Son chroniqueur religieux intitule son article : « Carême : pardon pour le mal fait par les pédophiles » D’après lui, le carême commencerait ce mercredi « sous le signe d’une demande de pardon pour le mal fait par certains membres de l’Eglise à des mineurs. » Et d’en remettre une couche en rappelant tout ce qui nous a meurtris durant l’année écoulée, photo de Mgr Vangheluwe à l’appui.
En réalité, il y a bien une initiative venant des religieux de Belgique : une veillée de prière au Collège Saint-Michel. « Pour réagir face à la crise que connaît l’Eglise catholique de notre pays, nous, religieux et religieuses de Belgique, voulons prendre le chemin de la réconciliation pour Dieu et pour tous ceux envers qui du mal a été fait. » « Nous voulons prier Dieu pour les victimes d’abus, mais aussi pour les auteurs de ces méfaits. » dixit le porte-parole de l’Union des religieux flamands.
De là à y voir le trait dominant (et exclusif ?) du carême pour tous les catholiques de Belgique, il y a un pas que le chroniqueur de service franchit allègrement en y amalgamant tout de go les célébrations du mercredi des cendres dans les cathédrales belges.
Il est pourtant bien obligé de mentionner un communiqué de la Conférence épiscopale évoquant la célébration prévue à la paroisse Saint-Antoine de Padoue pour marquer la solidarité avec les communautés chrétiennes persécutées en Asie et en Afrique, ce qui n’a que très peu de rapport avec le titre de l’article.
Un dernier paragraphe rappelle pêle-mêle les obligations (minimalistes) de carême et l’effort de solidarité avec les paysans philippins demandé par Entraide et Fraternité.
Quant à un effort personnel de conversion sur le chemin de Pâques, il n’en est pas question, pas plus que de l’invitation lancée par le pape de vivre ce carême comme un renouveau de son baptême.
Une foule de musulmans dans un village au sud du Caire ont ce week-end dernier attaqué et brûlé l’église du village, et étaient à deux doigts de tuer le curé après que l’imam ait lancé un appel à “Tuer tous les chrétiens”, selon les sources locales.
C’est aux éditions du Cerf : l'émouvant rapprochement entre les chrétiens et leurs frères juifs, au-delà des péripéties tragiques et baroques de notre époque, peut inciter les lecteurs des évangiles à retrouver le bon usage de l'humour, si profond, si constant, dans les mœurs et l'âme juives - afin de mieux retrouver et goûter la saveur, piquante, poignante, des récits et des dialogues retracés avec verdeur par les familiers du Christ. On peut escompter, d'une lecture des textes saints selon la clef de l'humour, outre une compréhension renouvelée, une préparation à son application concrète dans nos vies quotidiennes, affrontées à la complexité croissante d'un monde de plus en plus brusque et imprévisible.
On apprécie tout particulièrement les efforts déployés par l'agence de presse Cathobel pour mettre en valeur les traditions de l'Eglise romaine
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