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Actualité - Page 348

  • Prier pour la foi des jeunes

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    De Vatican News (Salvatore Cernuzio) :

    En mai, le Pape invite à prier pour la foi des jeunes

    En ce mois de mai, l'intention de prière du Pape est dédiée aux jeunes garçons et aux jeunes filles du monde entier. François demande du «courage» et de se mettre à l’«écoute». Il exhorte à vivre une vie pleine, fruit du don de soi au service des autres, et à parler aux grands-parents: «Leur sagesse permet de dépasser les problèmes du moment». Il s’agit de la première vidéo d'un triptyque qui portera sur la famille et les personnes âgées.

    «Écoute», «service», mais surtout «courage», car si l'on veut «construire quelque chose de nouveau, un monde meilleur», il faut prendre des risques. Le Pape François appelle les nouvelles générations à se montrer créatifs et enthousiastes dans le message vidéo dévoilant  son intention de prière dédiée à la «foi des jeunes» en ce mois de mai. Il souhaite que les jeunes puissent dessiner un avenir différent, qui ne soit pas marqué par divers drames, en premier lieu celui de la guerre. Dans le même temps, le Souverain pontife encourage le dialogue avec les personnes âgées et appelle à une plus grande implication des jeunes dans les espaces publics.

    Triptyque sur les jeunes, la famille et les personnes âgées

    Ces souhaits et recommandations ne sont pas sans rappeler Chritus vivit, l'exhortation apostolique publiée après le Synode consacré aux jeunes, dans laquelle François déclarait: «Nous devons créer davantage d'espaces où la voix des jeunes puisse être entendue». Cette demande a déjà été reprise en 2019 par le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, qui a mis en place un organisme international représentant les jeunes pour encourager leur participation et leur coresponsabilité dans les Églises particulières. C'est précisément en collaboration avec le dicastère qu'a été réalisée la vidéo du Pape ce mois-ci; une vidéo publiée ce mardi par le Réseau mondial de prière du Pape. Il s’agit du premier épisode d'un triptyque d'intentions de prière qui mettra en scène la famille en juin et les personnes âgées en juillet.

    L’exemple de Marie

    Dans la vidéo traduite en 23 langues, avec une couverture médiatique dans 114 pays, le Pape désigne la Vierge comme un exemple et un guide pour les nouvelles générations: «Lorsque je pense à un modèle auquel vous, les jeunes, vous pouvez vous identifier, notre Mère, Marie, me vient toujours à l'esprit. Son courage, sa capacité d'écoute et son dévouement au service».

    Risquer

    Marie «a été courageuse et décisive en disant "oui" au Seigneur». À ce moment-là, c'était un risque pour elle. Et «vous, les jeunes, qui voulez construire quelque chose de nouveau, un monde meilleur, suivez son exemple, prenez des risques», affirme le Souverain Pontife, alors que défilent les images d'une jeune fille tâchant de dessiner le visage de la Vierge. «N'oubliez pas que pour suivre Marie, vous devez discerner et découvrir ce que Jésus veut de vous, et non ce que vous pensez pouvoir faire». 

    Parler aux grands-parents

    Dans ce discernement, «une grande aide» est d'écouter les paroles des grands-parents. Là, «vous trouverez la sagesse qui vous mènera au-delà des problèmes du moment. Ils mettront vos angoisses dans une perspective plus large

    Une fois de plus, le Pape souhaite une alliance intergénérationnelle, fondamentale pour l'ensemble de la société. À la fin de la vidéo, il prie pour que les garçons et les filles «appelés à une vie en plénitude» puissent découvrir «le style de l'écoute, la profondeur du discernement, le courage de la foi et le dévouement au service». Et ils peuvent le faire en se tournant vers la Vierge Marie.

    Le lien avec les JMJ de Lisbonne

    La référence à la Vierge fait le lien entre les intentions de prière du Pape et les prochaines Journées mondiales de la jeunesse qui seront célébrées en 2023 à Lisbonne et dont le thème sera marial, tiré d'un verset de l'Évangile de Luc: «Marie se leva et partit avec empressement» (Lc 1, 39). «Tout le parcours de préparation de cet événement est une invitation aux jeunes à se lever et à aider le monde à le faire», souligne le père João Chagas, responsable du bureau des jeunes au sein du dicastère Laïcs, Famille et Vie. «Dans son dernier message aux jeunes, le Saint-Père les a invités à s'entraider pour se relever ensemble et, en ce moment difficile de l'histoire, à devenir les prophètes de temps nouveaux, pleins d'espoir ! Que la Sainte Vierge Marie intercède pour nous».

    Les aînés aident les jeunes

    Pour le père Frédéric Fornos sj, directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape, une œuvre pontificale qui compte une section jeunesse (le Mouvement Eucharistique des Jeunes), avec l'intention de prière de ce mois-ci, dans le contexte d'ailleurs du processus synodal, François veut souligner l'importance de la formation des jeunes au discernement. «Comment pouvons-nous aider les jeunes, à la manière de Marie, à écouter, à discerner, à reconnaître l'appel du Seigneur et à servir dans le monde d'aujourd'hui ? C'est certainement là qu'intervient le rôle des personnes âgées, qui peuvent les aider dans cette tâche»

  • La Cour suprême des États-Unis statuera pour annuler la décision de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays

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    Du National Catholic Register :

    La Cour suprême vote en faveur de l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade, selon la fuite d'un projet d'avis.

    Si le projet est authentique, c'est la première fois dans l'histoire moderne de la Cour qu'un projet d'avis de la Cour est divulgué alors que l'affaire est toujours en cours.

    Le 3 mai 2022

    WASHINGTON - La Cour suprême des États-Unis votera pour annuler Roe v. Wade, la décision de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays, selon un projet d'avis cité dans un reportage publié lundi soir.

    "Nous soutenons que Roe et Casey doivent être annulés", écrit le juge Samuel Alito dans le projet de document de 98 pages obtenu par Politico et intitulé "Opinion de la Cour". "Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l'avortement aux représentants élus du peuple".

    Le rapport de Politico décrit l'opinion comme "une répudiation totale et sans faille" de Roe v. Wade, qui a créé un droit constitutionnel à l'avortement dans tout le pays jusqu'à environ 24-28 semaines de grossesse. 

    La Cour se range du côté de l'État du Mississippi, qui avait demandé à la Cour de confirmer l'interdiction de l'avortement à 15 semaines de grossesse adoptée par les législateurs de cet État en 2018. En réponse à la fuite du projet d'avis, la procureure générale du Mississippi, Lynn Fitch, a fait la déclaration suivante : "Nous laisserons la Cour suprême parler d'elle-même et attendrons l'avis officiel de la Cour".

    "La Cour n'a aucun commentaire à faire", a déclaré Patricia McCabe, responsable de l'information publique de la Cour suprême, dans une déclaration envoyée par courriel.

    Le document, qui porte la mention "1st Draft" en haut, indique que le raisonnement de Roe v. Wade était "exceptionnellement faible", que la décision initiale a eu des "conséquences dommageables" et que la décision était "manifestement erronée".

    "L'avortement présente une profonde question morale. La Constitution n'interdit pas aux citoyens de chaque État de réglementer ou d'interdire l'avortement. Roe et Planned Parenthood v Casey ont arrogé cette autorité. Nous annulons maintenant ces décisions et rendons cette autorité au peuple et à ses représentants élus", peut-on lire dans le projet de décision.

    La Catholic News Agency n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante si le projet d'avis partagé par Politico est authentique, et la décision de la cour ne sera pas définitive avant sa publication, qui devrait avoir lieu d'ici la fin du mois de juin. Si la décision est maintenue, plus d'une douzaine d'États interdiront immédiatement l'avortement.

    Le rapport de presse, tout en notant que les juges peuvent changer leur vote lorsque les projets sont révisés, a déclaré qu'il n'était pas clair si des changements avaient été apportés depuis le premier projet. Le rapport indique que quatre juges ont rejoint Alito dans l'opinion majoritaire, tandis que trois préparent des dissidences. Le président de la Cour suprême, John Roberts, n'a pas encore décidé comment il votera, selon le rapport.

    Si le projet est authentique, c'est la première fois dans l'histoire moderne de la Cour qu'un projet d'avis de la Cour est divulgué alors que l'affaire est toujours en cours, note Politico. SCOTUSblog, un site populaire qui rend compte de la Cour suprême, a tweeté que le projet est "presque certainement un projet d'avis authentique" et que sa fuite constitue un "péché impardonnable".

    "Le document divulgué à Politico est presque certainement un projet d'opinion authentique de J. Alito qui reflète ce qu'il croit qu'au moins 5 membres de la Cour ont voté en faveur de l'annulation de Roe. Mais en tant que projet d'Alito, il ne reflète pas les commentaires ou les réactions des autres juges", a tweeté SCOTUSblog.

    "Il est impossible de surestimer le séisme que cela va provoquer au sein de la Cour, en termes de destruction de la confiance entre les juges et le personnel. Cette fuite est le péché le plus grave, le plus impardonnable".

    Les leaders pro-vie ont réagi avec prudence au rapport de Politico.

    Le groupe pro-vie SBA List a déclaré qu'il "ne fera aucun commentaire jusqu'à ce qu'une décision officielle soit annoncée par la Cour".

    Sur Twitter, les journalistes ont noté que des barricades ont été érigées autour du bâtiment de la Cour suprême à Washington, D.C., immédiatement après l'annonce de la nouvelle.

    Gabe Fleisher, étudiant à Georgetown et auteur de la lettre d'information Wake Up To Politics, a tweeté : "Deux officiers de police surveillent une foule d'environ 50 personnes qui s'est rassemblée, la plupart assise tranquillement avec des bougies."

    ... mais il faut rester prudent : Pro-life leaders, hopes raised, react cautiously to leaked abortion decision draft (Les leaders pro-vie, pleins d'espoir, réagissent prudemment à la fuite du projet de décision sur l'avortement.)

  • Le 200ème anniversaire des Oeuvres Pontificales Missionnaires

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    D'Aleteia.org :

    Les Œuvres pontificales missionnaires fêtent leurs 200 ans

    Pauline Jaricot
     

    Sacré bicentenaire pour les Œuvres pontificales missionnaires (OPM) qui fêtent ce mardi 3 mai 2022 leur bicentenaire. Il y a en effet 200 ans, le 3 mai 1822, Pauline Jaricot décidait de venir en aide aux missions catholiques en fondant l’Œuvre de propagation de la foi, l’ancêtre des Œuvres pontificales missionnaires (OPM). L’institution étant devenue œuvre pontificale sur décision du pape Pie XI le 3 mai 1922, c’est un double anniversaire que célèbre ce 3 mai 2022 le célèbre réseau missionnaire alors qu’approche la béatification de sa fondatrice à Lyon, prévue le 22 mai prochain.

    À l’origine des OPM, il y a « une idée simple, mais géniale » qui a germé dans l’esprit de Pauline Jaricot (1799-1862), explique Mgr Giovanni Pietro Dal Toso, actuel président des OPM, lors d’une conférence organisée à Rome pour présenter les festivités. La Lyonnaise, au début du XIXe siècle, a proposé de rassembler des groupes de « dix personnes pour prier ensemble pour les missions puis donner une petite somme pour les aider ». 

    Pauline Jaricot, « l’allumette qui allume le feu »

    Sa petite organisation lyonnaise ne tarde pas à devenir internationale : en 1823, une antenne anglaise est créée, suivie en 1834 par celle d’Allemagne. Pie XI, reconnaissant le charisme de ce que Mgr Dal Toso décrit aujourd’hui comme un « grand mouvement missionnaire », en fait une œuvre pontificale pour venir en aide aux nombreuses nécessités des « jeunes églises ».

    De son vivant, Pauline Jaricot dira n’avoir été « que l’allumette qui allume le feu ». Cette « grande missionnaire » a été « longtemps oubliée », explique le secrétaire adjoint de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples. « On a pris du temps pour reconnaître en elle la fondatrice des OPM », concède-t-il. Le « génie » de son action, assure le prélat italien, est pourtant « un miracle parti d’une jeune fille de dix-sept ans ». Un miracle dont « la clé », assure-t-il, est l’évangélisation.

    Une ‘recette simple’ qui fait des émules

    Sa « recette simple » convainc son contemporain Mgr Charles de Forbin-Janson, évêque de Nancy, qui décide de créer de l’Œuvre de la Sainte Enfance (OPSE) en 1843 pour l’évangélisation des enfants. En 1895, c’est cette fois-ci Jeanne Bigard, une missionnaire laïque française, qui lance l’Œuvre pontificale de Saint-Pierre Apôtre (OPSA) pour aider au développement du clergé dans les terres de mission. 

    Et c’est toujours avec la même méthode qu’en 1916, le père italien Paolo Manna fonde à son tour l’Union pontificale missionnaire (UPM) pour former les fidèles à la mission. Ces trois entités étant aujourd’hui rassemblées avec l’Œuvre de propagation de la foi de Pauline Jaricot au sein des Œuvres pontificales missionnaires. 

    Un réseau aujourd’hui actif partout

    Aujourd’hui les OPM continuent d’agir partout dans le monde, chaque diocèse contribuant, même modestement, à son financement. Les OPM viennent ensuite en aide des Églises les plus en difficulté aujourd’hui, notamment le Soudan du Sud, le Bangladesh et la République du Congo actuellement. 

    Selon Fides, l’agence des OPM, l’action missionnaire de l’Église a coûté la vie, entre 2000 et 2021, à 558 membres de la grande famille missionnaire – évêques, prêtres, diacres et laïcs compris.

  • Le Pape est «prêt à rencontrer Poutine à Moscou»

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    De Vatican News :

    Le Pape François est «prêt à rencontrer Poutine à Moscou»

    Dans un entretien au quotidien italien Corriere della Sera, le Pape François confie «sentir», qu'avant d'aller à Kiev, il doit aller à Moscou. «Ce qui est clair, c'est que des armes sont testées sur ce territoire. C'est pour cela que les guerres sont faites: pour tester les armes que nous avons produites», déclare-t-il dans cette interview parue ce mardi 3 mai.

    «J'ai un ligament déchiré, je vais subir une opération avec des infiltrations et nous verrons». «Je suis comme ça depuis un certain temps, je ne peux pas marcher. Il fut un temps où les Papes allaient avec la chaise à porteurs. Il faut aussi un peu de douleur, un peu d'humiliation».

    C'est ainsi que François a justifié le fait qu'il n'a pas pu se lever pour saluer le directeur Luciano Fontana et la directrice adjointe Fiorenza Sarzanini du quotidien italien Corriere della Sera, qu'il a reçus à la Maison Sainte-Marthe pour un entretien paru mardi 3 mai. La conversation a porté sur la guerre en Ukraine, contre laquelle il a lancé un appel dès le premier jour, le 24 février dernier, et pour laquelle il y a eu jusqu'à présent de nombreuses tentatives de médiation, à commencer par un coup de téléphone à Volodymyr Zelensky, une visite à l'ambassade russe au Saint-Siège pour demander d'arrêter les armes, et surtout par la volonté de se rendre à Moscou mise immédiatement à la disposition du président Poutine.

    «J'ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d'envoyer le message à Vladimir Poutine disant que j'étais prêt à aller à Moscou. Bien sûr, il était nécessaire que le chef du Kremlin accorde quelques fenêtres»,  affirme le Pape. «Nous n'avons pas encore reçu de réponse et nous continuons à insister même si je crains que Vladimir Poutine ne puisse et ne veuille pas faire cette réunion à l'heure actuelle. Mais comment ne pas mettre fin à cette brutalité? Il y a vingt-cinq ans, nous avons vécu la même chose avec le Rwanda».

    Les guerres sont menées pour tester les armes que nous avons produites

    Les propos du Pape portent également sur les raisons de la guerre et du "commerce" des armes, qui reste pour lui un "scandale" auquel peu s'opposent. François parle d'une «colère facilitée», peut-être, par «les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie» qui a conduit le Kremlin à «mal réagir et à déclencher le conflit». «Je ne sais pas comment répondre, je suis trop loin, à la question de savoir s'il est juste de fournir les Ukrainiens», raisonne-t-il. «Ce qui est clair, c'est que des armes sont testées là-bas. Les Russes savent maintenant que les chars sont peu utiles et pensent à d'autres choses. C'est pourquoi les guerres sont menées: pour tester les armes que nous avons produites». Peu de personnes luttent contre ce commerce, mais il faudrait en faire plus, et le Pape cite l'arrêt à Gênes d'un convoi transportant des armes vers le Yémen, que les dockers ont choisi d'arrêter «il y a deux ou trois ans».

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  • Quelle solidarité européenne avec la Pologne dans l'accueil des réfugiés ukrainiens ?

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    D'Olivier Bault sur  le Visegrad Post :

    Réfugiés ukrainiens en Pologne : quid de la fameuse «solidarité européenne»?

    30 AVRIL 2022

    Pologne – Le nombre d’habitants de la Pologne atteint désormais 41,5 millions de personnes, et la barre des 40 millions a été dépassée cette année pour la première fois de l’histoire du pays ! Mais attention, ce n’est pas dû à la natalité. Au contraire, entre mars 2020 (début de la pandémie de Covid) et février 2022, il y a eu 1,16 millions de décès en Pologne contre seulement 674 000 naissances, soit un déficit démographique de 342 000 personnes. De mars 2021 à février 2022, la Pologne n’a enregistré que 328 000 naissances, le chiffre le plus bas depuis la Deuxième guerre mondiale malgré la politique nataliste des gouvernements du PiS.

    En réalité, ce qui a gonflé les statistiques démographiques, c’est, comme on s’en doute, l’afflux soudain de réfugiés ukrainiens. Entre le 24 février, date du début de l’offensive russe contre l’Ukraine, et le 26 avril, 2,984 millions de personnes sont passées d’Ukraine en Pologne, tandis que 886 000 Ukrainiens ont franchi la frontière dans le sens inverse, rentrant au pays. Selon un rapport de l’organisation réunissant les grandes villes polonaises, 3,2 millions d’Ukrainiens sont aujourd’hui en Pologne. Avant la guerre, il y en avait environ 1,5 millions et c’était principalement une immigration économique. Ainsi, si les Ukrainiens vivant en Pologne étaient auparavant principalement des hommes jeunes, dont beaucoup sont rentrés chez eux pour défendre leur pays, il s’agit aujourd’hui en majorité de femmes et d’enfants.

    À Rzeszów, dans le sud-est, la communauté ukrainienne, forte de près de 105 000 personnes dont plus de 30 000 enfants, représente aujourd’hui un tiers de la population. Mais en nombre absolu, c’est dans l’agglomération de Varsovie que les Ukrainiens sont aujourd’hui les plus nombreux, avec près de 470 000 personnes. L’agglomération silésienne de Katowice-Gliwice est en deuxième position avec 303 000 Ukrainiens, presque à égalité avec l’agglomération de Wrocław (302 000), en basse Silésie, suivie de celles de Cracovie (230 000) et Gdańsk (224 000).

    Selon des chiffres donnés le 6 avril par le ministère polonais de l’Éducation et des Sciences, il y avait à ce moment-là en Pologne environ 700-800 000 enfants qui avaient fui l’Ukraine, dont 166 000 étaient scolarisés dans des écoles primaires et secondaires polonaises et 36 000 dans les écoles maternelles. Le 25 avril, le ministre de l’Éducation Przemysław Czarnek évoquait « plus de 190 000 personnes originaires d’Ukraine » qui se trouvaient dans des écoles en Pologne, avec une croissance de 2 à 3000 élèves par jour. À côté de ces enfants ukrainiens provisoirement scolarisés dans des établissements scolaires polonais, un grand nombre d’enfants ukrainiens en Pologne suivent l’école ukrainienne à distance, notamment en raison des différences de programmes et surtout de la barrière de la langue, même si les langues ukrainienne et polonaise sont suffisamment proches l’une de l’autre (plus que du russe) pour faciliter une communication de base. Pour pallier au problème de la langue, les écoles polonaises embauchent un nombre croissant d’assistants ukrainiens afin de seconder les enseignants polonais.

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  • Peut-on concevoir l'existence de l'Europe sans la Russie ?

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    De Michel Pinton sur le site de La Nef :

    L’Europe peut-elle exister sans la Russie ?

    Michel Pinton, alors député européen, avait essayé, en 1994, d’aider à un rapprochement avec la Russie libérée du communisme ; il nous explique comment nous avons laissé passer une chance de modifier le cours de l’histoire.

    La question qui fait le titre de cet article était celle posée aux participants d’un séminaire que j’ai eu l’honneur d’organiser il y a trente ans. C’était en 1994. La Russie s’extrayait péniblement des ruines de l’empire soviétique. Sa longue captivité l’avait épuisée. Enfin rendue à la liberté, elle n’avait qu’une aspiration : refaire ses forces pour redevenir elle-même. J’entends par là non seulement retrouver une prospérité matérielle que les bolcheviks avaient dilapidée, mais aussi reconstruire ses relations sociales saccagées, son ordre politique effondré, sa culture déformée et son identité perdue.

    Je siégeais alors au Parlement européen. Il me semblait indispensable de comprendre ce qu’était la Russie nouvelle, quel chemin elle prenait et comment l’Europe de l’Ouest pouvait collaborer avec elle. J’eus l’idée de conduire à Moscou une délégation de députés afin de discuter de ces sujets avec nos homologues de la Douma fédérale. J’en parlai à Philippe Seguin, qui présidait alors l’Assemblée Nationale française. Il s’associa immédiatement à mon projet. Les parlementaires russes répondirent à notre sollicitation en nous invitant à venir immédiatement. D’un commun accord, nous choisîmes d’élargir nos délégations respectives à des experts de l’économie, de la défense, de la culture et de la religion, de façon que leurs pensées éclairent nos débats.

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  • Anne Junker expose ses illustrations à l'abbaye de Brialmont (Tilff)

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    L'exposition d'une illustratrice passionnée, tantôt pour l'édition, tantôt pour des commandes (faire-part et autres aquarelles), dont le plus grand bonheur reste d'illustrer des images au gré de ses envies et de son inspiration.

    Vernissage à l'Abbaye de Brialmont (Tilff) le samedi 7 mai, de 14h30 à 17h. L'exposition est visible du mardi 3 mai au samedi 28 mai 2022 (drink offert avec des produits du terroir)

    10% du prix des illustrations seront reversés aux bonnes œuvres de l'abbaye, notamment l'accueil de familles ukrainiennes.

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    Les infos pratiques:  

    Lieu : j'aurai le plaisir d'exposer mes illustrations dans le magasin de l'abbaye Notre-Dame de Brialmont. Si vous souhaitez mélanger art et nature, il y a des départs de balades depuis l'abbaye. Pour mélanger culture et culte, il y a des offices (horaires sur le site web).

    Vernissage: le samedi 7 mai de 14h30 à 17h.
    La boutique reste accessible aux clients du magasin durant le vernissage. Il est possible d'y faire des emplettes durant le vernissage ( livres, champignons, pains, cosmétiques, tisanes,...)

    Horaires du magasin :
    - Le mardi de 14h à 17h
    - Du mercredi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h

    L'adresse :
    Abbaye Notre-Dame de Brialmont,
    Château de Brialmont
    4130 Tilff.
    (à 12 minutes de Liège)

    www.annejunker.com

  • Les dégâts irréversibles du transgenrisme à l'adolescence

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Ados transgenres, des dégâts irréversibles

    Dans Dommages irréversibles, un saisissant essai jamais idéologique mais purement factuel, la journaliste Abigail Shrier au Wall Street Journal montre comment des adolescentes américaines décident de changer de sexe sous l’influence d’internet. Un phénomène qui pourrait bientôt toucher la France. Extraits publiés par Le Figaro. Quelques corrections orthotypographiques.

    La dysphorie de genre, anciennement appelée « trouble de l’identité de genre », se caractérise par un malaise profond et persistant vis-à-vis de son sexe anatomique. […]. Historiquement, elle n’a concerné qu’une infime partie de la population (environ 0,01 %) et presque exclusivement des garçons. Au cours de la dernière décennie, la donne a changé de façon spectaculaire. L’Occident a vu une augmentation subite du nombre d’adolescents affirmant souffrir de dysphorie de genre et s’identifiant comme « transgenres ».

    Pour la première fois dans l’histoire de la médecine, des adolescentes de sexe féminin à la naissance ne sont pas seulement présentes parmi ceux qui s’identifient ainsi, mais constituent la majorité du groupe. Pourquoi ? Que s’est-il passé ? Comment un groupe d’âge (les adolescents) qui avait toujours été minoritaire parmi les personnes concernées en est-il venu à constituer la majorité ?

    La solitude des ados à l’ère numérique

    Aux États-Unis, l’adolescence est pratiquement synonyme chez les filles d’angoisse de ne pas être physiquement à la hauteur. […] Les personnages des réseaux sociaux — c’est-à-dire les « amis » les plus intéressants pour les ados d’aujourd’hui et avec lesquels ils passent le plus de temps — ne présentent pas de telles imperfections. Soigneusement choisies et « facetunées » [au visage retouché], leurs photos définissent un standard de beauté qu’aucune fille réelle ne peut atteindre. Et elles sont constamment dans la poche des adolescentes, nourrissent leurs craintes de ne pas être à la hauteur, alimentent leur obsession pour leurs propres défauts ou ce qu’elles perçoivent comme tels, tout en les exagérant considérablement. Beaucoup d’adolescentes de la génération Z qui tombent dans les filets du phénomène transgenre appartiennent à la classe moyenne supérieure.

    Maternées par des parents pour qui « élever » est un verbe actif, voire l’œuvre d’une vie, elles sont souvent des élèves brillantes. Jusqu’à ce que la folie transgenre les frappe, ces adolescentes se distinguent par leur gentillesse, leur serviabilité et leur absence totale de rébellion. […] Internet ne leur laisse jamais un jour, ni même une heure, de répit. Elles veulent ressentir les émotions fortes de l’amour adolescent, mais la plus grande partie de leur vie se passe sur un iPhone. Elles essaient l’automutilation. Elles tâtent de l’anorexie. Les parents les envoient chez des psychiatres qui leur prescrivent des médicaments en guise de ouate pour amortir leurs humeurs, ce qui aide — à moins que ressentir quelque chose n’ait été le but.

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  • La réforme de la curie romaine

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    Le pape a publié le 19 mars la nouvelle constitution apostolique de la curie romaine, Prædicate Evangelium, l’une des réformes importantes à laquelle il s’est attelé dès le début de son pontificat. Sur le site web du mensuel « La Nef » » (mai 2022), on peut lire une présentation de cette réforme par Mgr Dominique Le Tourneau, qui est un canoniste reconnu (*) :

    « Cette constitution apostolique procède à une réorganisation du gouvernement central de l’Église catholique pour tenir compte de l’évolution des défis pastoraux qu’elle doit relever. Cela apparaît clairement au titre significatif donné par le pape François à ce document : Prædicate Evangelium. Il rappelle que l’Église est missionnaire par essence. Ce sont, en effet, les mots employés par notre Seigneur au moment de prendre congé de ses apôtres et de remonter auprès de son Père. Il leur laisse ce commandement : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16, 15).

    Par curie romaine on entend l’ensemble des personnes et des organismes du gouvernement central de l’Église qui aident le Souverain Pontife dans sa charge de direction de l’ensemble du corps ecclésial et de sa mission universelle dans le monde. L’article 12 précise à cet égard que « la curie romaine est composée de la Secrétairerie d’État [mentionnée en premier], des dicastères et des organismes juridiquement égaux entre eux ».

    Le premier dicastère remonte au IVe siècle, avec la Chancellerie apostolique. La première organisation systématique des organismes de la curie romaine est due au pape Sixte V, qui, en 1588, crée quinze congrégations (1). Fréquemment modifiée, elle subit une profonde réorganisation opérée par le pape saint Pie X qui limite les fonctions de la curie au domaine purement spirituel et détermine avec précision les compétences de chaque congrégation (2).

    Selon le préambule de la constitution apostolique, la présente réforme de la curie vise à « permettre que la communauté des croyants puisse s’approcher le plus possible de l’expérience de communion missionnaire vécue par les apôtres avec le Seigneur pendant sa vie terrestre et, après la Pentecôte, sous l’action de l’Esprit Saint, par la première communauté de Jérusalem ».

    À l’époque contemporaine, saint Paul VI avait réorganisé la curie romaine en 1975 par la constitution apostolique « Regimini Ecclesiæ Universæ » ; et saint Jean-Paul II en avait modifié à son tour la structure et le fonctionnement par la constitution apostolique « Pastor Bonus », de 1988. De telles dispositions n’ont rien de surprenant.

    Il est précisé que les nouvelles normes sur la curie romaine entrent en vigueur le 5 juin 2022, solennité de la Pentecôte.

    Désormais la curie romaine comprend seize dicastères. Cette réforme diminue le nombre de dicastères dans un souci de rationalité, en procédant à des regroupements. Au fil des années, les petites retouches apportées à l’organisation centrale de l’Église peuvent rattacher une institution ecclésiale d’un dicastère à un autre, sans que cela affecte le moins du monde la qualification canonique de l’institution concernée.

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  • Le catholicisme de la Mitteleuropa : quel poids dans l’Eglise d’aujourd’hui ?

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    Lu dans la Lettre Mensuelle  « Res Novae » de mai 2022, sous la signature de Don Pio Pace :

    Péter_Erdő_in_2011.jpg« Le cardinal Péter Erdő, 70 ans le 25 juin, est archevêque d’Esztergom-Budapest et primat de Hongrie. Polyglotte, canoniste de formation, administrateur vigoureux, il est considéré comme une figure éminente, quoique discrète et presque timide, de la tendance « néo-conservatrice » au sein du Sacré Collège. C’est un bon représentant des dirigeants des Églises de l’Est de l’Europe opprimées sous la dictature soviétique.

    Avec fort peu de sympathie, Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant‘Egidio, présente dans son livre La Chiesa bruscia [1],le thème de la nation lié au catholicisme, qu’elles cultivent volontiers, comme une résurgence d’un national-catholicisme suspect. Il estime que c’est à tort que les Églises de Pologne, de Hongrie, se réclament d’une « théologie de la nation », prônée par Jean-Paul II fort de son expérience polonaise de sortie du communisme, car ce pape était très ouvert sur les questions migratoires et le « bien commun mondial ».

    Quoi qu’il en soit, le chef de l’Église magyare s’est montré en phase avec la position d’opposition aux invasions migratoires du premier ministre Viktor Orbán, même s’il a pris le soin de rassurer le pape François sur sa fidélité. Celle-ci est clairement une fidélité dans la différence, comme on avait pu le voir lors de l’assemblée du Synode sur la Famille de 2015, où Péter Erdő avait défendu la position morale traditionnelle : la sortie du péché d’adultère conditionne l’accès à l’absolution sacramentelle et à l’Eucharistie.

    Il y a ainsi osmose entre les prises de position en faveur de la famille des épiscopats de Pologne, de Hongrie, et les politiques de refondation traditionnelle qu’appliquent les gouvernements de ces pays : morale familiale, enseignement du catéchisme à l’école. On est dans l’Europe du groupe de Visegrád (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie), avec aussi la Slovénie de Janez Janša, proche de Viktor Orbán (mais Janša vient de perdre les élections), très opposée à l’accueil des vagues de migration prêtes à se déverser sur elle.

    Une Europe différente dont l’Ukraine est proche. Un épisode intéressant, au sein des évènements très complexes d’interprétation de la guerre en Ukraine, a été la visite à Kiev, le 15 mars 2022, des premiers ministres de Pologne, de Slovénie, de République tchèque et de Hongrie (celui-ci, Orbán, s’étant fait remplacer par le vice-premier ministre de Pologne, Jaroslaw Kaczynski, chef du parti au pouvoir en Pologne). Cette visite, faite théoriquement au nom de l’Union européenne pour assurer les Ukrainiens de son soutien, pourrait bien avoir été un jalon posé pour ramener l’Ukraine d’après la guerre dans le groupe des démocraties illibérales de l’Est, face aux démocraties très libérales de l’Ouest.

    Or en Ukraine aussi, comme en Pologne ou en Hongrie, l’Église est, si l’on veut, « illibérale ». L’Église gréco-catholique regroupe la majeure partie des catholiques ukrainiens, et représente 8% de la population du pays. Cette Église conserve le souvenir très vif des nombreux martyrs qui l’ont illustrée sous le régime communiste[2]. Le grand témoin de cette époque terrible et glorieuse fut Josyf Slipyi, fait cardinal in pectore (en secret) par Pie XII, il resta à la tête de l’Église gréco-catholique ukrainienne durant quarante ans, dont dix-huit en camp et prison. Il finit ses jours à Rome, où il eut des rapports parfois tendus avec Paul VI dont il jugeait l’Ostpolitik trop accommodante pour le pouvoir communiste. En 1977, il manifesta son indépendance en consacrant, selon le droit de son Église, des évêques sans mandat pontifical, (au nombre desquels le futur cardinal Husar qui devint ensuite son deuxième successeur comme archevêque majeur, après le cardinal Lubachivsky,). Son troisième successeur est Sa Béatitude Sviatoslav Chevtchouk, archevêque majeur de Kiev et de Galicie, 52 ans, originaire de la Galicie jadis austro-hongroise, comme le fut Karol Wojtyla. Il dirige ainsi aujourd’hui la plus importante des Églises orientales unies à Rome, avec six millions de fidèles. À la tête de la plus grosse Église non latine, il est en quelque sorte le deuxième hiérarque de l’Église universelle après le pape (bien que loin derrière, bien entendu, par le nombre de ses fidèles). S’il n’est pas patriarche, c’est que Rome y répugne pour ne pas froisser les Églises orthodoxes, et s’il n’est pas cardinal c’est parce ses positions morales (et généralement ecclésiales) on ne peut plus traditionnelles sont notoirement distinctes de celles d’Amoris lætitia.

    Il faut ajouter que ces préoccupations morales, qui caractérisent le catholicisme des pays de l’Est, convergent sur certaines questions, par exemple la lutte contre la légalisation du « mariage » homosexuel, avec celles du patriarcat orthodoxe de Moscou. On se souvient de l’étonnante rencontre organisée à Cuba en février 2016 pour le pape François et le patriarche Cyrill, qui prête par ailleurs le flanc à bien des critiques, afin d’intensifier les relations entre Rome et Moscou. En effet, de nombreuses voix orthodoxes prônent un œcuménisme en quelque sorte civilisationnel, de résistance à l’ultra-libéralisme de la culture occidentale. Et la guerre d’aujourd’hui n’abolit pas une communauté de vue des chrétiens de l’Est contre les menaces que représente cet ultralibéralisme vis-à-vis des bases morales de la vie sociale et familiale, et contre la discrimination qu’il opère à l’encontre des chrétiens dans la société moderne.

    Dans ce contexte, le cardinal Péter Erdő, qui a été par ailleurs président du Conseil des Conférences épiscopales européennes (CCEE) en 2006, est un prélat qui devrait compter après l’achèvement du présent pontificat.

    Don Pio Pace »

    [1] Laterza, 2021.

    [2] Voir : Persécutés pour la vérité. Les Gréco-catholiques ukrainiens derrière le rideau de fer, Université catholique d’Ukraine, Lviv, 2018.

    Ref. Le cardinal Erdö et le catholicisme de la Mitteleuropa

  • Le gouverneur Glenn Youngkin a créé le poste d'ambassadeur pour les enfants à naître dans le gouvernement de Virginie

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    De katn.net/news :

    Le gouverneur de Virginie participe à la Marche pour la vie

    30 avril 2022

    Glenn Youngkin a créé le poste d'ambassadeur pour les enfants à naître dans le gouvernement de Virginie.

    Glenn Youngkin, le gouverneur de l'État américain de Virginie, a envoyé un signal fort pour la protection de la vie en participant à la Marche pour la vie le 27 avril dans la capitale Richmond. (sur la photo)

    Youngkin peut être vu sur des photos le montrant en train de parler aux manifestants. Il a ensuite participé à l'événement avec plusieurs milliers de personnes.

    Le gouverneur a créé le poste « d'ambassadeur pour les enfants à naître » dans son gouvernement. Le poste a été créé avec le directeur de la diversité et de l'inclusion. Les tâches comprennent la collecte et la promotion d'idées et de mesures pour les personnes défavorisées et les enfants à naître. En outre, le libre échange d'opinions sur ces sujets devrait être encouragé, également dans le domaine de l'éducation en coopération avec le ministère de l'Éducation.

    Le républicain Glenn Youngkin a été élu en novembre 2021 . Il a remporté les élections contre le candidat démocrate soutenu par le président américain Joe Biden, Terry McAuliffe. Pendant la campagne électorale, Youngkin s'est clairement positionné pour la protection de la vie.

  • Convoquer un Consistoire pour dire au monde que la paix vient de Dieu

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    Le cardinal Müller est interviewé par Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Müller : un Consistoire pour dire au monde que la paix vient de Dieu

    30-04-2022

    "Toute guerre est un enfant du péché originel, les armes des chrétiens sont la prière et la proclamation de l'Évangile de la paix". "Il est absurde que Poutine se dise chrétien et ordonne ensuite le meurtre d'hommes qui sont l'image de Dieu ; et il est inconcevable qu'une Église chrétienne devienne un instrument de nationalisme". "C'est une chose d'aider l'Ukraine à se défendre, une autre de l'utiliser pour poursuivre d'autres intérêts politiques." "L'envoi d'armes est une question très délicate, un équilibre doit être trouvé entre éviter l'escalade et empêcher Poutine de menacer d'autres pays." Le Cardinal Gerhard L. Müller, Préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, s'exprime dans cet entretien avec La Bussola.

    "La guerre est l'enfant du péché originel, elle est contre la volonté de Dieu. Et ce n'est pas seulement en Europe, c'est sur tous les continents. (...) C'est pourquoi il serait bon de convoquer un Consistoire pour affronter les défis de la paix dans le monde avec les armes propres aux chrétiens, la prière et l'annonce de l'Évangile de la paix". C'est ce qu'a déclaré le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, à la Nuova Bussola Quotidiana, en évoquant les questions soulevées par la guerre en Ukraine.

    Votre Éminence, l'Europe est à nouveau le théâtre d'une guerre qui dure depuis plus de deux mois et qui promet une escalade dramatique. Comment juger ce qui se passe en Ukraine ?

    La guerre n'est pas seulement en Europe, elle est sur tous les continents : elle est le signe du péché originel dans lequel se trouve l'humanité. La guerre est toujours contre la volonté de Dieu, parce que la volonté de Dieu est une volonté salvatrice, Dieu veut la paix entre les hommes ; mais sans la grâce sanctifiante du salut, nous, les hommes, nous ne sommes pas capables de surmonter cette concupiscence qui crée des conflits entre nous. La Bible nous apprend que la première conséquence du péché originel a été l'histoire de Caïn et Abel, le meurtre de frères. Depuis Adam, tous les hommes sont frères au niveau de la nature humaine ; plus encore, nous qui avons la grâce dans le Christ, nous sommes, à un niveau plus profond, frères et sœurs en Jésus-Christ. C'est pourquoi il est impressionnant que ce soit Poutine, qui professe être chrétien, que nous avons vu dimanche dernier à la veillée de Pâques orthodoxe dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, qui ait lancé cette guerre. Il y a trois semaines, alors que je me trouvais dans le sud de la Pologne, à 10 km de la frontière ukrainienne, pour rendre visite à des réfugiés ukrainiens, des journalistes m'ont demandé si Poutine pouvait être comparé à Hitler et à Staline : j'ai répondu que, dans un certain sens, il était encore pire, car ces derniers étaient athées, mais Poutine se présente comme un chrétien. Et comment pouvez-vous embrasser l'icône du Christ, de Marie et des saints et en même temps ordonner de tuer l'image vivante de Dieu qu'est l'humanité, même nos frères et sœurs chrétiens, étant donné que la grande majorité des Ukrainiens sont chrétiens.

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