence de Mgr Léonard à la Marche pour la Vie, l'an dernier, avez-vous reçu un soutien significatif des milieux catholiques belges?

    Bien sûr, vu la gravité de la situation, on pourrait espérer un message fort de la Conférence épiscopale qui serait ensuite relayé dans toutes les paroisses du pays. Je ne vous apprendrai rien, en vous disant que nous sommes malheureusement encore loin de la mobilisation générale demandée par Jean-Paul II dans son encyclique Evangelium Vitae... Toutefois, nous devons saluer les gestes qui ont été posé par le clergé belge depuis la première édition de la Marche pour la Vie à commencer par la présence du primat de Belgique aux deux premières éditions. Je ne crois pas me tromper en disant que, dans l'Hexagone, beaucoup se réjouiraient de voir le Cardinal Vingt-Trois participer à la Marche pour la Vie de Paris... Saluons donc le courage de Mgr. Léonard. N'oublions pas non plus la présence de Mgr. Warin et du porte-parole des évêques de Belgique, l'abbé Eric de Beukelaer, en 2010. Et puis je pense aussi à toutes ces communautés nouvelles ou traditionnelles qui nous soutiennent activement depuis le début, y compris par la prière. Où en serions-nous sans leur aide ?

    Sur la page Facebook de la Marche pour la Vie, on apprend que Monseigneur Van Looi, évêque de Gand, participera à la Marche pour la Vie. Et les autres évêques belges ?

  • Défense de la vie : la parole claire d'un évêque

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    source : le Salon beige

    Mgr Marc Aillet, évêque de Lescar, Bayonne et Oloron, a rédigé la préface de l'ouvrage de Phillipe de Cathelineau, "Naître ou ne pas être. De la dictature de nos libertés à la faillite de nos solidarités." (à paraître, le 1er mars) La voici en exclusivité à lire ici

    Voici un extrait qui fait écho à de récents propos de Monseigneur Léonard :

    Le consensus démocratique n’a pas l’apanage de la vérité et de la justice. En ce sens, la légitimité du politique découle de son respect de la loi naturelle, de cet ordre voulu par Dieu, inscrit au plus profond de la création. Comme l’écrit saint Thomas d’Aquin : « Une loi contraire à la raison est plus une violence qu’une loi ». Le pape défunt le rappelle avec force : « La racine du drame, combien elle est parfois élargie et différenciée ! Mais il y a aussi les instances humaines, parfois les « groupes de pressions », les corps législatifs, qui « légalisent » la privation de la vie de l'homme non encore né. Existe-t-il une instance humaine, existe-t-il un parlement, qui ait le droit de légaliser le meurtre d'un être humain innocent et sans défense, qui ait le droit de dire : "il est permis de tuer", et pour finir : "il faut tuer", là où il faut au contraire protéger et aider la vie au maximum?» [Jean-Paul II, 4 juin 1991, homélie à Radom (Pologne).]

  • Solution finale pour les chrétiens du Nigeria ?

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    Le Nigéria bientôt purifié de ses chrétiens ? Alexandre del Valle

    Depuis des années déjà, sur fond de réislamisation des 12 Etats du Nord du pays à majorité musulmane, le Nigéria premier producteur de pétrole d'Afrique, peuplé de 150 millions d’habitants, est le théâtre de violences ethno-religieuses de plus en plus meurtrières qui menacent l’unité même du pays. Ces violences intercommunautaires opposent grosso modo les ethnies musulmanes du Nord du pays, plus pauvre, aux ethnies chrétiennes originaires du Sud, plus riche. Elles ont déjà fait des milliers de morts et elles pourraient même, à terme, dégénérer en guerre civile. Il est vrai que cet antagonisme islamo-chrétien n’est pas nouveau. Mais il s’est nettement intensifié depuis le début des années 2000, lorsque la Loi islamique, la charià, a été imposée dans 12 Etats nordistes – gérés par des gouverneurs musulmans – aux minorités animistes et chrétiennes, qui refusent de devenir des citoyens de seconde zone.


    L’intensité du conflit est encore montée d’un cran à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2011, lorsque le candidat de l'opposition, le général Buhari, musulman, originaire du Nord, a été battu par le président chrétien sortant, Goodluck Jonathan, originaire du Sud, élu avec 57% des suffrages. Loin de calmer le jeu, le candidat musulman, mauvais perdant, a mis de l’huile sur le feu en dénonçant les soi-disant « graves fraudes électorales dans le Sud chrétien » et en déplorant que le président n’ait pas renoncé à sa candidature au profit d’un candidat musulman, ceci au titre d’une coutume « d’alternance confessionnelle » contestée. Mais le président Goodluck Jonhatan n’a violé aucun point de la constitution et les observateurs internationaux ont salué la régularité de l’élection. Cette dénonciation des fraudes imputées au camp chrétien a contribué à attiser la haine des groupes islamistes du Nord, qui exigent la pleine application de la charià, contestent l’élection de « l’infidèle chrétien » Goodluck et appellent maintenant à « purifier » le Nord musulman de toute présence chrétienne et animiste.

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  • Après la suppression de l'enfant à naître, celle de l'enfant né ?

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    L'idée fait son chemin et s'inscrit dans la logique d'une mentalité qui n'accorde aucune importance au respect de la vie humaine, le sacrifiant au nom du mythe de "l'enfant désiré" et du "projet parental". Jeanne Smits, sur son blog, “Avortement post-natal” : une idée qui fait son chemin, analyse un article dont les auteurs plaident en faveur du droit des parents à supprimer un enfant non désiré après sa naissance :

    « Si des critères comme les coûts (sociaux, psychologiques, économiques) à supporter par les parents potentiels sont d'assez bonnes raisons pour recourir à l'avortement, même lorsque le fœtus est en bonne santé, si le statut moral du nouveau-né est le même que celui du nourrisson et si aucun des deux n'a de valeur morale du fait d'être une personne potentielle, alors les mêmes raisons qui justifient l'avortement doivent aussi justifier la mise à mort de la personne potentielle lorsqu'elle est au stade de nouveau-né. »

    Cette proposition a le terrible mérite de montrer que lorsqu'on s'est donné le droit de vie et de mort sur la personne humaine, que ce soit en début ou en fin de vie, il n'y a plus de limites dans l'extension de ce droit.